Publié le 3 Octobre 2010
En cherchant une compagnie de lagopèdes, je remonte une petite arête. JC m'attend au sommet et jette un coup d'oeil en contre-bas. Il me fait signe qu'à trois mètres de moi, il a vu une hermine bouger. Je passe la tête par-dessus un rocher et voici l'hermine en question.
Je n'en crois pas mes yeux. Là, juste devant moi, un lièvre variable en mue d'automne est prostré contre un rocher. J'ai juste le temps de faire deux photos et il détale. Fort heureusement, il s'arrête dans une pente terreuse pas très loin et nous laisse le soin d'admirer ses pattes blanches.
Puis il fait demi-tour et va se réfugier dans une pente raide d'éboulis recouverts d'une fine pellicule de neige. Un terrain trop scabreux pour s'y rendre en baskets l'appareil photo à la main. Mais en fouinant aux jumelles, je finis par le retrouver entre des gros rochers pour une dernière image en plongée.
Une rencontre vraiment fascinante.