randonnee sportive

Publié le 17 Mai 2015

2h30 du matin. Déjà plus de quatre heures de sommeil et je me réveille. Le vent est tombé. C'est le moment de faire une petite séance de photos nocturnes.

Un éclairage un peu plus fort que les autres

Un éclairage un peu plus fort que les autres

La voie lactée au-dessus du lac de la Sagne

La voie lactée au-dessus du lac de la Sagne

Encore trois heures de sommeil supplémentaires et je démarre une balade photo au gré des envies. Direction la lac de l'Agnelin par une arête menant à une bosse le dominant. Avec la neige récente, pas besoin des crampons mais on triple l'horaire : chaque pas dans la neige s'enfonce dans la croûte cassante regelée en surface seulement et ce, jusqu'à mi-mollet. Du coup, je préfère choisir d'escalader quelques dalles de beau granit (le plus beau de Belledonne).

On prend un peu de hauteur

On prend un peu de hauteur

Un petit lac annexe du lac de l'Agnelin

Un petit lac annexe du lac de l'Agnelin

Le même de plus près

Le même de plus près

Je poursuis vers le lac du Cos, le Jeplan, puis reviens sur mes pas. les passages en neige sont pénibles. Je croise deux randonneurs vers 9h30. ils ont dû se lever bien tôt si ils sont partis ce matin de Grenoble. Puis un autre un peu plus tard près de ma tente de bivouac. Le lac de la Sagne est maintenant baigné de soleil.

Depuis le bivouac

Depuis le bivouac

D'un peu plus bas

D'un peu plus bas

Depuis sa rive

Depuis sa rive

Idem, autre point de vue un peu en retrait

Idem, autre point de vue un peu en retrait

Une hermine vient me rendre visite. J'étais sur le qui-vive car 90% de mes observations d'hermine se font en mai et juin. Sûrement qu'elles sont très actives en cette période. Et avec tous ces éboulis dans les parages. Malheureusement celle-ci sera peu coopérative, très affairée, sans cesse en mouvement. Il sera difficile d'en tirer une photo potable.

Observatrice

Observatrice

Affairée

Affairée

Il est temps de redescendre de ces hauts lieux très sauvages à moins d'une heure de la grande ville (oui je sais je me répète). Un sentier encore un peu humide et enneigé mais moins pénible que la veille. Et un au-revoir aux habituels bouquetins dont un dernier gros à dix mètres de la voiture.

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #paysages, #randonnée sportive

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Publié le 16 Mai 2015

Choix difficile pour ce week-end qui devait être à l'origine du ski en altitude. Compte tenu des conditions, seul le dimanche sera favorable. Je passe mon tour. Quant à trouver un partenaire pour descendre grimper dans le sud au tout dernier moment... 

L'occasion de se faire un week-end rando/photo/bivouac. La destination est vite trouvée : les lacs des Sept-Laux par le sud. Je démarre en milieu d'aprem avec une première pause au milieu des bouquetins, nombreux par ici.

Une étagne m'a repéré. Les femelles sont un poil plus farouches que les mâles

Une étagne m'a repéré. Les femelles sont un poil plus farouches que les mâles

La même dans son milieu. Notez les cornes d'un bouc

La même dans son milieu. Notez les cornes d'un bouc

Etiqueté, mais pas pour la viande !

Etiqueté, mais pas pour la viande !

Le portrait du bouquetin, tout le monde en a. Alors j'essaie de faire des images un peu différentes

Le portrait du bouquetin, tout le monde en a. Alors j'essaie de faire des images un peu différentes

Autre photo de corne au GM1 + 150 mm f/5,6

Autre photo de corne au GM1 + 150 mm f/5,6

Et au 300 mm f/4 Canon sur APS-C. Noter la différence de bokeh (profondeur de champ)

Et au 300 mm f/4 Canon sur APS-C. Noter la différence de bokeh (profondeur de champ)

Les sabots

Les sabots

Gros plan de tête

Gros plan de tête

Un bel animal quand même !

Un bel animal quand même !

La montée est assez pénible. Outre le poids du sac à dos avec le matos photo et de bivouac, la neige récemment tombée a transformé le sentier en rivière et il en reste même sur le chemin. Il faut alors éviter les congères pour ne pas avoir les pieds mouillés dans le début du premier jour. Et aussi pour ne pas trop s'enfoncer ce qui est fort pénible. Par endroit, je coupe par des passages un peu exposés. Je comprends que malgré le beau temps il n'y ait absolument personne.

Enfin je débarque sur le plateau des Sept-Laux et, après une première flaque, au niveau du lac de la Sagne.

Arrivée au lac de la Sagne. Le vent s'est calmé

Arrivée au lac de la Sagne. Le vent s'est calmé

Le même, depuis une petite bosse juste à l'ouest

Le même, depuis une petite bosse juste à l'ouest

Pour les photos, je le contourne par l'ouest mais j'en bave dans la neige avec le poids du sac

Pour les photos, je le contourne par l'ouest mais j'en bave dans la neige avec le poids du sac

C'est ici que je vais monter le campement

C'est ici que je vais monter le campement

Coup d'oeil au lac de la Corne

Coup d'oeil au lac de la Corne

C'est ici qu'aura lieu le dîner, pas pire comme décor

C'est ici qu'aura lieu le dîner, pas pire comme décor

Chose atypique, le vent du nord se relève vers 21h m'obligeant à entrer dans ma minuscule tente de bivouac. Ca fait du bien de ressortir le matériel léger de bivouac (tente + sac de couchage en plume -15°C à 3kg200).

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages, #animaux

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Publié le 9 Mai 2015

Malgré des Préalpes souvent capricieuses par météo "intermédiaire" (entendez par là, juste après un épisode de mauvais temps), nous décidons de tenter notre chance pour aller faire un tour du côté du pas de Berrièves. L'idée est d'associer une belle randonnée aux plaisirs du printemps et de rencontrer les gros bouquetins. La suite en images. La vidéo est ici.

Départ des Petits Deux presque dans les nuages

Départ des Petits Deux presque dans les nuages

En attendant (éventuellement) que ça se lève, on va se balader sur le sentier "de ronde"

En attendant (éventuellement) que ça se lève, on va se balader sur le sentier "de ronde"

Et au détour du sentier...

Et au détour du sentier...

Ils sont bien nombreux. 68 en tout dans le troupeau

Ils sont bien nombreux. 68 en tout dans le troupeau

Que de cornes

Que de cornes

Gros plan sur fond de jonquilles

Gros plan sur fond de jonquilles

L'approche est facile

L'approche est facile

Les filles ses régalent

Les filles ses régalent

Bis

Bis

Un rayon de soleil

Un rayon de soleil

Finalement ça se lève vers 15h30 alors go vers le pas de Berrièves

Finalement ça se lève vers 15h30 alors go vers le pas de Berrièves

Arrivée au pas, sur les hauts plateaux

Arrivée au pas, sur les hauts plateaux

L'équipe

L'équipe

Jeux

Jeux

Les bonnes choses ont une fin ; il est temps de descendre

Les bonnes choses ont une fin ; il est temps de descendre

La fin du pierrier

La fin du pierrier

Une belle fin de journée

Une belle fin de journée

Une très belle fin de journée (narcisses)

Une très belle fin de journée (narcisses)

Une très très belle fin de journée (morilles)

Une très très belle fin de journée (morilles)

A cette altitude (1200 m), ce n'est encore que le début du printemps

A cette altitude (1200 m), ce n'est encore que le début du printemps

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 30 Avril 2015

Reprise des sorties du jeudi avec Candice mais de mon côté, je prolonge encore un peu la pause grimpe pour réparer mon doigt. Comme Candice se prépare à un joli projet rando pour cet été, je lui "vends" une traversée des arêtes du Néron.

Compte tenu du timing (et encore plus des capacités de Madame à s'orienter dans Grenoble), il ne faudra pas traîner d'où le paramètre "express". Pour faire un peu plus original sur cette course assez fréquentée au-dessus de la ville, nous partons de tout en bas (et non de Narbonne) et reviendrons par un autre sentier rive gauche du Souchet histoire de ne pas employer, ne serait-ce que sur dix mètres (!) le même sentier.

Les premières parties intéressantes : un sentier facile en balcon mais très exposé

Les premières parties intéressantes : un sentier facile en balcon mais très exposé

Une fois sur l'arête : on marche sur de grandes dalles blanches

Une fois sur l'arête : on marche sur de grandes dalles blanches

Ou grises. Nous avons relevé un balisage bleu absolument dégueulasse, parfois tous les trois mètres alors qu'il n'y a aucune autre possibilité que de suivre l'arête. Cette abondance de balisage inutile et très grossier est à mes yeux une nuisance

Ou grises. Nous avons relevé un balisage bleu absolument dégueulasse, parfois tous les trois mètres alors qu'il n'y a aucune autre possibilité que de suivre l'arête. Cette abondance de balisage inutile et très grossier est à mes yeux une nuisance

Un peu plus haut. Un terrain plus herbeux mais moins vert. On va quand même finir à 1300 m d'altitude et on n'est que fin avril

Un peu plus haut. Un terrain plus herbeux mais moins vert. On va quand même finir à 1300 m d'altitude et on n'est que fin avril

Un des passages les plus photogéniques de l'arête. Si on devait lui donner un nom, je l'appellerais le rasoir

Un des passages les plus photogéniques de l'arête. Si on devait lui donner un nom, je l'appellerais le rasoir

Le passage rocheux facile au-dessus de la brèche du Z

Le passage rocheux facile au-dessus de la brèche du Z

Descente couloir de Clémencières en trottinant puis droit en-dessous sur Ripaillère (talweg puis tracé bleu à droite). Ensuite, c'est toujours footing sur petites routes et chemins jusqu'à Gatinet puis on passe rive gauche pour trouver une succession de chemins qui coupent la route et ramènent au point de départ (magasin de cycles à Saint-Martin-Le-Vinoux)

Descente couloir de Clémencières en trottinant puis droit en-dessous sur Ripaillère (talweg puis tracé bleu à droite). Ensuite, c'est toujours footing sur petites routes et chemins jusqu'à Gatinet puis on passe rive gauche pour trouver une succession de chemins qui coupent la route et ramènent au point de départ (magasin de cycles à Saint-Martin-Le-Vinoux)

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #randonnée sportive

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Publié le 24 Avril 2015

J'avais réalisé ce parcours en octobre 2010, en partie avec JC rejoint à mi-distance. Dan, nous en avions parlé à plusieurs reprises. D'ailleurs, tu avais posté un commentaire suite à cette sortie, preuve en est s'il en fallait une que c'est bien le genre de parcours que tu affectionnais tout particulièrement.

Pour la petite histoire, ce jour-là nous avions fini à Tencin au lieu de Goncelin car il y avait une grève SNCF et nous avions décidé de limiter le temps d'auto-stop. Cinq ans plus tard, je retente "l'aventure" pour voir où en est la "machine" après quatre mois et demi sans courir. Objectif cool : marche rapide en montée, course sur plats et descentes. Si je ne le sens pas, je stopperai aux 2/3 avec retour sur la gare de Brignoud.

Départ de la gare de Gières. Photo floue (map sur l'arrière-plan), comme le trajet et l'arrivée.

Départ de la gare de Gières. Photo floue (map sur l'arrière-plan), comme le trajet et l'arrivée.

Un joli champ de pissenlits

Un joli champ de pissenlits

Commune 1 : Venon. Je rejoins ensuite Saint-Martin-d'Uriage et le premier col : le col du Faux. Ensuite, il n'y a pas trop d'autres possibilités que de courir sur la route jusqu'à Revel, troisième commune du parcours. Le deuxième col est le col des Roussets. On traverse la commune de Saint-Jean-Le-Vieux par un très beau chemin forestier légèrement descendant et on rejoint la Combe-de-Lancey.

Vue sur St-Jean-le-Vieux et la dent de Crolles

Vue sur St-Jean-le-Vieux et la dent de Crolles

Cette fois, c'est net !

Cette fois, c'est net !

La montée qui suit amène au col de la Cochette, point culminant du parcours. Troisième sésame permettant d'entrer dans la sixième commune : celle de Saint-Mury. Descente assez raide jusque dans le Vorz. La dernière section sous l'école est marquée "route barrée" (il s'agit d'un chemin de randonnée). Des ouvriers me previennent gentiment (comme c'est d'ailleurs écrit sur les panneaux) d'être prudent car c'est très glissant. Le passage est d'ailleurs officiellement interdit pour cette raison (arrêté municipal). On n'a vraiment pas la même notion du danger. Je serais passé avec un enfant de trois ans en tongs. Pauvre société...

L'arrivée sur Sainte-Agnès devient "intéressante". Je me souviens que le chemin censé être optimal sur la carte m'avait posé quelques soucis en raison de coupes de bois récentes (mais rien ne nécessitant le détour par le chemin du dessous). Je retente donc le même tracé mais ça s'empire au point que j'en viens à y laisser des plumes à enjamber des troncs et des troncs. je finis par jeter l'éponge et faire demi-tour (rebelotte le merdier) mais ça devenait quasi infranchissable sans matériel (machette, sécateur, bottes...). Bilan de l'opération : quinze à vingt minutes pour rien.

La suite ? Col des Mouilles, Laval (Vaugelas) et remontée au col du Lautaret (si si...).

"L'arbre" de Laval face à Belledonne

"L'arbre" de Laval face à Belledonne

Le même dans l'autre sens (Chartreuse au fond)

Le même dans l'autre sens (Chartreuse au fond)

On continue car les jambes vont nickel : les Adrets, col des Ayes (sixième col) puis Theys (onzième commune) où je croise Audrey sans la voir. Je m'octroie un Perrier au bar du village car j'ai de l'avance sur le train du retour prévu à Goncelin à 14h49. L'issue ne fait plus aucun doute. Suite à la partie de sanglier sur Sainte-Agnès j'avais pris du retard sur le planning ; du coup, la portion entre le col des Mouilles et Theys sera le moment de la journée à "envoyer". Tout le reste aura été pris très cool, comme une reprise.

Coupe forestière pour gagner un peu de temps

Coupe forestière pour gagner un peu de temps

La cascade de Villard-Bozon

La cascade de Villard-Bozon

La fin déroule tranquille et ma foi, ce petit chemin en balcon entre Theys et Goncelin est même fort agréable avec une jolie cascade. Et le clou, c'est le village de Goncelin. J'y suis passé (mais sur la route principale seulement) pendant quarante ans des centaines de fois sans jamais aller voir le centre. Je n'ai jamais trouvé ce coin attirant. Eh bien là, j'ai découvert le vrai centre et si ça n'est pas très grand, ça mérite une visite et j'ai trouvé ça fort beau. J'avais même l'impression d'être ailleurs.

Fin de la traversée

Fin de la traversée

Le tracé. Bien content pour une reprise

Le tracé. Bien content pour une reprise

Dan, je suis sûr que tu aurais aimé être avec moi ce jour-là. D'ailleurs, tu y étais. Tu m'as accompagné tout le long. Je te dédie cette "course". Au revoir mon Ami.

Traversée Toit-Pyramide en 2007

Traversée Toit-Pyramide en 2007

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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