animaux

C'est un bien joli limicole côtier. Assez peu farouche, il y a moyen de l'approcher assez facilement en prenant des précautions.

La plupart des images ne sont recadrées ou si peu.

J'avoue avoir été scotché par le piqué du couple 60D / 300 m, il est vrai aidé par une fort belle lumière du matin.

Le tournepierre évolue par petites bandes le long des côtes.

Son nom est dû à son attitude dans la recherche de nourriture : il retourne les cailloux pour voir s'il y a de petits coquillages en-dessous.

Cette teinte plus terne concerne les juvéniles de l'année. C'est aussi celle des adultes après la mue d'été.

Quand on vient d'un département pauvre en zones humides comme l'Isère, c'est toujours un plaisir de rencontrer des limicoles, y compris des espèces communes comme le tournepierre et sans doute très banales pour le local.

Troisième jour Breton. Le temps est couvert. Nous nous dirigeons vers la réserve naturelle de Cap Sizun. Il serait bien sûr plus intéressant de faire une randonnée en suivant le GR mais nous sommes avec les enfants et avons envie de faire les trois sites intéressants du secteur alors on se contente du petit sentier "pédagogique" de la réserve, fort agréable en lui-même et où nous serons quasi seuls !

L'occasion de voir entre autres (et de découvrir pour la première fois) le pétrel fulmar, une sorte de petit albatros qui niche ici sur une falaise de granit.

Nous l'avons bien observé avec pas mal d'allers et venues mer-nid. 

Ensuite, c'est direction la pointe du Van pour un petit tour et la pause méridienne.

L'endroit est couvert de bruyère qui donne de superbes teintes au décor. Là, il y aura un peu plus de monde mais ça reste acceptable.

Cadrage serré pour ce goéland argenté venu essayer de glaner quelques morceaux de pain. On remarquera les critères d'identification : pattes roses (contrairement au leucophée de Méditerrannée) et ailes gris-clair.

La lande est également très fréquentée par l'alouette des champs. On remarquera sur cette image que le 60D s'est un tout petit peu lourdé sur la mise au point (très) légèrement en avant de l'oiseau.

Nous avons terminé par la pointe du Raz. Un peu déçus toutefois. D'abord l'arrivée : un immense parking rempli de voitures, suivi d'un complexe touristico-commercial. Ensuite, beaucoup de monde (donc) sur les sentiers d'accès. Nous avons évité la foule en descendant face à la mer plein sud rejoindre le GR mais pas une fois arrivé au Cap ni sur le chemin du retour.

Et puis les conditions n'y étaient pas : mer trop calme et lumière blafarde. Comme quoi, les conditions y sont beaucoup dans l'appréciation de la beauté de tel ou tel site. Finalement, c'est comme en montagne.

Etape incontournable pour le naturaliste venant le l'Isère en direction de la Bretagne, la Brenne est un trésor parmi les zones humides de France. Ce n'est sans doute pas la meilleure période mais on a pu y faire de belles observations autour des nombreux étangs. Un bon camp de base est le camping de Bellebouche à côté de l'étang éponyme mais il y a sans doute d'autres bons plans. Quelques images.

Le héron pourpré est un des habitants les plus remarquables de l'avifaune.

Une colonie niche près de l'étang de Bellebouche mais on l'observe un peu de partout, souvent en compagnie d'autres hérons (ci-dessous des garde-boeufs).

Nous avons observé aussi des bihoreaux, des aigrettes (deux espèces), ainsi que le héron cendré.

La guifette moustac est l'emblemme de la réserve. Elle s'observe sur de nombreux étangs. Son agilité rappelle la sterne.

Le Canon 60D a été mis à l'épreuve et bien que datant déjà de trois ans, c'est une révolution par rapport à mon 450D qui faisait déjà de très belles photos (faut dire que le plus important, ce sont les optiques qui vont dessus). Ci-dessous, un acrocéphale que je n'ai pas indentifié, croppé à 800 iso depuis un observatoire : propre et net !

La Brenne, c'est aussi le royaume des hirondelles qui y trouvent une multitude d'insectes.

On termine par cette image très médiocre d'un jeune cerf rencontré dans la lande au lever du jour.

D'une cigale en direct dans la cour de l'école. Heureusement, j'ai (presque) toujours sur moi le s100 et son excellent mode "macro" à 3 cm.

Lendemain de bivouac, avant l'arrivée du brouillard donc. La chevêchette (sans doute) de la veille est fidèle au chant matinal.

Un peu plus loin c'est un éterlou qui est sorti sur le plateau à la recherche de l'herbe fraîche.

Plus haut, à la limite de la neige, les crocus règnent en maître.

Alors qu'à l'étage inférieur, ce sont les orchidées qui occupent la prairie.