paysages

Publié le 6 Juillet 2016

Le maître d'école, lorsqu'il a le plaisir de mener une classe du début à la fin de l'année ou a minima sur quelques mois, a souvent un autre petit plaisir : celui des remerciements et des petits cadeaux des enfants au moment de la quille. Moment encore très fort cette année avec des élèves de plus en plus attachants au fur et à mesure que l'année s'écoulait et de belles attentions de départ malgré un travail au quart temps dans la classe seulement. Parmi celles-ci, un survol de Belledonne en avion monomoteur quatre places. J'ai tout particulièrement apprécié ce geste qui, au-delà de l'investissement financier, "oblige" à donner de son temps même si, à n'en pas douter, la pilote Sylvie que je remercie chaleureusement ici a fait aussi cela par plaisir pour elle-même.

Inutile de préciser que le passage a proximité du Grand Pic a été très fort. Les filles ont pu apprécier, entre autres, la Croix vue d'en-haut, sommet qu'elles avaient foulé l'été dernier.

 

Préparatifs

Préparatifs

Prêtes !

Prêtes !

Survol de Grenoble au décollage

Survol de Grenoble au décollage

Jasse Bralard. Au fond, GPB (à g.) et GLA (à d.)

Jasse Bralard. Au fond, GPB (à g.) et GLA (à d.)

Les trois Pics versant Freydane

Les trois Pics versant Freydane

La croix de Belledonne

La croix de Belledonne

Le lac de la Belle Etoile

Le lac de la Belle Etoile

Lac Blanc des Sept-Laux et chaînon du rocher Blanc

Lac Blanc des Sept-Laux et chaînon du rocher Blanc

Nettoyage de l'avion au retour

Nettoyage de l'avion au retour

A ce sujet, je termine par un petit comparatif concernant l'empreinte écologique car certains ont déjà lancé des polémiques à ce sujet.

Nous avons consommé environ trente litres de carburant pour ce vol soit environ huit litres par personne. Un vol en avion de ligne représente en moyenne une consommation de quatre litres aux cent kilomètres et la moyenne d'un vol est de deux-mille cinq-cents kilomètres par personne soit une consommation individuelle de cent litres pour un déplacement (donc le double pour l'aller-retour). Il est particulièrement déplacé d'entendre des remarques "écologiques" de la part de gens qui voyagent en avion tous les ans quand on sait qu'un tel voyage consomme (donc) vingt-cinq fois plus que ces quarante minutes de pur plaisir en monomoteur à hélice.

 

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #vol

Repost0

Publié le 4 Juillet 2016

C'est un de mes préférés de Belledonne. Au pied du Grand Pic (ce détail a son importance ; sans cela, le lac Blanc ne serait pas LE lac Blanc). Depuis longtemps, j'avais délaissé (sans parler de l'éboulement toujours d'actualité un peu en aval du refuge rendant le passage délicat) la montée de Jean Collet au profit de celle de pré Comté, cette dernière étant plus courte.

Cependant, je pense que le plus rapide reste le départ de la Gorge. Oui, je sais, le parking est à 900 m vs 1350 m au pré Comté. Oui mais :
- Il me faut exactement le même temps en rythme de croisière (40 minutes) pour rejoindre l'intersection des deux accès car depuis pré Comté, on a de nombreux plats et même plusieurs petites redescentes qui font perdre beaucoup de temps.
- Au retour, c'est carrément plus court et moins fatiguant de descendre (10-15 minutes de mieux).
- En admettant que, selon le rythme de chacun, ce gain soit nul voir en (légère dans le meilleur des cas) faveur de pré Comté, le retour sera moins fatiguant sur la Gorge et il faut compter en plus sur un gain de trente minutes de voiture aller-retour car la montée à Pré Long puis à pré Comté par la piste et ses nombreuses rigoles d'écoulement des eaux (une tous les quatre-vingts mètres en moyenne !!!!!) prend du temps.

Bref, essayez si vous n'y avez pas songé et faîtes-vous votre opinion. Aujourd'hui, je suis rentré trente minutes plus tôt à la maison en prenant cette option.

Arrivé au lac, c'est toujours la même émotion. Je pensais aller me balader plus haut mais la beauté des lieux pourtant parfaitement connus m'a captivé. Des tas d'allers-retours sur les berges du lac entre 19h30 et 21h30 et un album photo.

Au-delà de ce mode d'emploi (qui reste personnel et discutable) concernant l'accès, il y a aussi la manière. Toutes les montagnes peuvent être belles : il suffit de choisir le moment d'y aller. La lumière, le décor, la météo... Ce soir, j'ai choisi le lac en toute fin de débâcle en profitant de la lumière du soir, de la limpidité du flux de nord et de son pourtour fleuri.

Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi
Lac Blanc : mode d'emploi

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #randonnée sportive

Repost0

Publié le 3 Juillet 2016

Il aura fallu attendre l'arrivée de l'été calendaire pour retrouver le soleil après plusieurs semaines d'absence. Ce bivouac tant attendu avec enfants et amis peut enfin avoir lieu. Le samedi s'annonce maussade mais au moins, on montera à la fraîche et le soir nous promet un beau coucher de soleil.

Au départ, la visibilité est bonne et le reste jusqu'à l'arrivée au plateau des lacs Fourchu et Canard où la petite troupe s'installe. Aujourd'hui encore on ne sait pas d'où sont arrivés ces nuages qui ont tout envahi en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et ne se dissiperont qu'après le coucher du soleil. Grrr ! Le dimanche tiendra, lui, toutes ses promesses avec une superbe boucle bucolique sur le plateau et des enfants qui s'en donnent à coeur joie dans les flaques, les lacs et les ruisseaux.

La veille on aurait bien apprécié un petit feu mais c'est assez "anti-éthique" ici. Tout d'abord, il n'y a pas de forêt, pas d'endroit de campement désigné. Beaucoup de gens y montent (nous avons été surpris du nombre de tentes sur le plateau malgré cette météo) et ce site, au demeurant magnifique, est déjà très marqué par les nombreux piétinements. Il faut absolument que nous fassions tous un effort. Faire un feu ponctuellement en forêt (ou clairière) à un endroit soit très habituel soit complètement original ne me pose pas les mêmes questions. Ici, si chacun y va de son propre feu, les cicatrices se multiplient (et il y en a déjà beaucoup).

Arrivée de la troupe au lac Fourchu

Arrivée de la troupe au lac Fourchu

Stella lit une histoire aux plus petits

Stella lit une histoire aux plus petits

Stella pour son premier bivouac hors tente

Stella pour son premier bivouac hors tente

22h. Le ciel s'est dégagé

22h. Le ciel s'est dégagé

La voie lactée au-dessus du rocher Culasson

La voie lactée au-dessus du rocher Culasson

Rhodos et Rochères

Rhodos et Rochères

Magnifique plateau depuis le pas de l'Envious

Magnifique plateau depuis le pas de l'Envious

Lac Fourchu et rocher Culasson

Lac Fourchu et rocher Culasson

Le campement encore bien mouillé malgré le soleil. La température est descendue à trois degrés au petit matin

Le campement encore bien mouillé malgré le soleil. La température est descendue à trois degrés au petit matin

Bleu blanc vert

Bleu blanc vert

Un plateau lacustre splendide

Un plateau lacustre splendide

Descente sur la Barrière au milieu des rhodos

Descente sur la Barrière au milieu des rhodos

Les cicatrices humaines autour du lac Fourchu (source : Geoportail)

Les cicatrices humaines autour du lac Fourchu (source : Geoportail)

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #paysages

Repost0

Publié le 20 Juin 2016

Dimanche à attendre l'éclaircie pour monter au lac de Crop et poursuivre avec les skis sur un sommet le dominant. Pourquoi ce choix ? D'abord parce que ça skie au lac avec seulement 500 m de portage (30 min de descente) ; ensuite (et surtout) parce que cela fait un moment que je n'ai pas visité le vallon, c'est à côté de la maison et les contrastes sont fabuleux en ce moment avec cette météo capricieuse et donc les moments d'éclaircies. Dimanche était censé être un peu meilleur que samedi mais ce sera l'inverse. Complètement bouché et des précipitations pas si rares. Dix-neuf heures. Je n'ai plus le temps d'attendre ; je pars quand même lors d'une timide éclaircie espérant l'éclaircie du soir (éclaircie confirmée par tous les modèles entre le soir et le milieu de la nuit). Lac de Crop. Brouillard. Après avoir "essuyé" une première belle averse en montant, c'est la totale. Je n'y crois plus. J'attends un peu puis il faut se rendre à l'évidence ; de toutes façons, la nuit sera bientôt là. Il n'y a plus rien à espérer. Je planque tout le matos et descends en trottinant, avec une nouvelle averse me faisant finir bien mouillé. La loose totale. Hors de question d'aller bosser le lendemain en voyant le soleil me taquiner. Le réveil sonnera à 4h...

Je suis réveillé nettement plus tôt pour je ne sais quelle raison. Je tourne en rond puis me décide à me lever. J'en profite pour prendre le temps avant de partir. Un bon petit dej'.

Cinq heures. Je démarre du parking haut en traversant à gué (pieds nus avec dépose de serviette sur la rive opposé) le torrent qui déborde. C'est plein d'étoiles. Le réveil tient cette fois toutes ses promesses.

1700 m, dans la traversée à la sortie de la forêt. Le réveil

1700 m, dans la traversée à la sortie de la forêt. Le réveil

Zoom sur les massifs (hauts) savoyards

Zoom sur les massifs (hauts) savoyards

Arrivée au lac, c'est sans surprise : regel béton des névés. Ca va donner à la montée comme à la descente. Le premier névé à traverser domine (et se jette dans) le lac. Avec le relief, l'accroche des peaux est moyenne. Il ne faut pas se louper sinon c'est la baignade à zéro degrés.

Un blanchot et un déchaussage plus loin afin de monter à pied des pentes d'herbes plus commodes que le raide névé bétonné par le gel et me voilà au soleil. J'ai visé le Grand Replomb histoire de profiter de l'éclairage. Je n'avais d'ailleurs jamais fait le "couloir" est dit voie normale qui aboutit à la selle juste sous le sommet du Petit replomb, côté 3.3 dans le Shahshahani.

Le ver de soleil sur le Ferrouillet

Le ver de soleil sur le Ferrouillet

Les pentes du rochers de l'Homme bien plâtrées en arrière-plan

Les pentes du rochers de l'Homme bien plâtrées en arrière-plan

Le couloir est, en neige qui détaille déjà

Le couloir est, en neige qui détaille déjà

La suite, c'est un couloir en bonnes conditions puis du béton armé dès que l'on repasse à l'ombre, un second lièvre variable (à moins que ce ne soit le même qui ait changé de rive) et un lac de Crop sublimé par les contrastes. On remet les baskets, on trottine une demie-heure, on s'aperçoit que le gué était évitable par une passerelle en contrebas :0, on se change et on se retrouve pile à l'école à 8h31.

Le lac vu du replat vers 2250 m

Le lac vu du replat vers 2250 m

D'un peu plus bas, les skis m'amènent à ras le lac mais ça secoue bien !

D'un peu plus bas, les skis m'amènent à ras le lac mais ça secoue bien !

On ne s'en lasse pas

On ne s'en lasse pas

Dans l'autre sens ; l'itinéraire de descente encore enneigé un bon moment en acceptant deux micro-déchaussages

Dans l'autre sens ; l'itinéraire de descente encore enneigé un bon moment en acceptant deux micro-déchaussages

Fin de balade sous l'austère face nord-ouest du Ferrouillet

Fin de balade sous l'austère face nord-ouest du Ferrouillet

Midi. Je me fends d'un aller-retour à la maison pour changer le matériel et faire une (toute) petite sieste. Dix-sept heures. On enchaîne : direction le coup de Sabre pour une session grimpe avec Candice. Les temps sont durs. Sans doute un peu de manque se sommeil mais pas mal de conti aussi qui fait défaut. Les plats ne pardonnent pas. Pas de perf' ce soir mais on grimpe jusqu'à la nuit. 

Le temps de plier, rentrer, se doucher... On sent que la fin de l'année (scolaire) est proche. De trois heures du mat' à pas loin de minuit, ça fait une journée à pas loin du double tour de cadran.

C'est bien mais je ne ferais pas ça tous les jours.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #escalade-alpi

Repost0

Publié le 15 Juin 2016

Cela faisait un moment que je voulais aller voir les lacs de la Valloire au moment du dégel. Fenêtre météo (va-t-elle tenir ?) en ce mercredi midi. Encore beaucoup de neige ; du coup, je me laisse tenter par le port des skis malgré l'altitude de départ (1000 m - et donc le portage) et celle de la neige (probablement - et ce sera exactement le cas - un peu sous 2000 m dans la combe de la Grande Valloire).

L'idée est d'être vraiment light. Juste les peaux ; pas question de prendre des crampons. Un demi-litre d'eau (y'a des ruisseaux partout). Un coupe-vent de poche. J'irai simplement balader sous le rocher d'Arguille et le pic de la GV histoire de faire un peu de glisse après une montée intégrale en baskets par l'Arpette et le versant sud-ouest de la Grande Roche (et accès au vallon par le couloir nord-est que je n'avais jamais fait).

Le lac Blanc est en cours de dégel et reste magnifique. Le lac de la Folle est terriblement coloré de turquoise et devrait le rester encore un petit moment. Si les quantités au sol sont moindres, le recul de la neige est désormais comparable à celui de 2013 (année record depuis trente ans) à quinze jours près.

Ca fait du bien de profiter d'une éclaircie et de reprendre un peu les sorties "foncières" ; fin de la descente tout en courant depuis le dernier déchaussage (environ cent mètres au-dessus du chalet de la GV) à la voiture en trente minutes. Le sentier reste bien praticable mais les portions humides le sont davantage que d'habitude et ça reste un peu gras au final. A noter les deux traversées de ruisseaux (à la montée, celui de l'Arpette ; à la descente le ruisseau Perdu) absolument impossibles pieds au sec compte tenu du débit. Déchausser et passer pieds nus ou accepter la noyade des extrémités inférieures (ce que j'ai fait).

Un grand merci aux bûcherons qui ont massacré la partie inférieure du sentier d'accès à la GV pour couper "trois" arbres.

Grande Roche, face sud-ouest (sèche)

Grande Roche, face sud-ouest (sèche)

Grande Roche, face nord-est (enneigée)

Grande Roche, face nord-est (enneigée)

Lac de  la Folle et pic de la GV

Lac de la Folle et pic de la GV

Les mêmes

Les mêmes

Toujours la Folle, dans l'autre sens

Toujours la Folle, dans l'autre sens

Lac Blanc

Lac Blanc

Au lac Blanc

Au lac Blanc

Fin du ski à 1950. Ca ressemble à ce que j'ai vu en Ubaye à la même altitude à la mi-avril. Un mois et demi d'écart entre le 04 et le 38 à 2000 m d'altitude, ça fait beaucoup pour deux régions situées à 200 km à vol d'oiseau.

Fin du ski à 1950. Ca ressemble à ce que j'ai vu en Ubaye à la même altitude à la mi-avril. Un mois et demi d'écart entre le 04 et le 38 à 2000 m d'altitude, ça fait beaucoup pour deux régions situées à 200 km à vol d'oiseau.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #randonnée sportive, #paysages

Repost0