Publié le 11 Avril 2012

2012-04-4407---copie.JPGImportantes chutes de neige sur nos massifs en ce moment.

2012-04-4399---copie.JPGEn Chartreuse, dans le secteur du col du Coq, il est tombé 20 cm et sans doute un peu plus autour de 2000 m d'altitude.

2012-04-4400---copie.JPG 2012-04-4419---copie.JPG

Quelques clichés à lambiance hivernale mais sous une lumière printanière donnant un aspect assez inhabituel avec des ombres limitées.

2012-04-4422---copie.JPG 2012-04-4423---copie.JPG

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

Repost0

Publié le 10 Avril 2012

2012-04 8003 - copieJ1 d'un petit séjour de trois jours avec Thibaut qui, compte tenu de la météo, se transforme en trois fois un jour et, pour le moment, en une première journée (on verra si le ciel veut qu'il y en ait d'autres...). Direction Presles pour espérer sortir une voie avant la pluie. Mauvaise surprise : au sommet des rappels de Tatacha, il y a du vent de sud et il ne fait pas très chaud. Je suis en tee-shirt avec seulement une carline manches longues dessus. Après deux rappels, le ventilo devient faible et le soleil perce à travers les nuages : le sourire revient.

2012-04 8006 - copie 2012-04 8008 - copie

La première longueur met immédiatement dans l'ambiance malgré l'apparence débonnaire vue du bas : ça va grimper et il ne va pas trop falloir se retourner pour voir à quelle distance est le dernier point mousquetonné. ICi on n'est pas chez Fara. D'emblée, le 6b est obligatoire et il faut placer correctement ses pieds en adhérence sur le gris sous peine de bivouaquer. Le pas de départ de L2 est sur-dur puis ensuite, c'est splendide sur des gouttes d'eau grises et orange. On est sous le grand toit qui est pour moi. Après un départ facile, suit une fissure déversante en 6c, pas très difficile mais on n'est pas tranquille. Ici, on n'est pas chez mémé et on n'a pas trop envie de penduler en cas de vol et de devoir remonter au jumar sur la corde. La sortie en 7a+ n'est même pas essayée en libre. Une pédale et hop on mousquetonne le dernier point. Encore un pas d'un bon 6b obligatoire pour rejoindre le relais. On respire et on y va. Si on tombe, pas de bobo mais on va penduler comme un saucisson au-dessus de 100 mètres de rien et on est quitte pour une partie de jumar. Pas de ça aujourd'hui, ça passe. Quel dévers !! On doit se déporter de dix à quinze mètres du relais précédent !

2012-04 8013 - copieLa suite est à nouveau sur du gris sans pied. Le départ de L4 est engagé : je suis bien content de m'être coltiné le toit parce que Thibaut est très concentré pour sortir le passage et les points sont loin. C'est peut-être là que le 6b+ est obligatoire et on n'est pas à l'abri d'une zipette.

2012-04 8018 - copie 2012-04 8023 - copie

A relais, je me caille (le vent est revenu), d'autant qu'on ne peut pas grimper vite et qu'il faut minutieusement choisir ses pieds. Dans l'ultime longueur, je suis obligé d'empoigner un point (mais bon, ce n'est pas le premier) et de me vacher dessus de peur de me faire arracher de la paroi par une rafale. J'ai même le réflexe de tenir mon casque de peur qu'il ne s'envole. Dommage, parce que ce (beau) 6c n'est pas très difficile ou me convient bien.

En résumé, une voie qui nous remet dans le droit chemin, Thibaut, qui n'avait pas grimpé depuis cinq semaines, et moi qui avait pris l'habitude de grimper sur des itinéraires trop équipés et avec des pieds évidents. Cette fois, pas de goût de "pas assez", on a eu ce qu'on était venu chercher : de la belle escalade soutenue. Merci BBX.

Presles, Paroi rouge, "droit chemin". ED- 7a+ (6b+ obl.) : 6b ; 6c ; 7a+ ; 6b/c ; 6b(+?) ; 6b+ ; 4c ; 6c

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

Repost0

Publié le 9 Avril 2012

Week-end pascal suite après une journée en famille sous un fort mistral. Direction les dentelles de Montmirail dans le Vaucluse, un lieu fabuleux de renommée européenne qui fait que bien sûr, on n'y sera pas seuls. Direction le rocher du Cayron où un site école propose des voies d'escalade du 5b au 7a. A l'arrivée, la vue est superbe sur la chaîne du Grand Montmirail.

2012-04 7995 - copieComme prévu, il y a du monde. Je suis même surpris par l'inconcsience de certains : des familles entières y compris des bébés sans casque en farniente au pied de la falaise et même mieux : pas tout à fait au pied là où l'on pourrait être protégé. Non, pile entre trois et cinq mètres du rocher, là où tombent les (certres très rares) pierres. Durant cet après-midi, j'en ai vu tomber au moins trois...

2012-04 7992 - copieQuelques longueurs très belles sur un rocher curieusement peu patiné malgré son succès. Concernant les cotations, sans vouloir polémiquer mais pour informer, il est clair que les Dentelles ont réputation de ne pas être faciles (rajouter un petit + pour être dans la norme). Mais là où j'ai été surpris, c'est dans les longueurs avec des pas de blocs. Il faut être largement du niveau. J'ai fait deux 6a qui en fait, comportent à chaque fois un passage sur cinq mètres qui vaudrait largement le 6b en grande voie puis une suite qui ne dépasse pas le 5b. La cotation 6a semble être donc une moyenne des deux.

2012-04 7997 - copieAprès cette belle après-midi au soleil avec Val, on rentre sur l'Isère par l'itinéraire bis et ses routes bucoliques désertes pendant que la satanée A7 est sur-saturée, non sans s'offrir un restau à Saou. On y était venu en 2005 et on en garde un souvenir impérissable. Si vous passez dans le coin, n'oubliez pas de réserver à "l'Oiseau sur sa branche". Haute gastronomie et ambiance du style "ici on ne se prend pas au sérieux (alors que c'est du haut niveau et qu'on pourrait se la péter)".

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

Repost0

Publié le 7 Avril 2012

2012-04 7982 - copieWeek-end pascal en famille dans le sud. Me voici de retour sur des lieux maintes fois fréquentés dans les années 90. Je découvre ou découvre des paysages, des sentiers.

2012-04 7983 - copieJe n'avais pas couru depuis fort longtemps. Comme l'escalade, c'est un sport ingrat. T'arrêtes, tu perds... Petite boucle de douze kilomètres environ et comme je ne sais pas aller doucement, je vais le payer dans les articulations (c'est que le garçon il est en fin de trentaine...).

2012-04 7984 - copieMais peu importe. L'objectif du jour était de garder le contact avec l'activité tout en profitant de la Provence que j'aime : celle du printemps avec ses contrastes (et surtout pas celle de l'été avec le cagnard, la sécheresse ni celle de l'hiver avec le mistral glacial et surtout pas gagnant pour le grimpeur ou le randonneur). Contrastes avec le vert clair des jeunes pousses, les cumulus dont certains un peu noir lâcheront même quelques gouttes, l'air frais avec un petit zeph ou chaud sous une éclaircie sans vent. Beaucoup d'animaux également durant cette belle balade (faisans, perdrix rouges, circaète, lièvre brun, huppe fasciée...).

2012-04 7988 - copieParti d'Aurons par un chemin DFCI, j'ai rejoint la D22c jusqu'à Vernègues puis le haut du vieux village et sa table d'orientation avant de revenir à la case départ par le GR6, la plaine du Sonnailler et le plateau d'Aurons. Une très belle boucle et de nombreuses variantes possibles pour une prochaine fois.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

Repost0

Publié le 5 Avril 2012

Il y a un an et demi, j'ai acquis un Canon Powershot s95 comme appareil compact, choix que je ne regrette toujours pas aujourd'hui puisqu'il n'a été dépassé depuis que par... le s100 qui est tout simplement son successeur chez "les rouges". Cette gamme est à mes yeux ce qui se fait de mieux en terme de compacité/qualité d'image. En qualité d'image, il n'y a pas que la définition de l'optique. Entrent en compte les aberrations chromatiques bien sûr, mais aussi la gestion du bruit et la dynamique. Et c'est là que le bât blesse. A titre de comparaison mon EOS 450D de conception vieille de plus de quatre ans (c'est dire pour un APN !) fait nettement mieux. C'est normal en terme de dynamique compte tenu de la taille du capteur, mais aussi pour les hautes sensibilités. A 800 ISO, il gère mieux le bruit que le s95 à 640 ; à 1600 ISO mieux que le compact à 800...

S95 1canon-s100-800

 

Recemment, l'offre s'est diversifiée dans le domaine des appareils hybrides, qui, bien que moins compacts que les vrais compacts (vous suivez ?), restent nettement moins encombrants que le plus petit des reflex avec l'avantage de posséder un capteur de taille similaire. Vous l'aurez compris, on peut espérer trouver chez ces hybrides une bonne gestion du bruit et une bonne dynamique, le tout dans un appareil petit modèle. Alors, si je devais acheter un "compact" aujourd'hui, resterais-je sur le s100 ou accepterais-je d'augmenter un peu l'encombrement pour gagner sur les deux critères sur lesquels pêche ce dernier ?

On trouve aujourd'hui deux types d'appareils hybrides en terme de compacité. Ceux à objectif rétractable (Canon G1X et Panasonic GX1 + 14-42 X) et les autres (Sony gamme NEX, Nikon J1 et V1, Samsung NX200, Olympus PEN...). A ce jour, je n'opterais pas pour la seconde catégorie tout simplement parce que même si on reste bien moins encombrant qu'un reflex, je trouve que l'épaisseur de l'ensemble avec le zoom transtandard de base reste trop importante et pénalisante pour un transport sans gêne dans mes actvités de pleine nature.

 

En attendant, il reste donc le GX1 et le G1X (quel casse-tête ! z'auraient pas pu trouver d'autres noms ?). Pour avoir un peu étudié la question, j'aurais tendance à résumer ainsi :

- compacité : avantage Pana car le Canon est un peu pénalisé par sa grande hauteur. Mais bon, vu où nous en sommes dans notre tri sélectif, cet argument passe sans doute au second plan.

- polyvalence : là encore, c'est Pana qui l'emporte avec ses objectifs interchangeables (le Canon n'a pas cette fonction et se comporte comme un compact digne de ce nom). Avec le Pana, je peux ainsi investir pour moins de 300€ dans un zoom 45-175 (eq 350 mm au télé), compact, léger, que je peux mettre dans mon sac pour le jour où je croiserai à nouveau le loup, pour (plus fréquemment) une rencontre animalière sympa, un gros plan de montagne ou d'un personnage, un portrait. Et puis, je peux le laisser dans le coffre de la voiture, ne pas hésiter à le mettre dans le sac lors d'une sortie à skis, choses que je ne ferais pas avec mon 300 mm L IS ou alors avec moult précautions.

- haute sensibilité : d'après les tests, le Canon aurait nettement l'avantage (ce qui ne me surprend point) avec au moins 1IL d'avance.

- piqué de l'objectif : là encore, Canon semble devant avec, surtout, un défaut à priori constaté sur le 14-42 de Pana. La caillou serait en conflit en position télé utilisé aux vitesse d'obturateur comprises entre 1/80 et 1/200 avec un piqué catastrophique inexpliqué et une image floue. Ce défaut sera-t-il corrigé par le firmware ?

Panasonic-Lumix-DMC-GX1-Image canon-G1-X 011

 

Pour finir, je n'ai eu ni l'un ni l'autre en main et cette micro analyse n'est qu'une simple synthèse des différents articles que j'ai pu trouver en ligne.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0