paysages

Lever de dernier croissant de Lune sur le Grand Replomb.

Ca y est. Enfin. Il gèle en plaine ! Après une quinzaine de novembre remarquablement douce, on observe enfin des températures négatives (normales, rien de plus), en plaine, jusque vers -5°C dans les fosses à froid du Grésivaudan.

En moyenne montagne, avec le soleil ultra rasant, certaines parties ne dégèlent plus.

Le givre s'accumule chaque nuit, la glace prend de l'importance autour des points d'eau. En cherchant un peu, on y trouve de belles compositions naturelles comme ce coeur, ou... artificielles comme ce contraste jaune/gris.

De beaux sujets d'images avec le 60 macro vissé sur le reflex.

Il ne manque plus que la neige pour que ça ressemble vraiment à l'hiver !

Quelques vues de Belledonne depuis la maison avec les contrastes dont seul l'automne a le secret...

D'abord au 200 puis au 300 mm, coef 1,6

Clin d'oeil au Grand Pic à travers un des derniers arbres n'ayant pas encore perdu ses feuilles suite au vent de sud.

Mais aussi Belledonne qui émerge le matin...

Ou encore juste après une chute de neige.

Ca y est, il a fallu attendre le 1er novembre pour être à l'apogée des couleurs cet automne, un bon décalage avec la moyenne. Une petite sélection d'images en Belledonne, Chartreuse et en Oisans prises ces derniers jours.

La vallée de Chantelouve en Oisans, du côté sud du col d'Ornon : ses bouleaux, ses mélèzes, ses pentes arides...

Et du côté de l'ubac, une forêt humide où l'on reconnaît facilement les différentes essences : sapins verts, hêtres rouges, bouleaux jaunes.

Toujours en Oisans, entre Bourg-d'Oisans et l'Alpe-d'Huez, de jolies couleurs également ; le bouleau restant le motif principal de ces tableaux.

On n'est pas en reste du côté de Belledonne avec ce rayon de lumière du soir dans la vallée du Veyton.

Ni en Chartreuse ; ici du côté de la barrière orientale où les hêtres et les sycomores donnent les tons.

Et toujours pas mal de champignons qui peuplent les forêts, peut-être en raison d'une relative douceur qui persiste.

Après des années de "frustration" depuis mon 3è étage à Grenoble à ne voir qu'une partie de la chaîne de Belledonne, me voici maintenant aux première loges pour assister à ce genre de spectacle.

Ce matin, par un flux de sud un peu humide, les altocumulus s'enflamment avec les premiers rayons du soleil.

Le spectacle ne dure pas longtemps. Les plus belles couleurs durent une dizaine de minutes. Avant, c'est un peu trop rose, ensuite, trop jaune pâle. Il faut être à l'affût. Ce phénomène se produit environ 1/4h avant le lever (ou après le coucher) du soleil.

Dans les derniers instants, la couleur tourne au jaune. Bientôt, le Grand Pic sera au soleil.