randonnee sportive

Tentative de reprise des activités trail. Je pars sans objectif précis du village de Laval sur les balcons de Belledonne. Tour de Montfallet, col de Lautaret... Je poursuis jusqu'à Prapoutel où j'arrive dans une ambiance bien fraîche et humide. J'ai déjà pas mal pataugé sur des sentiers boueux, entre l'humidité des jours précédents et l'exploitation forestière qui semble battre son plein dans le secteur cette année. J'oblique vers le pré de l'Arc et c'est encore pire. Du débardage et obligé de traverser des chemins affreusement boueux. En arrivant au Pré, je pense être tiré d'affaire.

Erreur. Pour rejoindre la Betta, je traverse une nouvelle coupe de bois récente qui m'oblige à couper dans les bois. Fort heureusement, il y a aussi de beaux décors fleuris tout le long du parcours.

Je passe rive gauche du Muret et reviens par pré Marcel, col des Mouilles... encore une passage horrible au-dessus de Vaugelas et une exploitation forestière assassine pour les chemins. En même temps, chacun fait ce qu'il veut avec son bout de forêt... La nature reprendra ses droits et le chemin redeviendra herbeux. Seulement aujourd'hui, ça fait beaucoup...

Parti trop "tard" (10h), je ne verrai pas le soleil. Encore une situation de blocage : beau temps très tôt le matin puis développement nuageux importants dès le milieu de la matinée avec cette p... de goutte froide. Côté entrainement, pas la grande forme question rythme mais ça fait plaisir de retrouver un peu de sensations. 25 km et 1000 m de dénivelé sans fatigue. C'est déjà ça.

C'est un peu comme ça que j'aimerais me résumer. Cette sortie l'a bien démontré. Je pars pour une dent de Crolles en express avec le GM1 autour du cou au cas où. Départ de la Gorgette, montée en trois quarts d'heure pour les 840 m de dénivelé sans même faire une seule photo. En même temps, il n'y a rien de spécial : je connais le terrain par coeur, le ciel est couvert, la lumière minable. Eclaircie au sommet. Elle durera deux minutes, le temps que j'y reste.

Le temps aussi d'apercevoir, dans la descente en courant, une bande jaune à l'ouest laissant espérer un beau coucher de soleil. Du coup, je remonte à Pravouta. A mi-pente, c'est un véritable tapis de jonquilles.

Commence alors un moment contemplatif où l'effort passe au second plan et où je me mets à me fondre avec le décor pour faire quelques photos et essayer de surprendre un animal.

Un chamois, un chevreuil et trois coqs de bruyère plus tard, je termine par dix minutes au pas de course avant la nuit du col du Coq au parking. Une belle façon de conclure ce samedi.

Après un énorme petit dej' à l'auberge, nous partons à pied de la "maison".

Le décor est bien fleuri tout le long de ce "chemin de ronde".

C'est sans doute la plus belle boucle de moyenne montagne de la vallée de la Séveraissette. Le sentier, en balcon, passe à la maison forestière de Londonnière.

Nous y étions passés avec Val en 2003 et un renard peu habituel était venu fouiller dans notre sac à dos !

Pour notre part, point de renard mais deux chamois qui traversent le sentier et ce magnifique lézard vert assez coopératif.

La balade se poursuit jusqu'à l'entrée du vallon du Colombier. Classée dans randonnée "sportive" car assez longue pour les petits (boucle de 10 km environ) et surtout bien exposée. Onze ans déjà et des souvenirs émoussés. Et une perception différente quand on n'a pas d'enfants. Assurément si la sente est toujours confortable elle est bien étroite et les passages où la glissade est interdite en aval bien trop nombreux.

Aussi, avec une corde, c'eut été une formalité. Là, avec deux enfants à gérer, on a assuré tout le long et je reconnais que c'était parfois un peu stressant pour moi.

Une fois au Roy, le retour se fait en toute détente sur une piste large carrossable (mais interdite aux véhicules, PN oblige) où nous verrons les deux seuls bipèdes de la journée.

Final vert de chez vert.

A noter après un gros mois d'utilisation, une constatation sur la gestion du mode ISO auto. L'appareil a tendance à passer du coq à l'âne. Il reste à la valeur ISO=200 dans la plupart des situations et en intérieur ou dès que ça manque de lumière, il passe directement à ISO=1600 (valeur butoir que j'ai choisie dans ce mode). Fort heureusement, la gestion du bruit à cette sensibilité est excellente (meilleure que sur mon EOS 450D et peut-être même que sur mon 60D).

Itinéraire un peu sportif (montée hyper raide sur une sente de largeur minimale, impossible de courir, tout sur les bâtons) au départ de fontaine Bonnet (500 m) et qui aboutit au sommet de Château-Nardent à 1200 m. Descente en courant parfaite par l'agréable sentier du col du Baure. Idéal pour bourriner en prenant l'air (ou pour prendre l'air en bourrinant !)

Paysage vert de chez vert à cette date. Splendide !

En revanche, je visais les éclaircies de l'après-midi et je suis rentré trempé.

Le facteur de l'époque devait sans doute y passer ; comme la plupart des piétons souhaitant joindre St-Pancrasse et Bernin avant la construction de la route et le percement des deux tunnels.

Aujourd'hui, il ne sert plus qu'aux loisirs. Depuis la maison, c'est l'occasion de venir saluer l'école de St-Pan en trottinant et de revenir par les mêmes moyens. L'éboulement qui a touché une partie du sentier sous le secteur d'escalade "le tambour" est encore visible mais le sentier lui-même est parfaitement praticable. En revanche, je ne sais pas si il est à nouveau autorisé officiellement ; je n'ai pas vu de panneau sur le terrain.