animaux

Publié le 21 Février 2018

Cet oiseau jamais observé pour ma part m'a toujours fasciné. Sans doute par son côté massif : un bec énorme, des ailes très larges, une grande d'envergure (plus de deux mètres)... font de cet aigle un oiseau magnifique. Une fois n'est pas coutume, le guide Audun Lie Dahl nous emmène à leur rencontre. Il connaît comme sa poche les alentours de l'île et les soixante couples de pygargues qui y vivent. Tant pis si ça casse le mythe mais il est inutile de mentir : toutes les photos de pygargues sont faites ainsi. Il en va de même pour beaucoup d'images d'animaux y compris en France : les petits oiseaux nourris aux mangeoires, les chocards qui espèrent la pitance du randonneur en montagne, la chevêchette rappelée, la Tengmalm qui sort quand on gratte le tronc, l'affût à l'aigle royal après dépose d'une carcasse... Ici, ce sont les poissons mis à l'eau par Audun que les pygargues viennent chercher. Cela n'empêche pas que ce sont des animaux sauvages et non des rapaces de fauconnerie et surtout, que le spectacle est magnifique. Nous allons parcourir ainsi près de 80 km en deux sorties en mer à la recherche de ces oiseaux, et d'autres observations aussi (canards marins, cormorans huppés, courlis, goélands...). À chacune des deux sessions, nous rentrons congelés mais véritablement enrichis.

Un dernier restau et coucher tôt : demain, il y a de la route à faire.

Notre guide

Notre guide

Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche
Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche

Pygargues adultes (reconnaissables à leur queue blanche) en approche

Au moment de la capture
Au moment de la capture
Au moment de la capture

Au moment de la capture

Ce jeune est encore insuffisamment expérimenté

Ce jeune est encore insuffisamment expérimenté

Tels des avions
Tels des avions

Tels des avions

Un beau phare devant les montagnes de Tustna où nous étions deux jours plus tôt

Un beau phare devant les montagnes de Tustna où nous étions deux jours plus tôt

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #Norvège

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Publié le 20 Février 2018

Cette journée sera la seconde journée calme de ce séjour (avec celle de la tempête à Reinheim), avec une bonne sieste pour rattraper la nuit précédente.

De part et d'autre de cette sieste, quelques courses et la pause devant un écran à narguer les Norvégiens lors de la victoire de l'équipe de France mixte au biathlon, une petite balade dans Veilholmen, un village de pêcheur situé tout au nord de l'île, et un petit tour en van avec pauses photos, notamment à proximité d'un groupe de cygnes chanteurs, oiseau que je n'avais photographié qu'une seule fois en 2012 sur le lac du Bourget. 

Des paysages qui nous transportent bien loin de chez nous (et c'est bel et bien le cas). Il faut déjà songer au retour : les sacs sont rangés dans le van et l'on ne garde que le strict nécessaire pour la dernière journée du lendemain consacrée à l'observation/la photo des aigles pêcheurs (pygargue à queue blanche).

Les dernières aurores, autour de deux heures du matin...

Les dernières aurores, autour de deux heures du matin...

... observables même depuis la fenêtre

... observables même depuis la fenêtre

Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"
Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"

Au petit matin, la vue depuis notre "camp de base"

Veiholmen
Veiholmen
Veiholmen
Veiholmen

Veiholmen

D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île
D'autres vues de l'île

D'autres vues de l'île

Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs
Les cygnes chanteurs

Les cygnes chanteurs

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 18 Février 2018

Nuit noire autour de 21h la veille

Nuit noire autour de 21h la veille

La journée commence à 3h du matin par une série d'images mettant en valeur les lumières vertes boréales. Ayant pu prendre le réseau la veille, nous avions vu la prévision d'un indice kp4. L'indice kp nous informe sur les probabilités d'observer les aurores boréales plus ou moins au sud selon l'activité solaire. Pour nous, il faut au moins kp4 pour commencer à voir du vert et 5 pour que ce soit spectaculaire.

Ayant loupé un créneau semblable l'avant-veille en raison de la couverture nuageuse, on décide de se tenir au courant en milieu de nuit. Après un endormissement tôt, Jean-Luc me réveille peu après minuit.

Images au 15 ou au 40 mm à différents moment entre minuit et deux heures du matin
Images au 15 ou au 40 mm à différents moment entre minuit et deux heures du matin
Images au 15 ou au 40 mm à différents moment entre minuit et deux heures du matin
Images au 15 ou au 40 mm à différents moment entre minuit et deux heures du matin

Images au 15 ou au 40 mm à différents moment entre minuit et deux heures du matin

Au petit matin, c'est toujours le grand beau. Notons au passage un petit mot sur l'éclairage ici. A cette période, bien évidemment, les jours sont plus courts qu'à Grenoble mais au final, la latitude (63 degrés vs 45) présente beaucoup d'avantages : 
-les jours augmentent très vite : + 6 minutes par jour. On aura gagné plus d'une heure sur les dix jours complets sur place. 
-un soleil assez bas dans le ciel d'où des lumières très pures même en pleine journée. 
-de la même façon le soleil décline lentement : les crépuscules sont allongés. En moyenne +15/20 minutes chacun par rapport à chez nous, portant au total le temps de "ni nuit ni jour" à 2h40 vs 1h30 dans les Alpes. 

Lever du soleil sur Reinheim
Lever du soleil sur Reinheim

Lever du soleil sur Reinheim

C'est la journée du retour dans la vallée. Nous ne sommes pas pressés et décidons de profiter du beau temps et des paysages que nous n'avons pas eu à l'aller. Je passe un bon moment à suivre aux jumelles des traces de renard (polaire ?) dans l'espoir d'apercevoir quelque chose, en vain. En revanche, je trouve sans difficulté un des nombreux lagopèdes du secteur. J'en profite pour faire quelques images. 

Les lagopèdes. Les mêmes que chez nous mais toujours un immense plaisir.
Les lagopèdes. Les mêmes que chez nous mais toujours un immense plaisir.
Les lagopèdes. Les mêmes que chez nous mais toujours un immense plaisir.
Les lagopèdes. Les mêmes que chez nous mais toujours un immense plaisir.

Les lagopèdes. Les mêmes que chez nous mais toujours un immense plaisir.

Le retour sur Grønbakken se passe dans une pureté blanche, accompagnés de nombreux lagopèdes et du décor dont on n'avait pas vraiment profité à l'aller. Les -12 degrés sans vent deviennent presque caniculaires. Quand je lis qu'au K2 les conditions sont exceptionnellement bonnes pour trois jours (-30 degrés, "peu" = 30/50 km/h de vent...). Effectivement, tout est relatif. 

Retour de type "pureté blanche"
Retour de type "pureté blanche"
Retour de type "pureté blanche"
Retour de type "pureté blanche"
Retour de type "pureté blanche"

Retour de type "pureté blanche"

Vue dans le rétro au téléobjectif : le Snohetta

Vue dans le rétro au téléobjectif : le Snohetta

La seconde partie de la journée nous voit cheminer vers l'ouest. Petite pause ravito à Oppdal (station de ski au nord du Dovrefjell) puis Sunndalsøra et enfin Kristiansund. Nous y trouvons un appartement pour la nuit à un prix intéressant (40€ par tête de pipe) puis allons faire un tour au centre-ville, un peu décevant pour une structure de 25000 habitants. Cela ne nous empêche pas de fêter la réussite de cette première semaine norvégienne et même si ce n'est pas tout à fait fini, le séjour peut déjà être considéré comme amplement réussi.

Tchinasse !

Tchinasse !

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #ski-glisse, #animaux, #Norvège

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Publié le 17 Février 2018

Ce matin, c'est grand beau et c'est parti pour durer un peu. Eric a quitté les lieux à la frontale. Une envie de s'immerger dans ces grands espaces sans forcément gagner un sommet alors que nous sommes ultra motivés pour rejoindre le Snohetta, un des plus hauts sommets de Norvège à seulement 2281 m d'altitude Mais un beau sommet, dominant une immensité de hauts plateaux, battu par les vents et conservant sur son flanc nord un petit glacier. C'est en tout cas le pont culminant du Dovrefjell.

Départ à 8h sous le chant des lagopèdes. C'est le seul bruit qui vient troubler le silence absolu des lieux. Pas un brin de vent. Les -13 degrés deviennent une température confortable avec ce ciel clair. On récupère le lever de soleil sur le plateau précédent la longue croupe est du Snøhetta. La chance est avec nous : d'abord la météo qui va nous laisser passer sur ce sommet absolument infréquentable par mauvais temps : un piquet tous les quinze mètres jalonne l'itinéraire. Après la tempête de l'avant-veille, et encore nous étions en bas, on comprend pourquoi.

La chance, c'est aussi ce troupeau d'une quarantaine de rennes qui va nous toiser une bonne dizaine de minutes. Pas de doute : on est bien dans le nord. L'itinéraire qui mène au sommet est longuet, tout comme le reste dans cette région immense. Un peu plus de deux heures après le départ, nous touchons au but. Ambiance magique sur ce sommet panoramique. On y reste une demie heure malgré le froid mordant, autour de -20 degrés. JC ne sent pas la nivologie pour la face nord par le glacier et décide de revenir par la voie normale. Avec Jean-Luc, nous plongeons dans l'ombre et le congélateur de cette face austère. Après 600 m de pente, nous retrouvons les longs faux plats qui demandent un peu de flair pour les optimiser. Jean-Luc dérange un lièvre variable à quelques dizaines de mètres de Reinheim. A peine arrivé, je repars suivre les traces du blanchot que je retrouve facilement. Je vais en profiter pour m'immerger seul un moment dans cette wilderness. Troisième cadeau de la journée. Retour vers 15h à la cabane. Il est temps de manger et de récupérer un peu. Fin de journée paisible qui se termine avec l'arrivée de quatre duos de Norvégiens. On aura passé quatre jours dans une solitude absolue. L'ambiance reste toutefois très conviviale pour cette dernière nuit ici.

Lever du jour somptueux sur le "fjord" de Reinheim

Lever du jour somptueux sur le "fjord" de Reinheim

Snohetta en vue

Snohetta en vue

JC et JL bien décidés à en découdre

JC et JL bien décidés à en découdre

La chance, c'est aussi ce troupeau d'une quarantaine de rennes qui va nous toiser une bonne dizaine de minutes. Pas de doute : on est bien dans le nord.

Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.
Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.

Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.

L'itinéraire qui mène au sommet est longuet, tout comme le reste dans cette région immense. Un peu plus de deux heures après le départ, nous touchons au but. Ambiance magique sur ce sommet panoramique. On y reste une demie heure malgré le froid mordant, autour de -20 degrés.

Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.

Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.

JC ne sent pas la nivologie pour la face nord par le glacier et décide de revenir par la voie normale. Avec Jean-Luc, nous plongeons dans l'ombre et le congélateur de cette face austère. Après 600 m de pente, nous retrouvons les longs faux plats qui demandent un peu de flair pour les optimiser. 

La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente
La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente

La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente

Eric s'affaire en vain à creuser un trou pour trouver de l'eau dans le torrent

Eric s'affaire en vain à creuser un trou pour trouver de l'eau dans le torrent

En arrivant aux cabanes de Reinheim, Jean-Luc dérange un lièvre variable à quelques dizaines de mètres. A peine arrivé, je repars avec le gros matériel photo sur les traces du blanchot que je finis par retrouver.  Je vais en profiter pour m'immerger seul un moment dans cette wilderness. Après les rennes et le sommet, c'est le troisième cadeau de la journée.

Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier

Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier

Retour vers 15h30 à la cabane après avoir remis les peaux et gagné une petite bosse supplémentaire et profiter du soleil qui deviendrait presque agréable. Il est temps de manger et de récupérer un peu. Fin de journée paisible qui se termine avec l'arrivée de quatre duos de Norvégiens. On aura passé quatre jours dans une solitude absolue mais l'ambiance reste toutefois très conviviale pour cette dernière nuit ici.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 14 Février 2018

C'est une première pour trois d'entre nous : tracter une pulka contenant le nécessaire pour tenir un siège à la cabane de Reinheim (cinq jours prévus). L'idée principale est d'aller s'immerger au cœur du massif ; en parallèle essayer de skier un peu (bien sûr le Snøhetta est dans toutes les pensées mais conscients de la météo du coin, nous ne nous mettons aucune pression), rencontrer des animaux, faire de l'image. C'est parti pour moins de 500 mètres de dénivelé mais... dix-huit kilomètres de distance sur le panneau. C'est long, très long. Idéalement, il faudrait être équipé en skis nordiques comme l'est la majorité des Norvégiens mais d'une, nous ne disposons pas de ce matériel et de deux, nous souhaitons faire un peu de "vrai" ski, du "ski-touring" comme ils disent ici. Aussi, nous prendrons nos skis de randonnée ce qui, il faut le reconnaître, reste tout à fait adapté avec l'allègement des planches et le débattement des chaussures modernes.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Nous partons en fin de matinée et avec les pauses et quelques images de bœufs musqués (une dizaine observée), nous arriverons vers 16h. La trace à faire n'est pas trop pénible mais c'est toujours un peu moins glissant que sur un boulevard. Ici, avec les vents, c'est de la poudre tassée qui porte bien, heureusement. A mi-chemin, au détour d'une erreur d'itinéraire (nous pensons couper mais au final, nous serons quitte pour traverser un talweg prononcé un peu délicat) avec JC, nous tombons sur un petit groupe de boeufs musqués.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Au fur et à mesure que nous pénétrons au cœur du massif, la météo se dégrade. Nous comprenons vite l'utilité des piquets de balisage en roseau placés tous les cinquante mètres, doublés de scotch phosphorescent. La fin nous parait interminable. Plus personne ne parle. Le pilotage automatique est enclenché. Peu après notre arrivée, la tempête se lève. La récompense est à la hauteur : la cabane de Reinheim dépasse toutes les attentes niveau confort. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute !!!

De l'utilité du balisage hivernal
De l'utilité du balisage hivernal

De l'utilité du balisage hivernal

Jean-Luc et son package

Jean-Luc et son package

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.
Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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