animaux

Publié le 13 Avril 2018

Quelques virées pour vérifier que les "repères" sont bien en place. Les cerfs/biches/chevreuils sont de sortie. La chevêchette a retrouvé ses quartiers. Et parfois quelques paysages surprenants comme cette déferlante sur la Chartreuse.

Images de printemps
Images de printemps
Images de printemps
Images de printemps

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #paysages

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Publié le 7 Avril 2018

Avec le mois d'avril, reviennent chaque année les sorties printanières à la rencontre de la faune qui se réveille.

Je me doutais que ce serait un peu tôt étant donné que tout est en retard cette année mais je me laisse tenter par une montée aux coqs le matin. Il a fallu attendre 6h31 pour voir arriver, bien visibles dans une clarté certaine, quatre tétras-lyres au pas de course sur l'habituelle place de chant. Trente-quatre minutes avant le lever astronomique du soleil. Sans doute le plus court timing relevé. Et plus ils arrivent tard sur la place (en pleine bourre, ils arrivent alors qu'il fait encore quasi nuit), plus c'est signe que l'activité est au ralenti. Et ce sera le cas. Deux ou trois combats seulement, des chants entrecoupées de pauses observatrices. C'est encore pas folichon. Mais c'est toujours agréable de les retrouver. Et cette année, il va falloir faire avec la neige : près de trois mètres sur la place !

Les tétras-lyres
Les tétras-lyres
Les tétras-lyres
Les tétras-lyres

Les tétras-lyres

L'après-midi, je me laisse aller sur la dent de Crolles pour rejoindre les chamois installés comme chaque printemps sur la prairie. Il y aura même deux chevreuils et deux aigles royaux dont un qui viendra jouer à faire des rase-mottes sur l'arête de la Gorgette à quelques mètres de moi. Et merci aux chocards pour l'ambiance.

Chamois et chocards
Chamois et chocards
Chamois et chocards

Chamois et chocards

Aigle royal, malheureusement pas tout à fait net

Aigle royal, malheureusement pas tout à fait net

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #tétras-lyre

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Publié le 28 Février 2018

Moins neuf degrés en Grésivaudan le dernier jour du mois de février. Il faut remonter très loin pour retrouver de telles températures à cette date, peut-être en février 2005 ou carrément en 1971 d'après les météorologues. De quoi noter ça précieusement dans les tablettes ; c'est le jour le plus froid de l'hiver avec -26°C dans le frigo de Bessans, -20°C à Chamrousse qui n'est pas une secteur particulièrement froid, -30°C à l'aiguille du Midi...

Ce n'est, malheureusement car j'aime particulièrement ces conditions, qu'une parenthèse qui termine un mois de février plutôt frais et moins humide que les précédents et précède un redoux de saison avec de la pluie pouvant remonter jusque vers 1800 mètres d'altitude. Pourtant, les médias en ont fait tout un pataquès comme s'il arrivait une catastrophe climatique... Passons.

A propos de froid, de neige, on peut considérer être maintenant à mi-saison de ski (le vrai ski hein ? celui où l'on monte par ses propres moyens car le ski "mécanique" entre dans son dernier round, non pas par le manque de neige mais par le désintéressement des "touristes" à partir du mois d'avril, alors que c'est LE mois où il y a le plus de neige au sol au-dessus de 2000 m d'altitude). Car la saison de ski va grosso modo de mi-novembre à mi-juin. On est donc pile au milieu.

L'occasion de faire un petit bilan des chutes de neige. La hauteur de neige plaît pour nos statistiques, mais encore faut-il la relever méthodiquement, sur une surface plane, toujours au même endroit, les variations pouvant être importantes sur deux lieux proches. Lors de chutes d'une épaisseur certaine, il faudrait même relever régulièrement puis ajouter en ayant pris soin d'enlever les couches afin de ne pas fausser la mesure par le tassement, d'autant plus que la neige est lourde. Pour le skieur, les relevés des hauteurs de neige ont plusieurs intérêts : savoir quel va être le type de ski en fonction de l'épaisseur et de la densité de la dernière chute, savoir à partir de quel moment dans l'hiver on peut espérer skier sans toucher grâce à un cumul suffisant, estimer la durée de la saison en fonction du cumul total des chutes de neige.

Un bon outil objectif reste les balises Nivose Météo France. Ces balises automatiques permettent de suivre en quasi direct (je me suis toujours demandé pourquoi les données arrivaient avec deux ou trois heures de retard) l'évolution de l'enneigement : la hauteur de la dernière chute, le cumul au sol. Pour le cumul total, on n'a pas le choix que de tout noter chute par chute.

Météo France est un entreprise qui subit aussi les effets de la crise et n'a peut-être pas les moyens d'investir davantage dans l'étude de la neige. Cependant, avec un minimum d'investissement, nous gagnerions en information avec quelques modifications :
- Pour les Alpes du nord, déplacement de la balise Nivose de Saint-Hilaire en Chartreuse (très mal placée dans une pente forte et sensible aux vents) à une altitude équivalente en face : soit en Belledonne nord, soit en Lauzière et ajout d'une balise à l'ouest de la Haute Savoie vers 1800 m (Aravis ?)
- Pour les Alpes du sud, déplacement de la balise du col Agnel encore plus mal placée que celle de Chartreuse sur une bosse ventée. Elle gagnerait à se retrouver juste au nord (Valpréveyre, l'Echalp) vers 1800-2000 m afin de mieux rendre compte des retours d'est. Ainsi que l'ajout d'une balise dans le secteur au micro-climat (lors des coups de Lombarde) de la Vallouise (par exemple au pré de Mme Carle à 1900 m) qui bénéficie souvent d'un enneigement supérieur celui du Champsaur équipé de la balise d'Orcières.

En attendant ces hypothétiques aménagements, grâce à l'historique de certaines balises relevé sur le net, j'ai pu noter les cumuls suivants sur la Chartreuse (un peu handicapée - tout en étant très bien lotie cette année - par les coups de redoux réguliers) et sur Belledonne qui affiche aujourd'hui la plus forte valeur au sol des Nivose françaises, sans surprise de par sa situation au meilleur endroit du massif et à une altitude la mettant à l'abri de nombreux coups de redoux.

- Col de Porte (Chartreuse, 1330 m) : 480 cm de novembre à février inclus. C'est moins que lors de la grosse année 2013 avec 571 cm et 718 cm sur l'ensemble de la saison. Un mois de mars et un mois d'avril frais et humides pourraient rattraper le "retard". On se souviendra de certains mois d'avril hyper neigeux (1994, 2005, 2008...). A suivre.

- col de l'Aigleton (Belledonne, 2240 m) : 751 cm. Cette fois, c'est plus qu'en 2013 avec 680 cm mais cette dernière mesure est imprécise car la balise avait pas mal buggé cette année-là et les relevés sont difficiles et sous-estiment à coup sûr les quantités. On peut raisonnablement penser qu'on était au-delà des 700 cm. En 2013, la neige avait été présente sur cette balise jusqu'au 8 juillet, de loin le record depuis... probablement les années 80. Mais ce n'est pas pour autant qu'on fera mieux cette année. Le printemps 2013 avait été littéralement pourri, notamment au moi de mai où l'on pensait être "tiré d'affaire" avec des températures très basses pour un cumul de neige à l'Aigleton sur la saison dépassant les 950 centimètres (compte tenu des bugs, on peut raisonnablement tabler sur un hiver à dix mètres de neige). Trois mètres venir sont toutefois tout à fait possibles d'ici l'été.

En attendant la suite de l'hiver, quelques images glaciales de ce mercredi.

Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale
Belle parenthèse hivernale

Belle parenthèse hivernale

Les premières nivéoles ne sont pas à la fête
Les premières nivéoles ne sont pas à la fête
Les premières nivéoles ne sont pas à la fête

Les premières nivéoles ne sont pas à la fête

Aucun impact en revanche sur la chevêchette

Aucun impact en revanche sur la chevêchette

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #balade, #animaux

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Publié le 21 Février 2018

Cet oiseau jamais observé pour ma part m'a toujours fasciné. Sans doute par son côté massif : un bec énorme, des ailes très larges, une grande d'envergure (plus de deux mètres)... font de cet aigle un oiseau magnifique. Une fois n'est pas coutume, le guide Audun Lie Dahl nous emmène à leur rencontre. Il connaît comme sa poche les alentours de l'île et les soixante couples de pygargues qui y vivent. Tant pis si ça casse le mythe mais il est inutile de mentir : toutes les photos de pygargues sont faites ainsi. Il en va de même pour beaucoup d'images d'animaux y compris en France : les petits oiseaux nourris aux mangeoires, les chocards qui espèrent la pitance du randonneur en montagne, la chevêchette rappelée, la Tengmalm qui sort quand on gratte le tronc, l'affût à l'aigle royal après dépose d'une carcasse... Ici, ce sont les poissons mis à l'eau par Audun que les pygargues viennent chercher. Cela n'empêche pas que ce sont des animaux sauvages et non des rapaces de fauconnerie et surtout, que le spectacle est magnifique. Nous allons parcourir ainsi près de 80 km en deux sorties en mer à la recherche de ces oiseaux, et d'autres observations aussi (canards marins, cormorans huppés, courlis, goélands...). À chacune des deux sessions, nous rentrons congelés mais véritablement enrichis.

Un dernier restau et coucher tôt : demain, il y a de la route à faire.

Notre guide

Notre guide

Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche

Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche

Au moment de la capture
Au moment de la capture
Au moment de la capture

Au moment de la capture

Ce jeune est encore insuffisamment expérimenté

Ce jeune est encore insuffisamment expérimenté

Tels des avions
Tels des avions

Tels des avions

Un beau phare devant les montagnes de Tustna où nous étions deux jours plus tôt

Un beau phare devant les montagnes de Tustna où nous étions deux jours plus tôt

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #Norvège

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Publié le 20 Février 2018

Cette journée sera la seconde journée calme de ce séjour (avec celle de la tempête à Reinheim), avec une bonne sieste pour rattraper la nuit précédente.

De part et d'autre de cette sieste, quelques courses et la pause devant un écran à narguer les Norvégiens lors de la victoire de l'équipe de France mixte au biathlon, une petite balade dans Veilholmen, un village de pêcheur situé tout au nord de l'île, et un petit tour en van avec pauses photos, notamment à proximité d'un groupe de cygnes chanteurs, oiseau que je n'avais photographié qu'une seule fois en 2012 sur le lac du Bourget. 

Des paysages qui nous transportent bien loin de chez nous (et c'est bel et bien le cas). Il faut déjà songer au retour : les sacs sont rangés dans le van et l'on ne garde que le strict nécessaire pour la dernière journée du lendemain consacrée à l'observation/la photo des aigles pêcheurs (pygargue à queue blanche).

Les dernières aurores, autour de deux heures du matin...

Les dernières aurores, autour de deux heures du matin...

... observables même depuis la fenêtre

... observables même depuis la fenêtre

Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"
Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"

Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"

Veiholmen
Veiholmen
Veiholmen
Veiholmen

Veiholmen

D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île

D'autres vues de l'île

Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs

Les cygnes chanteurs

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #animaux, #Norvège

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