Publié le 20 Mai 2023
Nous partons assez tôt afin d'arriver sur la route des crêtes à une heure encore pas trop fréquentée par les motos. Au-delà du joli lac Vert, la piste forestière impose un réel effort avant de déboucher sur les crêtes, en même temps que le brouillard s'estompe. Nous rejoignons tranquillement le Honneck et en faisons l'ascension en aller-retour. Ambiance Lofoten (ou Ecosse, au choix) mais pas une goutte de pluie. Quelques chamois plus tard, nous redescendons et poursuivons la traversée. Des rayons de soleil réchauffent l'atmosphère de mois de novembre. La pause méridienne nous permet de repartir au moment où les touristes sont attablés dans les nombreuses auberges qui jalonnent le parcours si bien qu'on roule assez tranquillement à la surprise générale. Vers 15h, à l'approche du Grand Ballon, tout change. C'est la foule des grands jours. Nous faisons l'aller-retour au sommet à pied puis plongeons versant sud par la route de Geishouse, définitivement fermée aux véhicules et en cours de travaux pour reconversion en voie Verte. Nous tombons sur une fête de la transhumance. Echange sympa, notamment avec des locaux qui nous indiquent une cabane non loin pour le soir. Nous remontons un peu et hop, endroit paradisiaque pour la troisième nuit devant l'abri Oberer Sattel.
Du côté du compteur, j'ai déjà oublié : 50 ou 60 kilomètres et environ 1200 mètres de dénivelé de mémoire. Magnifique étape. Nous aurions pu boucler mais on ne boude pas le plaisir d'un bivouac et d'une petite rallonge le lendemain. Il faut aussi savoir prendre son temps.