Publié le 2 Mars 2013

Le massif de la Chartreuse se décompose grosso modo en trois chaînons plus ou moins continus. D'ouest en est, on a le chaînon Chalves - Grande Sure, l'ensemble Pinéa / Charmant Som / Grand Som / Roche Veyrand / Outhéran et enfin la ligne Saint-Eynard - Hauts de Chartreuse. Ce dernier ensemble a une unité : de la dent de Crolles (au sud), au Granier (au nord), il se présente comme des plateaux d'altitude bordés à l'est par une barrière rocheuse un peu comme celle du Vercors, et à l'ouest par plusieurs ceintures rocheuses séparées par des vallées (Guiers Mort, Vif...) présentant des portes d'entrée plus commodes que de l'autre côté. J'ai déjà parcouru l'essentiel de ces plateaux en hiver (mais il manque quelques morceaux) mais jamais en intégralité. Lors de la traversée intégrale de Chartreuse de Grenoble à Chambéry en skis en décembre 2008 avec Joël dont je parle ici, j'en avais fait la première moitié avant de traverser les Entremonts vers le col du Mollard. Je m'étais donc prévu de revenir faire l'intégrale des Hauts et comme cette année l'enneigement est abondant, autant pousser la descente jusqu'à Chapareillan. La neige restant bonne dans les versants ombragés, on prévoit aussi de rallonger nettement ce parcours en traversant les plus beaux sommets et en skiant à chaque fois le plus bas possible. Nico est motivé alors feu !

 

Part I. Montée à la Dent. D+ = 870.

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On connaît mais ça reste sérieux au petit matin en neige béton. Mais comme il y a de bonnes marches, ça monte sereinement sans crampons et en plus, la météo nous réserve un beau spectacle avec cette mer de nuages.

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On trouve le soleil à la sortie et même un petit air frais. On s'habille et on attaque la suite sans attendre.

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Part II. Descente nord de la Dent. D- = 360 m

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On est là pour rendre ce circuit peu skiant à la base, esthétique et ludique alors on n'hésite pas à s'offrir ce supplément de très bon ski.

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Des pentes peu raides mais une neige parfaite. Comme il fait froid, on remet vite les peaux et on poursuit.

 

Part III. Montée aux rochers du Midi. D+ = 300.

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Essentiellement à l'ombre mais magnifique. Il faut tracer, avec plaisir.

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Part IV. Descente par les sources du Guiers. D- = 900 m

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A ma grande surprise, c'est déjà pas mal tracé mais mis à part sur les trois passages obligés pour franchir les trois barres (aucun saut cette année c'est tout nivelé), on aura le plaisir de faire la trace dans la poudre. En tous cas, skitour ne draine qu'une infime partie des randonneurs (un seul compte rendu sur cette descente alors qu'elle était bien tracée).

 

Part V. Montée aux Lances de Malissard par Bellefont. D+ = 950

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Pour cette fois, on montera par la rive gauche du vallon pour rejoindre la trace habituelle sous la face ouest des Lances. Suite par la cabane de Bellefont où, très curieusement, je n'étais jamais passé à skis et une seule fois à pied : ce devait être en 1984 quand je faisais des sorties CAF jeunes. On a deux skieurs en ligne de mire. On appuie un peu (18 m/min entre la cabane et le col) mais pas trop. c'est que la journée va être longue. Sous la facette sud, on repassera en mode piéton (c'est raide), accueillis par la chaleur.

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Coup d'oeil au sud : on a déjà fait pas mal de distance mais c'est rien en comparaison de ce qu'il nous reste à faire.

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Part VI. Face est des Lances puis descente du vallon de Marcieu. D- = 620 m

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La face est n'est pas encore bien transformée. A 11h, c'est bien mou. Je pose un virage sur une bosse un peu plus raide et la neige glisse doucement sous mes skis. Je laisse passer la coulée qui grossit rapidement et dévale tout le vallon. Le bas de la pente sera encore bien poudreux.

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Il n'y a plus qu'à suivre le faux-plat du vallon de Marcieu. C'est long mais une trace de raquettes permet de limiter le pousser de bâtons.

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Part VII. Montée au Grand Manti. D+ = 430 m

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La forêt est remplie de neige à ras la gueule. Probablement autour de trois mètres ici.

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On remonte la face sud-ouest du Manti. Il fait vraiment chaud. On n'aime pas ça ni l'un ni l'autre et on va commencer à souffrir.

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Part VIII. Descente du Manti par la facette NW jusqu'à Pratcel. D- = 430 m

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Après avoir admiré les belles corniches, la descente est vite pliée. La neige toujours ausi bonne. Dans la traversée vers Pratcel, toujours les traces de raquettes qui aident et guident.

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Part IX. Remontée à la croix de l'Alpe. D+ = 390

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C'est pas très long sur le papier mais il y a un peu de distance. On morfle avec la chaleur. Il faut gérer les réserves d'eau. Rive droite, les premières coulées ont décapé le terrain pour le plus grand plaisir des chamois. Rive gauche c'est encore l'hiver. On y trouve aussi de beaux motifs rocheux.

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Nico craint encore plus la chaleur que moi et n'est pas à la fête. Une légère brise se fait toutefois sentir au sommet. Le dénivelé n'est jusqu'ici pas exceptionnel mais c'est surtout la longueur de cette course (les nombreux pas à plat comptent ; certes pas autant qu'un pas en montée mais ils sont loin d'être anodins en fin de compte).

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Part X. Descente sur l'Alpette. D- = 360 m

C'est assez court, en pente douce et ça permet de se refaire un peu. En plus ni l'un ni l'autre ne connaissons. Ca y est, la face sud du Granier est en vue.

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Part XI. Granier par les Barres. D+ = 450 m

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Il faut maintenant se diriger vers le pas des Barres que je n'ai fait qu'une fois en été (en 1998). je n'en ai aucun souvenir. La muraille à franchir en impose ; et pourtant, ça passera sans matériel autre que les câbles en place.

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On sort de la cheminée en mode piéton. Belledonne dans le rétro.

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Il reste à tracer un peu puis récupérer une trace dans la poudre menant aux arêtes du Granier.

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C'est qu'en plus il est long ce Granier et on va jusqu'au sommet nord.

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Le sommet est en vue. Cette fois, on est quitte pour ranger les peaux.

 

Part XII. Descente par le pas de la Porte puis sur la Palud de Chapareillan. D- = 1380 (en réalité D+/D- = 70/1450)

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Petit coup d'oeil en arrière avant d'attaquer la descente. La Dent de Crolles est tout au fond, derrière les Lances de Malissard. C'est un immense plaisir que d'arriver là. Cette traversée assez nordique à la base vaut le coup en skis de rando, surtout si on l'agrémente de belles descente comme nous l'avons fait. Il nous aura fallu 9h45 pour atteindre le Granier selon cet itinéraire. Sans courir, en prenant le temps de regarder, échanger... La descente sur Chapareillan comporte toutefois quelques pièges. Il n'y a qu'un passage dans la barre au-dessus du pas de la Porte et bien que l'ayant skié il y a quelques années, nous avons bien pinaillé pour le trouver ce qui nous a vallu plus d'une demi-heure de recherches avec remise de peaux (nous qui pensions ne plus les ressortir), etc. Juste après le pas de Porte, penser à bien traverser vers le nord pour gagner le troisième couloir qui se descend sans barre rocheuse. Neige encore excellente dans toute cette partie.

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Fin un peu sanglier puis en TBDR (tas de bord de route) pour gagner la Palud de Chapareillan ou Gigi nous attend pour nous ramener au bercail. Un immense merci à elle, pour sa disponibilité, sa gentillesse, le thé chaud et tout et tout !




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Rédigé par lta38

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Publié le 1 Mars 2013

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On vient rarement à skis ici. Pourtant, le coin est magnifique. Mais le départ est à 800 m d'altitude seulement, dans un secteur de Belledonne où il neige un peu moins qu'ailleurs.

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Et un peu plus haut, le verrou au milieu du chaos de blocs n'est pratiquement jamais skiable. Mais on est en 2013.

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Et en 2013, tout est skiable. Et cela nous réserve même quelques jolis motifs.

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Enneigement remarquable à 1300 m. D'ailleurs, le vallon est déjà tracé et il y a une dizaine de traces de descente.

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Petite éclaircie et on admire chamois et cascades.

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Cat et Nico en route vers la cabane du Mousset.

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La trace, malgré un nombre important de conversions qui n'exploite pas la largeur du vallon, nous permet de monter sans trop d'effort. On en profite parce que demain sera une autre histoire question effort.

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On débouche au sommet devant Lances et Grand Pic. A propos de Lances, le profil de la Petite est incroyablement "plat". Ca semble rejoindre David qui disait que ce n'était pas si raide que ça. Mis à part les 150-200 derniers mètres, on semble naviguer dans du 40°. Bon faudra aller voir ça un jour sur le terrain.

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En attendant, on s'offre un peu de raide en bouclant par la facette nord puis la combe nord-est encore vierges. Départ à 45° très expo puis traversée à gauche pour rejoindre le couloir. Très bonne neige (poudre déstructurée) pour l'ensemble de la descente.

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Publié le 27 Février 2013

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J'y étais passé l'an dernier au retour de la Mitraille mais je n'avais pas vraiment eu le temps de m'y arrêter.

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Recouverts de deux à trois mètres de neige, ils se situent sur la commune de Passy en Haute-Savoie.

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Trois accès possibles en hiver :
- Par les pistes de Plaine-Joux. Ce n'est pas le plus sexy mais on peut aussi tricher en empruntant les remontées suivies d'une petite traversée en autonomie (quand même...)
- Par le Châtelet d'Ayères en montant droit au-dessus
- Par le Châtelet en allant faire le tour plus à l'est, par les chalets du Souai (le plus "sauvage").

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Pour ma part, après un départ vers 15h de la petite station, c'est cette troisième solution que j'ai choisie. Elle a en outre l'avantage de ne pas trop monter raide ce qui est parfait pour un tractage.

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Du coup, la montée est rapide et on double même beaucoup de monde (!). De Plaine-Joux, c'est fait en cinquante minutes, idéal pour que Stella qui a super bien géré ses skis en montée, n'ait pas le temps de s'ennuyer ni d'avoir faim (eh oui, 16h, c'est l'heure du goûter).

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Nous faisons un petit tour dans le hameau pour admirer les paquets de neige sur les toits.

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Le tout sous le superbe cadre de la chaîne des Fiz. Vers 16h45, nous attaquons la descente.

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On aurait pu traverser pour descendre par les pistes, qui plus est désertes à cette heure-ci mais c'eut été trop court et trop facile alors on (enfin, moi... avec diplomatie) choisit la descente par la voie de montée où Stella aura l'occasion de skier sur de la "vraie" neige, pas damée et plutôt poudreuse sur la première partie.

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Option que je ne regretterai pas car elle s'est fort bien débrouillée.

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Et en plus, elle est hyper contente de ne pas être tombée.

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La suite est un chemin dammé par les passages où le chasse-neige devient utile et elle maîtrise parfaitement. Certes, il faut remonter un poil vers le Chatelet alors je repasse en mode peaux+élastique mais ça fait durer le plaisir de la descente.

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Une belle lumière de fin de journée et un grand moment de partage. A refaire au plus vite.

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Rédigé par lta38

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Publié le 26 Février 2013

Ca y est, elles sont là. Particulières, ces vacances ne contiennent aucune fête, aucun rituel familial autre que celui d'aller à la neige. Tout ça concentré dans une quinzaine. Ayant une sainte horreur de passer du temps à ne rien faire (comprenez mettre 3h pour faire une route alors qu'il faut 1h30 en roulant normalement, attendre vingt minutes pour prendre son forfait alors qu'il faut une trentaine de secondes ou encore marcher dix minutes le long d'une route pour trouver la neige alors qu'il suffit d'être garé sur le bon côté du parking...), c'est un peu le casse-tête. Et au-delà de ces considérations existentielles, il y a aussi la sécurité. Si on souhaite skier avec ses enfants en station, moins il y a de monde, moins c'est dangereux, encore que... Bref, ces vacances sont les pires côté organisation pour les passer un peu à l'abri des files d'attentes. Quelques trucs.

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Je privilégie les petites stations à proximité de plus grosses qui canalisent l'essentiel de la clientèle.

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Quelques exemples : Saint-Hilaire-du-Touvet dans le superbe cadre des rochers du Midi ou encore ci-dessous Cordon au-dessus de Sallanches. Le porte-monnaie aussi appréciera d'autant qu'à la fin de la sortie, on aura fait autant de dénivelé que dans une grande "usine à skier".

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A Cordon comme à Saint-Hil', pas de souci pour monter à deux sur une perche et donc pas de mésaventure comme ici aux Houches où certains ont oublié le facteur humain (depuis c'est dans ma liste de boycot). Mais vous trouverez aussi de petits téléskis (comme dans toutes les stations d'ailleurs) adaptés aux petits qui peuvent tenter l'expérience vers l'autonomie, souvent associés au sourire des perch(wo-men).

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Parmi les impératifs, celui d'arriver sur place à l'ouverture de la station (en général 9h) voire un peu avant histoire de se préparer. On prend ainsi son forfait tranquillement sans attente et on peut même skier un moment en se retrouvant seul. 

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Du coup, il faut aussi choisir une station orientée est. St-Hil ou Cordon correspondent ainsi bien à ces critères. Je suis toujours surpris de voir lorsque le soleil disparaît derrière la montagne, arriver les gens en masse avec leur progéniture à 14h par -8°C. Inutile d'être un spécialiste de la montagne pour aller en station mais quand on a la responsabilité d'enfants, il me semble qu'on a le devoir d'étudier un minimum ses plans avant de leur imposer une bonne caillante, qui plus est avec leur tenue vestimentaire souvent bas de gamme. 

En respectant ces trois critères, j'ai pu me faire deux matinées de ski fort sympathiques avec Emie et Stella sans stress et sans temps mort.

Ca permet aussi de s'échapper de la pollution très présente actuellement dans nos vallées alpines avec une couche d'inversion de température et l'absence de vent. Autre remarque sur ma vallée concernant la couche de neige au sol. Cette année, c'est devenu le décor presque habituel. D'ores et déjà, depuis au moins trente ans, quatre records sont battus en bas Grésivaudan : le couche de neige la plus épaisse mesurée, la plus grosse chute de neige, le plus grand nombre de jours de neige au sol, le plus gros cumul de neige de l'hiver.

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Deux autres pourraient être battus : le plus grand nombre de chutes de neige (il ne manque qu'une seule chute) et la plus longue période d'enneigement continu (il ne manque que quelques jours). Pour ce dernier critère, il y a de quoi être optimiste si l'on en croit l'état actuel sur Bernin. Si là où le soleil tape fort, l'herbe redevient majoritaire (mais c'est aussi le cas sur des adrets à 800 m d'altitude voire plus haut), sur terrain plat protégé au sud par une butte ou une haie, la couche n'a diminué que d'un centimètre en une semaine (ci-dessous, Bernin à 300 m d'altitude, au pied de la colline de la Veyrie).

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Nous ferons un point à la fin de l'hiver (fin avril ou début mai).


 


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Publié le 25 Février 2013

2013-02.1 2488Pas facile de faire du ski à la pleine lune avec la météo de cet hiver. Cette fois-ci, il semble y avoir une éclaircie. Lio est partant alors on monte à Pravouta après avoir vu la lune se lever depuis la vallée, pile au-dessus de la station de Sept-Laux.

Malheureusement, le ciel s'est rebâché et on monte dans un léger brouillard. La lune apparaît à peine au travers et on se dit qu'on va sortir mais non, les nuages, peu épais, semblent adossés au relief.

Cent mètres sous le sommet de Pravouta, on voit des étoiles et on finit par émerger.

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Il fait nettement moins froid au-dessus qu'en dedans. Ca tombe bien car j'avais emporté le trépied pour faire quelques photos.

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Lio pose devant le col de Bellefond et les Lances de Malissard ; puis devant la dent de Crolles.

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Les faces ESE et SW étant croûtées, il ne nous reste comme alternative que la face NE. Ca tombe encore bien : dans celle-ci, le brouillard est nettement plus bas, au niveau du col des Ayes.

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On remet les peaux pile à la limite supérieure de la couche ; aussi c'est là qu'il fait le plus froid. Rapidement, les peaux de Lio ne collent plus. Il maintient l'idée de refaire un second Pravouta ; aussi, il montera à pied dans les traces de raquettes pas toujours si portantes que ça. Pour ma part, mes peaux commencent aussi à perdre de leur efficacité (trois saisons sans réencollage...) et en zippant dans un dévers, l'une d'entre elle se décolle et ne recollera plus. Du coup, je suis quitte pour finir avec un seul ski et à pied de l'autre côté. Je reste plus efficace que Lio et atteint le sommet avec quelques minutes d'avance qui me laissent le temps de faire quelques autoportraits devant le Grand Som.

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Deuxième descente. Compte tenu des conditions, on rempile pour la NE. Lio rempile donc ensuite pour un court passage piéton pour remonter au col des Ayes (si vous en voulez à celui qui a démonté la trace, c'est lui !) et moi je réussis à faire tenir les peaux. Restent 350 m de descente jusqu'au parking. On sera au lit à minuit.

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Rédigé par lta38

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