Publié le 15 Août 2022

Après la Norvège, le second projet de cet été consistait en une itinérance à vélo d'une dizaine de jours. Avec quelques contraintes qui nous ont imposé un petit casse-tête : circuit adaptable pour les moins entrainés (notre petit groupe commence à 5 ans et demi ; il fallait donc des portions à faire en train pendant que les plus aguerris pédalent, afin de ménager des temps de repos), pas trop loin de la maison (500 km maxi), un peu en altitude pour bénéficier de températures convenables, bien pourvu en voies cyclables séparées (pour les sécurité et le plaisir aussi) et bien sûr, attrayant par les paysages et autre.

Après le Jura l'année dernière, les Vosges nous avaient inspirées mais, sauf erreur de notre part, ne nous ont pas convaincues sur le papier. Il semble y avoir peu d'itinéraires goudronnés spécifiques au vélo dans l'intérieur du massif. Quant au tour des Vosges, nous risquions de souffrir de la chaleur en restant en bas. Après avoir éliminé pour des raison de température un tour du Léman, c'est finalement de l'autre côté de la frontière que notre regard s'est posé.

Le circuit.
- Nous avons posé la voiture près du cimetière de Kembs, village d'Alsace à l'est de Mulhouse. En passant par la Suisse, c'est 400 km de la maison et environ 4h de route (sans embouteillage).
- Départ sur l'Euro Vélo 6 pour se mettre en jambes à plat le long du Rhin puis remontée de la très belle vallée du Wütach.
- Remontée dans l'intérieur du sud du massif (Bonndorf) et halte au Titisee.
- Aller-retour au point culminant de la Forêt Noire (Feldberg).
- Petit détour au nord vers Triberg et visite des horloges à coucou.
- Traversée des crêtes de l'ouest (Brent)
- Descente sur Freiburg-em-Brisgau
- Retour à Kembs par les plaines

La logistique
- Train pour le/les plus jeunes. Possible dans la plaine du Rhin puis vers Titisee-Neustadt puis ensuite pour réduire le long retour (au moment où une certaine lassitude peut se produire chez certains) au nord et au sud de Fribourg
- Campings un peu partout (sauf curieusement vers Triberg). Assez chers globalement, que ce soit en Suisse ou en Allemagne. Hors de prix à Titisee alors que les prestations n'avaient rien d'exceptionnelles. A noter un petit camping hyper calme, avec prestations au top et gérants adorables la deuxième nuit à Wil (camping Waldesruh, dans les collines au sud de Waldshut).
- Bivouac : trois bivouacs se sont imposés. Les endroits étaient top. Il est assez facile de bivouaquer en Forêt Noire. Respecter les propriétés, notamment les prairies de fauche.
- Paquetage : deux sacoches par personnes avec chacun son matériel personnel. Les deux adultes portent les (trois) tentes en plus. La nourriture est partagée. Pour ma part, une sacoche de selle et surtout, la remorque Zap Outdoor remplacent les deux sacoches arrières. Le plus petit, équipé d'un vélo 20 pouces, ne porte rien. Il sera tracté dans toutes les montées par un élastique et parfois aussi sur les plats.
- Deux réchauds, deux popotes pour sept personnes.
- Eau. Ravitaillement dans les fontaines (prévoir un filtre type Katadyn Be Free pour celles indiquées "kein trinkwasser"). Nous avons bivouaqué une fois à quelques mètres d'une source mentionnée sur opencyclemap. A noter qu'il faut zoomer serré pour voie apparaître l'icône "source", parfois à la place d'une icône "cabane". Pour les deux autres bivouacs, nous avions anticipé en remplissant au dernier moment possible, des bouteilles d'eau minérales emportées vides à la base.
- Nourriture. RAS. Commerces partout. Attention aux fermetures les dimanches sauf boulangeries le matin.
- Vêtements. Nous en avions trop car avec ces températures (25°C à l'ombre vers 800-1000 mètres en journée), nous avons pu laver et faire sécher rapidement avec une petite corde à linge et quelques pinces emportées, ainsi qu'un petit savon de Marseille. Une polaire et une "manches-longues légère" pour le petit matin ont suffit. Le coupe-vent UL n'a servi qu'à deux reprises le matin dans des descentes. Le poncho jamais. Il a dû faire autour de 7°C le matin le plus frais (et ça chauffait très vite avec l'arrivée du soleil) et plus généralement entre 10 et 13°C la nuit.

A voir/faire
- Le Rhin : écluses, canaux, oiseaux, baignades (eau à 25°C, c'est sûrement pas le cas chaque année), hydro-électricité
- Rivières : superbe Wûtach avec un héron cendré en embuscade tous les 500 mètres, martins-pêcheur, harles, cincles... Cascades de Triberg (au final, pas fait car payant et pas donné et pour des cascades sans doutes sympa mais c'est pas non plus les chutes du Niagara)
- Lacs : Titisee sympa mais très touristique et pas très adapté à la baignade. Au final, réputation sans doute usurpée du fait qu'il n'y en ait pas beaucoup d'autres dans le coin ; Feldsee (niché dans son écrin)...
- La forêt et ses itinéraires vélo. Assez incroyable d'avoir ces "autoroutes" à vélo en pleine montagne (jusqu'à 1100 m d'altitude). Paisible et confortable pour rouler. A noter l'alternance goudron et pistes en stabilisé ; rares portions en graviers plus grossiers.
- Villes/villages sympa : Basel, Laufenburg, Walshut, Bonndorf, Titisee, Tribert, Freiburg. A noter dans les grandes villes (Fribourg et Basel) l'exclusion des véhicules dans le centre au bénéfice du tramway. Quelle tranquillité pour tout le monde !!!
- L'horlogerie (Triberg, Schonach). Visite du plus grand coucou du monde (dans l'une ou l'autre des deux villes) à faire. Nous avons fait celui de Schonach, hyper sympa et peu fréquenté.
- A noter le respect du cycliste de l'ordre de ce qu'on trouve en Norvège, qui va de pair avec le nombre et la qualité de l'aménagement des voies cyclables (passages souterrains ou passerelles très nombreuses aux intersections avec les routes, balisage permanent et nombreux malgré quelques erreurs de kilométrage indiqué...).

Quelques images.

Bivouacs
Bivouacs
Bivouacs
Bivouacs
Bivouacs
Bivouacs
Bivouacs

Bivouacs

Architecture
Architecture
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Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage
Pédalage

Pédalage

Soirées
Soirées
Soirées
Soirées
Soirées
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Soirées
Soirées
Soirées

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #paysages

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Publié le 27 Juillet 2022

Dernier jour ici. Un ferry, une dernière nuit Bødo et deux avions. Il est temps de dresser le bilan.

Nous envisagions un planning réalisable avec de bonnes conditions météo. Nous aurons réussi à en faire même un peu plus avec de mauvaises !! Sans doute l'expérience du bivouac accumulée mais finalement aussi un peu de chance car nous avons toujours planté la tente sèche le soir. De manière générale, les conditions météo étaient meilleures en seconde partie de journée que le matin, ce qui nous permettait de faire sécher le matériel. Seules les baskets restèrent mouillées durant les cinq premiers jours, pas beaucoup de solution pour faire autrement, à part disposer d'une paire de sur-chaussures a priori adaptées à ce type de terrain. Nous n'en avions pas. Et sans elles, je confirme l'erreur qui consisterait à prendre des chaussures imperméables qui finiraient de toutes façon par être trempées et ne sècheraient que difficilement. Le mieux reste la basket légère qui certes, mouille plus vite mais sèche aussi beaucoup plus vite. Doubléé d'une paire de chaussures ouvertes ultra-légères. Les tongs de Cécile furent moins adaptées que mes Crocs mais les deux restent quand même trop "light" pour évoluer sur sentier glissant. A étudier une paire de sandales avec bonne semelle. Pour le reste, quelques éléments de réflexion ci-après.

- la tente. Mon partenaire Nemo m'avait prêté une Hornet 2P (1100 g tout compris avec les piquets). J'avais hésité avec ma Dagger, nettement plus spacieuse (mais 500 g plus lourde). Le choix fut bon, un très bon retour global, avec quelques bémols :
​​​​​​​++ poids et encombrement minis pour une deux places avec double toit
++ montage ultra rapide. En deux minutes, c'est plié et fixé, et sans se presser.
++ excellente tenue au vent, expérimenté en bord de mer où on a cru plusieurs fois que tout allait s'arracher
++ excellente imperméabilité : le sol n'a absolument jamais été mouillé à l'intérieur sans foot print supplémentaire
++ deux absides latérales permettant à chacun de sortir indépendamment et de mettre du matériel au sec
​​​​​​​- - obligation d'haubaner côté tête pour avoir l'imperméabilité en cas de pluie non verticale car le toit ne descend pas tout en bas
- - espace tout juste acceptable si on veut mettre deux sacs à dos de 40 litres à l'intérieur en plus ; 
faible hauteur qui rend la position assise de deux personnes vraiment limite

- matelas. Nous avions 2 Nemo avec feuille d'alu (insulated). Ce type de matelas est surtout conseillé sur sol froid (a fortiori enneigé) mais je ne sais pas si cela a une utilité pour l'humidité. En tout cas, ils ont parfaitement rempli leur contrat, avec le petit sac Pump qui va bien (fourni avec) pour ne pas s'époumoner au gonflage et éviter d'y glisser de l'humidité en soufflant.

- sac de couchages et doudoune. Nous avions de la plume, parce que c'est quand même plus léger (et aussi qu'on a rien d'autre). A voir ce que cela aurait donné si on avait été trempés. Ceci étant, aux dires des locaux et de ma connaissance de ce pays (6 voyages à ce jour, j'ai pas mal étudié la question...), c'est quand même un été assez pourri et on s'en est très bien sorti. Je ne déconseille donc pas la plume dans ces conditions.

- Liaisons. Le ferry est donc gratuit pour les piétons entre le sud Lofoten et Bodø. Nous avions envisagé de circuler en car pour revenir et aller faire d'autres randonnées en seconde partie de séjour mais au final, l'auto-stop a parfaitement fonctionné. C'est clairement la solution éco(nome et logique) et qui peut aussi permettre de belles rencontres (ce fut le cas pour nous). Et la plus rapide pour éviter de perdre du temps (au moins une journée de marche en tout) à marcher sur des routes (ponts, tunnel) sans intérêt. Nous n'avons été pris que par des voitures (les possesseurs de camping-vans/cars ont-ils peur qu'on salisse leurs véhicules ?) : 3 Français, 1 Belge, 1 Suisse, 1 Suédoise et 7 Norvégiens.

​​​​​​​- L'eau. Les filtres Katadyn Befree (1 chacun) ont parfaitement rempli leur rôle. On a pu boire partout : torrents, résurgences, écoulements, lacs. Nous avons croisé d'autres randonneurs possédant le même modèle. Indispensable ici comme ailleurs.

- Le réchaud. Nous disposions d'un petit Optimus Crux (le must en ratio miniaturisation/puissance). Il a fallu acheter du gaz à Bodø (magasins de sport dans le centre-ville). La cartouche de 230 grammes nous a fait tout le séjour. Nous avons fait chauffer de l'eau pour les lyophilisés du soir (à 7 reprises ; en général un petit demi-litre), une fois pour des pâtes (donc c'est plus long car après l'eau, il faut cuire les pâtes) et pour le thé du matin (une dizaine de fois, environ 750 ml) avant d'épuiser la cartouche, sachant qu'on a souvent fait bouillir ce qui n'était sans doute pas nécessaire. On peut donc considérer qu'avec ce modèle de réchaud, dans des conditions météo acceptables (10 degrés, vent faible), une cartouche de 230 g permet de faire chauffer à 80°C une vingtaine de fois un (bon) demi-litre d'eau.

- Les lyophilisés. Petit clin d'œil à la gamme Trek N Eat. Un bon point pour le risotto aux petits légumes ou encore au bœuf chasseur aux pâtes mais ce n'est qu'un avis personnel. A noter qu'on la trouve partout en Norvège, 1,5 fois plus cher qu'en France.

- La météo. Petit résumé de cette quinzaine. Températures variant peu entre la nuit et le jour. Grosso modo entre 8 et 15 degrés. On a peut-être eu 16-17°C un jour et il faisait vraiment bon au soleil.
J1 : pluie, quelques accalmies
​​​​​​​J2 : majoritairement couvert, pas de brouillard, quelques averses le matin
J3 : éclaircie le matin puis petite pluie vers midi et enfin se dégageant pour finir au grand beau
J4 : globalement couvert, quelques averses. brouillard en montagne.
J5 : belles éclaircies le matin, grand beau l'aprem
J6 : grand beau jusqu'en début d'aprem puis couvert. Pluie la nuit.
J7 : couvert, averses en fin de journée
J8 : éclaircies puis après-midi exécrable
J9 : grand beau
J10 : grand beau
J11 : couvert puis pluie dès la fin de matinée. Se dégage à 21h.
J12 : beau jusqu'à 6h du matin puis couvert et éclaircies
J13 : couvert puis belles éclaircies l'aprem

- Le soleil. Jusqu'au 20 juillet environ, il ne se couchait pas (quand il était présent...). Ensuite, il se couchait un peu avant minuit pour se lever un peu après 2h, tout en étant rasant sur l'horizon. Jour permanent. Cela ne nous a point gênés. A noter qu'avec la moindre montagne au nord, il se couche assez tôt (tout étant relatif hein !). Ne pas oublier son appli (payante mais une seule fois pour tout et ô combien efficace) Peak Finder pour les horaires de coucher/levers du soleil et les endroits, les noms des sommets depuis un point du globe etc

- La fréquentation. Du monde (mais sans plus) au sud et jusqu'à 1h des parkings (Å, Reine, Svolvær) et sur quelques itinéraires réputés (Buneset, Kvalvika...) et globalement personne ailleurs. Rares randonneurs en one shot. Rares randonneurs effectuant la traversée.

- La nuitée en cabane. Les cabanes norvégiennes sont très confortables. Nous en avons trouvé trois (non indiquées sur les cartes "touristiques) sur la traversée de Vestvågøya, une juste avant Svolvær, en plus des deux DNT (Munkebu et Selfjordhytta). Attention, la clé DNT n'est pas la clé habituelle. Se renseigner sur Lofoten Turlag ou compter sur un adhérant qui serait là le bon soir. Bois, gaz et vaisselle à dispo. Couettes dans les DNT, non garanties dans les autres.

Envie de revenir en Norvège : affirmatif !! Et la prochaine sera probablement en hiver.

Huîtriers pieds
Huîtriers pieds
Huîtriers pieds

Huîtriers pieds

Oies cendrées

Oies cendrées

Phare au sud de Værøy

Phare au sud de Værøy

Røst
Røst
Røst

Røst

Guillemots et fulmar
Guillemots et fulmar
Guillemots et fulmar

Guillemots et fulmar

Le tracé de la traversée Moskenes - Svolvær. Prendre en compte que ce tracé, celui que nous avons emprunté, ne mentionne pas les petites erreurs d'itinéraire, les allers-retours optionnels sur des sommets alentour et intègre des portions non marchées (auto-stop pour faire les jonctions d'îles où il aurait fallu marcher sur la très passante E10).

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #randonnée sportive, #animaux, #matériel

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Publié le 26 Juillet 2022

2h30. Le réveil sonne en même temps que le soleil se lève. La météo prévoit des nuages dès 9h et il serait dommage de ne pas profiter de cette fenêtre fantastique pour cette ascension assez escarpée au-dessus de la mer, avec vue plongeante sur un bras de terre démentiel.

Les images parlent d'elles-mêmes. C'est assurément fantastique comme paysage. La montée, non marquée sur les cartes, passe bien avec quelques chaînes non indispensables. La descente de l'autre côté est RAS le long de la petite route militaire (fermée aux véhicules) ou par le petit sentier qui coupe. Retour très tôt dans la petite ville encore endormie. Petit dej et séchage des affaires de la veille dans le kiosque à musique.

Finalement, la météo tiendra sans être au grand bleu et avec du vent marin pour notre dernier bivouac en bord de mer.

Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension
Ascension

Ascension

Retour sur le village et séchage
Retour sur le village et séchage
Retour sur le village et séchage
Retour sur le village et séchage
Retour sur le village et séchage
Retour sur le village et séchage

Retour sur le village et séchage

Le dernier bivouac

Le dernier bivouac

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #randonnée sportive, #paysages, #nuitée

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Publié le 25 Juillet 2022

Ciel magnifique à 2h du matin mais qui n'annonce rien de bon. La météo annonçait grand beau hier midi et la pluie hier soir. Incroyable l'imprécision à J+1 ici.

Descente sur Moskenes puis ferry jusqu'à Værøy : ça brasse ; impossible de faire une photo des pingouins et autres fulmars rencontrés. A l'arrivée, sur le petit port, on observe quelques pingouins sous le poncho.  La journée s'annonce rude. Depuis le "centre-ville", on se fait transporter en auto-stop jusqu'à Nordland et sa petite église. Commence une marche d'abord confortable sur un large chemin puis inconfortable avec des herbes trempées sur une trace en dévers de vingt centimètres de large. Et les passages sur les plages de cailloux sont extrêmement glissants. Ici, le granite a laissé sa place à un probable gneiss peu adhérent.

Pause repas sous un bloc en surplomb à l'abri de la pluie mais il ne fait pas chaud. Il faudra se résoudre à en partir. Arrivés au col (Eidet), on laisse tomber l'idée d'aller jusqu'au village abandonnée de Måstad : ras le bol d'une part ; d'autre part, je crois encore à l'éclaircie annoncée en fin de journée et de là-bas, nous ne verrons rien. Pour couronner le tout, l'herbe est haute partout : quarante centimètres en général. L'état des chaussures et du pantalon... Nous montons la tente sur ce terrain au niveau du col ; pas trop le choix. On réussit à y être à peu près au sec dedans mais tout est bien humide. Après trois jours de confort, c'est reparti dans le dur.

Accalmie vers 21h ; je monte en reco vers Håheia pour voir si (et comment) ça passe. Ca a l'air bien raide. Quelques photos plus tard et des centaines de macareux en vol, ainsi que deux pygargues, retour sous la tente. 23h. Méga éclaircie. Coucher de soleil de minuit fantastique !!!

2h du mat sur le Kollfjellet
2h du mat sur le Kollfjellet

2h du mat sur le Kollfjellet

Macareux et guillemot à miroir dans le port de Værøy
Macareux et guillemot à miroir dans le port de Værøy

Macareux et guillemot à miroir dans le port de Værøy

Eglise de Nordland et unique aperçu de la traversée par le sentier côtier nord
Eglise de Nordland et unique aperçu de la traversée par le sentier côtier nord
Eglise de Nordland et unique aperçu de la traversée par le sentier côtier nord

Eglise de Nordland et unique aperçu de la traversée par le sentier côtier nord

L'eau de Måstadvika
L'eau de Måstadvika

L'eau de Måstadvika

Pygargue à queue blanche

Pygargue à queue blanche

Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit
Soleil de (quasi) minuit

Soleil de (quasi) minuit

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #randonnée sportive, #paysages, #animaux, #nuitée

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Publié le 24 Juillet 2022

Il est temps de se rapprocher de Moskenes. Le matin, nous faisons le tour du Ågvatnet avec même une petite baignade. Puis nous trainons dans Å (et sa boulangerie avec brioches à la cannelle, le musée...). Petite marche le long de la route jusqu'à Sørvågen et enfin montée au Kollfjellet pour un bivouac royal juste au-dessus de Moskenes. Pour la première fois, on se fait avoir : pas d'eau au-delà des premières cascades. Je suis quitte pour un petit aller-retour depuis le sommet jusqu'au Moskenesvatnet (assez rapide en somme), repérant un cheminement plus rapide que le sentier pour le lendemain, droit dans le versant nord.

Réveil

Réveil

Ågvatnet
Ågvatnet
Ågvatnet
Ågvatnet
Ågvatnet
Ågvatnet

Ågvatnet

Å
Å
Å
Å

Å

Eiders
Eiders

Eiders

Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet
Autour du (et sur le) Kollfjellet

Autour du (et sur le) Kollfjellet

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Rédigé par lta38

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