Publié le 19 Janvier 2022

Ce matin, nous étions 3 à trottiner comme des lièvres sur la montagne, lièvres dont nous verrons une fois de plus les traces mais pas le bout de la queue. En revanche, les deux grands corbeaux taquins et guettant les restes d'un repas ainsi que le gypaète Simay venus se "promener" dans le secteur seront les 3 voiliers qui nous accompagneront dans les trois faces du jas des Lièvres.

Ce jour, un mélange de poudre tassée, poudre rapportée, poudre tout court mais surtout moquette comme au printemps, sans oublier quelques zones minoritaires croutées ou dures avec parfois un peu de relief. Un ensemble de ski tout à fait correct, plutôt bon même, pour moins de 2000 m de dénivelé. 

Est + sud + sud-ouest ! Ce sera le menu du jour avec les deux ubayens venus un an jour pour jour après une journée mémorable dans ce même massif. Il faut dire que l'enneigement des Alpes du sud est catastrophique cette année (et même à partir de pas si loin au sud de Grenoble) et l'anticyclone dont on en a tous ras le bol ne semble pas prêt à lâcher l'affaire !

A noter une variante poudreuse bien sympa pour finir, sauf sur une cinquantaine de mètres sangliers, indispensables pour valider Belledonne !

3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien
3 lièvres sinon rien

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 16 Janvier 2022

Une semaine après une chute de neige, où peut-on aujourd'hui trouver une trace à faire du parking au sommet ? Après cinq jours, c'était un miracle de pouvoir le faire dans notre très couru massif de Belledonne. Mais ce n'était le cas que parce qu'il y a 600 m de forêt non skiable (a priori, sauf quand on connait le passage secret). Deux jours plus tard, il était pourtant possible de trouver un secteur intégralement skiable sans la moindre trace : bienvenue dans le Valgaudemar.

On me dira que le fait d'en parler va modifier cette donne. Je n'en suis pas du tout certain sur ce coup-là car dans l'augmentation de la fréquentation en montagne, on retrouve beaucoup de nouveaux adeptes du "clés en mains" : courses renseignées sur le sites communautaires, lignes tracées, approches efficaces, dénivelés abordables... Tout ce que l'on ne trouve pas en Valgau.

Il aura d'abord fallu se farcir du plat (à l'aller puis au retour), puis une pente insuffisamment enneigée avec des cailloux à éviter soigneusement (bien que la dernière chute ait été plus du double de ce qui est tombé en Champsaur), le tout suivi d'une sentier inskiable serpentant dans les barres rocheuses (évitable à la descente par un ravin mais encombré de boules gelées d'avalanches...). De quoi rebuter tout ce petit monde. On a d'ailleurs failli capituler.

Le récompense sera au-dessus : un vallon absolument vierge entièrement en poudre. Même si le ratio n'est pas exceptionnel, le côté sauvage et cette portion excellente pour la glisse nous satisferont. 

Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
Valgaudemar secret
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Rédigé par lta38

Publié dans #Ecrins, #ski-glisse

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Publié le 15 Janvier 2022

Des années que je n'avais pas skié dans le Champsaur. Cette vallée qui m'a vu l'explorer jusque dans les moindres recoins de 2000 à 2003 incluses me fait toujours un petit pincement au coeur lorsque j'y retourne.

Nous savions que cela manquait de neige cette année mais le bulletin nivo était encourageant, parlant d'enneigement correct en nord et légèrement déficitaire en sud. Fort heureusement, j'ai gardé un réseau de connaissances sur place et nous ne nous ferons pas piéger car l'enneigement dans le Champsaur est clairement très déficitaire cette année. On n'est jamais à l'abri d'un caillou et hors terrain découvert herbeux, c'est difficilement skiable sous 1300 m en nord. Les versants plein sud raides sont pelés jusqu'à 2300 m au moins. Un vrai désastre !

Bon, l'idée était de revoir des copains, changer de massif et se faire plaisir et en cela, le secteur ne nous aura pas déçus. La petite boucle réalisée (Piolit montée par l'arête de Bonnaparé puis descente est puis Fleurendon couloir sud-ouest avec retour par le rive droite de la Rouanne et les pistes de fond) eut l'air d'un véritable petit voyage. Quand les neiges ne sont pas exceptionnelles à skier, il reste ce moyen de "promener" en liant côté sportif, variété des paysages et esthétisme du tracé. Une sortie qui m'aura aussi un peu rendu nostalgique de ces années folles d'il y a vingt ans, insouciantes et durant lesquelles, la chance m'aura accompagné pour que je puisse en parler ainsi aujourd'hui.

Bon, et sinon, à plus petite dose cause démographie différente, l'augmentation de la fréquentation se voit ici aussi. Et ainsi que les traces de montée hyper raides. A la différence de l'Isère, c'est qu'il aura fallu attendre près d'une semaine après la chute pour qu'un skieur retrace toutes les portions concernées afin de rendre la montée plus efficace et moins fatigante, pour lui-même et pour les suivants s'ils daignent l'emprunter.

Piolit
Piolit
Piolit

Piolit

Fleurendon
Fleurendon
Fleurendon
Fleurendon
Fleurendon
Fleurendon

Fleurendon

Rouanne Haute
Rouanne Haute

Rouanne Haute

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Rédigé par lta38

Publié dans #Ecrins, #ski-glisse

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Publié le 14 Janvier 2022

Quatre jours après la chute de neige, le rocher d'Arguille n'est pas tracé. Cela est parfaitement visible depuis les 7 Laux et nous avons nos indics là-haut (merci Hervé). J'ai déjà skié deux fois le couloir sud-ouest en neige transformée (une fois une variante avec tentative avortée pour aller au sommet et une autre fois un couloir est). L'idée est de faire l'intégrale en conditions hivernale et au soleil donc l'après-midi.

En démarrant au lac de Fond-de-France, nous ne pensions pas trouver zéro trace dès le départ. C'est donc parti pour 1900 m intégralement à tracer. La neige est excellente jusque vers 1900 m puis les effets du vent se font sentir. On sait cependant qu'on saura trouver, à quelques passages près, de la bonne neige tout le long en visant les creux abrités. De mon côté, ce n'est toujours pas la grande forme après le Covid de Noël (enfin, tout est relatif) alors on se relaye régulièrement mais toujours avec le sourire aux lèvres. Attention quand même car on n'est pas à l'abri de skieurs venus nous griller la politesse par la combe Madame.

2400 m. On est en vue du couloir. Pas de trace. On pense alors que le traçage sera intégral jusqu'au sommet. C'est à ce moment-là que deux skieurs surgissent du couloir. J'avais envisagé une trace devant nous, une trace de combe Madame mais pas une descente à vue. C'est un peu la déception. Nous avons alors le choix entre y aller quand même avec deux traces ou faire la variante de gauche (qui sort à 60 m du sommet sur l'arête), de difficulté semblable. Nous préférons rester fidèle à l'esprit de la sortie du jour : ce sera le couloir variante et tant pis pour le sommet qu'on connaît déjà l'un et l'autre.

Au final, malgré la petite déception, une belle satisfaction que d'avoir pu tracer intégralement cette course sur plus de 1800 m de dénivelé : ce n'est quand même pas tous les jours que sur un tel dénivelé, on fait la première trace à la montée et à la descente. De bien bonnes conditions même si le réchauffement commence à être sévère et que le vent à soufflé certaines portions. Une belle sortie avec Nico.

Approche
Approche
Approche
Approche

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Couloir
Couloir
Couloir

Couloir

Suite
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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 12 Janvier 2022

Troisième jour de beau temps après la chute, quarante-huit heures après l'ouverture du télésiège du Gypaète et les vallons du Pra sont sur-tracés. Pas moyen de trouver le moindre centimètre carré de neige vierge. Idem pour le vallon de la Jasse. Certes, c'est du ski facile par gravité mais cet engouement pour le hors-piste, bien qu'il ait toujours existé, est radicalement différent d'il y a vingt ou trente ans. Je me souviens de l'hiver 1997-98 avec Nico Cardin. Grand beau le lendemain d'une chute de neige. A l'époque, pas de vallons du Pra, pas de variante. C'était tout simplement du vrai hors-piste sans balisage et à l'arrivée de feu le télésiège du Poura, le filet restait permanent et on passait dessous. 16h. Dernière montée au sommet du télésiège après une journée à chercher la poudre à côté des pistes. Pas un seul skieur n'a encore osé passer sous le filet. C'est impensable aujourd'hui après une journée de grand beau. Je suis donc le premier, avec Nico, à franchir le pas. Derrière une vingtaine de skieurs nous suivra. Privilège rare d'être le premier à tracer les vallons du Pra.

Ce jour avec les filles, il a fallu ruser pour trouver quelques variants encore non tracés. Ca progresse et bientôt, elles skieront mieux que moi. Encore une belle journée sur le formidable domaine des Sept-Laux et toujours ces fins de parties dont Belledonne a le secret.

Variant(e)s
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Rédigé par lta38

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