Par monts et par mots

Après plusieurs jours d'utilisation, voici quelques précisions sur mes premières impressions. Je ne reviens ni sur le poids, ni sur la rapidité de la manip montée/descente ou encore le débattement exceptionel, trois grands atouts de cette chaussure.

- La tenue à la descente reste bien supérieure à mes TLT5 Mountain avec languette. D'après ceux (des skieurs expérimentés qui savent avoir un oeil critique) qui ont pu tester les deux, ce serait également le cas avec une TLT5 Performance (avec languette).

- Etanchéité. La guêtre joue parfaitement son rôle. Après, il faut bien sûr avoir un pantalon adapté. Mon Millet assez moulant et bien élastique en bas vient parfaitement se caler sur la chaussure (Stéphane Bauzac qui a le même équipement en fait le même raisonnement) et c'est tout simplement parfait. Après, en tenue light (quand je mets un collant de gym d'intérieur à deux balles), ce n'est pas suffisant car la guêtre ne protège que le bas et la neige (surtout si c'est de la neige humide) rentre par le dessus. Il faut donc avoir un pantalon adéquat. De toutes façons, il faut que je change ce collant à 19€50 que j'ai depuis dix ans, peut-être 300 sorties, alors c'est l'occasion d'en choisir un plus adapté aux Morpho Black.

- Confort général. Pas de problème particulier malgré mon coup de pied assez large.

- Le crochet de serrage inférieur est (je confirme) un peu difficile à débloquer car la neige s'y engoufre. Il faut faire avec ; je n'ai pas trouvé de solution efficace pour le moment. Si on ne le sert pas à bloc en descente, on le laisse tel quel et y'a rien à bouger pour remonter. Dans le cas contraire...

- Canting. Pierre propose trois réglages : la pièce initiale sur laquelle est fixée le levier a deux positions. Si cela ne suffit pas, il propose une autre pièce pour diminuer encore l'inclinaison.

- Il m'est arrivé une bricole avec le cordon en Kevlar qui unit le collier de serrage supérieur au levier : lors d'un à-coup en avant suite à une faute en descente, le noeud de blocage a réussi à passer à travers le trou du collier (en plastique) et je me suis retrouvé en position de montée. Et avec le froid en extérieur, il fut fort difficile de refaire le noeud. Prévoir donc un peu de rabio dans la cordelette (2 cm au-delà du noeud c'est mieux que 1 !) et mieux, pour éviter que cela ne se reproduise, mettre une rondelle entre le noeud et le trou (ce que j'ai fait).

Ce soir, je devais aller grimper en salle avec Candice à Espace Vertical mais en cette dernière soirée de grand beau temps printanier, je n'ai pas trop envie de m'enfermer.

A midi :

"Allo, c'est Lio, euh, il fait beau, j'irais bien à la Dent...ça t'embête si je te plante ce soir ? "

L'idée était de prendre les skis légers et de me mettre dans le rouge pour essayer de passer sous les 45 minutes. Mais les conditions ne me le permettront pas. Trace peu efficace, effacée par endroits, traces de piétons profonde dans la trace de ski, skis qui zippent dans le pas... 46'25'' avec ces conditions, je ne peux guère faire mieux.

Déphoquage toujours délicat avec mon équilibre légendaire, ma souplesse qui l'est tout autant mais surtout ces put... de peaux Colltex race qui restent collées au ski comme si j'avais mis de la glue. Vivement que je remplace tout ça par des Pomoca.

Belle lumière ce soir, pas les voiles comme j'ai eu les deux fois précédentes bien que l'atmosphère ne soit pas limpide et très brumeuse. La Dent devrait se skier encore un bon moment quand on voit le stock au parking. En revanche, il faudra bientôt commencer à déchausser sur le sentier de montée (en même temps, mi-mars, 1200 m, plein sud...)

Eh oui, déjà. Encore trois semaines et demi avant la fermeture officielle de la petite station du Collet-d'Allevard. Mis à part les cars des MJC et autres associations locales, les pistes sont désormais désertes en semaine.  Cette année, avec un mauvais Noël et une grosse partie de janvier assez limite, on a quand même l'impression que c'est vite passé. D'un autre côté, il ne me reste plus que deux forfaits achetés en prévente. Ce sera peut-être l'occasion d'emmener les filles sur un domaine un peu plus grand pour clore la saison de piste, maintenant qu'elles descendent suffisamment vite, maîtrisent le dérapage et prennent les téléskis. Et d'attaquer aussi quelques belles randos en conditions printanières. Ca se tire au Collet, mais je n'ai pas dit qu'on allait bientôt ranger les skis, bien au contraire !

Enième dent de Crolles hier soir. Je sors du boulot survolté par ma nouvelle classe. C'est parfois plus sportif qu'on ne le croit ce boulot ! Survolté n'est d'ailleurs pas le bon mot. Ce pourrait être "exaspéré". Et rdv ciné avec les copains à 19h30. Avec ce beau temps, pas envie d'aller m'enfermer à Espace Vertical d'autant que j'ai maintenant l'occasion d'y aller entre midi et deux. Du coup, malgré le timing très serré, je fonce à la Dent. Je croise Illario au parking mais il prévoir de monter plus cool. J'ai déjà les chaussures aux pieds (conduire avec les Black ? un jeu d'enfant) et les peaux sur les skis. A peine sorti de la voiture, je démarre. Quarante huit minutes plus tard, je touche la croix. J'ai fait trois photos durant la montée et j'en ferai une dernière durant la descente (au passage, malgré l'heure, neige nickel dans le pas, à peine plus molle dans la prairie, aucune différence avec 100 au patin, ski quasi parfait). Sauf qu'en déchargeant mes images (qui n'avaient rien d'exceptionnel), seule la dernière photo est présente. Je ne comprends pas. Après analyse de la situation, l'appareil est resté sous tension sous ma veste. Il se pourrait donc que des boutons aient été actionnés. Mais j'ai remarqué que dix photos supplémentaires ont aussi été "effacées". Pour faire cette manip, il faut actionner le bouton "corbeille" puis sélectionner (le tactile était actif) "choisir et effacer des images" dans le menu puis sélectionner les images une à une en faisant défiler et ensuite confirmer l'effacement. Je ne vois même pas comment toutes ces conditions ont pu être réunies. Help ! Avis de recherche ! Où sont passées ces put... des photos bordel ???

J'étais venu en espérant un coup de chance avec le martin-pêcheur à proximité de l'observatoire ou le butor étoilé. Ce dernier aurait été présent toute la matinée à portée de 300 mm mais ne s'est pas montré l'après-midi. Faut dire qu'un dimanche aprem, pour un oiseau aussi "peureux", avec l'activité qu'il y a autour du lac du Bourget et le nombre de gens qui ne respectent pas la zone de silence, par inconscience... Fallait être un peu con pour aller là-bas un dimanche aprem. Mais j'ai quand même passé un bon moment.