Publié le 2 Septembre 2021

On y est. Les premiers raires ont été entendus. Dans les Bauges, en Chartreuse, et encore plus dans les Abruzzes, les premiers concerfs approchent. Plus généralement, la montagne devrait commencer à raisonner dans une quinzaine et ce, jusqu'à la fin octobre selon les secteurs.

Je sais déjà que je vais recevoir pas mal de messages, essentiellement dans le but d'obtenir des informations géographiques précises que je ne donnerai pas. Tout au mieux une vague localisation et uniquement dans le cadre de personnes que je connais bien et en qui j'ai confiance dans la démarche. Si je devais donner un conseil, pour l'émotion personnelle (avant les conseils pour réussir ses observations et limiter l'impact) ce serait celui-ci : n'essayez-pas de le vivre en "consommateur".

On peut comprendre l'envie d'observer son premier cerf puis de l'approcher pour avoir son souvenir marquant, même si le cerf s'enfuit parce qu'il nous a détecté. Et ne pas forcément y revenir lorsqu'on aura atteint son but après... moult échecs et dérangements. C'est pourtant la méthode qui fait le plus de ravages chez la faune... et procure le moins d'émotions chez l'homme. Une émotion certes forte mais brève, avec un goût de raté et d'intrusion.

Le simple fait de se promener en écoutant le chant des cervidés est un instant magique. S'imprégner, revenir à la nuit, c'est une première approche forte. Revenir, se poster discrètement avec jumelles et/ou longue-vue pour observer plus durablement à une distance raisonnable sera l'étape suivante. Cette construction augmente les chances de réussite, et diminue le risque de dérangement. De ce fait, la satisfaction est entière. Mes meilleurs affûts (pas en terme de belle image mais de grand souvenir) sont ceux pour lesquels l'animal ne s'est pas aperçu de ma présence.

Quant à la photographie, inutile de courir après les cerfs. A force, on obtiendra bien une image, au mieux celle d'un animal nous fixant dans les yeux avec les oreilles tendues, au pire de trois-quarts dos à la course et floue ! Mais quels dégâts !!! Non, pour la photo, il faut prendre le temps. Connaître le terrain sur le bout des pieds, connaître les techniques d'affût, se poster, attendre des heures, rentrer bredouille... jusqu'au jour.

Avec toutes ces précautions, voici un petit best of. Bon brame !

Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame
Questions d'automne : 2- le brame

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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Publié le 30 Août 2021

Entre les champignons, les myrtilles et autres fruits des bois et des montagnes, l'automne s'annonce comme la saison des cueillettes. On entend un peu tout et n'importe quoi sur ce qui est autorisé/interdit, mais aussi sur ce qui est bien/pas bien. Voici quelques règles légales.

Il faut d'abord savoir que ces règles varient localement, souvent d'un département à un autre voire peuvent être très locales puisque le propriétaire d'un terrain "agricole" (i.e. non constructible), s'il ne peut pas en interdire l'accès par des voies de communications existantes (chemins, sentiers...) peut en revanche interdire le prélèvement. La première chose à faire serait donc de se renseigner en mairie. Dans le cas le plus général, en Isère, on note les points suivants :
- fruits/baies (myrtilles, fraises des bois, framboises...) : max 1 kg par jour et par personne. A titre d'exemple, lors de ma dernière sortie en Belledonne avec les filles (à trois donc) et avec un bivouac (donc deux jours officiels), nous avons prélevé 5 kg de myrtilles ce qui reste en deçà du maximum autorisé.
- champignons : max 5 litres par jour et par personne. Je confesse être incapable de mesurer la quantité de champignons en litre, étant donnée leur forme. Autant pour des myrtilles je veux bien mais pour un champignon... Ceci étant, un champignon étant composé à 90% d'eau, on peut raisonnablement tabler sur 5 kg par jour et par personne. Là encore, avec nos 5kg et quelques de chanterelles à trois il y a deux semaines, nous étions très largement dans les clous.
- utilisation du peigne à myrtilles : en Isère, il est autorisé à partir du 15 août, sauf dans les parcs nationaux et réserves naturelles.
- pour les fruits tombés au sol (châtaignes, noix...), il est autorisé de ramasser ceux qui tombent sur les voies publiques (chemins, routes, toutes voies de passage quoi...). Pour le reste, il faut demander l'autorisation au propriétaire. Sauf exception, il ne faut généralement pas compter dessus pour les noix (dûment récoltées par les proprio donc de nombreux exploitants) ; c'est beaucoup moins contraignant pour la châtaigne en forêt sauf arbres greffés sur propriété identifiable.

Dernier point, ne constatant aucun impact sur l'évolution mycologique depuis trente ans malgré les ramassages et la myrtille étant ultra abondante en Belledonne par exemple, je ne vois pas de contre-indication au prélèvement dans les règles dictées ci-dessus. C'est un constat à ce jour qui n'est point figé. La preuve : j'ai fait de nombreux feux en montagne jusqu'il y a quelques années mais aujourd'hui, devant le constat des dégradations créées, je me l'interdis et je milite, notamment via ce blog, pour que l'ensemble des randonneurs stoppe tout feu dans la nature sauf sur places prévues à cet effet et sans couper la moindre branche.

Questions d'automne : 1- les cueillettes
Questions d'automne : 1- les cueillettes

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Rédigé par lta38

Publié dans #récoltes

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Publié le 29 Août 2021

Je ne suis pas fan de la via ferrata, à la fois par la débauche de ferraille qu'elle nécessite et par le côté fastidieux du parcours avec deux longes. Par le passé, j'en ai fait quelques unes, presque toujours en solo mais aujourd'hui, je me refuse à cette pratique qui met mal à l'aise les ferratistes dépassés. Après, il faut reconnaître qu'elle permet à un public inexpérimenté de côtoyer la verticale et s'approcher de la vraie escalade. Ces trois jours à la Grave, sous l'oeil de la Meije, auront permis de retrouver le frérot et sa petite famille et d'escorter les neveux dans deux jolies vias de la vallée :
- Les mines du Grand Clôt, avec son côté historique (quel courage ces mineurs !) et son ampleur (700 m de dénivelé) ; pas trop d'abus sur les barreaux. Parcours intéressant. Superbes vues sur la Meije tout le long. Longue descente par le Chazelet et Bon Repos.
- Le voile de la Mariée. Plus athlétique, belle ambiance le long de la cascade de la Pisse. Halte obligatoire au mignon refuge des Clots. Descente par le sentier au-dessus de la base nautique plutôt que par l'itinéraire câblé exposé et exposé aux chutes de pierres.

Bravo aux enfants et merci à Norbert pour le prêt du matos. Entre mes pratiques soloistes d'antan et les rares vias faites avec les filles en mode encordé, je n'avais encore jamais utilisé de vraies longes. A noter que pour ces deux itinéraires, on ne trouve pas de queues de cochon ce qui complique la possibilité de les parcourir à corde tendue, sinon avec dégaines et relais.

Parenthèse
Parenthèse
Parenthèse
Parenthèse
Parenthèse
Parenthèse
Via de la Pisse
Via de la Pisse
Via de la Pisse
Via de la Pisse
Via de la Pisse
Via de la Pisse

Via de la Pisse

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Rédigé par lta38

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Publié le 20 Août 2021

Dernier acte personnel sur ce projet : je me devais de parcourir l'enchaînement en totalité. Le refuge étant plein, on choisit l'option bivouac. En optimisant à la fois le matériel de bivouac, la nourriture, et le matériel d'escalade, on est au final très légers et cela ne nous rendra pas la marche d'approche pénible, d'autant qu'on empruntera le "nouvel" accès.

J'en ai déjà pas mal dit à ce sujet. Que dire de plus ?
- Le matériel annoncé est confirmé : 8 dégaines, 3 friends (0,4 ; 0,5 ; 0,75) et 3 grandes sangles (pour la traversée finale) et un brin de 30 m. Il se peut qu'une ou deux fois, le second doive se dévacher pour permettre au leader d'atteindre le relais mais c'est tout. Il est vraiment inutile d'emporter un brin de 50 m... et je ne parle pas de la 2x50... qui serait une punition ici.
- Aux pieds : j'ai tout fait en chaussures d'approche (Adidas Terrex Solo) sans souci mis à part une zipette (enrayée grâce à une bonne réglette en main) dans le 5c de "cache à Laux". Au pire, on pourra empoigner deux ou trois dégaines aux passages critiques (passage cité et première longueur de Trilaux). Bien évidemment, un grimpeur de niveau 6a/b sera plus à l'aise en chaussons.
- Timing. Départ à 8h du bivouac vers le lac de la Motte, 8h30 au pied de Trilaux ; sommet à 9h30 ; 10h attaque de "deuxième dose" ; 10h45 sortie ; 11h pied de "cache à Laux" ; 12h15 sortie de la voie ; 12h30 sommet du Toit ; pause bouffe ; 13h attaque de la traversée ; 14h15 sommet de la Pyramide ; 14h30 fin de l'arête sud "grimpante" de la Pyramide ; 15h30 lac Blanc ; 16h refuge. Ce sont des horaires sans courir dans l'escalade, mais en connaissant les lieux par coeur et sans pinailler dans les manips. Il est possible d'aller nettement plus vite ; mais aussi de perdre beaucoup de temps avec une corde trop longue et en prenant cinq minutes à chaque relais.

Soirée assez nuageuse
Soirée assez nuageuse
Soirée assez nuageuse

Soirée assez nuageuse

Trilaux
Trilaux

Trilaux

Sortie de Trilaux ; déjà la vue

Sortie de Trilaux ; déjà la vue

Deuxième dose

Deuxième dose

Cache à Laux
Cache à Laux
Cache à Laux

Cache à Laux

Une partie des lacs depuis les arêtes du Toit

Une partie des lacs depuis les arêtes du Toit

Traversée Toit - Pyramide
Traversée Toit - Pyramide
Traversée Toit - Pyramide
Traversée Toit - Pyramide

Traversée Toit - Pyramide

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi

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Publié le 18 Août 2021

Huit ans que je n'y étais pas revenu en été. Un petit coin de paradis grâce à la passion des Barbero. Et au-delà de cette propriété, toute leur passion retrouvée ici. Un immense dévouement à ce beau massif/bassin du Queyras. Bravo les amis.

Les images valent mieux que des mots alors en voici quelques unes. Et un peu d'escalade sur l'exigeante falaise de l'Alpalier, au-dessus d'Arvieux.

Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras
Valpréveyre au fond du Queyras

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #paysages

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