animaux

Publié le 2 Avril 2022

Ce n'est pas rare à cette époque. J'ai même l'impression que c'est de moins en moins rare depuis une dizaine d'années : souvent de longues périodes anticycloniques l'hiver et un printemps plus mouvementé. Ces chutes de neige se sont invitées jusqu'en plaine (5 cm en agglomération grenobloise) et ont donné autour de 50 cm en moyenne montagne a minima sur l'Isère, département alpin français le plus touché, et jusqu'à 80 cm localement (intérieur du Vercors et de la Chartreuse).

Bloquant la migration pré-nuptiale, ces conditions ont fait stopper de nombreux oiseaux dans ma vallée, notamment des rapaces (mais pas que). A noter un balbuzard pêcheur que j'ai eu la chance d'observer (mais pas de photographier) qui a stationné plusieurs jours.

Retour de la neige
Retour de la neige

Retour de la neige

Busard des roseaux et milans noirs devant nos montagnes enneigées
Busard des roseaux et milans noirs devant nos montagnes enneigées
Busard des roseaux et milans noirs devant nos montagnes enneigées

Busard des roseaux et milans noirs devant nos montagnes enneigées

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #paysages, #animaux

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Publié le 20 Mars 2022

Cette fois, plus personne ne pourra le nier. On est bien entré dans le printemps calendaire (ou astronomique), c'est-à-dire, la période comprise entre l'équinoxe et le solstice d'été. Du point de vue de la longueur des jours, le printemps astronomique est donc symétrique de l'été ce qui ne correspond pas à sa définition de saison "intermédiaire", comme l'automne. Selon cette définition, beaucoup plus logique que la logique calendaire, il devrait plutôt être centré sur l'équinoxe. Mais les météorologistes ont intégré un autre facteur primordial : l'inertie de la planète qui se situe grosso modo entre trois et quatre semaines. Ainsi, au lieu de commencer début février, le printemps "météo", c'est-à-dire la période de l'année qui correspond le plus à la signification que l'on a de cette saison, débuterait début mars. Et pour des raisons de commodité, la date du 1er mars a été fixée officiellement. Il est dommage que les institutions de l'alpinisme n'aient pas eu cette présence d'esprit pour étiqueter la notion d'hivernale. Ainsi, avec la logique choisie par les alpinistes (celle du calendrier), vous êtes crédité d'une hivernale si vous réalisiez la face nord de l'Eiger hier avec des journées assez longues à la clé mais pas en décembre au moment des jours les plus courts par moins vingt degrés...

Bref, aujourd'hui, c'est le printemps pour tout le monde et il se remarque dans le ciel et dans les arbres : les oiseaux chantent, les cigognes et les grues passent et les bourgeons commencent à éclore, logiquement avec un peu d'avance compte tenu d'un hiver sans neige en plaine (et sans gros gels) hormis en décembre. Quelques photos réalisées dans ma vallée et mes montagnes.

Orite à longue queue
Orite à longue queue

Orite à longue queue

Cigognes blanches

Cigognes blanches

Fauvette à tête noire, femelle (calotte marron) et mâle
Fauvette à tête noire, femelle (calotte marron) et mâle
Fauvette à tête noire, femelle (calotte marron) et mâle

Fauvette à tête noire, femelle (calotte marron) et mâle

Mésange boréale

Mésange boréale

Grimpereau des bois

Grimpereau des bois

Chevêchette d'Europe

Chevêchette d'Europe

Corneille noire houspillant une buse variable

Corneille noire houspillant une buse variable

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo, #animaux

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Publié le 23 Février 2022

Ce billet pourrait être mis en parallèle avec celui-ci. Je possède (donc) ces deux objectifs et on peut se poser les deux questions suivantes :
1- Quand on a le 100-500, quel intérêt d'avoir en plus le 100-400 ?
2- Le 100-400 ne suffit-il pas ?
Commençons par la seconde question. Oui, ce 100-400 suffit lorsqu'on cherche une optique légère à transporter un peu partout pour faire des paysages rapprochés ou de l'animalier en plein jour. Il devient insuffisant pour faire de la photographie animalière de qualité pour les raisons suivantes :
- 25% de focale en moins (ce n'est pas rien)
- A focale équivalente, perte de luminosité. Par exemple, f/8 vs f/5,6 à 350 mm ; f/5,6 vs f/4,5 à 135 mm
- Pas de collier de pied même en option
- AF moins performant (moins rapide et moins bon)
- Le piqué du 100-500 est tout simplement exceptionnel
- Bokeh incomparable entre 470 f/6,3 et 400 f/8.

Si ce 100-400 avait existé dès le départ, j'aurais donc quand même opté pour le 100-500 car je voulais un télézoom (très) qualitatif. Cependant, à la sortie du premier, j'ai bien été tenté de l'essayer en parallèle du 100-500. En effet, bien que d'un poids/encombrement record (voir ici) pour une telle focale, ce 100-500 prend quand même un peu de place, notamment une fois rangé dans sa housse de transport (un peu indispensable si on veut le garder longtemps). Cela le met out pour une optique à avoir (presque) toujours en fond de sac. Ce qui n'est pas le cas de ce nouveau 100-400. Jugez plutôt sur cette image !

Outre l'encombrement, le 100-500 Canon est à 1365 g ; le 100-400 Nikon à 1435 g et le 100-400 Sigma (plus léger que le Sony) à 1140 g. Le 100-400 RF affiche, lui, 635 g sur la balance !! Absolument inégalé.

Outre l'encombrement, le 100-500 Canon est à 1365 g ; le 100-400 Nikon à 1435 g et le 100-400 Sigma (plus léger que le Sony) à 1140 g. Le 100-400 RF affiche, lui, 635 g sur la balance !! Absolument inégalé.

Le 100-400 RF s'annonçait donc comme LE téléobjectif à avoir toujours sur soi. Voici maintenant quelques semaines qu'il m'accompagne. Les premiers essais sont concluants. Monté sur le mini RP, le piqué est étonnant à toutes les focales y compris au 400 mm. Ses qualités (et c'est déjà pas mal), s'arrêtent là. On peut évidemment noter aussi des défauts, certains étant directement remarquables sur le papier :
- ouverture f/8 à 400 (et même très très largement en deçà)
- AF poussif
- pas de traitement tous temps
- pas de collier de pied possible
- pare-soleil optionnel et incompatible avec celui de mon 70-200 f/4 (pourtant de même diamètre)
A noter qu'aujourd'hui, je peux partir en mode "voyage" avec le RP, le 16, le 35 et ce 100-400, le tout ne pesant que 1600 g !

Pour finir quelques images faites avec le 100-400 RF lors de cette balade de fin de journée sur les hauteurs de Saint-Ours en Ubaye.

100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne

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Rédigé par lta38

Publié dans #Ubaye, #matériel, #animaux

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Publié le 20 Novembre 2021

Lors de cette sortie depuis le pré du Four en passant par le col de l'Arc, la vire des Crocs, la Pierre Vivari et le sommet des rochers de l'Ours, j'ai eu le loisir, parfois avec l'aide des jumelles, d'observer de nombreux animaux : bouquetins, chamois, mouflons, grand corbeau, accenteur alpin... La cinquantaine de mouflons rencontrée durant cette matinée m'a rappelé l'intervention d'un chasseur sur les réseaux, martelant dur comme fer qu'on ne pouvait pratiquement plus voir de mouflons en Vercors dans ce secteur et ce, à cause du loup. A peu près les mêmes réflexions qu'on entend un peu partout quand des secteurs très "giboyeux" comme ils les appellent sont soumis à l'arrivée du canidé. Bien sûr que le loup modifie la donne : il réduit la taille des hardes, rend les animaux plus discrets, plus méfiants, plus forestiers... mais ne décime pas les troupeaux à ce point. Les mouflons restent toujours bien présents dans ce coin du Vercors.

L'actualité me donne malheureusement raison sur le manque de connaissances (ou d'objectifs de protection puisqu'ils se disent écologistes) de certains chasseurs. La rencontre d'une ourse et ses petits en Ariège aurait provoqué de graves blessures chez le chasseur puis l'abattage de celle-ci. On ne sait pas s'il y a réellement eu agression "gratuite" de l'ours ou acte de défense suite à un rapprochement trop insistant de cette femelle suitée par le protagoniste mais il y a fort à parier que ce soit la seconde hypothèse. L'ours brun n'est pas un grizzly et seul le fait de sentir sa progéniture en danger peut réellement provoquer des comportements à risque pour l'homme concerné. Notons par ailleurs qu'aux Etats-Unis, il y a des comportements spécifiques à avoir (pour les randonneurs) dans les zones à grizzly afin de diminuer les risques d'accident et que, si vous êtes agressé en n'ayant pas respecté ces règles, en plus des dommages (a minima une grosse frousse) vous vous en sortirez avec une amende. En France, un fait totalement isolé comme celui-ci peut, à l'inverse, déboucher sur... une chasse à l'ours. Il n'en demeure pas moins qu'une battue aux sangliers dans une zone habitée par les ours, sur un espace aussi sensible que les Pyrénées (une soixantaine d'ours seulement sur tout le massif dont à peine une quinzaine de femelles potentiellement reproductrices) est soit une méconnaissance totale de la part des chasseurs, soit un "jemenfoutisme" avéré ou pire, une provocation. La survie d'une telle espèce est un trésor inestimable dans notre pays. La non-considération de cela est à mes yeux un "crime" contre la nature et donc contre l'homme lui-même. Le fait qu'un état comme la France ne prenne pas véritablement soin de cette espèce comme de toutes les espèces menacées au bénéfice d'activités mercantiles ou destructrices est un acte hautement condamnable.

Ce n'est pas demain qu'on verra l'ours en Vercors mais en attendant, ce massif est dotée d'une faune ultra riche dont nous devons prendre soin. Cette randonnée en boucle, entre le pic Saint-Michel et le Cornafion, aux portes de la grande ville, est un beau parcours pour s'immerger dans la nature sans faire des kilomètres. Et comme toujours, se promener par ici en partant de nuit réserve à coup sûr des lumières somptueuses. Alors quand en plus on a la mer de nuages...

Lever du jour : coucher de Lune, Meije, mer de nuages...
Lever du jour : coucher de Lune, Meije, mer de nuages...
Lever du jour : coucher de Lune, Meije, mer de nuages...
Lever du jour : coucher de Lune, Meije, mer de nuages...

Lever du jour : coucher de Lune, Meije, mer de nuages...

Détail sur la mer de nuages
Détail sur la mer de nuages
Détail sur la mer de nuages

Détail sur la mer de nuages

Vue depuis la vire des Crocs

Vue depuis la vire des Crocs

Portraits de Grand Corbeau
Portraits de Grand Corbeau
Portraits de Grand Corbeau

Portraits de Grand Corbeau

Des bouquetins
Des bouquetins
Des bouquetins
Des bouquetins

Des bouquetins

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #animaux, #randonnée sportive

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Publié le 13 Novembre 2021

Le mois de novembre, c'est parfois la meilleure période pour observer l'hermine. Toute de blanche vêtue, elle a du mal à se confondre avec la neige... quand il n'y a pas (ou peu) de neige ! Ce qui veut dire que la neige sera pour un peu plus tard ; probablement en décembre. En partant pour une petite boucle en Vercors, j'espérais bien faire de sympathiques rencontres. Celle-ci à elle seule aura contenté ma journée. Après l'avoir repérée, je m'approche doucement. Je suis immédiatement détecté. A un moment, l'hermine se cache dans une anfractuosité de rocher. Il n'y a plus qu'à se poster et attendre. Parfois, cela ne marche pas. Elle ressort par ailleurs, sans qu'on la voit, et disparaît. ou ne ressort pas du tout. Cette fois-ci, ce sera bon. Et comme la miss est curieuse, elle s'approche même du photographe bien immobile et calé.

Pour le reste, ma sortie aura consisté à monter par le pas Ernadant au-départ de Saint-Andéol avec retour par le pas Morta. Cela fait bien quinze ans que je l'avais fait. C'est quand même une belle cochonerie. Il y a largement plus de quoi se tuer ici que dans une voie d'escalade. A noter qu'il y a pas mal de pitons (disons, une dizaine - assez récents pour la plupart) sur la fin de l'itinéraire (où la chute est interdite), ce qui peut permettre d'assurer des personnes peu aguerries. Reste quand même la montée initiale dans le couloir et ses risques de chutes de pierres, notamment à cause es bouquetins. Tant qu'à prendre une corde, j'ajouterais deux friends (0,5 et 0,75). La descente par le pas Morta est nettement plus facile mais faut quand même pas tomber dans le haut et il n'y a pas de pitons pour s'assurer (je n'en ai pas vu en tout cas). Et le risque de chutes de pierres demeure bien présent. Prudence donc dans ces randonnées du vertige, ce jour quasi totalement déneigées (juste deux ou trois pas dans la neige dans le pas Morta).

A défaut de l'habituel lever de soleil sur le balcon est...
A défaut de l'habituel lever de soleil sur le balcon est...

A défaut de l'habituel lever de soleil sur le balcon est...

La fameuse hermine
La fameuse hermine
La fameuse hermine

La fameuse hermine

Bref coup de projecteur

Bref coup de projecteur

Les habituels bouquetins
Les habituels bouquetins
Les habituels bouquetins

Les habituels bouquetins

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #animaux, #paysages, #randonnée sportive

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