Publié le 2 Août 2012
animaux
Publié le 31 Juillet 2012
Avec Nico, nous cherchions le chevreuil, voire le renard. Ce matin, c'est le lièvre qui s'est montré.
Ces deux lièvres étaient occupés à manger lorsqu'ils sont "tombés" dans nos jumelles.
Une approche délicate ; à en voir leurs oreilles, ils nous ont sans aucun doute détectés. Mais probablement intégrés dans le décor petit à petit.
Cela nous a permis de faire quelques images. Le lendemain, nous les y retrouvions. Nous avons été directement repérés. Le plus proche des deux s'est tapi comme le lièvre sait le faire.
Dans un rayon de lumière, seule la tête et les oreilles trahissent sa présence. Une bien belle rencontre avec cet animal pas si facile à photographier.
Publié le 29 Juillet 2012
C'est parti pour quelques jours au vert dans le Morvan. On commence par un petit tour de la faune rencontrée au gré des balades. Une fois n'est pas coutume, ce blog résumera ce séjour par thème et non par journée, pour plus de clarté.
On commence par une sauterelle (ne demandez-pas le nom je suis ignare en entomologie) prise avec le petit s95
Les daims de la maison du parc à St-Brisson.
Un geai des chênes, fortement croppé mais bien net.
Hôte du bocage morvandais, la pie-grièche écorcheur.
Un papillon petite tortue
Ainsi que mon préféré, le paon du jour.
Ci-dessous, une des nombreuses grenouilles rencontrées. Le Morvan, c'est humide !!!
Et puis une tentative (ratée) de saisie au vol des demoiselles sur la Cure.
La sittelle torchepot est très fréquente dans les futaies et les vergers.
Un affût au chevreuil qui ne donnera rien de valable ; une argiope saisie au s95 dans les tourbières.
Un grèbe huppée sur le lac de Saint-Agnan.
Et pour finir, ce chat. Est-ce un véritable chat forestier ? Le mystère restera entier.
Publié le 17 Juin 2012
Lynx lynx c'est le nom scientifique du Lynx boréal, animal mythique, rare, de nos forêts que tout naturaliste souhaite rencontrer. Lynx est répété deux fois. Deux fois comme les deux chevreuils entendus aboyer ce matin dans le Vercors. Serait-ce le lynx ou notre présence qui les as mis en fuite ?
Deux fois, c'est aussi les deux observations que j'ai faite de ce qui pourrait être un lynx mais il m'est impossible d'affirmer quoi que ce soit. La première c'était il y a deux ans et demi en Chartreuse, au col de la Charmette où l'animal est bien présent et dans un biotope idéal. J'étais parti de nuit et étais tombé face à face avec un animal de taille moyenne à quelques mètres. Seuls ses yeux brillaient dans la frontale. Vu la hauteur par rapport au sol, c'était plus grand qu'un renard. Quand l'animal est parti je n'ai pas entendu le moindre bruit ce qui écarte tout ongulé d'autant que le terrain était jonché de branches sèches. Alors lynx ou pas ?
Nous continuons notre balade du matin avec Nico pendant que le reste de la troupe dort encore dans la tente. Il est 6h du matin. Une troupe de becs-croisés s'abreuve dans une flaque boueuse.
Nous observons les grives musiciennes, les mésanges qui s'activent comme cette mésange huppée.
Tout à coup, une martre traverse devant nos yeux. Elle grimpe à un arbre, en redescend puis se dirige vers un groupe de rochers. impossible de la suivre avec l'appareil. Elle ne réapparaîtra pas. Mais quelle joie d'avoir vu cet animal ! Pour ma part, c'est seulement la quatrième fois. Nous revenons aux tentes à 7h30. Tout le monde dort encore. Nous décidonc d'aller faire un tour dans la forêt juste à côté. Au bout de 50 mètres, nous fixons tous les deux dans la même direction. Un animal s'enfuit, ayant probablement entendu les craquements de branches impossibles à éviter compte tenu du terrain. Avec Nico, on se regarde et on imagine tous les deux la même chose en une fraction de seconde. Nous n'avons pas eu le temps de reconnaître quoi que ce soit : l'observation a duré une seconde entre deux troncs d'arbre et le bestiau s'enfuyant de dos. Mais nous avons des certitudes : l'animal est un mammifère de taille moyenne (plus grand qu'un renard, plus petit qu'un chamois), de couleur dominante grise et il m'a même semblé y voir des tâches. De sa fuite, nous avons observé deux bonds, probablement sur un rocher puis sur une souche. Enfin, il n'y a pas eu le moindre bruit alors que le terrain était abominable. Un ongulé aurait non seulement été bruyant mais aurait eu beaucoup de mal à s'y déplacer. Tout laisse penser et bien plus que l'observation du col de la Charmette que cet animal qui était là à 50 mètres de notre bivouac n'était rien d'autre qu'un lynx.
La partie naturaliste s'arrête là. En milieu de matinée, les papas font un aller-retour à la voiture pour faire le plein d'eau et poser le surplus de matériel dont celui de bivouac et la troupe part pour un joli tour sur le plateau.
Un joli tour parfaitement adapté aux petits enfants : cinq kilomètres à plat et guère plus de 100 m de dénivelé en tout.
Cela nous occupera près de 4 heures. Cela peut paraître beaucoup mais il faut ajouter à ce circuit entre Plénouze et Sornin la (courte) redescente sur le parking de Font-Chaude et les nombreuses pauses "regroupement" pour attendre Emma et Emie qui auront, du haut de leurs 2 et 2,5 ans, marché près de 3/4 du circuit ! Et bien sûr la grosse pause déjeuner au milieu d'un beau lapiaz avec des failles dans lesquelles il s'agirait de ne pas tomber.
Une bien belle journée dans le Vercors et un coin qui mérite d'être fréquenté par grosse chaleur car l'essentiel du parcours se déroule en terrain semi-boisé. Merci les amis.
Publié le 29 Mai 2012
Affût préparé du soir sur le terrier de renards que je suis depuis une quinzaine et pour la première fois en soirée. Y'a pas photo (c'est le cas de le dire), l'activité est supérieure à celle du matin. Au petit jour, les renardeaux ont regagné le terrier et ils évoluent encore un peu à proximité mais très rapidement, ils rentrent se coucher, sans doute fatigués par la nuit. Le soir, ils ne tiennent plus en place. Les jours sont longs. Il faut sortir. Le premier montre son museau à 20h soit 1h30 avant le crépuscule. Ca promet.
Il fait le tour de la grange, un peu intrigué par les déclenchements de l'appareil mais il ne peut ni voir ni sentir. Peu à peu, les autres montrent le bout de leur nez.
J'en avais recensé six mais là je n'en vois que trois. Que sont devenus les autres ? Morts ? Encore dans le terrier ?
En les observant bien, on observe de grandes différences entre eux. Celui-ci semble le plus jeune.
Ce petit museau encore court et rond est fasciné par les rouges-queues qui habitent la grange.
Le plus âgé est le premier à s'aventurer un peu plus loin.
Sur cette image la différence est frappante. Pour la petite histoire, à 21h, la mère débarque à 100 mètres de là et tous les petits iront au nourrisage. Les six sont bien tous là ; les trois autres étaient encore dans le terrier. Je les observerais encore 3/4 d'heure courant et jouant dans les prés mais pas à portée d'appareil photo. J'en profiterais pour m'éclipser sans déranger. Une bien belle soirée au milieu des renards.