Par monts et par mots

Un titre sans doute un peu vendeur puisque je ne vais pas faire ici la présentation exhaustive des grands échassiers des côtes bretonnes.

On se limitera ici à la très fréquente aigrette garzette mais pas moins photogénique avec sa houpette et sa livrée entièrement blanche.

Personnellement, elle arrive au rang numéro un des observations de ce séjour atlantique bien devant le héron cendré pourtant plus répandu des grands échassiers de France.

Beaucoup moins répandue, la spatule blanche, reconnaissable à son long bec en forme de... spatule, possède la même livrée et une taille beaucoup plus importante. Celle-ci m'a fait le plaisir de passer en vol au-dessus de moi un matin.

Pas besoin d'être fan d'histoire et de patrimoine pour trouver cette ville bretonne séduisante avec son port et sa ville close. Cette dernière étant une des curiosité les plus touristiques de Bretagne, on préfèrera s'y rendre un matin tôt et de préférence un samedi.

C'est ainsi que l'on surnomme les sternes, oiseaux de mer dotés d'une superbe agilité et élégance, un peu à la manière des hirondelles.

Une des plus fréquentes est la sterne caugek, reconnaissable à son bec noir à pointe jaune et à sa taille relativement grande.

Nous l'avons rencontrés sur toutes les plages fréquentées du Finistère. Elle est donc facile à observer.

En ce qui concerne la photo, je n'ai pas pu saisir un seul plongeon acceptable alors je me contente de ces images en vol sur fond de ciel.

La voici ici en vol stationnaire.

Dans la même famille, on rencontre aussi facilement la sterne pierregarin ; ici à l'étang de Trunvel. Plus petite; elle est reconnaisable à son bec rouge à pointe noire.

C'est un bien joli limicole côtier. Assez peu farouche, il y a moyen de l'approcher assez facilement en prenant des précautions.

La plupart des images ne sont recadrées ou si peu.

J'avoue avoir été scotché par le piqué du couple 60D / 300 m, il est vrai aidé par une fort belle lumière du matin.

Le tournepierre évolue par petites bandes le long des côtes.

Son nom est dû à son attitude dans la recherche de nourriture : il retourne les cailloux pour voir s'il y a de petits coquillages en-dessous.

Cette teinte plus terne concerne les juvéniles de l'année. C'est aussi celle des adultes après la mue d'été.

Quand on vient d'un département pauvre en zones humides comme l'Isère, c'est toujours un plaisir de rencontrer des limicoles, y compris des espèces communes comme le tournepierre et sans doute très banales pour le local.

Oh le joli coin ! C'est sans doute dû aux conditions et à la belle lumière aussi ; ainsi qu'à la faible fréquentation mais on a été enchantés.

La visite a commencé par une montée au phare d'Eckmühl. Classique mais valable. certes il y a un peu de monde et il faut attendre que ça se libère (30 personnes maxi dans le phare) mais ça vaut le coup. Ludique pour les enfants avec les escaliers en colimaçon (63 mètres de haut), panoramique pour tous.

Au nord, la vue s'étend jusqu'à la pointe du Raz visitée la veille.

Après cette "ascension" (qui fait souffrir nombre de touristes), nous nous sommes dirigés vers les rochers de saint-Guénolé.

Nous sommes allés assez loin avec les enfants qui ont fait leurs petites escalades.

La lumière, l'océan, les contrastes étaient splendides !

Il a fallu surveiller la marée montante pour le retour et c'est impressionnant de voir à quelle vitesse elle évolue.

Les grands aussi ont fait leurs blocs. Le mieux étaient de les faire pieds nus. Attention aux chutes totalement interdites ici !