portraits

Publié le 22 Décembre 2021

Il a fallu attendre dix années de présence à proximité de Crolles pour que j'ai la chance de rencontrer André. Dédé est une personne en or, un des visages les plus marquants que j'ai rencontré ces dernières années. Ce guitariste chevronné qui a joué avec Brassens, Barrier ou Lapointe a plus d'une corde à sa guitare et la plus grosse est celle de la truffe.

Il possède une truffière expérimentale sur laquelle tout est étudié de manière méthodique, en partenariat avec des organismes nationaux des plus sérieux. Et cette expérience, il la partage volontiers avec des passionnés ou des néophytes comme moi. Son site internet (qui est en train d'être mis à jour - patience, le bonhomme a quand même quelques défauts dont sa familiarisation avec les outils numériques inversement proportionnelle aux autres connaissances dont il est truffé) nous en apprend un peu plus sur ce personnage hors du commun, de même que l'association La Catananche cartusienne dont il est secrétaire général et pilier.

Ce qui m'a marqué chez André, ce sont à la fois ses connaissances, sa lucidité, sa gentillesse, son partage et son humour. Sa façon d'appréhender cette branche de la mycologie est à la fois très professionnelle, très scientifique, mais aussi très proche de la nature en étant à l'écoute de tout ce qui s'y passe. De peur de dire des bétises, je n'en dis pas davantage ; le mieux est d'aller lire son site et celui de l'asso pour entrer dans ce monde particulier de la truffe. Merci André pour cette amitié rapidement scellée !

Le décor est planté
Le décor est planté
Le décor est planté

Le décor est planté

Partage de sa passion
Partage de sa passion
Partage de sa passion
Partage de sa passion
Partage de sa passion

Partage de sa passion

Une grande complicité avec Oulya et sa truffe indispensable pour chercher les truffes.

Une grande complicité avec Oulya et sa truffe indispensable pour chercher les truffes.

André Coulon, une rencontre en or

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Rédigé par lta38

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Publié le 25 Septembre 2021

Je n'ai pas encore rencontré l'ours brun à ce jour. Ma tentative dans les Abruzzes en 2017 avait été un échec. Mais comme je le disais, s'il devait revenir dans nos Alpes françaises, je le verrais dans le Vercors. Sans l'ombre d'un doute et je ne suis pas le seul. A quand la concrétisation de ce projet ?

Cependant, d'autres zones peuvent être favorables à son retour. Mon ami JP le voyait dans Belledonne. Immense sportif passionné, JP avait marqué le petit monde grenoblois par ses sorties à vélo où rares étaient ceux qui pouvaient le suivre comme en témoigne le non moins monstrueux Matthieu Bordin. La référence, c'était "coq en stock". Outre l'allusion à l'illustre personnage de bande dessiné, l'exploit m'avait laissé sans voix : réaliser dix fois l'aller-retour au col du Coq depuis le bas (10000 mètres de dénivelé) dans la même journée était une première sans doute pas reprise depuis. Et le tout sans coke !

J'ai appris à connaître JP via le monde des réseaux sociaux. On s'est rapproché par le côté contemplatif. Quand il ne faisait pas du vélo ou du ski de randonnée "ventre à terre", il partait à la découverte des lacs de Belledonne ou des fleurs, réalisant des photos posters panoramiques. Sa quête des lacs de Belledonne (ses "100 lacs de Belledonne") ou encore des "100 sommets en une année" était inspirante, tout comme les sorties complices avec sa chienne Gaïa "dog at the top". Nous avions fini par nous organiser sur le terrain : une dent (de Crolles) par ci, un tour à Pipay par là. Je me souviens d'un jour où je débarquais au parking de la Dent avec deux copains. Il était là, par coïncidence. Nous étions donc quatre mais mon idée de départ était de monter "tranquille". JP donna rapidement le ton. Je dus serrer les dents derrière. Si je finis au sommet avec quelques secondes d'avance, ce n'est que grâce à ma connaissance du terrain et à la chance qu'il soit probablement dans un mauvais jour...

Un peu plus tard, il me confiait son envie de se hisser au sommet du Grand Pic de Belledonne mais sans oser y aller seul (JP n'était pas un grimpeur). Je l'y conduis avec plaisir et comme prévu, la corde resta dans le sac à dos. En 2019, il m'annonçait qu'il était malade. Depuis ce jour, je ne l'ai jamais entendu se plaindre. Il me disait être heureux et que malgré l'avenir incertain, il le resterait. JP s'était mis aussi à l'aventure contemplative procurée par les caméras automatiques. Après quelques conseils, il s'était équipé et avait fini par réussir à filmer des loups. Nous nous sommes finalement assez peu croisés mais échangions régulièrement. Malgré la maladie qui progressait et semblait dessiner une issue inévitable, il gardait le sourire. Sa force morale m'impressionnait. Même dans les derniers moments, il est resté heureux de vivre.

En 2020, JP venait d'écrire une nouvelle de type fiction qui avait été retenue pour être publiée dans un petit recueil local coopératif.  Dans "Nouvelles au balcon" aux éditions "Belledonne moi la main", JP  parle de la réintroduction de l'ours en Belledonne avec son histoire "la Tuine de l'ours". Il me dit s'être inspiré de moi pour son personnage principal, prénommé Lio et instituteur à mi-temps. Il m'offre un exemplaire du livre avec une dédicace : "Merci Lionel de m'avoir inspiré le personnage de ma nouvelle. Je l'ai écrite comme une feuille de route pour la réintroduction de l'ours en Belledonne. Je te laisse maintenant le soin de faire de cette utopie une réalité. Je compte sur toi !!!".

De mon côté, je lui dédicaçais le livre d'images "Belledonne, beauté sauvage" auquel j'ai modestement participé. Lors de cet échange au printemps dernier, chez lui à Theys, je le trouvais toujours aussi radieux d'embrasser la vie. Observer les oiseaux depuis sa fenêtre ou aller les écouter depuis une piste forestière sans marcher était devenue une adaptation qu'il acceptait. Ce fut la dernière fois que nous nous sommes croisés en direct.

Aujourd'hui, ses amis lui ont rendu un hommage sur le sommet de la dent de Crolles. Je mesure maintenant combien j'aurais aimé profiter davantage de son amitié. Profitons de la vie pendant qu'elle est encore là. Veille sur nous JP !

Pour JP

Pour JP

Sortie à Pravouta avec JP et "dog at the top"

Sortie à Pravouta avec JP et "dog at the top"

Sur la dent. En hiver et en été
Sur la dent. En hiver et en été
Sur la dent. En hiver et en été

Sur la dent. En hiver et en été

Grand Pic de Belledonne. Malheureusement ce jour-là, suite à la casse de mon petit hybride Panasonic, j'avais un APN pourri en dépannage.
Grand Pic de Belledonne. Malheureusement ce jour-là, suite à la casse de mon petit hybride Panasonic, j'avais un APN pourri en dépannage.

Grand Pic de Belledonne. Malheureusement ce jour-là, suite à la casse de mon petit hybride Panasonic, j'avais un APN pourri en dépannage.

Nouvelles au balcon
Nouvelles au balcon
Nouvelles au balcon

Nouvelles au balcon

JP avait réussi à filmer le loup : ici une capture d'écran d'une de ses vidéos en format très compressé.

JP avait réussi à filmer le loup : ici une capture d'écran d'une de ses vidéos en format très compressé.

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Rédigé par lta38

Publié dans #portraits

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Publié le 28 Juin 2020

Il nous a quittés la semaine d'avant confinement et son enterrement n'avait pu réunir toute sa "grande famille", celle de ses amis et aussi de connaissances moins proches mais pour qui il comptait beaucoup de par son engagement dans le monde de l'escalade. On ne refera pas le monde. J'ai écrit ici ce que j'avais sur le coeur. Et sur le site de l'ECI, son fils Sylvain donne des détails sur l'accident.

En ce samedi d'été, près de cent cinquante personnes étaient réunies pour un adieu collectif à Chamrousse. Moment émouvant...

Peu après, me voici de retour sur le site de Chamrousse pour faire découvrir les voies de Jean-Mi à Antoine, jeune grimpeur qui promet. Un petit "brocken towers" à la fraîche. J'avais oublié que le pas de sortie de L3 était aussi bloc. Je l'avais pourtant réussi la dernière fois mais là, le confinement aura eu raison de ma motivation, doublé d'une erreur de lecture éliminatoire. Mais peu importe. La voie est belle et un peu soutenue. C'était parfait. Merci Jean-Mi pour ces beaux itinéraires !

Dans "brocken towers"
Dans "brocken towers"
Dans "brocken towers"

Dans "brocken towers"

Hommage
Hommage

Hommage

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #portraits

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Publié le 14 Mars 2020

« C’est vendredi 13 aujourd’hui, ça porte malheur ! »

Tels étaient les mots de ma grande fille Stella en partant ce matin au collège. En rigolant, je lui répondais que tout ça, c’étaient des conneries…

SMS du frérot sur le coup des 10h :

« Merde Cambon ! »

Un autre dans les secondes qui suivent.

« Tu as su pour Cambon ? »

Quoi ?!!? Hein ?!! Nooonn !!!!!

La nouvelle tombe tel un couperet. Notre Jean-Mimi national nous a quittés. En équipant les rochers de Ponsonnas, un éboulis vertical comme il aimait le nommer, l’ami s’en est allé. Une faute ? Un bloc sournois ? Peu importe. La conséquence est sans appel. On entend d’ici les parois de l’Oisans pleurer. En fait, j'avais raison. Ce n'est pas un malheur, c'est un séisme, une inondation de degré 8 sur l'échelle de Notre-Dame !

En quelques dizaines de minutes, les commentaires affluent sur la toile. La communauté montagnarde est abattue. Comme il l’écrivait lui-même dans ses topos : quel con mais quel con ! La pilule ne passe pas. L’animal devenait pourtant extrêmement prudent. De plus en plus. Après avoir bravé les grandes parois des Alpes telles la face sud du Fou ou la Walker avec Jean-Marc Boivin et dit lui-même qu’il ne voulait/pouvait plus suivre le rythme effréné de son acolyte, après avoir ouvert, avec le même matériel désuet, des voies engagées comme la directe nord à l’Olan avec son compère Bernard Francou, il était devenu maître dans l’ouverture de grandes voies (plus ou moins difficiles) avec équipement à demeure systématique. D’abord des lignes équipées du bas dans les années 80 puis de plus en plus régulièrement du haut, notamment après son écrasement sur une vire qui lui avait coûté les calcaneums. Avec, au fil des ans, l'ouverture de voies pour qu’elles soient répétées, i.e., avec un équipement réfléchi concernant la sécurité. Au début des années 2000, il découvre les rochers de l’Homme à Chamrousse et y fait une exploration systématique comme il le faisait à Ailefroide, à la tête d’Aval ou à la tête de la Maye dans les Ecrins. Les voies Cambon deviennent alors presque systématiquement équipées béton. Pour rendre accessible au plus grand monde l’escalade en grande voie, il ne faisait aucune concession. Un travail titanesque. La dernière fois que je l’avais rencontré sur les parois matheysines, j’avais ironisé en arrivant au relais d’où il s’apprêtait à descendre en rappel :

- Tu n’as pas été avare en points, j’en ai clippé un sur deux tout le long !  (rires)

- Sache, mon biquet impertinent, que si tu avais été là, tout seul, avec ce rocher décomposé, tu n’aurais pas fait le mariole !

De la répartie, il n’en manquait pas. J’adorais les conversations avec lui. Empreintes d’humour et de tacles à hauteur des chevilles quand cela se justifiait à ses yeux. Mais on sentait toujours au fond une profonde gentillesse.

D’autres l’auront davantage connu que moi pour mieux en parler. Mais Jean-Michel, c’était aussi un ultra-passionné-engagé. Je l’ai croisé en tant qu’instituteur (de très haute montagne) mais surtout en tant qu’équipeur. Si aujourd’hui, on devait retenir un nom ayant oeuvré pour l’équipement de grandes voies faciles et accessibles au plus grand nombre, ce serait Jean-Michel. Quel grimpeur aujourd’hui n’a pas escaladé une voie Cambon ? Combien de plaquettes lui doit-on dans nos montagnes ? Sans compter tout le reste : l'équipement des vires d'accès, les sentes taillées à la pioche...

Chaque rencontre avec le Maître me faisait le plus grand plaisir. Régulièrement, il me disait : « Mon petit Lio, je viens de terminer une nouvelle voie ; va voir, tu me diras ce que tu en penses, voilà le topo ! Mais tu le publies pas tout de suite hein ?!!? »

Au-delà de son oeuvre, Jean-Michel militait pour la mémoire montagnarde. Il lui tenait à coeur de rendre hommage à celles et ceux qui nous permettent de grimper. Que ce soit les ouvreurs, les réalisateurs de topos… Il m'avait beaucoup encouragé dans l'écriture de mon "Belledonne Escalade". Il faisait partie du petit groupe à l’origine de l’Appel des Ouvreurs et qui avait lancé cette lettre à la communauté sur les dérives de la non-maîtrise des topos électroniques et notamment, l’oubli de citation, de mémoire, des pionniers, des auteurs ; en résumé, de ceux grâce à qui nous grimpons. Un état d’esprit que je salue car on a trop tendance aujourd’hui à faire de l’escalade une consommation superficielle. Il n’était pas opposé aux nouveaux moyens de communication. Bien au contraire. Mais il était déçu de certains comportements qui en découlait. C’était aussi une partie de son noble combat.

Enseignant, père de famille, grimpeur, équipeur, engagement… mais aussi une plume d’enfer. Connaissant certaines de ses tirades par coeur, je prends toujours autant de plaisir à les relire une énième fois, avec le même fou-rire. Un condensé de rappels à la prudence, taquineries, ironies, hommages… le tout empreint d’une vérité difficile à contredire sans une dose de mauvaise foi. Son humour, sa verve, son enthousiasme, son talent d'écriture tout simplement, on le retrouve dans son topo "Oisans Nouveau Oisans Sauvage", qui fait date depuis fort longtemps. Réédité à de nombreuses reprises, il fait cohabiter ce qu'il appelle le terrain d'aventure (aujourd'hui "Trad"), l'Oisans sauvage, et les voies équipées, l'Oisans nouveau. Etendu à Belledonne sud, à la Matheysine et au Dévoluy. Un ouvrage de référence, aujourd'hui décliné en deux gros pavés (ouest et est). S'il ne fait pas encore partie de votre bibliothèque, il est encore temps. Ce livre est sans discussion possible la bible de l'"Oisans-Ecrins". Et il n'y aura pas de réédition... 

Le père Cambon ne laissait personne indifférent. Très souvent, on l’adulait pour l’ensemble de son oeuvre. Parfois, la critique était acerbe contre certaines de ses idées et de ses actions comme l’intérêt de sikater et ferrailler un rocher déliquescent. Fallait-il équiper ici ? Fallait-il mettre autant de points ? Mais au final, ces voies dont la légitimité était peut-être discutable, ne représentaient qu’une infime proportion de ses réalisations. Et comme il se plaisait à le dire, tout ça, c’est pour rire. Grimper reste un amusement et il ne faudrait quand même pas trop se prendre au sérieux. "Si on n’aime pas, on peut aussi passer son chemin" s'amusait-il à dire aux grimpeurs de niveau 7 et plus. En ajoutant qu'on avait aujourd'hui suffisamment le choix dans nos montagnes pour parcourir des voies qui correspondent à nos attentes et délaisser les autres sans privation. Et c’est finalement aussi ce recul qu’on appréciait chez Jean-Michel.

Aujourd’hui, la communauté alpine pleure. Ce ne sont pas des larmes mais des torrents qui coulent au pied de la Meije ou de la Dibona. La suite sera difficile. Quel vide immense pour nous tous ! Pour Babeth, sa compagne ! Pour Sylvain et ses autres fils ! Pour ses amis proches avec qui il a beaucoup grimpé ; la liste serait bien trop longue et incomplète ici ! Pour moi qui n’aurai plus l’immense plaisir de croiser son chemin et de le charrier sur une énième discussion à espace Vertical ou au sommet d’une voie. Pour nos montagnes !!

Nous allons continuer à grimper, à skier, à vivre. Mais rien ne sera plus comme avant. Désormais, tu ne seras plus là pour nous ouvrir la voie. Pour autant, nous te t’oublierons pas. Il ne sera pas un endroit en Oisans où je ne t'entendrai pas continuer à me taquiner. Nous continuerons à grimper tes voies avec le même plaisir. Ton oeuvre est monumentale et la communauté alpine t’en remercie du fond du coeur. On se console un peu en sachant que tu es parti en faisant ce que tu aimais. Avec une vie bien remplie. Loin des blablas d'en-bas. Merci mon Jean-Mi. Ton p’tit Lio.

Avec François Kern au trident de Cognet (2018), une de ses dernières réalisations qui est déjà devenue un must de grande voie facile équipée

Avec François Kern au trident de Cognet (2018), une de ses dernières réalisations qui est déjà devenue un must de grande voie facile équipée

Avec Stéphane Bauzac aux rochers de l'Homme dans Chourmo (2014), une des plus belles créations du Maître sur le site. (7a, 6b obl.)

Avec Stéphane Bauzac aux rochers de l'Homme dans Chourmo (2014), une des plus belles créations du Maître sur le site. (7a, 6b obl.)

Avec Stan Laurent à la Meije dans l'Ivresse (2013), une voie Cambon-Chapoutot exceptionnelle (6a, 5c obl.)

Avec Stan Laurent à la Meije dans l'Ivresse (2013), une voie Cambon-Chapoutot exceptionnelle (6a, 5c obl.)

Avec François Gouy dans la Walker de Livet (2005), la plus longue voie entièrement équipée (du monde ?) sur plaquettes by JMC (6c, 6a+ obl., 35 longueurs)

Avec François Gouy dans la Walker de Livet (2005), la plus longue voie entièrement équipée (du monde ?) sur plaquettes by JMC (6c, 6a+ obl., 35 longueurs)

Avec Julien Pierson dans Ranxerox à la tête d'Aval (2017), un de ses plus belles voies toutes confondues. Un mythe ! (7a, 6b obl. 24 longueurs).

Avec Julien Pierson dans Ranxerox à la tête d'Aval (2017), un de ses plus belles voies toutes confondues. Un mythe ! (7a, 6b obl. 24 longueurs).

Deux bouquins à lire et à relire absolument

Deux bouquins à lire et à relire absolument

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #portraits

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Publié le 3 Octobre 2019

Commence par un lever à 5h du matin et une montée sèche pour profiter du lever du jour au-dessus de la mer de nuages. Un oubli d'objectif ne me permet pas de vous proposer une image ou deux mais ce n'est pas grave. La journée se poursuit par une descente dans la forêt où les cerf brament. Ce n'était pas le but premier de la sortie mais n'ayant pas oublié le téléobjectif, au cas où, je m'octroie une demie-heure de "pause-affût" (je n'ai rien mangé depuis la veille) sur un passage régulier d'animaux. Un cerf me fera le plaisir de passer au bout de quelques minutes.
Je poursuis la descente... Une bonne douche. Et hop, au boulot. D'abord quelques corrections de copies puis trois heures de cours. Une fois les cours de l'après-midi dispensés, retour à la case départ pour les dix ans de ma petite Emie. Avec un beau coucher de soleil sur mon massif préféré. Avant l'extinction des feux, encore quelques préparations à peaufiner pour le lendemain. Il est déjà 23h. Ca suffira pour aujourd'hui. J'aime particulièrement ces journées où tout s'enchaîne sans temps mort, tout comme celles davantage "mono-tache" mais sur une plus longue durée.

Une histoire de 10 : un cerf dix cors, le coucher de soleil de 7h10 et 10 ans de vie, déjà !
Une histoire de 10 : un cerf dix cors, le coucher de soleil de 7h10 et 10 ans de vie, déjà !
Une histoire de 10 : un cerf dix cors, le coucher de soleil de 7h10 et 10 ans de vie, déjà !

Une histoire de 10 : un cerf dix cors, le coucher de soleil de 7h10 et 10 ans de vie, déjà !

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