paysages

Publié le 16 Mai 2015

Choix difficile pour ce week-end qui devait être à l'origine du ski en altitude. Compte tenu des conditions, seul le dimanche sera favorable. Je passe mon tour. Quant à trouver un partenaire pour descendre grimper dans le sud au tout dernier moment... 

L'occasion de se faire un week-end rando/photo/bivouac. La destination est vite trouvée : les lacs des Sept-Laux par le sud. Je démarre en milieu d'aprem avec une première pause au milieu des bouquetins, nombreux par ici.

Une étagne m'a repéré. Les femelles sont un poil plus farouches que les mâles

Une étagne m'a repéré. Les femelles sont un poil plus farouches que les mâles

La même dans son milieu. Notez les cornes d'un bouc

La même dans son milieu. Notez les cornes d'un bouc

Etiqueté, mais pas pour la viande !

Etiqueté, mais pas pour la viande !

Le portrait du bouquetin, tout le monde en a. Alors j'essaie de faire des images un peu différentes

Le portrait du bouquetin, tout le monde en a. Alors j'essaie de faire des images un peu différentes

Autre photo de corne au GM1 + 150 mm f/5,6

Autre photo de corne au GM1 + 150 mm f/5,6

Et au 300 mm f/4 Canon sur APS-C. Noter la différence de bokeh (profondeur de champ)

Et au 300 mm f/4 Canon sur APS-C. Noter la différence de bokeh (profondeur de champ)

Les sabots

Les sabots

Gros plan de tête

Gros plan de tête

Un bel animal quand même !

Un bel animal quand même !

La montée est assez pénible. Outre le poids du sac à dos avec le matos photo et de bivouac, la neige récemment tombée a transformé le sentier en rivière et il en reste même sur le chemin. Il faut alors éviter les congères pour ne pas avoir les pieds mouillés dans le début du premier jour. Et aussi pour ne pas trop s'enfoncer ce qui est fort pénible. Par endroit, je coupe par des passages un peu exposés. Je comprends que malgré le beau temps il n'y ait absolument personne.

Enfin je débarque sur le plateau des Sept-Laux et, après une première flaque, au niveau du lac de la Sagne.

Arrivée au lac de la Sagne. Le vent s'est calmé

Arrivée au lac de la Sagne. Le vent s'est calmé

Le même, depuis une petite bosse juste à l'ouest

Le même, depuis une petite bosse juste à l'ouest

Pour les photos, je le contourne par l'ouest mais j'en bave dans la neige avec le poids du sac

Pour les photos, je le contourne par l'ouest mais j'en bave dans la neige avec le poids du sac

C'est ici que je vais monter le campement

C'est ici que je vais monter le campement

Coup d'oeil au lac de la Corne

Coup d'oeil au lac de la Corne

C'est ici qu'aura lieu le dîner, pas pire comme décor

C'est ici qu'aura lieu le dîner, pas pire comme décor

Chose atypique, le vent du nord se relève vers 21h m'obligeant à entrer dans ma minuscule tente de bivouac. Ca fait du bien de ressortir le matériel léger de bivouac (tente + sac de couchage en plume -15°C à 3kg200).

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages, #animaux

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Publié le 15 Mai 2015

Quelle autre ville de France peut prétendre avoir d'aussi grands contrastes thermiques que Grenoble ? Deux jours après avoir affiché 33°C au thermomètre des maximales, voici qu'aujourd'hui on est passé à... 9°C.

Et un bon paquet de neige en montagne. On relève près de 20 cm à 1500 m d'altitude. La limite de la tenue au sol s'est abaissée jusqu'à 800 m et les flocons se sont invités jusqu'à 600 m !!!!

Pour une mi-mai, je ne me rappelle pas avoir vu de la neige aussi basse. En 1992, les flocons s'étaient invités à une altitude similaire mais c'était dans les premiers jours du mois du mai. En 2007, la neige s'était invitée le 29 mai mais la limite était plutôt autour des 1300 m il me semble. Reste la chute du 25 mai 2013 qui devrait faire référence un moment avec tenue au sol vers 900 m et flocons dès 800 m. Ce mois de mai 2015 est, pour le moment et pour la troisième années consécuive, un mois pas terible côté météo. Si cela ne s'améliore pas il va falloir réviser le dicton "en mai fait ce qu'il te plaît".

Blanc et vert limpide. Rare

Blanc et vert limpide. Rare

Bonne tenue au sol à 900 m d'altitude ; ici au petit oratoire avant la Ferrière-d'Allevard

Bonne tenue au sol à 900 m d'altitude ; ici au petit oratoire avant la Ferrière-d'Allevard

La Ferrière : 5cm à 930 m d'altitude

La Ferrière : 5cm à 930 m d'altitude

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #nivo-météo

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Publié le 7 Mai 2015

On reprend enfin les bonnes habitudes avec l'escalade du soir. L'idée est de retoucher le rocher en douceur et de sortir l'appareil photo en mettant en évidence les lumières chaudes du soir contrastant avec la débâcle bleutée des lacs.

Départ de Chamrousse dans une forêt de jonquilles

Départ de Chamrousse dans une forêt de jonquilles

Après une montée mi-sèche mi-pieds dans la neige (bien pénible), on arrive en vue du spectacle

Après une montée mi-sèche mi-pieds dans la neige (bien pénible), on arrive en vue du spectacle

Lacs Robert en pleine débâcle

Lacs Robert en pleine débâcle

Un peu d'escalade quand même. Direction le pilier sud du Grand Eulier et la voie Max équipée par Philippe Halot

Un peu d'escalade quand même. Direction le pilier sud du Grand Eulier et la voie Max équipée par Philippe Halot

L1 (6a), L2 ici (5c) puis L3 (6a) en excellent rocher avant une arête équipée sur trois longueurs (3b) à faire à corde tendue

L1 (6a), L2 ici (5c) puis L3 (6a) en excellent rocher avant une arête équipée sur trois longueurs (3b) à faire à corde tendue

Plongée sur L3 au fisheye

Plongée sur L3 au fisheye

La facette sud-ouest sur laquelle se déroulent les deux (ou une seule de 45 m) dernières longueurs en 5b

La facette sud-ouest sur laquelle se déroulent les deux (ou une seule de 45 m) dernières longueurs en 5b

Contemplation sommitale

Contemplation sommitale

Gros plan sur la chaleur du grimpeur au couchant et la froideur des lacs

Gros plan sur la chaleur du grimpeur au couchant et la froideur des lacs

Retour au pied de la voie (brèche Robert nord, le pilier sud est à droite)

Retour au pied de la voie (brèche Robert nord, le pilier sud est à droite)

Descente par les Pourettes pour changer (sans doute moins pénible que les traversées neigeuses du GR)

Descente par les Pourettes pour changer (sans doute moins pénible que les traversées neigeuses du GR)

20h45. Loin d'être arrivés mais on finira sans allumer la frontale

20h45. Loin d'être arrivés mais on finira sans allumer la frontale

Que l'on fasse cette voie ou une autre au Grand Eulier ou aux Vans à cette époque de l'année en fin de journée, cette combinaison grimpe/décor est un must "proxi-grenoblique" !

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #paysages

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Publié le 23 Avril 2015

C'est un secteur du sud Vercors que j'affectionne particulièrement. Toutes ces montagnes du roc de Toulau, à l'ouest, à la montagne de Beurre à l'est sont très sauvages. Malgré la distance (1h30 de voiture) depuis Grenoble, j'y suis venu régulièrement jusqu'en 2010 mais depuis que j'habite en Grésivaudan, le quart d'heure supplémentaire associé au côté aléatoire de la traversée de l'agglomération grenobloise ont atténué ma motivation. J'y suis bien revenu une fois en 2011 avec Stella puis deux ans plus tard avec Emie pour une session brame du cerf mais c'est tout. Aujourd'hui, profitant d'un aller-retour jusqu'à Montélimar, je fais donc le petit crochet vers le col de la Bataille, annoncé ouvert sur un site de cyclotourisme.

Pas de chance, à la sortie de Peyrus, un panneau annonce "fermé". Tant pis, je m'arrêterai à l'Echaillon et ferai la jonction à pied. Une fois sur place, la route est bien fermée mais pas de barrière physique (alors qu'il me semble qu'il y en a une côté Malatra). Du coup je passe. Au final, je ne suis pas le seul mais il n'y a pas foule quand même. Dix voitures max à 11h entre le Grand Echaillon et la Gardiole où je stationne. Cela faisait cinq ans que je n'étais pas venu au printemps dans ce secteur. Voir ici ou .

Beaucoup de jonquilles dans la partie basse du plateau (1200 m)

Beaucoup de jonquilles dans la partie basse du plateau (1200 m)

Au-dessus, c'est encore sec mais on trouve quelques tapis de crocus

Au-dessus, c'est encore sec mais on trouve quelques tapis de crocus

Et aussi l'érythrone dent de chien

Et aussi l'érythrone dent de chien

Après avoir fait un petit tour sur le plateau, je décide d'aller inspecter mes deux grands spots à cerfs. Le sous-bois est particulièrement sec. Impossible de s'y déplacer sans faire un fracas d'enfer. Mais l'avantage c'est que les animaux font eux-aussi beaucoup de bruit et j'arrive à les repérer avant qu'ils ne me détectent. Au total, une cinquantaine de biches et daguets mais pas un seul grand mâle. Où se cachent-ils ? 

Bon, entre le décor et le pelage de fin d'hiver, pas de quoi faire de belles images mais c'est toujours un immense plaisir que de passer du temps entouré d'animaux sauvages. Je réussirai à me poster avec de la chance par moments, d'autres fois je serai repéré.

Une biche pâture tranquillement

Une biche pâture tranquillement

Elle finit par venir droit sur moi. Je suis repéré

Elle finit par venir droit sur moi. Je suis repéré

Celle-ci restera tranquille

Celle-ci restera tranquille

Ce daguet aura été observé un bon quart d'heure à se nourrir puis encore autant couché, avant qu'il ne se lève et ne repère un léger mouvement dû à ma position inconfortable

Ce daguet aura été observé un bon quart d'heure à se nourrir puis encore autant couché, avant qu'il ne se lève et ne repère un léger mouvement dû à ma position inconfortable

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #paysages, #balade

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Publié le 18 Avril 2015

Dans la forêt, les arbres ont une forme élancée car ils montent pour chercher la lumière. A contrario, un arbre isolé s'étale et prend cette allure "féérique" ; un endroit où l'enfant qui somnole en chacun de nous a eu envie d'habiter. Les vergers et champs des balcons de Belledonne ont tous "leur" arbre. Le plus connu est sans doute le vieux chêne de Venon mais il ne fait pas d'aussi belles fleurs. Cela fait plusieurs années que je vois "l'arbre de Sainte-Agnès" depuis ma fenêtre mais il est tout sauf accessible. Au prix d'une grosse aventure (barbelés, ronces, vaches...), j'ai trouvé l'accès. Au moment où j'arrive, un nuage masque le soleil. J'attends... Le nuage suivra la course du soleil durant près de deux heures !!! Je résiste jusqu'au quart d'heure final où le soleil a été obligé de traverser cette bande bleue à l'horizon.

Place aux images (Lumix GM1 + 12-32 f/3,5-5,6 et 45-150 f/3,5-5,6)

Plein cadre

Plein cadre

A gauche

A gauche

En vertical

En vertical

En plongée, gros plan

En plongée, gros plan

En plongée, à droite

En plongée, à droite

A contre-jour. Laquelle préférez-vous ?

A contre-jour. Laquelle préférez-vous ?

Je termine par d'autres images prises en allant à la rencontre de cet arbre, ou sur le chemin du retour. Le printemps est là, la floraison arbustive bat son plein entre 600 et 700 m d'altitude. Ouvrons les yeux !

Palette

Palette

Réservoir à abeilles

Réservoir à abeilles

Ceux-ci sont élancés

Ceux-ci sont élancés

Paisible fin de journée

Paisible fin de journée

Bis

Bis

Ter

Ter

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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