loup

Publié le 9 Février 2020

Allez, une petite dernière pour profiter de cette petite poudre de moyenne montagne, bonne et homogène entre 1400 et 1900 m d'altitude là où le vent n'a pas eu d'effet. Et tant qu'à faire, autant lier l'utile à l'agréable : direction le secteur des loups pour relever deux caméras en place depuis un mois et demi. Bon, en toute honnêteté, cette sortie aura quand même été moins bonne que les deux précédentes : descentes bonnes moins longtemps, manque de neige en partie basse (bon, j'ai sans doute poussé un peu trop bas) mais je n'aurai pas fait le voyage pour rien avec de nombreux passages de loups même s'ils sont tous nocturnes.

Parlons des loups. Ils sont également à l'affiche au cinéma en ce moment. On se souvient du premier Opus du Haut-Alpin Jean-Michel Bertrand "La vallée des loups". Il faut savoir qu'à la suite de son film et de son succès, des opposants se sont montés contre lui. Un film qui, pourtant, n'abordait pas la problématique loups - éleveurs. Cela n'a pas empêché une partie de ces derniers de faire pression sur le tournage du second film en influençant notamment certains financements. Sauf erreur de ma part, cela avait valu le retrait du partenariat avec le département, parmi tant d'autres pas en arrière. Le réalisateur tenta de contrer ce coup bas en lançant un financement participatif qui fut très rapidement couronné de succès. Car il faut bien être clair : si aujourd'hui, les conditions sont encore compliquées pour de nombreuses espèces sur le terrain, il y a une prise de conscience de la nécessité de sauvegarder notre biodiversité et globalement, les Français y sont favorables.

Les jours ont passé. Malgré les bâtons dans les roues allant jusqu'aux menaces de mort (oui... pour un film), la suite est dans les salles depuis la mi-janvier. Il s'appelle "Marche avec les loups". Après l'avoir vu en avant-première en la présence du réalisateur à la Vence Scène à Voreppe, je me suis encore plus régalé au deuxième visionnement à l'Espace Aragon (Villard-Bonnot) et la famille tout autant. La quête de la poudre, des loups et de tant autres belles choses offertes par la nature. Un vaste programme...

NB : projections du film ce jour autour de Grenoble : Pathé Echirolles, le Club, Les Ecrins (Le-Bourg-d'Oisans), Cinéma Théâtre (La Mure), Bel'Done (Allevard), PASSrl les écrans (Voiron), Paradiso (Tullins), le Montcelet (Entre-Deux-Guiers) et (pour Rogier) à la salle Jean Marais de Puy-Saint-Vincent. Ce mercredi : le Club, Pathé Echirolles et Le Clos (Autrans). Le week-end prochain : Le Club, Pathé Echirolles, PASSrl les Ecrans, Le Cartus (Saint-Laurent-du-Pont), Jean Renoir (Pontcharra). A noter une séance également ce jeudi au Schuss (Chamrousse).

Petite poudre chez les loups (petite poudre acte 3)
Petite poudre chez les loups (petite poudre acte 3)
Petite poudre chez les loups (petite poudre acte 3)
Petite poudre chez les loups (petite poudre acte 3)

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #loup

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Publié le 3 Janvier 2020

Marchons avec les loups, mais les vrais ! Car les autres, les loups "humains", nous marchons avec eux depuis la nuit des temps...
Ciel voilé +(donc) pas de transformation + petites contraintes personnelles + sorti 7 jours sur 7 précédemment = pas de sortie ce vendredi. L'occasion de vous parler une nouvelle fois de notre planète qui souffre. Le loup, le vrai, ajoute dans certaines circonstances, des difficultés aux éleveurs/bergers. Beaucoup s'en sortent, n'étant pas touchés ou mettant en place les mesures préconisées de protection. Parfois, cela ne fonctionne pas comme on aimerait. L'état français, a minima soucieux de notre biodiversité, les aide et les indemnise correctement. Pour toutes ces raisons, les agriculteurs, les éleveurs, les ruraux, ne sont pas tous remontés contre le loup. Loin de là. Ils essaient de faire de leur mieux comme beaucoup essaient de diminuer l'emploi de pesticides et de trouver des solutions alternatives efficaces pour pouvoir continuer à travailler en respectant la Terre. De même que je connais des chasseurs qui estiment n'avoir aucune priorité sur la grand canidé et n'ont rien à reprocher à sa présence.

Mais il y a aussi les autres. Et parmi eux, de grandes instances qui beuglent plus fort que tout le monde, faisant beaucoup de mal et donnant, en sus, l'impression que c'est toute une corporation voire tout un département qui pense comme eux. En première ligne de ce billet, la FDSEA05 (fédération des syndicats agricoles des Hautes Alpes) qui appelle à manifester ce dimanche 5 janvier contre... la projection d'un film. Un film qui n'est pas du tout tourné contre les agriculteurs mais qui parle du loup. Un film qui essaie de comprendre comment vivent les loups et comment on pourrait essayer de vivre avec les loups.

Le loup n'est pas un problème en soi pour le biodiversité. On doit pouvoir continuer à vivre sans les loups. Le problème, c'est que notre impact n'est pas que sur les loups mais sur toutes les espèces. "On" ne veut pas de loup pour ne pas trop gêner les éleveurs. "On" accepte de détruire les abeilles et les insectes parce qu'on ne veut pas se passer de pesticides. "On" détruit le blaireau parce que parfois, il cause quelques dégâts sur les cultures... Plus près de chacun d'entre nous, nos voitures écrasent les hérissons, nos chats détruisent les petits passereaux... A bien y regarder, chacun d'entre nous est responsable de la destruction de la biodiversité. La cause à la conjonction de deux facteurs : notre empreinte écologique personnelle grandissante du fait de la technologie disponible et la démographie. Les conséquences sont désormais bien visibles sauf à avoir de grandes oeillères : incendies massifs en Australie (allez voir les images, c'est assez impressionnant), températures en hausse extrêmement rapide, fonte du permafrost... Sans parler de l'air que nous respirons. Le loup, les abeilles, les oiseaux, les hérissons, les blaireaux... tous les animaux doivent, parmi tant d'autres choses, avoir toute notre attention. Et c'est à chacun de faire de petites gestes à son niveau. C'est tout. Aucune dérogation ne doit être accordée ; sinon, par enfantillage et jurisprudence, on n'en sortira pas ("Maîtresse, lui il a droit, pourquoi pas moi ?").

Honte à la FDSEA05 qui, je l'espère, ne s'attirera que du mauvais en appelant au boycott d'un film apportant une richesse culturelle. Nous y croyons à en voir leur page Facebook plombée de messages contre eux et à regarder l'appel au soutien de Jean-Michel Bertrand que j'ai lancé sur ce même réseau social : déjà près de 150 partages et likes en à peine 12h dont une nuit ! On ne lâche rien. Et au passage, un très grand soutien à tous les nombreux agriculteurs qui, dans le silence et la douleur de leur métier, essaient chaque jour tant bien que mal de subvenir dans ce système douloureux, en essayant de faire de leur mieux pour limiter leur impact. Il ne faut pas hésiter à en parler également car c'est vraiment un métier difficile et l'amalgame est très facile de nos jours.

En résumé, allons voir le film "Marche avec les loups" qui sort en salles le 15 janvier (et courage à Jean-Michel qui le projète dans une énième avant-première ce dimanche 5 à Gap et qui sera confronté à cette manifestation) : c'est de loin la meilleure réponse à faire.

 

Le passage des loups. Image d'avant Noël, lors de mon dernier relevé de caméras.

Le passage des loups. Image d'avant Noël, lors de mon dernier relevé de caméras.

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Rédigé par lta38

Publié dans #loup, #humeur

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Publié le 19 Décembre 2019

Merci à Jocelyn et Petzl pour ce reportage sur mon activité de "piégeage" photographique de loups. Malgré les désillusions qui ont suivi les belles images de l'hiver et du printemps dernier, ma motivation reste intacte. En parallèle, un autre reportage circule actuellement sur les écrans. Il s'agit du film de Laurent Joffrion et Vincent Munier : "Ours, simplement sauvage". Tourné dans les monts cantabriques, au coeur d'un pays de densité de population équivalente à celle de la France, ce documentaire nous montre des images impensables à réaliser en France. Loups, Vautours, loutres, ours... cohabitent sur un même territoire. Pourtant, nous ne manquons pas d'espaces favorables tels les hauts plateaux du Vercors, les Pyrénées, les Cévennes... Probablement la faute à un passé cynégétique trop extrême qui a, au-delà de la chasse elle-même, ancré un certain nombre d'idées incompatibles avec cette faune, dans la tête de nos concitoyens.

Malgré des avancées positives et une évolution des moeurs, il faudra encore du temps. En Espagne, en Italie, aux Etats-Unis..., les prédateurs ne font pas l'unanimité. Mais, contrairement à nous, ces pays ont réussi à conserver des espaces qui leur sont favorables alors qu'ici, c'est encore "la guerre" pour un demi-millier de loups et une demi-centaine d'ours. Les réalisateurs ont voulu sans doute nous donner un signal fort. Le film se termine par une citation de John Muir : "Lorsqu'on tire sur un seul fil de la nature, on découvre qu'il est attaché au reste du monde". A méditer...

On entend souvent le refrain : être pour ou contre le loup. Comme pour nos retraites, nos chefs d'état savent diviser le peuple pour mieux régner. L'amalgame est fait : il y a ceux qui sont pour le loup et ceux qui sont contre. En regardant "Ours..." vous entendrez un des acteurs vous dire "On n'a pas à être pour ou contre l'ours ou le loup comme on n'a pas à être pour ou contre l'orage". Là encore, à méditer... profondément.

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Rédigé par lta38

Publié dans #loup

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Publié le 18 Novembre 2019

Quelques nouvelles des caméras automatiques qui "travaillent" pendant qu'on skie ou qu'on grimpe. Cela faisait un bon moment que je ne les avais pas relevées. De mémoire, depuis que je me suis lancé dans cette recherche du loup, je n'avais pas laissé un aussi long délai sans relevé. Sans doute l'impatiente. Mais on apprend, on mûrit. L'appareil automatique doit aussi être compris contre un relais entre l'homme et l'animal. On est moins souvent sur le terrain, on dérange moins. C'est sans doute vers cela que je me dirige. Cela oblige à une bonne organisation, notamment au niveau de la gestion des batteries. En tous cas, les skis n'auront pas été de trop ce matin pour aller faire le tour des caméras et encore, il y en a une que je n'ai pu relever. J'espère que les batteries changées début octobre vont tenir encore un moment.

Passé in extremis. Celui-là sera déplacé.
Passé in extremis. Celui-là sera déplacé.

Passé in extremis. Celui-là sera déplacé.

Deux fois le même cerf à un jour d'intervalle. Passage et arrêt pile au même endroit.

Deux fois le même cerf à un jour d'intervalle. Passage et arrêt pile au même endroit.

Palette d'observés. Les loups sont exclusivement nocturnes. La chasse sans doute mais peut-être un changement global de comportement de l'animal suite aux persécutions grandissantes que nous lui faisons subir. D'autres contacts m'ont confirmé la difficulté cette année à obtenir des images.

Palette d'observés. Les loups sont exclusivement nocturnes. La chasse sans doute mais peut-être un changement global de comportement de l'animal suite aux persécutions grandissantes que nous lui faisons subir. D'autres contacts m'ont confirmé la difficulté cette année à obtenir des images.

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #loup, #Belledonne

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Publié le 8 Novembre 2019

Petit clin d'oeil au roman de Michelet et à la série télévisée qui en a été tirée et que mes grands parents regardaient. Je trouvais cela déjà vieillot à l'époque... Vieillot, c'est aussi le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à une certaine catégorie de gens. Il ne faut pas y voir forcément du "méchant" derrière ces mots et j'aurais même envie de dire que quand toute sa vie on a été bercé par des idées, des pratiques, il est difficile pour ne pas dire impossible d'en sortir. Je n'arriverai pas à les faire changer d'avis et ce n'est limite pas le but ici. En revanche, les nouvelles générations, les gens encore neutres, ouverts d'esprits car moins pris dans une quelconque idéologie, bref, une grande majorité d'entre nous, pourra comprendre que nous devons changer certaines choses.

Je suis tombé sur cette vidéo mettant en avant une chasse traditionnelle : la tendelle. Je l'ignorais. Je ne pensais pas qu'on pouvait encore promouvoir de telles choses. Alors certes, c'est moins destructeur qu'un fusil (en quantité s'entend), ça demande tout un apprentissage, une connaissance du milieu et ça peut paraître en harmonie avec la nature. Mais quand même, si on veut être en harmonie avec la nature aujourd'hui, on sort avec ses bras pour grimper, ses jambes pour marcher ou courir, ses yeux pour observer (avec des jumelles pour aider), ses oreilles pour écouter. Son appareil photo aussi pourquoi pas. On n'est pas obligé de tendre des pièges avec des cailloux pour piéger les grives. Cette pratique, d'un autre temps, peut ne pas paraître si pire. D'autant plus qu'elle demeure marginale et probablement condamnée à s'essouffler. Définitivement. Il suffirait donc de la laisser telle quelle. Mais cette vidéo a été en partie financée par le conseil départemental de la Lozère. C'est assez incroyable que des fonds publics servent à promouvoir ce genre de pratique. Qu'il y ait des gens nommés responsables donner du crédit à cela. C'est là que le bât blesse. Cette pratique tend à disparaître et donc, les autorités de notre pays essaient de la dynamiser à nouveau. Incroyable.
Depuis quelques années, j'ai l'impression qu'on assiste en France, à un retournement de situation, en parallèle de la prise de conscience écologique. En fait, je pense que c'est lié. Nous savons aujourd'hui que l'homme est en grande partie responsable des changements climatiques et de la perte rapide de biodiversité. Des changements dans le même sens, il y en a déjà eu. Mais jamais aussi rapidement dans l'histoire, ou alors d'un coup d'un seul (météorite...). Penser que l'homme n'y est pour rien, c'est, passez-moi l'expression, avoir de la merde de poule devant les yeux. Ce qu'on ne sait pas encore, c'est si tout cela n'est pas cumulé à d'autres causes naturelles mais dans tous les cas, on y est. Je ne reviens pas ici sur les multiples constats présentés par ceux qui savent mieux que moi (à ce propos, c'est très actuel que chacun donne un avis sur tout - pour ma part, je m'en réfère aux constats des spécialistes, corroborant mes propres observations locales). Bref ; depuis quelques années donc, une certaine catégorie de gens pratiquant une activité professionnelle ou de loisirs allant à l'encontre de ce qu'il faudrait faire pour limiter notre impact tente de reprendre du poil de la bête comme pour sauver leur pratique. Au lieu d'en changer. Et comme très souvent, il y a de l'argent en jeu, nos gouvernements n'hésitent pas à les soutenir. Cette chasse à la tendelle en fait partie.

Ainsi, nous sommes en 2019. On piège les grives sous des cailloux. On déterre (légalement toujours) des blaireaux qu'on achève à coup de pelle, on court après les cerfs pendant des heures bien assis sur des chevaux pour les égorger ou les noyer dans un lac (mais il parait qu'on ne tue pas l'animal, on le sert - on sert le cerf quoi)... Pratiques d'un autre âge, que notre pays devrait bannir définitivement. Point. Et ce ne sont pas les chasseurs qui vont me contredire. A chaque fois que j'en parle avec l'un d'entre eux, il est d'accord avec moi. Je discutais même récemment avec un chasseur très actif du bassin grenoblois. Actif au sens "très présent en montagne sous tous les plans". Il me confiait que s'il en avait le pouvoir, il interdirait tout simplement la chasse aux gallinacés de montagne. Car parmi d'autres aberrations, nous avons en France la liste des espèces que l'on peut tirer. Une liste bien trop longue. Un des derniers exemples récents assez marquant quoique anecdotique, est l'abattage d'un courlis cendré en France mais qui avait été relâché en Pologne, pays où les populations accusent de lourdes pertes. Triste exemple du saccage de notre nature. Certains s'évertuent à protéger et d'autres ruinent leur travail. Je ne rejette pas tout en bloc dans la chasse, je l'ai déjà dit. Je ne suis pas chasseur et ne le serai jamais sauf par nécessité mais je conçois que cette activité perdure, par exemple pour les grands ongulés dans le cadre de plans de chasse bien ficelés et respectés. Mais la liste est à revoir. Parmi les initiatives à soutenir, la demande de la LPO (et peu importe que ce soit la LPO, qu'on l'aime ou l'aime pas - je dis ça parce que la Ligue de Protection des Oiseaux n'est pas toujours bien vue par les grimpeurs que je fréquente autant que les naturalistes - il ne faut pas s'arrêter à cela car ici, ça relève du bon sens) d'arrêt total de la chasse au lagopède. Même si les prélèvements sont mineurs, cette chasse existe toujours et pour le coup, voici un oiseau dont personne ne conteste la diminution drastique des populations. Non seulement nous avons envahi son territoire mais en plus, le réchauffement climatique joue contre lui. J'espère que cette demande sera enfin entendue.

Quant au loup, le ministre de l'agriculture Didier Guillaume promet de doubler les tirs de prélèvement. Alors, cela veut-il dire que 200 loups devraient être menacés de mort en 2020 ? Pas tout à fait. Il existe plusieurs gradations de tirs :
- les tirs d'effarouchement, destinés, comme leur nom l'indique, à faire fuir le prédateur
- les tirs de défense, destinés à abattre un ou plusieurs loups, théoriquement en situation d'attaque (autour d'un troupeau, suite à une attaque constatée)
- les tirs de prélèvement, destinés à abattre un ou plusieurs loups sur un territoire plus vaste, même sans troupeau et sans attaque constatée à cet endroit.

Ce serait donc cette dernière catégorie qui devrait être pondérée d'un coefficient double. Est-ce que ces tirs s'ajouteront aux autres ou serait-ce à la place de tirs de défense, sans augmenter le nombre total de loups à tirer ? Pour le moment, nous n'avons pas encore toutes ces informations mais on s'oriente peut-être en 2020 vers une augmentation du massacre. Le mot est bien pesé parce que depuis que ce processus (de tirs de loups) a été mis en place, on a massacré des loups, c'est sûr mais on n'a pas non plus stoppé les attaques sur les troupeaux qui ont augmenté chaque année. On continue donc à massacrer une profession qui doit être revue en profondeur, nous l'avons déjà évoqué avec les constations sur le pastoralisme intensif qui détruit nos alpages alors qu'on pourrait avoir autant de bêtes qu'actuellement, mais mieux réparties en petits troupeaux, plus faciles à surveiller, et à une altitude plus basse où ils pourraient participer à une réouverture des clairières subalpines.

De gros chantiers nous attendent en 2020. A chacun d'apporter comme il le peut sa petite pierre à l'édifice.

Archives. Lagopède alpin. 2018

Archives. Lagopède alpin. 2018

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur, #loup, #animaux

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