brame du cerf

Publié le 1 Octobre 2020

J'ai passé cinq saisons (2014 à 2018 incluses) à suivre le brame du cerf en Belledonne de manière intense. Au bas mot, vingt sorties durant la période convoitée (en gros du 15 septembre à fin octobre) soit pratiquement une fois tous les deux jours dehors quitte à ce que ce ne soit que pour un affût d'une heure ou deux le soir sur un secteur d'accès rapide (sans compter les repérages hors saison). De belles rencontres j'en ai vécues. De belles scènes j'ai pu en observer. Longuement et parfois avec une grande proximité. J'en ai tiré des images qui me satisfont mais quand on est exigeant et passionné on a toujours dans un coin de la tête une image qu'on aimerait faire. Je n'en fais pas une fixation mais cela reste parmi les projets. Il faut dire que même en ayant l'impression d'avoir fait le tour du sujet, les émotions vécues à cette période sont telles que, tout en ayant décidé de faire moins de sorties, je ne peux pas passer à côté d'une saison. L'an dernier, je n'y suis allé véritablement que quatre ou cinq fois mais deux fois durant la quinzaine la plus propice et qui ont suffit à me combler. il est vrai que connaissant le secteur absolument par coeur, la tache en est facilitée.

Cette année, le brame a commencé en même temps que les intempéries. La neige, la pluie, ont contrarié mes premières sorties. Un véritable désastre. Et cela se poursuit avec le week-end suivant : pluie et neige au programme. Et la semaine à venir semble toute aussi mauvaise. A l'horizon, pas la moindre période de beau temps. Jamais je n'ai vécu un pareil automne depuis des années, tant et bien que je suis incapable de me rappeler à quand remonte un tel désastre. J'ai toujours espéré faire des images de brame sous la neige mais pas à ce point. Souvent, il a fallu être disponible pour profiter d'un saupoudrage providentiel mais là, c'est carrément la punition. Des déplacements compliqués, des pas qui craquent, une silhouette visible comme le nez au milieu de la figure... Des caillantes en statique, des pieds mouillés et j'en passe. J'en suis venu à sortir les bottes en caoutchouc et le parapluie. Le matériel dérouille. Le 6D rentre plein d'eau. Cela lui a décollé le dessus de la roue codeuse que j'ai perdu. Je ne sais plus en quel mode je suis sans passer par la touche Q. Et c'est un point de plus pour prendre l'humidité. En résumé, une saison brame qui pourrait être blanche, au sens propre comme au sens figuré.

Dommage car ce matin, ça bramait fort. Entre quinze et vingt cerfs en vocalise dans le secteur. Retardé par la neige, il faisait jour quand je suis arrivé sur place et n'ai pu me placer où je voulais. Je suis resté un peu à distance pour faire de l'observation et c'était tout aussi bien car le décor n'est pas celui que je cherche pour mes projets d'images. Les photos du jour restent toutefois témoins de ces instants. Des instants difficiles à aller chercher car très souvent, le brame du cerf n'est qu'un son dans la forêt. Au-delà de leur médiocre qualité (distance, composition etc), on (je) gardera(i) en tête la difficulté des opérations à mettre en place pour les obtenir ce qui les rend finalement plus intéressantes et "valeureuses" qu'il n'y paraît. Ici, on n'est pas en Ecosse, dans les Abruzzes ou à Dyrehaven.

Coucher de Lune le matin au moment de commencer à marcher

Coucher de Lune le matin au moment de commencer à marcher

Brame et combat sur la neige mouillée
Brame et combat sur la neige mouillée
Brame et combat sur la neige mouillée

Brame et combat sur la neige mouillée

Un cerf qui ne passera pas trop loin

Un cerf qui ne passera pas trop loin

Mon image préférée du jour avec cette biche et son faon sur une crête boisée

Mon image préférée du jour avec cette biche et son faon sur une crête boisée

Malgré la neige

Malgré la neige

Le Grand Pic lors d'une éclaircie la veille

Le Grand Pic lors d'une éclaircie la veille

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #brame du cerf, #paysages

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Publié le 29 Septembre 2020

Retour à des températures de saison. La neige fond, mais elle devrait gêner les randonnées "piéton" encore un moment, voire définitivement à certaines altitudes. Nous l'avons vu ; les quantités de neige de ce type se sont produites trois fois les 25 dernières années à ces altitudes et à cette date, encore que les quelques centimètres à 1000 m sont sans doute vraiment exceptionnels. Les températures qui ont accompagné l'épisode ont été encore plus remarquables. Météo-Alpes note +8,8°C en maximale à Grenoble-Saint-Geoirs, record depuis le début des mesures (1941), -5,4°C en minima à Barcelonnette (record depuis 1927). A la maison, je m'interrogeais justement sur la minimale du dimanche (+4,3°C). Elle aussi doit être historique. Qu'on ne s'emballe pas ; cet événement isolé ne remet pas en cause le réchauffement climatique global.

En attendant, la neige a fondu sous 1300 m et s'est tassée au-dessus : j'ai pu me promener jusque vers 1800 m, bien équipé (Conrax GTX + guêtres) en rentrant les pieds à peu près secs, le tout avec une température tendant à se rapprocher de la normale. Le brame du cerf est vraiment en retard : sur le secteur fréquenté ce jour, pas le moindre son, pas le moindre animal observé alors que c'était "cafi" de traces, comme on dit à Marseille.

En attendant donc l'hypothétique venue d'une grosse bête, des compagnies de mésanges boréales tournaient autour de moi dans les sorbiers dont la fructification est maximale cette année. L'occasion de faire quelques images dont celle ci-dessous qui demeure ma préférée. Petite anecdote sur cette image. En rentrant de la sortie, je file directement au travail. Le soir, j'ai encore du boulot à la maison mais durant une petite pause au soleil, j'avais chargée l'image préférée du jour sur le smartphone avant de la passer dans LR (Lightroom) puis sur Facebook. Au retour de la sortie suivante, je m'aperçois que la carte mémoire commence à être bien remplie (l'inconvénient des cartes avec grande capacité de stockage, c'est qu'on finit par ne jamais les vider jusqu'au jour où elles sont presque pleines et qu'on a besoin de place en urgence) et fais un reset. Le lendemain, je cherche les images de mésanges sur mon disque. Evidemment, j'ai oublié de les charger. Elles sont donc perdues. Fort heureusement, cette sauvegarde sur le tel sera salvatrice avec certes, uniquement la jpeg mais quand on voit la justesse de la colorimétrie des boitiers Canon, ouf, on n'aura pas besoin de la RAW pour retoucher la balance des blancs. Le jpg suffira pour un développement classique. Sinon, il paraît qu'il existe des logiciels de récupération (jamais utilisé pour ma part) mais ce coup-ci, je me contenterai de la jpg récupérée.

Une image que j'aime beaucoup au final. Certes recadrée mais avec une composition équilibrée : fond flou bleuté, feuilles jaunes, vertes et rouges, et cette petite mésange qui donne la touche finale, capturée avec le Tamron 100-400 dont le piqué global reste inférieur à mon 300 F/4 Canon (fort heureusement) mais très proche de ce même 300 additionné avec un extendeur 1,4. Exifs : 1/320 s ; F/6,3 ; ISO 2500.

Une image que j'aime beaucoup au final. Certes recadrée mais avec une composition équilibrée : fond flou bleuté, feuilles jaunes, vertes et rouges, et cette petite mésange qui donne la touche finale, capturée avec le Tamron 100-400 dont le piqué global reste inférieur à mon 300 F/4 Canon (fort heureusement) mais très proche de ce même 300 additionné avec un extendeur 1,4. Exifs : 1/320 s ; F/6,3 ; ISO 2500.

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #nivo-météo, #animaux

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Publié le 22 Septembre 2020

Deux "petites" sorties matinales pour profiter de ces senteurs de septembre. On "sent" bien que l'automne est là mais la palette de couleurs n'a pas encore vraiment commencé. Quant aux températures elles sont carrément estivales. On ne s'en plaint pas car on peut prendre le petit déjeuner en terrasse sans souffrir de la canicule l'après-midi. Ce sont ces températures-là qu'on aimerait avoir comme maximales en juillet-août.

Pour le reste, le brame du cerf a commencé en montagne mais avec timidité.

Senteurs de fin d'été
Senteurs de fin d'été

Senteurs de fin d'été

Plaisirs d'automne
Plaisirs d'automne
Plaisirs d'automne

Plaisirs d'automne

Prémices du brame

Prémices du brame

Cherchez le renard

Cherchez le renard

Lever du jour dans la vallée avant de partir

Lever du jour dans la vallée avant de partir

Cumulus congestus de fin de journée : c'est encore un peu l'été

Cumulus congestus de fin de journée : c'est encore un peu l'été

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #randonnée sportive, #brame du cerf, #animaux

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Publié le 10 Octobre 2019

Deux options s’offrent à moi pour le brame. La première consiste à aller se poster sur un secteur fréquenté par les cerfs comme une souille ou un replat en lisière de forêt. Avantage : ces moments d’affûts sont de très grands moments lorsqu’un cerf se pointe. Avec une belle proximité. Inconvénients : frustration lorsque rien ne se passe et peu ou pas d’observation. La seconde option consiste à aller se poster en lisière de forêt avec vue sur un milieu ouvert fréquenté par les animaux. Avantage : on profite à la fois du son et de l’image même si on venait à ne pas faire de photo correcte pour des raisons d'éloignement. Inconvénients : la proximité avec les animaux est plus rare ; les observations sont plus lointaines. C’est parfois moins bien aussi pour les photographes. Pour cette journée annoncée grand beau après une petite chute de neige jusqu’à 1500 m, je choisis l’option 2 avec l’espoir de faire de belles images d’ambiance. J’espère notamment mettre encore en valeur les animaux au milieu des myrtilles couleur rouge, le tout saupoudré de neige. Et c’est un peu ce qui va se passer. Cette sortie aura été riche en enseignements également. Je pense qu’en secteur découvert, après recoupement de sorties, les cervidés font comme les rennes : ils marchent face au vent. Du coup, par vent de nord, ils seront majoritairement dans la combe la plus au nord et inversement. Merci Thomas de m'avoir incité à mettre l'accent là-dessus. On continue à en apprendre... Place aux images.

Le premier cerf avant le lever du soleil
Le premier cerf avant le lever du soleil

Le premier cerf avant le lever du soleil

Sur les crêtes, ça s'active
Sur les crêtes, ça s'active

Sur les crêtes, ça s'active

Ce dix cors viendra défier le douze cors local

Ce dix cors viendra défier le douze cors local

Le douze local. Le maître des lieux
Le douze local. Le maître des lieux

Le douze local. Le maître des lieux

Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.
Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.

Qui me gratifie d'un passage à proximité pile où je le souhaitais, avant de rejoindre le couvert de vernes.

Changement de vallon après que la place a été laissée libre. Midi ; les cerfs sont très nombreux (je dénombrerai 12 mâles et près de 15 biches). Premières observations lointaines histoire de bien repérer tous les protagonistes
Changement de vallon après que la place a été laissée libre. Midi ; les cerfs sont très nombreux (je dénombrerai 12 mâles et près de 15 biches). Premières observations lointaines histoire de bien repérer tous les protagonistes
Changement de vallon après que la place a été laissée libre. Midi ; les cerfs sont très nombreux (je dénombrerai 12 mâles et près de 15 biches). Premières observations lointaines histoire de bien repérer tous les protagonistes

Changement de vallon après que la place a été laissée libre. Midi ; les cerfs sont très nombreux (je dénombrerai 12 mâles et près de 15 biches). Premières observations lointaines histoire de bien repérer tous les protagonistes

Une croupe boisée me permet d'approcher non sans immenses précautions. Je vais mettre une heure pour faire 100 m de dénivelé négatif. Les animaux brament en plein soleil tel ce douze cors, pendant que moi je me pèle l'ognon à l'ombre, les pieds gelés dans une mixture de neige et de boue
Une croupe boisée me permet d'approcher non sans immenses précautions. Je vais mettre une heure pour faire 100 m de dénivelé négatif. Les animaux brament en plein soleil tel ce douze cors, pendant que moi je me pèle l'ognon à l'ombre, les pieds gelés dans une mixture de neige et de boue
Une croupe boisée me permet d'approcher non sans immenses précautions. Je vais mettre une heure pour faire 100 m de dénivelé négatif. Les animaux brament en plein soleil tel ce douze cors, pendant que moi je me pèle l'ognon à l'ombre, les pieds gelés dans une mixture de neige et de boue
Une croupe boisée me permet d'approcher non sans immenses précautions. Je vais mettre une heure pour faire 100 m de dénivelé négatif. Les animaux brament en plein soleil tel ce douze cors, pendant que moi je me pèle l'ognon à l'ombre, les pieds gelés dans une mixture de neige et de boue

Une croupe boisée me permet d'approcher non sans immenses précautions. Je vais mettre une heure pour faire 100 m de dénivelé négatif. Les animaux brament en plein soleil tel ce douze cors, pendant que moi je me pèle l'ognon à l'ombre, les pieds gelés dans une mixture de neige et de boue

Un intrus, enfin, plusieurs. Une harde de quatre chèvres et leurs cabris passent à proximité de mon filet de camouflage

Un intrus, enfin, plusieurs. Une harde de quatre chèvres et leurs cabris passent à proximité de mon filet de camouflage

Au-dessus, ça s'excite. Ce huit cors sombre ne lâche pas les deux biches qui traînent autour d'un bosquet
Au-dessus, ça s'excite. Ce huit cors sombre ne lâche pas les deux biches qui traînent autour d'un bosquet

Au-dessus, ça s'excite. Ce huit cors sombre ne lâche pas les deux biches qui traînent autour d'un bosquet

Un cerf vient le défier. Malgré une plus grosse ramure, il repartira avec une belle leçon et un bois en moins.
Un cerf vient le défier. Malgré une plus grosse ramure, il repartira avec une belle leçon et un bois en moins.

Un cerf vient le défier. Malgré une plus grosse ramure, il repartira avec une belle leçon et un bois en moins.

Plus haut, c'est également bien animé
Plus haut, c'est également bien animé

Plus haut, c'est également bien animé

Super moment : ce cerf va m'offrir une proximité relative que je trouve parfaite pour les images.
Super moment : ce cerf va m'offrir une proximité relative que je trouve parfaite pour les images.
Super moment : ce cerf va m'offrir une proximité relative que je trouve parfaite pour les images.

Super moment : ce cerf va m'offrir une proximité relative que je trouve parfaite pour les images.

Il faut bien rentrer et je suis complètement encerclé. Je me creuse la tête pour limiter le dérangement et profite d'une accalmie vers 16h pour "raser les murs" (i.e. traverser la combe à la limite des bosquets de vernes), laissant les animaux à leurs ébats un peu plus haut. Cependant, et je l'avais vu aux jumelles, deux cerfs et deux daguets sont sur le dernier passage obligé pour quitter la combe. Je dérange deux biches que je n'avais pas vu ; le cerf, alors couché, se lève, et prend tranquillement la même direction.

Il faut bien rentrer et je suis complètement encerclé. Je me creuse la tête pour limiter le dérangement et profite d'une accalmie vers 16h pour "raser les murs" (i.e. traverser la combe à la limite des bosquets de vernes), laissant les animaux à leurs ébats un peu plus haut. Cependant, et je l'avais vu aux jumelles, deux cerfs et deux daguets sont sur le dernier passage obligé pour quitter la combe. Je dérange deux biches que je n'avais pas vu ; le cerf, alors couché, se lève, et prend tranquillement la même direction.

Tout en continuant à bramer au milieu de l'endroit rêvé. je termine avec deux images que j'adore, le tout sous un ciel voilé à ce moment-là, faisant davantage ressortir les couleurs.
Tout en continuant à bramer au milieu de l'endroit rêvé. je termine avec deux images que j'adore, le tout sous un ciel voilé à ce moment-là, faisant davantage ressortir les couleurs.

Tout en continuant à bramer au milieu de l'endroit rêvé. je termine avec deux images que j'adore, le tout sous un ciel voilé à ce moment-là, faisant davantage ressortir les couleurs.

Et les deux daguets en-dessous. Je vais attendre qu'ils soient hors de ma vue pour passer.

Et les deux daguets en-dessous. Je vais attendre qu'ils soient hors de ma vue pour passer.

Parti de la maison à 5h, je rentre à 19h (!!!). Une journée complète d'immersion brame où je ne rencontrerai qu'un seul randonneur à cinq minutes du parking au retour. Trois sorties en trois semaines sur mes deux secteurs préférés. Je ne pense toutefois pas y retourner cette année. Les animaux sont vraiment paisibles. Ne leur mettons pas trop la pression même si j'ai tout fait pour limiter le dérangement.

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #Belledonne

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Publié le 5 Octobre 2019

Autre type de sortie que je trouve fort agréable, les sorties au final nocturne. Nous entrons dans la meilleure époque pour celles-ci : le soleil commence à se coucher suffisamment tôt pour qu'on puisse rentrer de nuit sans arriver au bercail à des heures dérangeantes pour le lendemain.

La météo capricieuse de ce samedi et l'espoir d'une éclaircie de fin de journée nous pousse davantage à choisir cette option... La petite troupe grimpe jusqu'à une petite cabane où sera pris le repas du soir à la tombée de la nuit sur fond de brame du cerf et de chouette hulotte. L'éclaircie de 17h était encourageante mais la soirée se terminera dans le brouillard. Ce dernier se dissipera en début de nuit, permettant une descente comme espéré. l'occasion de mettre tous ses sens en éveil : allumer la lampe le plus tard possible, écouter la nature, du moins une partie de celle-ci, qui se réveille. Les cousins ont adoré malgré des températures un peu frisquettes et dignes de ce qu'on appelle couramment le temps automnal.

Montée diurne, ambiance d'automne
Montée diurne, ambiance d'automne
Montée diurne, ambiance d'automne

Montée diurne, ambiance d'automne

Descente nocturne. Quelle ambiance !
Descente nocturne. Quelle ambiance !
Descente nocturne. Quelle ambiance !

Descente nocturne. Quelle ambiance !

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #brame du cerf, #Belledonne

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