Par monts et par mots

Au cours des dernières balades, les alpages étaient encore couverts de crocus qui reste, avec la jonquille, une des premières fleurs à éclore juste après la fonte de la neige. Autour des dernières taches de neige de moyenne montagne, il est encore l'espèce prédominante.

Malgré sa fréquence, on ne se lasse pas de se présence car il est le premier synonyme du printemps, saison phare pour la nature... et le naturaliste.

On trouve deux sous-espèces colorées respectivement en blanc et en violet.

Encore du joli piqué grâce au 60 mm Canon macro

Pêcheur de poissons, voici un des rapaces diurnes les plus fréquents de notre pays. Le milan noir préfère les forêts riveraines qui lui offrent des arbres élevés pour nicher et de l'eau pour pêcher.

En terme de couleurs, c'est un des plus beaux oiseaux que l'on peut rencontrer en France. Ca y est, ils sont revenus sur leur site habituel du Grésivaudan.

On a plutôt l'habitude de le voir en terrain de plaine ; ça change un peu sur ces deux clichés devant la muraille du pic Saint-Michel en arrière plan.

Cet insectivore spécialisé dans les insectes volants de grande taille comme son nom l'indique nous offre ici un festival de voltige.

Une petite précision pour les photographes animaliers présents sur ce site et pas forcément au courant de la sensibilité de cette espèce : le guêpier est un oiseau rare en Isère et a besoin de tranquillité pour mener à bien sa nidification. Merci pour lui et pour la biodiversité de rester à distance et d'observer et photographier de loin (digiscopie par exemple). Ce site est bein trop fréqeunté pour que l'on puisse se permettre de poser une tente affût peu discrète à quelques mètres des nids (6 personnes à l'affût ce jour !!!). Une seule tente et un phénomène de masse s'installe. "Pourquoi pas la mienne ?" Il est donc nécessaire ici de ne pas poser d'affût à proximité me semble-t-il.

Et puis, en étant attentif, on peut tout à fait réaliser des clichés fort corrects sur les arbres alentours tout en gardant un peu de disance avec les galeries.

Sortie escalade du mardi soir avec Candice et enfin on peut aller en extérieur quoique après une belle journée ensoleillée, le ciel devient (très menaçant). On part dans l'idée d'aller visiter la paroi de Babylone où on avait été enchanté par "chauve qui peut". L'idée est de commencer en douceur par "baby alone" (6b ; 6b+) puis de finir par le 7a de "viol du signe". Malheureusement, une fois arrivé à R2, on décide de redescendre : l'équipement n'est pas toujours école mais surtout le rocher bien sale rendant délicat les pas très "sur les pieds". Faut dire que pendant et même après l'arrêté ayant interdit le secteur, il n'y a pas dû avoir légion de grimpeurs. On pose donc un rappel et on part faire "nuit de cauchemar" que j'ai déjà faite l'année dernière mais c'est tellement beau. Et puis, cela me permet de faire cette fois la vraie variante "Orgeat" en L2 (un beau 6b+) que je croyais avoir déjà faite alors que j'avais fait la dernière fois la vraie L2 de NDC. Il y a toujours à découvrir dans ce beau secteur à gouttes d'eau de Saint-Egrève. Parlant de gouttes d'eau, dans L3 commune à "domi création", elles tombent aussi du ciel. Mis c'est trop peu pour nous dissuader de poursuivre. A cette époque, une petite averse sèche vite sur le rocher raide et sculpté qui reste adhérent. Et la grosse drache qui s'abat sur le nord Vercors aura la bonne idée de nous épargner.

Durant cette belle escalade au-dessus de la combe Laval dans la Drôme, nous n'avons trouvé avec Manu ni le printemps, ni des prises de pied dignes de ce nom.

Nous avons même failli ne pas trouver la voie. Manu part bille en tête en direction des rappels... que l'on ne trouve pas. Le topo est resté dans la voiture. On tergiverse puis je fais un A-R à la voiture pour finalement me rendre compte que l'on n'a pas pris la bonne sente. Je finis par trouver les rappels mais Manu m'attend à un lieu de rdv convenu et le phone ne passe pas. On est quitte pour une connexion à pied. Bref au final, une bonne heure de perdue. On attaque en plein brouillard, 4°C au parking tout va bien c'est le printemps parait-il.

Heureusement, ça grimpe et l'escalade est belle. La voie, récente, a été ouverte par le cousin de Manu, Christophe Guier. Elle s'appelle "Newton" (galet avec pomme peinte à l'attaque) et se déroule sur six longueurs avec deux variantes pour le haut ce qui fait huit longueurs si on pose un rappel une fois sorti pour effectuer les deux autres longueurs de sortie. Le rocher est très beau et les longueurs de sorties sont vraiment magnifiques. Par contre, il faut apprendre à grimper avec les pieds sinon ça passe pas. Vraiment pas grand chose pour pousser dans L2, L3 et surtout L5 de gauche !

Par longueur, cela donne : 6b/c ; 6b+ ; 6c ; 6c ; 6c+ ; 6a ; 6a ; 6b/c - 6b obligatoire.