norvege

Publié le 14 Février 2018

C'est une première pour trois d'entre nous : tracter une pulka contenant le nécessaire pour tenir un siège à la cabane de Reinheim (cinq jours prévus). L'idée principale est d'aller s'immerger au cœur du massif ; en parallèle essayer de skier un peu (bien sûr le Snøhetta est dans toutes les pensées mais conscients de la météo du coin, nous ne nous mettons aucune pression), rencontrer des animaux, faire de l'image. C'est parti pour moins de 500 mètres de dénivelé mais... dix-huit kilomètres de distance sur le panneau. C'est long, très long. Idéalement, il faudrait être équipé en skis nordiques comme l'est la majorité des Norvégiens mais d'une, nous ne disposons pas de ce matériel et de deux, nous souhaitons faire un peu de "vrai" ski, du "ski-touring" comme ils disent ici. Aussi, nous prendrons nos skis de randonnée ce qui, il faut le reconnaître, reste tout à fait adapté avec l'allègement des planches et le débattement des chaussures modernes.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Nous partons en fin de matinée et avec les pauses et quelques images de bœufs musqués (une dizaine observée), nous arriverons vers 16h. La trace à faire n'est pas trop pénible mais c'est toujours un peu moins glissant que sur un boulevard. Ici, avec les vents, c'est de la poudre tassée qui porte bien, heureusement. A mi-chemin, au détour d'une erreur d'itinéraire (nous pensons couper mais au final, nous serons quitte pour traverser un talweg prononcé un peu délicat) avec JC, nous tombons sur un petit groupe de boeufs musqués.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Au fur et à mesure que nous pénétrons au cœur du massif, la météo se dégrade. Nous comprenons vite l'utilité des piquets de balisage en roseau placés tous les cinquante mètres, doublés de scotch phosphorescent. La fin nous parait interminable. Plus personne ne parle. Le pilotage automatique est enclenché. Peu après notre arrivée, la tempête se lève. La récompense est à la hauteur : la cabane de Reinheim dépasse toutes les attentes niveau confort. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute !!!

De l'utilité du balisage hivernal
De l'utilité du balisage hivernal

De l'utilité du balisage hivernal

Jean-Luc et son package

Jean-Luc et son package

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.
Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 13 Février 2018

Grâce aux informations providentielles suite à la rencontre d'un local, nous mettons à profit cette journée de grand beau pour aller observer les bœufs musqués sans attendre. Tout droit sorti d'un animal préhistorique, le bœuf musqué impose par sa masse, sa tranquillité, sa puissance, sa nonchalance et sa résistance à ce milieu hostile.  

Lever du jour à Hjerkinn ; une magnifique journée s'annonce !

Lever du jour à Hjerkinn ; une magnifique journée s'annonce !

Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !
Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !

Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !

Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta
Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta
Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta

Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta

Après 500 m de dénivelé et un peu de recherche sur une crête pelée par les vents (le Høgsnyta), nous trouvons trois troupeaux : une première dizaine mais à l'ombre, cinq individus mais beaucoup trop loin, repérés aux jumelles et enfin sept sur notre crête versant soleil et qui vont attirer toute notre attention. Nous resterons un moment en leur compagnie lors de cette belle journée aux températures oscillant autour des -20°C mais sans vent, chose rare ici. Une rencontre remplie d'émotions.

Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués

Les boeufs musqués

En plus, dans un beau cadre !!
En plus, dans un beau cadre !!
En plus, dans un beau cadre !!

En plus, dans un beau cadre !!

Quelques virages et nous revoici au point de départ à la petite gare de Kongsvoll.

Quelques virages et nous revoici au point de départ à la petite gare de Kongsvoll.

Il n'est que 14h et nous allons profiter du soleil jusqu'au bout en gravissant les 800 m bien plats du Midtre Syndre, nous offrant une lumière boréale terrible en cette fin de journée, et une bien bonne neige à skier. Une journée dépaysante au maximum, ponctuée aussi de petites rencontres (tétras-lyre, renard, lagopède...).

Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces

Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces

Nuit étoilée mais pas d'aurores boréales

Nuit étoilée mais pas d'aurores boréales

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 12 Février 2018

C'est parti pour une série de dix billets concernant ces dix jours complets passés en Norvège sur une idée originale de Eric qui s'annonce pleine d'imprévus et de surprises. Départ à 4h du mat' de Bernin la veille. JC me récupère puis on file chez Eric à Crolles avant le véritable départ après avoir récupéré Jean-Luc à Annecy. Le Caravelle Four Motion 150 TDI Black Sheep de Xavier roule au milieu de quelques flocons virevoltants. Déjà la frontière suisse puis l'Allemagne : pas grand chose à voir question décor. Petit dej puis midi sur aires d'autoroute puis bonne pause sur le Ferry de Puttgarden durant la traversée (95€) qui nous mène au Danemark. A quatre, on se relaie facilement pour conduire mais cette pause ferry est la bienvenue, d'autant qu'elle raccourcit le trajet en évitant le détour par le Danemark. Après une petite pizzeria ouverte un dimanche soir dans un petit village, bien accueillis en uniques clients, on poursuit par le grand pont reliant Copenhague à Malmö : dommage qu'il fasse nuit ; on ne voit rien. Longue autoroute direction Göteborg et il est intéressant de constater qu'entre Grenoble et la Suède, on trouve des températures identiques : tout le long entre 1 et 4 degrés. Il nous faut attendre la frontière norvégienne pour enfin voir de la neige au sol et rapidement, de belles chutes de neige. La route est entièrement blanche mais le Van offre une tenue remarquable. On ne descend jamais sous les 80 km/h. A Oslo, le changement est radical : il y a une certaine épaisseur. Nous arrivons tôt (5h) mais n'évitons pas les embouteillages. Les Norvégiens sont matinaux ou alors ils ont anticipé les chutes de neige. Nous poursuivons plein nord vers Lillehammer. Un élan traverse la route juste devant la voiture. 

Les 4 mousquetaires, habillés par Adidas Terrex. Une doudoune qui remplira toutes nos attentes. Merci à Louis.

Les 4 mousquetaires, habillés par Adidas Terrex. Une doudoune qui remplira toutes nos attentes. Merci à Louis.

A Lillehammer, station olympique (1994, déjà...), la pause petit dej' s'impose. Il neige à gros flocons et la couche au sol est impressionnante. Un bar nous accueille. L'ambiance est là. Comme des gamins, nous ferons quelques virages dans les ruelles de la ville, histoire de se rappeler 1994 (déjà...). L'année où les jeux d'hiver sont devenus alternés avec les jeux d'été, deux ans seulement (donc) après les précédents à Albertville.

Lillehammer
Lillehammer
Lillehammer
Lillehammer
Lillehammer
Lillehammer
Lillehammer

Lillehammer

Nous repartons en fin de matinée vers Dombas où le ciel se dégage et nous laisse entrevoir l'immensité de cette région du Dovrefjell. Un sommet nous tend les bras. Il est 14h. En nous préparant sur le parking de cette randonnée totalement improvisée, nous discutons avec l'unique humain rencontré dans ces lieux déserts un jour de semaine de temps maussade. Rencontre bienvenue car le randonneur connaît très bien la région et nous indique avec précision l'endroit où il a observé les boeufs musqués quelques jours auparavant. Cela devrait nous permettre d'optimiser le court créneau de beau temps prévu le lendemain. 

Quelle impression d'espace sauvage infini en remontant les pentes du Blåhøin. ! C'est un peu long et plat avec des neiges variables mais le plaisir est là car l'objectif n'était pas le ski proprement dit mais quelque chose qui pourrait s'appeler "immersion en terrain inconnue pour nous". Le ciel se recharge un peu pour la descente. Quelques bons virages après une neige tôlée et un grand schuss nous amènent au parking. Nous en demandions pas tant pour cette journée qui devait être seulement celle de l'arrivée. Encore quelques kilomètres pour arriver au gîte à Hjerkinn. La nuit sera réparatrice après deux nuit très légères.

Premier tour à skis sur une"bosse", complètement improvisé.
Premier tour à skis sur une"bosse", complètement improvisé.
Premier tour à skis sur une"bosse", complètement improvisé.
Premier tour à skis sur une"bosse", complètement improvisé.

Premier tour à skis sur une"bosse", complètement improvisé.

Notre appartement à Hjerkinn

Notre appartement à Hjerkinn

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #Norvège

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Publié le 24 Janvier 2011

Faute de neige, on poursuit dans les albums souvenirs. En avril 2004, j'embarque avec Cécile (Eichinger) et Nicolas (Cardin) à Genève, après avoir retrouvé Jean-Marc Genevois à l'aéroport. Si j'avais le temps, je conterais en détail ces deux premiers jours où, suite à un retard du premier avion, nous serons coincés au Danemark faute de correspondance et le lendemain, nous perdrons les 3/4 de notre matos dispersé dans la Norvège. En attendant, nous en profitons pour visiter Copenhague.P4030069

P4040100P4040133Le miracle se produit le second jour où, en arrivant à Alesund, but de notre voyage, nous trouvons une paire de ski posée contre un mur au milieu de l'aéroport : par d'erreur, elle nous appartient !! Comment est-elle arrivée là ? Où est le reste de notre matos ? Nous patientons jusqu'à l'arrivée du dernier vol en provenance d'Oslo malgré les norvégiens qui nous affirment que nos bagages n'y sont pas et menacent d'appeler la police tant nous avons pis la panique dans ce petit aérodrome.P4050034 A P4040149 travers les vitres, nous observons de loin le déchargement et reconnaissons un de nos sacs. Par une porte dérobée nous nous précipitons sur le tarmac et courrons à côté du chariot. Tout notre matos est là c'est un miracle !!! Le sourire revient et l'aventure, la vraie, va pouvoir commencer.

On déccouvre l'intérieur du bateau dans lequel nous attende Jean (Bouchet) guide mais surtout ami pour ce petit voyage qui n'est pas un voyage assuré par un P4050032professionnel mais un périple entre potes. Pour la partie voile, le Malouin Jean-François Lilti dirige les opérations. Je l'avais rencontré avec Jean à Grenoble quelques semaines avant le séjour. Il est trop tard pour rejoindre le fjord dans lequel nous avons prévu de skier et c'est seulement le troisième jour que nous commençons à naviguer. Jean, qui a le permis bateau, se fait un plaisir à manier le gouvernail mais en réalité sous la houlette de notre skipper Jean-François, c'est tout le monde qui se prête au jeu. Il nous faut une petite journée de navigation pour arriver à bon port ; nous avons donc tout le loisir de découvrir un autre domaine au moins aussi engagé que la montagne : la mer. Et quand ça tangue, je peux vous dire qu'il y a du sport. Et encore, nous ne sommes que sur des fjords où la mer n'est jamais déchaînée. Ce doit être autre chose en plein océan !P4050028

P4050037P4050038Nous arrivons en fin d'après-midi mais les jours sont assez longs et avec Cécile, on se motive pour aller faire un petit tour. Nous prenons les skis mais, après 300 m de dénivelé de portage, nous décidons de redescendre car il est tard et la neige est pourrie après trois jours de pluie. L'endroit est très sauvage ; on aurait aimé croiser un renne ou un élan vu les nombreuses crottes mais nous rentrons bredouilles.

P4060017P4060055P4060092Le lendemain, il fait grand beau et nous partons pour notre première course en montagne : le Sloggen. Véritable "Cervin" local, le Sloggen culmine à seulement 1550 m mais le bateau étant au niveau zéro, il y a de quoi occuper la matinée, d'autant que nous avons prévu de rajouter une seconde montée sur le sommet voisin nommé Maudekollen (orthographe approximative). Nous sommes rassurés par la neige car après cette période de mauvais temps, on P4060096P4060109pouvait redouter le risque nivologique. Il n'en est rien et une couche de poudre ultra légère recouvre une sous-couche abondante et dure. Des conditions parfaites pour skier le Sloggen dont le couloir sommital est assez raide (ski : 4.2). En remontant au smmet suivant, on prend toute la mesure de ce pic pointu dominant le fjord... et de la vue sur ce dernier. Pour la photo, de mauvaise qualité avec mon appareil de l'époque (compact 3mp), Cécile va taquiner les abîmes de la face sud-ouest.P4060118

P4060133P4060140La descente est encore une fois excellentissime et le petit portage final rajoute une touche d'exotisme à la balade. Tout le monde revient enchanté de cette première journée de ski en Norvège, dans les Alpes de Sunmore, coin "découvert" par Jean et Jean-François l'année précédente.

On savoure le retour au bateau car les après-midi sont bien longues : farniente, lecture, musique, pêche...
P4060152

En fin d'après-midi, nous déplaçons le bateau et traversant le fjord perpendiculairement à sa longueur pour rejoindre le petit port de Saebo (o barré). L'avantage de ce petit coin c'est qu'ilP4070028 y a possibilité de prendre une douche au petit hôtel, bien vide en cette période.
Le lendemain, ça pinaille au démarrage et je pars devant avec Jean.
 Nous partons tranquillement afin que les autres nous ratrappent mais nous trouvons un P4070045raccourci (que les autres ne trouveront pas) si bien que l'avance s'accroît. Nous n'attendons pas et remontons la combe nord du Storhornet. Nous poursuivons jusqu'au sommet, retirons les peaux puis skions sur nos pas afin de retrouver le reste de la troupe.  Remontée à nouveau au sommet tous ensemble puis nous traversons un plateau pour rejoindre une grande classique en partant de l'autre côté de la montagne : le Skarasalen. Il y a de nombreux télémarkers et c'est tracé comme si on était dans Belledonne. Après quelques virages en apesanteur au-dessus du fjord, nous rejoingons "notre" combe nord où il n'y a que notre trace de montée. La neige est poudreuse et l'on se régale.P4070094

P4070126P4060178Encore 2000 m de ski auourd'hui et l'après-midi devant nous. Le fait d'évoluer à très basse altitude nous donne des ailes. Qui a dit que les effets de l'altitude ne ser ressentaient pas dans les massifs de moyenne montagne comme Belledonne ou les Aravis ? Assurément, nous voyons la différence avec ici où nous tournons entre zéro et quinze cent mètres. Le portage est toujours agréable pour finir puis nous partons pour quelques heures de voile jusqu'au fin fond de notre fjord. Le vent est faible et, P4070143P4070140pour nous qui sommes novices, c'est parfait pour apprendre. Nous sommes épatés par l'aisance de notre skipper qui n'hésite pas à courir sur le pont même lorsque le bateau penche (un peu beaucoup à notre goût).

Le soir nous décidons de partir le lendemain pour le Dukhornet, un modeste sommet de 1400 m mais très sauvage.P4080007

P4080046P4080101Le portage est un peu plus long que les autres fois (300 m) mais le paysage est très reposant. Toute l'ascension surplombe le fjord et les vues sont splendides. Aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir eu un meilleur appareil photo mais les meilleures images restent dans la tête. Le sommet est un vaste plateau où nous découvrons des montagnes à perte de vue. Un vrai dépaysement ! A la descente, nous nous dirigeons vers un couloir que nous avons repéré à la montée. D'orientation sud-est, nous devrions y trouver de la bonne neige transformée et c'est exactement ce qui se produit dans cette jolie pente raide (4.3).P4080116

P4090012P4090032Au retour, nous nous posons une heure dans l'herbe sur un belvédère surplombant le bateau avant de le rejoindre. Nouvelle navigation jusqu'à Indre Urke où nous accostons. Le lendemain, la météo s'est dégradée et personne n'est motivé. Après moult tergiversations, je motive Cécile et Nico pour monter au Saksa, un petit 1000 m avec 300 m de portage. L'ambiance est vraiment sauvage et même si ce ne sera pas du grand ski, on est vraiment heureux d'être là. La météo qui hésite nous réserve de superbes lumières.

P4090043A l'approche du sommet, le vent se lève et on voit les remous du fjord. Peu à peu, c'est une véritable tempête qui s'abat sur nous. Il est très difficile de se tenir debout et il fait très froid. La neige soulevée nous giffle le visage. C'est l'enfer glacial ! Nous sommes finalement obligés de fiaire les derniers mètres à pied. A la decsente, la neige dure nous réserve finalement du bon ski...P4090053P4090056

P4100109P4090072Etant donné la météo du lendemain, nous laissons tomber le dernier jour de ski et préparons le bateau pour une journée de navigation qui doit nous ramener à Alesund que nous visiterons avant de rentrer. Ce retour s'annonce sportif et les marins d'eau douces se cramponnent du mieux qu'ils le peuvent.

Durant un moment, il faut même P4090084P4100144lutter contre le mal de mer. Pour cela, rien de tel que de prendre la barre me dit Jean-Marc. Cette météo ne semble pas gêner les eiders à duvet que nous rencontrons sur le fjord. Canards nordiques fréquent en Norvège, l'eider est hivernant en petites quantité sur les côtes françaises.P4100138Ce magnifique séjour se termine par une visite de la ville d'Alesund, sans omettre de monter au sommet qui la domine (un peu comme la Bastille à Grenoble). 

P4110006 P4110015 


 

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Rédigé par lta38

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