paysages

Publié le 7 Novembre 2018

Quand on a pris goût au capteur 24x36, on ne peut plus laisser l'appareil photo à la maison les jours où il faut répondre présent. A moins d'avoir 4000 boules à perdre dans un Sony RX1 (à 500 g) au demeurant tout sauf polyvalent, il faut passer par un boitier de dimensions déjà importantes... et le poids qui va avec. Chez Canon, le reflex le plus abordable et qui remplit ce cahier des charges qualitatif est l'EOS 6D, premier du nom, qui est depuis trois ans mon appareil photo principal. Et il a beau être parmi les plus petits, on arrive tout de même à 850 g avec batterie et carte mémoire. Aujourd'hui, il est possible de gagner sensiblement de ce côté-là avec les solutions hybrides (boitiers plein format à viseur électronique), à condition d'accepter cette perte de "qualité" au niveau du suivi du sujet dans le viseur (électronique donc) :
- Chez Sony (-200 g pour un A7III) mais au prix d'un parc optique plus limité mais surtout très onéreux en dehors des optiques de base : compter 2700€ pour un 16-35 f/2,8 (!!!), 1500€ pour un 70-200 f/4...
- Chez Canon, le nouvel EOS-R est extrêmement séduisant avec le second écran supérieur (absent des Sony) et la possibilité d'utiliser toute la gamme des optiques Canon. Cependant, le peu d'objectifs RF existant actuellement impose de rajouter une bague d'adaptation pour la gamme EF et diminue probablement de moitié les 300 g gagnés sur un 6D. Si je devais investir de zéro j'hésiterais davantage mais revendre un 6D coté aujourd'hui à moins de 1000€ pour mettre 2500€ dans un nouveau modèle n'en vaut certainement pas la chandelle même s'il y a des améliorations technologiques. Sans parler d'une perte de 50% d'autonomie là où Sony fait beaucoup mieux sur ses hybrides.
- Chez Panasonic mais on passe très vite : la gamme d'optiques pour le S1 est, pour le moment, inexistante.

Je garde donc mon boîtier et ma formule. Pour le paysage, j'utilise essentiellement la focale très grand angle (entre 15 et 20 mm) et j'ai besoin de pallier le trou jusqu'au 70-200. J'avais donc complété mon classique (mais hyper efficace) 24-70 f/4 par un 15 mm f/2,4 fixe chez le Suisse Irix qui avait réalisé une très belle optique que je recommande : un excellent rapport qualité/prix. Seulement voilà : avec près de 1300 g à eux deux, je ne les emportais jamais ensemble dans le sac. Et comme pour le paysage, le 15 fixe est quand même assez exclusif, j'étais toujours devant un dilemme. J'avais en partie résolu le problème en achetant d'occasion un 40 mm fixe pancake : superbe optique de 130 g en complément du 15. J'avais donc, dans me besace, plus ou moins 700 g de matériel (15 + 40 = 730 g ; 24-70 = 670 g).

C'est alors que Tamron est arrivé en proposant un 17-35 f/2,8-4 à ... 460 g. Il était évident que c'était LA solution qui allait me permettre de résoudre mon équation paysage en ne perdant que 2 mm au grand angle, en conservant une bonne luminosité (perte de seulement 1/3 de diaph au grand-angle, f/2,8 vs f/2,4), en gagnant en polyvalence (toute la plage de 17 à 35 au lieu de 15 et 40), en ergonomie (plus besoin de changer d'objectif) et en poids (-270 g) ! La petite interrogation concernait la qualité d'image car l'Irix 15 et le 40 Pancake étaient de superbes optiques. Après avoir lu plusieurs tests, j'ai opté pour le Tamron et je dois dire que je n'ai pas été déçu et même très agréablement surpris. A toutes les focales, à toutes les ouvertures (y compris en fermant un max quand je veux étoiler le soleil ou avoir une grande profondeur de champ ; également à pleine ouverture), sur toutes les parties de l'image y compris dans les angles, le piqué est bon à excellent. Plein écran, je ne vois pas de différence avec l'Irix ou le 24-70 Canon ! Une véritable bombe ! Pour résumer, Tamron réussit une prouesse :

- En proposant un 17-35 de seulement 460 g quand la concurrence fait au bas mot +50% a minima et parfois >+100%
- En conservant une ouverture à f/2,8 au grand-angle (f/3,2 au 24 et f/4 au 35)
- En limitant la perte de focale sur un habituel 16 mm que je considère comme LA valeur nécessaire au grand-angle
- En limitant le tarif (sous les 700 €)

- Avec une très bonne qualité d'image et une excellente homogénéité
- Et une finition fort correcte (pas du style de l'objectif EF-S de base tout plastoque) avec joints d'étanchéité

Evidemment, tout cela au prix de quelques concessions : 
- Ouverture glissante et non f/2,8 constant

- Pas de stabilisation (ce qui ne me gêne pas trop sur cette plage focale)
- Absence de l'échelle des distances et de l'hyper focale (pour le coup, ils auraient pu)
- Pas de housse de rangement

A noter la garantie cinq ans (unique - après enregistrement sur le site de Tamron) mais non cessible en cas de revente. 

Bon ; fini les discours. Voici quelques images de paysages d'automne pris ces derniers jours lors de trois "virées tests". Les couleurs arrivent enfin et sont mêmes fort belles dans la tranche d'altitude 500-1000 m. En achetant un petit 50 mm f/1,8, je crois que le couple 17-35 + 50 sera parfait avant de passer au 70-200. Du coup, j'ai un 24-70 Canon à vendre d'occasion. Si vous êtes intéressés, faites signe. Comme d'habitude, je me base sur la cote Chassimages : 540 €

Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?
Tamron 17-35 f/2,8-4. L'arme absolue ?

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #balade, #paysages, #ultralight

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Publié le 18 Octobre 2018

Le brame commence sérieusement à décliner ; en certains secteurs, on reste même sur sa faim. Pour ma part, cela ressemble beaucoup à 2014 où le pic aura été court et certains secteurs étonnamment calme. En revanche, en 2014, il a eu une période faste entre le 20 et le 30 octobre. Cela se renouvellera-t-il cette année ? En attendant de le savoir, on maintient une observation sur le terrain, toujours agréable en cette saison. Et puis, on commence à être rôdé. Il m'arrive de porter le matériel sur près de 2000 m de dénivelé. Certes, bien cuit au retour mais la récupération reste rapide. Evoluer en montagne en cette saison est toujours un immense plaisir.

- Vendredi 12 : montée nocturne pour aller dormir sur une crête d'altitude. Quelques observations et écoutes lointaines. L'essentiel était ailleurs.

Les couleurs arrivent même si ça sèche vite

Les couleurs arrivent même si ça sèche vite

Toujours les myrtillers en feu

Toujours les myrtillers en feu

Beau coucher de soleil

Beau coucher de soleil

Un tarp pour unique protection

Un tarp pour unique protection

Samedi 13 : Je redescends d'un étage et arrive de nuit à mon poste d'affût prévu. Les cerfs donnent de la voix dans le secteur. Deux fois deux frontales semblent remonter dans cette direction ce qui est inhabituel. Sans doute des chasseurs de chamois (étant donné qu'ils ne chassent pas le cerf à cette date). A ma grande surprise, ces messieurs sortent à découvert en pleine place de brame, faisant fuir une trentaine d'animaux (qu'ils avaient vus) sans aucun scrupule. Comportement bizarre. On a beau ne pas être sur ce sujet-là tel jour, il me semblait qu'il était important de limiter son impact pour des soit-disant amoureux de la nature. Bon, relativisons car ils ne feront que passer et cela n'empêchera pas les cerfs de se remiser dans un secteur difficilement accessible et de bramer toute la matinée. Je me dirige donc vers ce coin que je connais bien, en me disant que j'ai peu de chances de faire quelque chose en restant ici. Et effectivement, je vais passer quatre bonnes heures à l'affût en bordure d'un couloir où ça bouge beaucoup.

première photo du jour : ce dix cors couché derrière un arbre

première photo du jour : ce dix cors couché derrière un arbre

Et juste au-dessus ce 12 suit une harde de biches. Pas un grand décor comme arrière-plan mais le moment est sympa

Et juste au-dessus ce 12 suit une harde de biches. Pas un grand décor comme arrière-plan mais le moment est sympa

Le 10 rejoint le groupe et donne de la voix
Le 10 rejoint le groupe et donne de la voix

Le 10 rejoint le groupe et donne de la voix

Plus bas, trois cerfs (ici deux sur la photo) brament en continu toute la matinée

Plus bas, trois cerfs (ici deux sur la photo) brament en continu toute la matinée

Une zone en point d'observation à distance depuis le même endroit : des biches et cerfs y paissent tranquillement. Je vais sans doute essayer d'aller m'y poster avant la fin de la saison car le coin est vraiment joli

Une zone en point d'observation à distance depuis le même endroit : des biches et cerfs y paissent tranquillement. Je vais sans doute essayer d'aller m'y poster avant la fin de la saison car le coin est vraiment joli

Une heure plus tard, le même endroit au soleil. Beaucoup moins joli

Une heure plus tard, le même endroit au soleil. Beaucoup moins joli

Ce cerf viendra se placer pile où je l'attendais. Une image plutôt agréable

Ce cerf viendra se placer pile où je l'attendais. Une image plutôt agréable

Une biche et son faon me détectent sur le chemin du retour en plein terrain découvert alors qu'il est déjà 13h

Une biche et son faon me détectent sur le chemin du retour en plein terrain découvert alors qu'il est déjà 13h

De même que ce jeune cerf

De même que ce jeune cerf

Dimanche 14 : Matinée dodo + famille. Départ vers 14h30 pour faire un affût du soir. Le vent de sud n'augure rien de bon. Au final, quelques observations lointaines, pas beaucoup de son et pas la moindre image d'animaux.

Un bien joli décor

Un bien joli décor

19h15. On peut plier

19h15. On peut plier

jeudi 18 : Bien sûr ça sent la fin mais il y aura encore de bons moments. J'approche par un nouvel endroit histoire de connaitre un peu mieux : mauvaise pioche avec du terrain compliqué et vent dans le dos. J'oublie l'endroit prévu pour affûter et rejoins une place connue. Deux cerfs brament de temps à autre et d'autres trainent en "satellites". Je fais quelques images un peu lointaines puis remonte en direction des sommets. Je surveille une ouverture où passeront une bonne vingtaine d'animaux mais jamais comme il faut pour ma photo. Sur le retour, quatre cerfs brament à tue-tête en pleine forêt. L'occasion d'approcher un peu puis de se poster en les laissant venir. Mais je laisse tomber. D'abord il est déjà 15h et il ne faut pas que je traine trop ; ensuite, avec la sécheresse, le moindre pas en forêt est repéré à un kilomètre. Mais c'est toujours sympa de profiter de ces ambiances sonores.

Le premier cerf du jour. Je pense qu'il m'a détecté à cause du vent car il va remonter tranquillement mais sûrement.

Le premier cerf du jour. Je pense qu'il m'a détecté à cause du vent car il va remonter tranquillement mais sûrement.

De même que ces deux biches. Bien mal placé à cause du vent, je change de coin

De même que ces deux biches. Bien mal placé à cause du vent, je change de coin

Ca brame ! Noter le second cerf et les deux biches (ou biche et faon)

Ca brame ! Noter le second cerf et les deux biches (ou biche et faon)

Un autre vient taquiner ce 14 cors

Un autre vient taquiner ce 14 cors

Un peu plus près, un 12 et ses trois biches

Un peu plus près, un 12 et ses trois biches

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #paysages

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Publié le 11 Octobre 2018

Sous ce titre, il y a tout un ensemble de sorties où le but n'est pas forcément la photo de cerf à tout prix mais une immersion dans la nature, bercée par les cris des cerfs et au milieu d'un décor époustouflant, peut-être à la période où il est le plus beau en montagne.

Pour ma part, j'alterne entre sorties où je passe des heures à l'affût (parfois sans rien voir) et d'autres où j'arpente les pentes avec le matériel photo, pratiquant, si cela s'y prête, la technique de l'approche-affût déjà évoquée sur ces pages.

On entre dans la quatrième semaine de brame et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette année, c'est un brame un peu particulier. Ca avait commencé plutôt en avance avec les premiers raires réguliers il y a près d'un mois (semaine du 10 au 16 septembre). Cela a été suivi d'une semaine plutôt calme y compris sur les secteurs les plus denses, avant de démarrer d'un seul coup en fanfare continue à partir du 28. Pour la quinzaine écoulée depuis, hormis sur le secteur à (très) forte densité que je fréquente et où ça brame globalement de manière continue toute la journée, on remarque un brame assez silencieux (sauf la nuit), avec une majorité de journées assez calmes, entrecoupées de quelques unes plus mouvementées. Autre particularité, l'absence de couleurs hormis les myrtillers aux feuilles désormais bien rouges : les sycomores et sorbiers qui d'habitude ont presque déjà perdu toutes leurs feuilles commencent tout juste à être en couleurs maintenant. C'est une petite déception car c'est un de mes objectifs que de mettre les cerfs sur un décor d'automne. Photographier pour photographier ne m'intéresse pas (plus). L'idée c'est vraiment le décor.

- samedi 6 : affût sur "le" spot majeur que je connais. Compte tenu de l'arrière plan trop vert à mon goût et la perspective de nuages qui s'envole, me donnant une lumière de trois-quarts mal placée, je change de point d'affût et me retrouve au final mal placé. Bien placé s'ils étaient sortis à tel endroit mais mal là où ils vont se pointer en masse : au moins dix cerfs actifs dans le vallon. Je ferai deux ou trois images et profiterai d'un concert exceptionnel, le plus beau de la saison. Au retour, étant donné mon emplacement, je dois traverser la zone à la tombée de la nuit. Je le fais juste avant le noir histoire de ne pas mettre la lampe mais je n'évite pas le dérangement. Fort heureusement, après s'être un peu déplacés ils reviennent assez vite et le concert repart de plus belle à la nuit.

Trop en plongée. Dommage, la lumière était top

Trop en plongée. Dommage, la lumière était top

Ici, c'est l'arrière-plan qui n'est pas top

Ici, c'est l'arrière-plan qui n'est pas top

Vraiment une belle ambiance ce soir et c'est là le principal

Vraiment une belle ambiance ce soir et c'est là le principal

- dimanche 7 : affût du soir, espoir. Ca brame juste en-dessous, le décor est fabuleux, notre affût est presque idéal s'ils veulent bien sortir et le brouillard se dissipe totalement une demie-heure avant le coucher du soleil. Malheureusement, pas un cerf ne se pointera et, c'est fort surprenant, les raires disparaitront presque totalement à l'arrivée de la nuit. Dérangement (par ?) ? 

Le décor du dimanche soir
Le décor du dimanche soir

Le décor du dimanche soir

- mercredi 10 : près de 2000 m de dénivelé ce jour pour écouter, observer, réorganiser les caméras automatiques, et se promener dans cette belle montagne par cette belle et (trop) chaude journée d'automne. Je rentre bien rincé à cause du cumul dénivelé, manque de sommeil, poids du sac et type de terrain parcouru. Au final, belle activité en contrebas de mon poste d'observation mais un peu trop loin et surtout, avec retour assez vite au calme peu après le lever du soleil. Petite déception au niveau des caméras placées sur trois souilles différentes : fort peu d'activité sur le secteur.

Le cerf du jour qui, malheureusement, rentrera assez vite à couvert

Le cerf du jour qui, malheureusement, rentrera assez vite à couvert

Le décor magnifié par la myrtille
Le décor magnifié par la myrtille
Le décor magnifié par la myrtille

Le décor magnifié par la myrtille

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #brame du cerf, #nuitée

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Publié le 28 Septembre 2018

Oui oui, il y en a encore, surtout si vous voulez faire des confitures (certaines commencent à être un peu ramollies).

Non non je n'ai pas ramassé ; je suis parti léger et n'avais pas envie de porter. Je suis déjà assez chargé les jours où je vais au brame alors pour cette balade intermède vu que le brame traîne à démarrer, je suis parti avec mon petit GM5 me promener baskets aux pieds pour ce premier jour de gelée blanche en montagne, dans l'idée de m'immerger dans ce décor rougi par les arbrisseaux à myrtilles.

Et eux, on ne peut pas dire qu'ils soient en retard. Ne traînez pas si vous voulez en profiter. D'ici quelques jours ce sera tout brun, du moins aux alentours de 2000 m car plus bas, c'est encore bien vert. Difficile d'expliquer (pour ma part) cette différence avec la forêt qui, elle, reste totalement verte cette année pour le moment. Je laisse le soin aux éventuels spécialistes qui passeraient sur ces pages.

Balade sur les balcons de l'Arpette et toujours ce sentier bien raide à la montée ; à la descente en revanche, c'est un régal avec tout ce qu'il faut pour amortir. On peut allonger la foulée sans souci. Ca permet de casser un peu de fibres et de garder la forme. Ce coup-ci, je n'ai pas poussé jusqu'au rocher d'Arguille mais si l'automne se prolonge, il est probable que je reprenne goût à quelques bambées sur les arêtes de Belledonne.

Ambiance d'automne en montagne
Ambiance d'automne en montagne
Ambiance d'automne en montagne

Ambiance d'automne en montagne

Gelée blanche

Gelée blanche

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages

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Publié le 26 Septembre 2018

Le moins qu'on puisse dire c'est que non seulement, ça traine à démarrer, et en plus, c'est moins animé que la semaine d'avant. j'ai déjà observé ce phénomène où les cerfs s'activent assez vite entre le 15 et le 20 mais pas au point d'être vraiment très silencieux jusqu'au 26 inclus. Espérons que cela réserve un beau moins d'octobre qui reste, sur "mes" places, le mois le plus actif. Cela me va bien d'autant que les couleurs d'automne tardent à arriver avec cette chaleur et que ce qui m'intéresse ce n'est pas de tirer le portrait d'un cerf (et de le faire fuir par la même occasion même si les proximités sont toujours sympathiques) mais de le mettre au coeur d'un beau décor d'automne. On attendra encore donc.

Deux sorties sur trois journées :
- samedi/dimanche 22/23 avec nuit sur place
- mercredi 26 après-midi et soir

Très peu d'images au final mais pas mal d'autres rencontres près des affûts. Ces moments à l'affût restent toujours intenses même sans le brame. A suivre.

C'est sûr, "ils" sortent ici et peuvent même s'y arrêter. Cela ne fonctionnera pas ce jour-là

C'est sûr, "ils" sortent ici et peuvent même s'y arrêter. Cela ne fonctionnera pas ce jour-là

Celui-ci sort tôt en plein soleil. C'est de bon augure... du moins, c'est ce que l'on croit. Ce sera le premier et le dernier observé de la journée

Celui-ci sort tôt en plein soleil. C'est de bon augure... du moins, c'est ce que l'on croit. Ce sera le premier et le dernier observé de la journée

Un sanglier qui s'approche. Il suivait une ligne qui passe dix mètres en-dessous. Il remontera dans le talweg masqué et m'arrivera à cinq mètres, poussant un grognement d'effroi en me sentant probablement. Petit sursaut du photographe sur le coup.

Un sanglier qui s'approche. Il suivait une ligne qui passe dix mètres en-dessous. Il remontera dans le talweg masqué et m'arrivera à cinq mètres, poussant un grognement d'effroi en me sentant probablement. Petit sursaut du photographe sur le coup.

Une fois rentré le dimanche, le beau ciel du soir depuis la maison

Une fois rentré le dimanche, le beau ciel du soir depuis la maison

Une biche sort dans une trouée

Une biche sort dans une trouée

Rayons de soleil sur une crête

Rayons de soleil sur une crête

Chamois en face de l'affût. On voit que les couleurs ne démarrent pas même si l'ambiance automne se fait sentir

Chamois en face de l'affût. On voit que les couleurs ne démarrent pas même si l'ambiance automne se fait sentir

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #brame du cerf, #paysages, #nuitée

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