Publié le 28 Janvier 2022

Envie de changer encore de massif. La Lauzière semble toujours un bon plan. Cette fois, on ira un peu plus à l'est, entre Madeleine et Encombres. Dans ce secteur, les précipitations sont toujours un peu moins importantes. On se doute qu'avec un départ plein sud à 1400 m, il faudra ruser voire peut-être porter un peu. La question reste le vent annoncé : n'empêchera-t-il pas le dégel en faces sud ? Après moult tergiversations, on part pour l'idée venue en tête dès le départ : le tour et sommet du Grand Coin. La montée doit se faire par le versant ouest jusqu'au crêt Lognan puis la première descente en nord-est jusqu'au replat de Valbuche (2300 m). Ensuite, en passant par le col du bonnet du Prêtre, on monterait au Grand Coin en passant par la pointe de la Pallaz avant de rentrer par le versant sud puis ouest du crêt du Carollier jusqu'à un large chemin que nous espérons enneigé pour finir.

Une fois sur place, la (bonne ?) surprise, c'est que la route est ouverte jusqu'au col de Chaussy. Je ne sais pas si c'est habituel mais si nous partons de là, il faudra remonter au retour, à pied en chaussures de ski depuis la Combe de Montpascal soit presque 200 m de dénivelé. Du coup, on y dépose une paire de baskets.

La montée se fait par le versant nord de l'Alpettaz au départ (pour garder les skis sur la neige) puis par le sentier assez raide (pas le choix) jusqu'au plan du Sapey. On poursuit en suivant globalement le chemin d'été jusqu'au crêt Lognan (fin à pied sans mettre les crampons grâce à des traces présentes).

Superbe montée panoramique
Superbe montée panoramique
Superbe montée panoramique

Superbe montée panoramique

Les contrepentes plein sud transforment doucement vers 13h mais seulement jusqu'à 2300 m ; au-dessus, le vent se fait sentir de plus en plus et il faudra sans doute attendre encore un peu dans l'après-midi voire sans espoir ce jour-là. De toutes façons, nous allons skier en nord-est versant Belleville et là, ce sera du super ski de (vieille) poudreuse sur 400 m. On profite du soleil rasant pour casser la croûte (nous sommes partis vers midi) avant de remonter au col du Bonnet du Prêtre. A noter qu'à cette date là (fin janvier) le soleil reste assez présent sur ce versant jusque vers 14h30-15h, une fois qu'on a skié les premières pentes plus raides qui elles restent plongées dans l'ombre de la crête sommitale.

Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !
Versant Valbuche : magnifique !

Versant Valbuche : magnifique !

La remontée se fait en plein vent jusqu'à la pointe de la Pallaz où nous finissons à pied sur l'arête plutôt que de suivre l'ancienne trace qui emprunte le flanc est car avec ce vent, le risque d'une petite plaque en formation n'est pas nul. Magnifique sommet du Grand Coin avec une lumière qui commence à décliner au début de notre descente (16h).

Un très beau Coin !

Une descente principale mi-figue mi-raisin (uniquement ce jour à cause du vent) car la neige ne dégèlera pas en haut. heureusement nous skions au départ sur une croupe agréable avec un peu de neige rapportée puis des contre-pentes est restées froides. La section vraiment mauvaise sera sur 200 m en rive droite de Bellecombe : dégel très limité et surtout beaucoup de pénitents à cet endroit. Plus bas, on retrouve la poudre dans les portions peu raides puis ça commence à transformer sous le coin du Châtel. La dernière partie est restée poudreuse sous le crêt du Carollier (face ouest) mais la face est assez trafolée à cet endroit-là (l'impression que ce petit crêt est pas mal skié juste pour lui-même). Du coup, je pense qu'il aurait fallu tirer à droite toute pour chercher plutôt des pentes en cours de transformation. Et au final, le chemin qui ramène à la Combe restera skiable mais en faisant quand même attention aux cailloux affleurants qui vont ressortir de plus en plus au fil des jours à force de passages s'il ne reneige pas. Reste plus qu'à l'esclave de faire une montée au Chaussy en baskets et sans sac au soleil couchant.

Un tour magnifique (on était venu dans ce but) avec une qualité de neige plutôt bonne (excepté le non dégel dû au vent du nord). L'ensemble ne fait "que" 1800 m de dénivelé et 20 km.

Les bonnes sections du versant sud
Les bonnes sections du versant sud

Les bonnes sections du versant sud

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 22 Janvier 2022

Je n'y viens pas assez souvent. Ce n'est pourtant pas très loin et surtout, la route est tout sauf pénible. La Lauzière, c'est un peu comme Belledonne pour le ski mais avec moins d'itinéraires et moins d'itinéraires techniques et grandioses. Mais c'est en revanche un secteur mieux fourni en courses faciles, avec des dénivelés plus modestes, ce qui n'empêche pas de remettre les peaux pour pousser les journées jusqu'à plus soif. L'enneigement y est excellent et le vent un peu moins présent qu'en Belledonne. Les points de départs sont toujours très bien enneigés et globalement, la forêt est moins "filtrante". Bref, c'est un massif exceptionnel pour le ski de rando et je n'en suis jamais revenu déçu.

Ce sera encore le cas aujourd'hui avec une roche Bénite dans d'excellentes conditions et un petit bonus pour aller chercher des zones entièrement vierges. Du super ski pour les filles qui ont bien envoyé à la descente.

Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !
Magique Lauzière !

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Rédigé par lta38

Publié dans #Lauzière, #ski-glisse

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Publié le 21 Janvier 2022

Partis pour une balade assez courte, nous nous laissons porter un peu plus haut que prévu pour espérer passer au-dessus des nuages qui montent au fur et à mesure... que nous montons. Bonne pioche qui nous offrira la pause au soleil et relativement douce pour cette journée la plus froide de la semaine en montagne, durant laquelle il ne fallait sûrement pas viser la neige transformée comme en première partie de semaine : trop bas, on restait dans le nuage et au-dessus, il ne faisait pas suffisamment chaud pour éviter également la neige dure.

Malgré la sur-fréquentation de ce coin comme beaucoup d'autres (mes amis du mercredi d'avant diront que nos randonnées sont plus tracées que les hors-pistes de l'Ubaye), une connaissance des lieux nous aura permis de trouver des zones vierges et de faire 1000 mètres de bon ski en évitant la "trafolle".

Trois remarques :
- Toujours et encore des traces de montée trop raides. Je pose une questions aux skieurs qui tracent (ou suivent les traces) : qu'est-ce qui est plus facile, moins fatiguant ? Faire du plat ou de la montée ? Bon donc puisque le plat est plus facile que monter il en découle que monter pas trop raide est plus facile que monter raide. CQFD. Evidemment, il faut trouver un juste milieu parce que si on est quasi à plat, on fait des kilomètres pour monter. Mais une fois de plus, j'ai dû tout retracer. Les skieurs d'aujourd'hui ont-ils perdu la notion de rapport efficacité/économie d'effort ?
- Le nouveau parking (trois nouveaux parkings en fait + possibilité de se mettre à certains endroits sur le côté s'ils étaient pleins) de la route de la Betta est une superbe idée : il évite que l'approche sur la route soit trop longue et permet de parquer un bon nombre de véhicules sans bazar. Un grand merci à la commune de Laval qui devrait achever les travaux après l'hiver. Attention quand même pour les randonneurs qui seraient tentés, les jours de grande affluence, de monter dans l'après-midi. C'est une option que je déconseille compte tenu d'une route parfois glacée et de la difficulté à croiser tous les véhicules qui descendent (ceux qui auront fini leur randonnée). J'ai déjà compté dans le coin plus de 300 véhicules un dimanche.
- L'enneigement est plutôt bon dans les vallons mais les abords des crêtes, y compris dans les couloirs, sont bien pelés. De manière générale, les couloirs sont très mal enneigés et les portions supérieures possiblement en neige glacée (pluie de Noël). Un accident a eu lieu cette semaine dans un couloir de Belledonne. Prudence dans ces zones, à éviter pour le moment.

Avant le brouillard
Avant le brouillard
Avant le brouillard
Avant le brouillard
Avant le brouillard

Avant le brouillard

Au-dessus
Au-dessus
Au-dessus
Au-dessus

Au-dessus

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 19 Janvier 2022

Ce matin, nous étions 3 à trottiner comme des lièvres sur la montagne, lièvres dont nous verrons une fois de plus les traces mais pas le bout de la queue. En revanche, les deux grands corbeaux taquins et guettant les restes d'un repas ainsi que le gypaète Simay venus se "promener" dans le secteur seront les 3 voiliers qui nous accompagneront dans les trois faces du jas des Lièvres.

Ce jour, un mélange de poudre tassée, poudre rapportée, poudre tout court mais surtout moquette comme au printemps, sans oublier quelques zones minoritaires croutées ou dures avec parfois un peu de relief. Un ensemble de ski tout à fait correct, plutôt bon même, pour moins de 2000 m de dénivelé. 

Est + sud + sud-ouest ! Ce sera le menu du jour avec les deux ubayens venus un an jour pour jour après une journée mémorable dans ce même massif. Il faut dire que l'enneigement des Alpes du sud est catastrophique cette année (et même à partir de pas si loin au sud de Grenoble) et l'anticyclone dont on en a tous ras le bol ne semble pas prêt à lâcher l'affaire !

A noter une variante poudreuse bien sympa pour finir, sauf sur une cinquantaine de mètres sangliers, indispensables pour valider Belledonne !

3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 16 Janvier 2022

Une semaine après une chute de neige, où peut-on aujourd'hui trouver une trace à faire du parking au sommet ? Après cinq jours, c'était un miracle de pouvoir le faire dans notre très couru massif de Belledonne. Mais ce n'était le cas que parce qu'il y a 600 m de forêt non skiable (a priori, sauf quand on connait le passage secret). Deux jours plus tard, il était pourtant possible de trouver un secteur intégralement skiable sans la moindre trace : bienvenue dans le Valgaudemar.

On me dira que le fait d'en parler va modifier cette donne. Je n'en suis pas du tout certain sur ce coup-là car dans l'augmentation de la fréquentation en montagne, on retrouve beaucoup de nouveaux adeptes du "clés en mains" : courses renseignées sur le sites communautaires, lignes tracées, approches efficaces, dénivelés abordables... Tout ce que l'on ne trouve pas en Valgau.

Il aura d'abord fallu se farcir du plat (à l'aller puis au retour), puis une pente insuffisamment enneigée avec des cailloux à éviter soigneusement (bien que la dernière chute ait été plus du double de ce qui est tombé en Champsaur), le tout suivi d'une sentier inskiable serpentant dans les barres rocheuses (évitable à la descente par un ravin mais encombré de boules gelées d'avalanches...). De quoi rebuter tout ce petit monde. On a d'ailleurs failli capituler.

Le récompense sera au-dessus : un vallon absolument vierge entièrement en poudre. Même si le ratio n'est pas exceptionnel, le côté sauvage et cette portion excellente pour la glisse nous satisferont. 

Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret

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Rédigé par lta38

Publié dans #Ecrins, #ski-glisse

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