nivo-meteo

Publié le 8 Février 2021

C'est un mot à la mode. Dès qu'une situation sort de l'ordinaire, on parle souvent de vigilance. La mise en place de situations de vigilance (météo, terroriste, sanitaire...) est une communication qui a son importance pour le commun des mortels. Il reste à déterminer si le curseur est toujours bien placé. Pour ce qui nous intéresse (météo notamment), on notera que la vigilance n'est pas une vigilance absolue mais qu'elle est relative et ce point peut paraître discutable. On note en effet les points suivants :
- chutes de neige : dès que celles-ci sont prévues significatives en plaine (à partir de 5 cm en moyenne), un département passe en vigilance orange sauf les Hautes-Alpes (ça a bien dû arriver mais je n'ai jamais vu le 05 en vigilance neige). Pourquoi cette exception ? Pour y avoir habité, je peux témoigner que bien qu'habitant à 700 m d'altitude (vs 200 pour Grenoble), le Gapençais n'est pas mieux armé pour affronter la route enneigée que le Grenoblois, ni matériellement, ni techniquement.
- froid : je m'interroge sur la vigilance "grand froid" (en plus de vigilance neige) annoncée aujourd'hui pour les départements du nord (de la France) qui vont subir un ... -5°C. Cela a-t-il un sens ? Certes, cela n'est pas monnaie courante dans ces départements mais, contrairement à la neige, est-ce que cela génère une difficulté significative particulière ? Je ne pense pas.

De par ces petits exemples, même si peu importants au final, on pointe du doigt le système actuel, d'un côté très informatif mais d'un autre, peut-être trop protecteur. La dramatique avalanche des Orres en 1998 avait amené le maire du coin (si mes souvenirs sont bons) à interdire le ski de randonnée provisoirement. Je me souviens alors avoir vu émerger le slogan : interdire c'est déresponsabiliser.

La frontière n'est pas évidente à trouver. Aujourd'hui, on cohabite entre deux mondes, celui des professionnels qui font un énorme travail d'information et de prévention, et celui de l'Etat qui le fait aussi mais qui y ajoute de nombreuses interdictions parfois estimées complètement loufoques pour ceux qui connaissent bien le milieu concerné.

A propos des avalanches, domaine souvent montré du doigt, il faut prendre conscience de la mesure des choses. Les avalanches, sur dix ans, c'est 257 morts soit en moyenne moins de 26 par an. 26 de trop certes, mais cela reste un petit nombre et surtout, avec une tendance globalement stable malgré une explosion du nombre de pratiquants. Et il faut noter que l'arrêté pris par le maire haut-alpin il y a plus de vingt ans a fait très peu d'émules depuis. On peut donc considérer qu'en l'absence d'interdiction de circuler sur la neige, le ratio pratiquants/décédés est en chute libre. L'occasion de féliciter le travail effectué par tous les professionnels de la montagne. Et de voir que cela porte sans doute davantage ses fruits que des interdictions à tour de bras.

On termine en relativisant un peu, histoire de ne pas avoir l'impression que finalement, l'accident d'avalanche reste rare :
- les pentes sont davantage sécurisées par la fréquentation et la destruction artificielle des couches fragiles
- de nombreux pratiquants restent quasi exclusivement sur des domaines peu dangereux 

Vigilance donc et surtout cette année où tous les professionnels pointent du doigt un manteau neigeux particulièrement délicat sur les Alpes du nord avec un "mille-feuille" (nombreuses petites chutes de neiges superposées) et des couches fragiles (dont celle du sable du week-end dernier).

D'ailleurs, avec un mini-créneau (très) matinal, il m'est apparu sans histoire de réaliser une petite dent de Crolles , qui n'avait pris qu'une dizaine (15 maxi) de centimètres de neige contrairement à Belledonne. En arrivant sur le parking à 6h30 du matin, nous sommes déjà quatre personnes en route pour les sommets. Phénomène un peu grenoblois sans doute. Sommet au lever du soleil. Sans doute une sortie dangereuse pour le commun des mortels compte tenu de la configuration de cette course et de l'horaire mais jugée sans danger par les habitué(e)s. Comme quoi, tout est relatif...

Vigilance
Vigilance
Vigilance
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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse, #nivo-météo

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Publié le 7 Février 2021

Tout le monde a pu voir les images de ce redoutable coup de sirocco donnant un air de fin du monde à nos montagnes. Si on y a bien droit de manière régulière, je n'ai pas le souvenir d'un phénomène d'une telle ampleur, en tous cas sur la neige.

Au passage, on se rappellera des 22 et 23 juillet 2009 qui resteront dans les mémoires. Le matin du 22, après une nuit déjà anormalement chaude, un fort effet de foehn se met en place. Le temps est couvert ; je me souviens d'une lumière jaunâtre et d'un air complètement saturé de poussières. Ce couvercle se poursuit toute la nuit et la station météo de Saint-Martin-d'Hères ne descendra jamais en-dessous de 31°C !!! Au petit matin, les habitants suffoquent dans des appartements surchauffés, déjà difficiles à supporter quand la température ne descend "que" dix degrés plus bas !!! Il faudra la mise en place d'une cellule orageuse en fin de journée du 23 pour mettre un terme à cette horreur. Ne cherchez pas de record dans les annales ; c'est Menton qui détient le record officiel (pourtant moins chaud) car les données enregistrent la température la plus basse de la journée (il me semble même entre 18h et 18h) et celle-ci sera redescendue en-dessous des 30°C en l'approche des orages du deuxième jour... Mais il est possible que cette nuit du 22-23 juillet 2009 à Grenoble soit la plus chaude jamais enregistrée dans l'hexagone sous notre climat actuel !

Rien de tout cela ce samedi, et même des températures qui n'avaient rien d'exceptionnel à Grenoble avec un maxi à "seulement" 12°C (vs 20°C mercredi dernier, déjà beaucoup plus remarquable pour un début février). En revanche, ça commençait à faire beaucoup plus mal en altitude : Chamrousse à 1800 m, accusait ce samedi d'une Tmin à 7°C et d'une Tmax à 9°C. Spectaculaire en plein hiver !

Mais le plus spectaculaire était cette remontée de sable du Sahara. Encore une fois, de mémoire, je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu autant. Les skieurs y sont allés de leurs images, garanties sans effet sépia. Impressionnant ! Les commentaires ont été nombreux ; et se dire que tout cela n'est que passager avec l'arrivée de la neige qui redonnera un paysage de saison. C'est bien le cas ce matin puisque des précipitations modérées se produisaient à 1300 m d'altitude et étaient même amenées à s'abaisser.

Alors, oublié et seulement noté précieusement dans les tablettes cet épisode de sable ? Pas certain. Car si les chutes de neiges vont sans doute continuer à s'accumuler durant l'hiver, que va-t-il se passer ensuite ? A partir du mois d'avril, le bilan neige/fonte devient déficitaire à 1500 m d'altitude puis, au fil des jours, de plus en plus haut. Sur quelle neige allons-nous skier ? Comment sera le paysage ? Blanc ? Vraiment ? La neige fond, se transforme, se tasse. Mais le sable reste. Il finira toujours plus ou moins en surface. Aurons-nous des images de montagnes orange durant tout le printemps ? Cette "couverture" aura-t-elle un effet albedo ou absorbant ? Si une grosse épaisseur de pierres (sur un glacier) comme de copeaux de bois (pour garder la neige d'une station) a un effet protecteur par isolation, en revanche, une fiche couche sombre ne jouera pas ce rôle et, au contraire, se réchauffant plus vite, pourrait avoir un impact sur la fonte de la couche de neige qu'elle surmonte. Je m'en remets aux avis éclairés des spécialistes.

Pour finir, on notera la loi des vases communicants. De Noël à fin janvier, je constatais des températures proches des nôtres en Norvège, à altitude égale évidemment, alors que globalement, on a un "glissement" de l'ordre de 1000 m d'altitude : le froid était davantage centré sur nous. Mais depuis fin janvier et le changement de temps noté depuis ce jour, les choses se sont radicalement inversées. Si vous cherchez où est l'air froid, jetez un coup d'oeil sur le sud de la Norvège où les températures sont descendues bien bas, y compris sur la côte ouest. A Bergen par exemple, où les températures sont proches de celles de Grenoble entre mi-novembre et début février, le thermomètre est en permanence dans le négatif et descend fréquemment sous les -10°C sur cette période. Et des secteurs intérieurs qui piquent : Røros ou Grotli oscillent depuis une semaine entre -13°C au plus "chaud" de la journée et -36°C !! Et ce n'est pas parce que nous sommes sous des latitudes élevées qu'il fait normalement si froid : n'oublions pas que nous restons proche de l'Atlantique (mer du Nord) et donc, soumis aux effets réchauffants du Gulf Stream. La Norvège n'a rien à voir avec la Sibérie !

Chamrousse (Isère, France) le 6 février 2021

Chamrousse (Isère, France) le 6 février 2021

Chamrousse le 7 février

Chamrousse le 7 février

Vague de froid norvégienne

Vague de froid norvégienne

Vague de froid norvégienne
Vague de froid norvégienne
Vague de froid norvégienne

Vague de froid norvégienne

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 26 Janvier 2021

Depuis le jour de Noël soit très exactement depuis un mois, nous bénéficions sur les Alpes du nord de conditions exceptionnelles pour le ski. Le mot exceptionnel ne signifie pas que les quantités de neige dépassent les records ; ni même que le soleil règne en maître. Non, l'exceptionnel est à prendre en compte pour la qualité de la neige proportionnellement à l'espace disponible. En effet, nous avons reçu des chutes de neige régulières, souvent modestes (de 15 à 30 cm, parfois davantage) mais assez nombreuses, permettant d'effacer les anciennes traces (je considère la neige "trafollée" comme médiocre à skier) tout en améliorant peu à peu l'épaisseur et donc diminuant du même coup le risque de touchettes. Et cette situation s'est produite au moment où le soleil est au plus bas de l'année, avec des températures conformes aux normales, ce qui a permis de conserver de la poudreuse quelle que soit l'orientation de la pente. En ce sens, tous les itinéraires suffisamment enneigés promettaient du très bon ski. Pour s'en convaincre, il suffit de revoir sur ces pages la (grosse) vingtaine de sorties glisse effectuée durant cette période... Il était inutile d'être un expert pour trouver de la bonne neige.

Etat des lieux
Pour une fin janvier, l'enneigement est excédentaire sur les Alpes du nord, assez uniforme à partir de 1500 m du Vercors au Léman. Comme en témoigne cette image prise sur le site meteofrance pour le massif de Belledonne (ci-dessous à gauche), il est largement excédentaire en moyenne montagne (et encore plus sur les Savoie vers 1000 m) et plutôt conforme aux normales en altitude. Cela reflète bien des précipitations non exceptionnelles en terme de quantité mais accompagnées de froid pour les conserver à basse altitude. Pour les Alpes du sud, le froid a également permis la conservation de la neige en bas et donc, un enneigement un peu supérieur à la moyenne à 1500 m. En revanche, il est déficitaire en altitude faute de perturbations méditerranéennes d'ampleur suffisantes. Ci-dessous (à droite), le croquis pour l'Embrunais - Parpaillon. A noter qu'habituellement, si l'écart Alpes du nord / Alpes du sud est presque systématiquement marqué en faveur des premières en-dessous de 2000 m (ce qui se vérifie nettement encore cette année), cette règle l'est beaucoup moins en altitude où cela dépend des saisons. Et cette année, l'écart est particulièrement marqué (de l'ordre de 3/1 pour le nord).

Belledonne / ParpaillonBelledonne / Parpaillon

Belledonne / Parpaillon

Fin de partie
Cette situation remarquable pour le skieur est désormais terminée. On pourrait rêver d'un hiver de quatre ou cinq mois comme cela mais... il ne faut pas rêver. Les prévisions à quinze jours montrent un changement de temps. On note sur le modèle de la Clusaz (Haute Savoie, 1200 m d'altitude - copie d'écran du site meteoblue) que les perturbations douces vont s'enchaîner. Avec un anticyclone positionné sur les Açores et prolongeant une sorte de dorsale sur l'Espagne, on entre en effet dans une situation typique du régime d'ouest, pouvant parfois être assez doux ce qui semble être le cas.

Fin de partie

Conséquences
Outre un temps perturbé, peu propice aux sorties contemplatives en altitude, il faut s'attendre à une dégradation globale des conditions :
- Probablement partout en-dessous de 1500 m avec, au mieux, une neige mouillée, au pire un déluge. L'Isère sera (et le Vercors en tête de liste), comme d'habitude dans ce cas, en première ligne de la dégradation. Le Beaufortain, la haute vallée de l'Arve (le Tour) et la Tarentaise pourraient résister. Mais combien de temps ?
- Des accumulations importantes au-dessus de 1500 (pour les secteurs les plus favorables) et 2000 m plus à l'ouest, faisant que le cumul deviendra excédentaire pour la saison, et le risque d'avalanche provisoirement très élevé.
- Espoir ? Ces situations d'ouest qui s'enchaînent font souvent le yoyo et on peut espérer que l'alternance de l'isotherme zéro degré permette de conserver une limite basse de la neige (pour le skieur) tout à fait correcte. En outre, étant données les quantités en place, la neige ne disparaitra pas du jour au lendemain même s'il pleut en continu (enfin, on espère ne pas revivre une situation comme en février 1990...). En fin de période, il est fréquent que cela se termine par un basculement du flux au nord-ouest abaissant la limite pluie-neige et surmontant la couche neigeuse fortement humidifiée par plusieurs centimètres de poudreuse permettant du bon ski.

En attendant d'y voir plus clair, on se repasse le film de ces derniers jours de ski, secteur Belledonne, fiefs du Collet et du Barioz où j'aurai encore réussi à découvrir de nouvelles sections dans des forêts très bien enneigées !

Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie
Fin de partie

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Belledonne, #nivo-météo

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Publié le 4 Décembre 2020

La première neige de la saison (on mettra de côté l'épisode de fin septembre qui était forcément amené à être rapidement volatilisé) est arrivée. Elle a commencé par les Alpes du sud puis celles du nord. En Isère, on ne prévoyait pas plus de 20 à 30 cm et encore, en montagne. En début de nuit, la neige s'invite jusqu'en plaine ce qui n'était pas vraiment prévu. Mais surtout, elle semble se bloquer sur les massifs grenoblois. La chute de neige est intense ; sans le parapluie, on est rapidement mouillé. Le cumul atteindra une quinzaine de centimètres à Bernin en l'espace de 2h30. Les filles réclamant un petit tour pour en profiter, il n'était pas question de le leur refuser. Aucun modèle météo n'avait vu venir cette chute de neige qui aura apporté jusqu'à 60 cm localement en Chartreuse à 1000 m d'altitude. C'est quand même bon de vivre encore parfois des imprévus.

Totalement imprévu !
Totalement imprévu !
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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #balade, #paysages, #nivo-météo

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Publié le 29 Septembre 2020

Retour à des températures de saison. La neige fond, mais elle devrait gêner les randonnées "piéton" encore un moment, voire définitivement à certaines altitudes. Nous l'avons vu ; les quantités de neige de ce type se sont produites trois fois les 25 dernières années à ces altitudes et à cette date, encore que les quelques centimètres à 1000 m sont sans doute vraiment exceptionnels. Les températures qui ont accompagné l'épisode ont été encore plus remarquables. Météo-Alpes note +8,8°C en maximale à Grenoble-Saint-Geoirs, record depuis le début des mesures (1941), -5,4°C en minima à Barcelonnette (record depuis 1927). A la maison, je m'interrogeais justement sur la minimale du dimanche (+4,3°C). Elle aussi doit être historique. Qu'on ne s'emballe pas ; cet événement isolé ne remet pas en cause le réchauffement climatique global.

En attendant, la neige a fondu sous 1300 m et s'est tassée au-dessus : j'ai pu me promener jusque vers 1800 m, bien équipé (Conrax GTX + guêtres) en rentrant les pieds à peu près secs, le tout avec une température tendant à se rapprocher de la normale. Le brame du cerf est vraiment en retard : sur le secteur fréquenté ce jour, pas le moindre son, pas le moindre animal observé alors que c'était "cafi" de traces, comme on dit à Marseille.

En attendant donc l'hypothétique venue d'une grosse bête, des compagnies de mésanges boréales tournaient autour de moi dans les sorbiers dont la fructification est maximale cette année. L'occasion de faire quelques images dont celle ci-dessous qui demeure ma préférée. Petite anecdote sur cette image. En rentrant de la sortie, je file directement au travail. Le soir, j'ai encore du boulot à la maison mais durant une petite pause au soleil, j'avais chargée l'image préférée du jour sur le smartphone avant de la passer dans LR (Lightroom) puis sur Facebook. Au retour de la sortie suivante, je m'aperçois que la carte mémoire commence à être bien remplie (l'inconvénient des cartes avec grande capacité de stockage, c'est qu'on finit par ne jamais les vider jusqu'au jour où elles sont presque pleines et qu'on a besoin de place en urgence) et fais un reset. Le lendemain, je cherche les images de mésanges sur mon disque. Evidemment, j'ai oublié de les charger. Elles sont donc perdues. Fort heureusement, cette sauvegarde sur le tel sera salvatrice avec certes, uniquement la jpeg mais quand on voit la justesse de la colorimétrie des boitiers Canon, ouf, on n'aura pas besoin de la RAW pour retoucher la balance des blancs. Le jpg suffira pour un développement classique. Sinon, il paraît qu'il existe des logiciels de récupération (jamais utilisé pour ma part) mais ce coup-ci, je me contenterai de la jpg récupérée.

Une image que j'aime beaucoup au final. Certes recadrée mais avec une composition équilibrée : fond flou bleuté, feuilles jaunes, vertes et rouges, et cette petite mésange qui donne la touche finale, capturée avec le Tamron 100-400 dont le piqué global reste inférieur à mon 300 F/4 Canon (fort heureusement) mais très proche de ce même 300 additionné avec un extendeur 1,4. Exifs : 1/320 s ; F/6,3 ; ISO 2500.

Une image que j'aime beaucoup au final. Certes recadrée mais avec une composition équilibrée : fond flou bleuté, feuilles jaunes, vertes et rouges, et cette petite mésange qui donne la touche finale, capturée avec le Tamron 100-400 dont le piqué global reste inférieur à mon 300 F/4 Canon (fort heureusement) mais très proche de ce même 300 additionné avec un extendeur 1,4. Exifs : 1/320 s ; F/6,3 ; ISO 2500.

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #nivo-météo, #animaux

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