Publié le 28 Mai 2020

Un nom qui sonne bien je trouve. C'est le nom donné à une voie en face ouest de la dent de Crolles, par son ouvreur Philippe Mussato. Il y a quelques années, je l'avais faite et j'en gardais un excellent souvenir. C'est vraiment une très belle voie. L'équipement est très bon, bien placé. Quelques points sont un peu loin mais rien de bien méchant. La voie n'est pas exposée ; on doit pouvoir voler tranquille si besoin. L'ensemble est soutenu : 6b(+) à 6c tout le long et il faut prendre le parti de poser les pieds à plat sur du lisse incliné. On est loin de l'escalade de salle bien que la seconde partie réserve quelques passages athlétiques. Quelques remarques par longueur :
- L1 : Nous avons attaqué par la voie juste à gauche ("pour qui sonne le glas", du même auteur). On est tout de suite dans l'ambiance au niveau des pieds et la cotation prépare à la suite.
- L2 : Il est souvent bon de ne pas lire les commentaires avant d'aller faire une voie. La première fois, les ayant lu, j'avais fait comme tout le monde en traversant avec les plaquettes au niveau des genoux et j'avais trouvé que le 6b+ n'était pas volé. Là, en passant en-dessous des points, ça ne doit pas valoir plus que 6b ! Comme quoi...
- L3 : La plus soutenue, et la plus belle. Chercher les pieds.
- L4 : Pas rando du tout. Final bien teigneux.
- L5 : Un peu moins jolie et moins soutenue. Ca grimpe quand même
- L6 : Deux passages athlétiques. Ne pas sous-estimer le nez final. Arrivée au sangle. La suite un peu sur la droite.
- L7 : Belle longueur soutenue avec deux passages corsés athlétiques
- L8 : Surplomb final explosif si on n'a plus de bras. Les prises (de main) restent bonnes.

Quelques photos faites au petit Panasonic GM5 + Samyang 7,5 f/3,5 fish-eye en essayant de limiter l'effet de distorsion. C'est aujourd'hui la seule raison (ultra grand champ + compacité/poids = 430 g avec batterie et carte mémoire) qui me pousse à conserver cet ensemble pour les photos d'escalade. Je trouve désormais trop de défauts au format micro 4/3 Panasonic, en tous cas via ce petit boitier :
- Fichier RAW dégueulasses. Trop de post-traitement et malgré tout, je n'arrive jamais au rendu colorimétrique de Canon ;
- Montée en ISO limitée, bruit trop présent et désagréable dès 800 ISO dans certaines conditions ;
- Autonomie limitée ; obligation d'emporter une seconde batterie systématiquement

L2

L2

Arrivée au R3

Arrivée au R3

L4

L4

Arrivée au R7

Arrivée au R7

Final

Final

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #escalade-alpi

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Publié le 27 Mai 2020

Les amateurs d'ornithologie apprécient particulièrement la richesse des zones humides comme, pour ne citer que ces trois spots français, la baie de Somme, la Brenne ou la Camargue. Manque de chance, nous ne sommes pas bien lotis en Isère côté Grésivaudan. Le site le plus intéressant pourrait être les étangs de Montbonnot mais il est dans un état déplorable et ne donne pas trop envie de s'y promener. Il reste la solution d'aller un poil plus loin, autour du lac du Bourget, qui est vraiment une zone fort intéressante été comme hiver. Très connu et peuplé, le site reste soumis à dérangement mais fort heureusement les oiseaux disposent aussi d'un secteur complètement protégé à l'abri de tout passage. Le plus simple pour une première visite, est de se rendre à l'observatoire des Aigrettes à côté du château de Thomas II. Ce que nous avons fait avec les filles. Les oiseaux étaient au rendez-vous.

Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...
Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...
Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...
Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...
Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...

Aigrette garzette, grande aigrette et héron pourpré sont ceux qui nous ont offert la plus belle proximité. Nombreux hérons cendrés bien sûr, nette rousse, fuligule morillon, héron garde-boeufs...

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 25 Mai 2020

Samaya est une petite entreprise annecienne qui a mis au point une tente quatre saisons, i.e. capable d'appréhender les contraintes imposées par l'hiver ou la haute altitude en expédition. Suite à un échange avec Christophe Dumarest, alpiniste dont la présentation n'est plus à faire, j'ai eu la chance de l'avoir à l'essai quelque temps. La crise sanitaire passant par là, je m'étais contenté du déballage et du montage à la maison.

Avec la météo qui tourne au grand beau et une situation débloquée, il me tardait d'aller sur le terrain. Pour une première fois, je suis allé me poster en Belledonne, à 2000 m d'altitude, une nuit un peu frisquette. J'avais même emporté l'ordinateur portable pour "télétravailler" et profiter du confort de la tente.

Bien évidemment, les conditions étaient clémentes : pas de vent, 3°C la nuit. Pas vraiment de quoi en faire un test poussé. Mais à défaut, cette nuit a constitué une bonne prise en mains du matériel. 

Tout d'abord, au niveau du poids. Tout compris, à savoir la tente dans son sac de rangement, les arceaux dans leur sac de rangement et les piquets (tous) dans leur sac de rangement, on arrive exactement à 1700 g. Les 1662 g annoncés sont donc justes. C'est un poids remarquable pour une tente de cette gamme, qui comprend quand même trois longs arceaux pour la stabilité. Les matériaux ont été étudiés finement pour en arriver là. Le concept mono paroi y est sans doute pas étranger non plus bien entendu.

Au montage, ce concept de mono paroi fait justement toute la différence. Il suffit se pousser les arceaux dans leur fourreau, de les arquer et hop, la tente est montée. Ce n'est pas aussi rapide qu'une 2 Seconds mais franchement, si on exclut la gamme Décat' dont l'encombrement en mode rangement exclut le transport en montagne (ou alors, sur du court et avec de la motivation...), je n'ai jamais monté une tente aussi rapidement. Ensuite, on la décale (mode auto-portant) pour trouver l'emplacement idéal. Et même une fois montée et plantée, le fait qu'elle soit auto portante et qu'on ait donc pas à réajuster un double-toit, il est facile de la changer de place. Ainsi, je me suis même offert le luxe, une fois le soleil couché, de la tourner pour avoir l'ouverture au soleil levant le lendemain matin. Je n'ai eu qu'à enlever/remettre les six piquets.

Justement, parlons des piquets. L'ensemble est constitué de 14 piquets (assortiment de 9 et 12 cm de long). Je ne sais pas si c'est une première mais l'idée de mettre des dents est tout simplement géniale. Pour la première fois, enfin des sardines qui ne sortent pas toutes seules. Et à 60 g les 12, autant dire que ça ne pèse pratiquement rien. Si comme moi, on n'a pas besoin de haubaner, 6 sardines courtes à 25 g l'ensemble suffiront.

L'intérieur est spacieux pour deux ; autant dire que seul... Je craignais un peu l'humidité pour le matériel. La température est descendue quand même à 3°C et l'herbe était trempée au petit matin. Pourtant, rien n'est apparu à l'intérieur. J'avais ouvert les deux larges aérations latérales et le chapeau. Pas la moindre trace de condensation. Ni par le toit, ni par le sol. Propre !

A l'intérieur, les deux grandes poches m'ont permis de ranger tout le matériel. Au final, je me suis fait une petite session pouvant être qualifiée de luxueuse dans la nature. Sans compter que je trouve cette petite tente vraiment chouette mais ça, c'est subjectif. Pour plus d'informations comme l'imperméabilité annoncée à 20000 mm (oui oui...), le mieux est de se rendre sur le site du fabricant. Elle sera également présentée dans le prochain Montagnes Magazine spécial bivouac à paraître incessamment sous peu.

Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe

Bivouac de luxe

Croissant le Lune, Mercure, et même Vénus sur la première
Croissant le Lune, Mercure, et même Vénus sur la première
Croissant le Lune, Mercure, et même Vénus sur la première

Croissant le Lune, Mercure, et même Vénus sur la première

Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir
Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir
Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir

Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir

A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.

A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #matériel

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Publié le 22 Mai 2020

Savez-vous que le Dévoluy est un massif à cheval sur trois départements dont la Drôme ? Le 26 trouve en effet son point culminant au sommet du rocher Rond, à 2453 m, sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. C'est d'ici que nous partirons, après s'être imprégnés du vallon du Riou Froid jusqu'en début d'après-midi.

Morille, narcisse, pique-nique. Un endroit paisible.
Morille, narcisse, pique-nique. Un endroit paisible.
Morille, narcisse, pique-nique. Un endroit paisible.

Morille, narcisse, pique-nique. Un endroit paisible.

La première partie du circuit monte au col de Plate Contier entre marmottes, mélèzes, merles à plastron et autres passereaux très animés en cette fin de printemps. Le coin est vert et fort paisible, contrastant avec les pierriers de Garnesier.

Mélèzes, mélèzes et futur cône de mélèze
Mélèzes, mélèzes et futur cône de mélèze
Mélèzes, mélèzes et futur cône de mélèze

Mélèzes, mélèzes et futur cône de mélèze

Marmotte et pipit des arbres
Marmotte et pipit des arbres

Marmotte et pipit des arbres

Et hop, on bascule. Le décor est similaire. On se laisse descendre avant de traverser vers le deuxième col de la journée, celui de Lauteret. Les pauses s'enchaînent. Il y a toujours des choses à voir. Après les marmottes de Plate Contier, ici nous sommes envahis de coccinelles. Dans un monde où les insectes pâtissent des pesticides, on se réjouit de les voir si nombreux ici. S'ensuit une petite montée jusqu'à une crête peuplée de petits pins. c'est l'heure de la sieste. Aujourd'hui, c'est farniente !

Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy

Courte descente agréable sur le col du vallon de l'Aup avant de repasser versant drômois pour revenir jusqu'à la tour Carrée, dernier point de crête avant le retour sur le Riou Froid. C'était prévu ; aussi nous remontons une centaine de mètres sur la crête pour la vue durant le repas du soir.

Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy

Un dernier coup d'oeil. Le ciel s'est couvert. 20h. Il est temps de rentrer. Sur le sentier du retour, belle observation de quatre biches qui profitent de la fraîcheur pour être de sortie puis une belle lumière dans les dernier pas permettant de rejoindre la voiture. Une journée paisible en Dévoluy, un petit tour agréable, très vert, et avec des sentiers sans à-coups. cela faisait quelques années que je n'étais pas revenu dans le secteur. C'est toujours aussi beau.

Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy
Quatre petits cols en sud Dévoluy

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 21 Mai 2020

Tout est relatif dans la notion de hauteur. Le Vercors culmine à 2341 m au Grand Veymont mais dépasse rarement les 2000 m. Dans l'ordre, les sommets dépassant les 2100 m sont les suivants :
2- Grande Moucherolle 2284 m
3- Soeur Agathe 2193 m
4- Soeur Sophie 2162 m
5- Petite Moucherolle 2156 m
6- Roche Rousse 2121 m
7- Petit Veymont 2120 m
8- Gerbier 2109 m
9- Pierre Blanche 2108 m
10- Dôme de l'Oeille (non nommé) 2105 m

Parti sans trop savoir jusqu'où j'allais aller, en traversant les arêtes du Gerbier puis en remontant vers les 2 Soeurs après être passé au dôme de l'Oeille et enfin en traversant la Grande puis la Petite Moucherolle, on passe ainsi sur plus de la moitié des dix plus hauts sommets du massif.
Troisième fois seulement que je faisais les arêtes du Gerbier et à chaque fois, je les ai trouvées un peu plus belles que la fois d'avant. C'est vraiment une très belle course. Et la Grande Moucherolle demeure sans aucun doute le sommet le plus alpin du massif. 
Retour par le pas de la Balme et tout le balcon est. Il m'aura quand même fallu six heures pour l'ensemble. Une belle retrouvailles avec les chevauchées un peu longues. Et merci à Jan pour la bière et le cake au retour. Je reviendrai !

PS : Je ne me souvenais plus trop du rappel final de la traversée et avais pris un petit "ficélou". Finalement, la désescalade est vraiment facile.

Hauts sommets du Vercors
Hauts sommets du Vercors

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #randonnée sportive, #Vercors

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