balade

Ce petit fleuve bien sympathique et qui subit aussi les effets de la marée bien en amont de son embouchure entre Bénodet et Sainte-Marine-Combrit mérite une visite et plusieurs combinaisons sont possibles.

Pour notre part, nous nous sommes garés au niveau du pont et avons suivi le sentier forestier au plus près du fleuve en direction du nord.

Le sentier suit les berges et passe en bordure de chaque anse si bien que la vue reste régulièrement dégagée.

Je ne sais pas pourquoi mais bien avant de voir cette russule verdoyante je me disais que ces bois devaient être très propices aux champignons.

La balade (deux bonnes heures avec les enfants) s'est terminée à Sainte-Marine-Combrit. Il ne restait qu'une grosse vingtaine de minutes Cat et à moi pour faire le trajet en sens inverse (mais par un itinéraire beaucoup plus direct) en courant afin de récupérer les voitures. Une belle façon de visiter l'Odet.

Balme comme baume signifie grotte. A Chamrousse, au nord du domaine skiable, le col de la Balme communique avec la casse Rousse. Les deux têtons voisins (têtes de la Balme ?) sont d'agréables belvédères sur le sud Belledonne et la vallée de l'Isère. Il y a moyen d'y faire de jolies petites balades avec les enfants sans avoir la laideur des remontées mécaniques au-dessus de la tête. Et à cette époque de l'année, les pistes sont bien vertes ; on croirait presque un alpage naturel.

Après une nuit sous tente dans le coin avec Stella, on part faire le tour du propriétaire et notamment aller voir la grotte de Casserousse qui a sans doute donné le nom au col et au habert voisins.

La voici. Elle est équipée de voies d'escalades courtes mais fort difficiles (6c au 8 avec quelques longueurs bloc plus faciles). A l'occasion, je viendrais bien y faire un tour mais si c'est très couenneux et particulier (rocher cagneule).

Merci à la marmotte qui est venue nous dire bonjour et aux rhododendrons et autres gentianes d'avoir mis un peu de couleur lors de cette petite matinée verte.

Une météo chaude mais pas caniculaire, des soirées sans orage. J'avais prévue de monter bivouaquer avec ma petite emie aux lacs Robert en prenant le téléphérique de Chamrousse. A tout hasard, coup d'oeil au site de la station en fin de matinée avant de partir et stupuer : la benne ne fonctionne que le wee-end. Sans doute à cause des travaux du restaurant. Du coup, il n'y a que le télésiège de Bachad-Bouloud. Bonjour la corvée : déjà il faudrait relier Recoin et Bachad puis marcher en pleine chaleur jusqu'à la Croix avant de redescendre. Une formalité pour moi mais je ne peux pas l'imposer à Emie du haut de ses 3 ans et demi. Du coup, je cherche un plan B, l'idée du lac était aussi un moyen de motivation pour les enfants. Pas évident de se retourner en dernière minute. Au final, Emie se démotive et on laisse tomber... jusqu'à ce que Stella se propose à 18h, dans le but d'aller regarder les étoiles avec son Papa. Vite fait bien fait je refais le sac et monte vers un endroit où je pense pouvoir installer la tente.

La marche du soir n'est pas trop chaude. Les parapentes focalisent le regard.

Pour Stella, cette petite marche est une formalité.

L'occasion de remarquer que malgré l'absence de regel depuis plus d'une semaine et des journées autour de 30°C en plaine, certes la neige recule mais il en reste des wagons. La face ouest de la Grande Lauzière reste skiable quasi jusqu'à la Pra.

Même la face sud du Grand Colon a encore son névé.

Après le repas, on monte la tente et on se laisse prendre au jeu du spectacle du soir : soleil, lune puis étoiles et lumières de la ville.

L'occasion aussi de tester pour la première fois le Canon EOS 60D car j'ai craqué. Certes un boitier déjà "vieux" de trois ans au niveau conception mais c'est le jour et la nuit avec mon 450D : ergonomie rien à voir, rafale, possibilités en basse lumière, qualité de l'écran et même la rapidité de l'autofocus. Et puis, il y a la vidéo qui était absente sur mon premier boitier.

En contre-partie, les fichiers sont nettement plus lourds. Va falloir trier sévère !

J'ai fait ce choix bien sûr pour des raisons financières : le 70D n'est pas mieux en ergonomie. L'autofocus semble révolutionnaire mais c'est surtout valable pour la vidéo et le live-view et tout ça à un prix deux fois plus cher. Quant aux progrès en gestion du bruit, je demande à voir. J'ai donc profité du cash-back valable jusqu'au 31 juillet : à 575€ le 60D chez Digit-photo, je ne cours pas un risque énorme.

Enfin un week-end convenable pour aller dormir en montagne en famille. Pourtant, au jour J, la météo est moins belle qu'annoncée et des nuages accrochent les reliefs. Après moult hésitations, on tente quand même notre chance.

Deuxième occasion de l'année pour tester le Lowe Alpine Makalu 65-85. De quoi faire le sherpa.

Le printemps fait peu à peu son entrée ici dans le massif du Taillefer.

Les prairies sont tapissées d'orchidées et de gentianes.

Une magnifique clairière nous accueillera pour la nuit.

Tout près, les crêtes de la Romanche permettent une vue dégagée sur Belledonne. Le ciel aussi lui se dégage avec la soirée.

Des crêtes qui permettront de faire une agréable balade crépusculaire et de voir un chamois. La soir venu, nous entendrons la chevêchette, la bécasse des bois, le sanglier venu fouiller près de la tente. Le lendemain, ce sera un beau renard qui nous fera un cadeau, se laissant observer à une quinzaine de mètres durant une minute. Malheureusement, le téléobjectif n'était pas monté sur l'appareil photo. En revanche, la météo du lendemain ne sera bonne qu'avant 9h, le brouillard venant ensuite prendre place, nous privant d'une jolie randonnée.

Aujourd'hui, bien décidés à profiter du beau temps en famille avec les "Büsch", nous nous dirigeons le plus au nord possible du massif de Belledonne dans lequel aucun d'entre nous n'avait mis les pieds, histoire de changer de paysage. Nous partons juste au-dessus du col du Grand Cucheron en direction de la tourbière du Grand Leyat.

Au-delà de celle-ci, le sentier de crête est curieusement "surbalisé". Vraiment un travail de cochon peu discret. Je ne vois pas l'intérêt.

Une courte descente nous amène au col du Champet qui sera le lieu (vert) de pique-nique voire même de sieste pour certains.

Nous bouclons plein est selon un sentier sympathique qui longe l'ancienne poste de ski (eh oui, à l'époque, il y avait un téléski ici).

Une balade à majorité forestière mais pas trop, juste comme il faut pour éviter la chaleur (premier jour de chaud en plaine avec 32°C) et laisser de quoi profiter de la vue sur les montagnes.

Comme en Chartreuse, la végétation est ici à peine à ses débuts, de même que des névés sont présents dans les trous à 1700 m d'altitude.

La fin du circuit passe devant la jolie cabane de la Jasse et son écrin de verdure.

Une balade tranquille où nous avons rencontré fort peu de monde.