ski-glisse

Publié le 31 Mars 2019

Un week-end plutôt tranquille mais tout de même une bonne sortie exploratrice avec relevé d'indices, toujours dans l'espoir d'en apprendre davantage sur le canidé. Pas de nouvelles particulières mais la preuve que sa présence reste d'actualité.

L'occasion aussi de retourner à skis dans ces endroits qui me sont chers. L'enneigement reste abondant dans les fonds de vallées (jusqu'à 150 cm à 1400 m par endroits) alors que les adrets se déplument peu à peu jusque vers 1800 m.

Les animaux commencent à prendre un peu d'altitude mais globalement, on reste encore en mode hiver. Cette quête continue et j'apporterai davantage de nouvelles une fois que le printemps sera bien installé. Les idées ne manquent pas pour cet été. Et il y aura certainement de belles surprises d'ici là. Loup ou pas, l'essentiel réside dans la démarche et ce qu'elle apporte sur le plan personnel.

De bonnes quantités de neige vers 1400 m
De bonnes quantités de neige vers 1400 m

De bonnes quantités de neige vers 1400 m

Quelques captures de vidéos issues des pièges
Quelques captures de vidéos issues des pièges
Quelques captures de vidéos issues des pièges

Quelques captures de vidéos issues des pièges

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #ski-glisse, #loup

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Publié le 28 Mars 2019

C'est la fin du ski sur notre chère montagne. La date est tout simplement normale. Encore quelques jours et c'en sera fini sauf grosse chute printanière mais ce ne sera que du ponctuel. L'occasion de donner rendez-vous à une bande de copains pour l'apéro et descendre tous ensemble. Pourquoi à cette date-là ? Tout simplement parce que la neige est stable, bonne à skier sans surprise, et qu'on devrait se marrer à la descente avec un mélange de neige, de terre, de rhododendrons voire de cailloux. Sinon, c'est pas rigolo. Parce que bien évidemment, au lieu de tirer à droite vers le talweg intégralement rempli, les ouvreurs vont se jeter droit dans la prairie qui, depuis la vallée, donne l'impression d'être sèche. Et pourtant !

Merci les amis pour votre bonne humeur, les victuailles et la boisson et cette belle grosse descente de psychopathes. je pensais que ça allait être le cas mais à ce point... Les chamois n'étaient pas les seuls animaux du secteur !

Dentiste en chef à l'arrivée et au sommet
Dentiste en chef à l'arrivée et au sommet

Dentiste en chef à l'arrivée et au sommet

Les mongoliens de la descente en terminent
Les mongoliens de la descente en terminent

Les mongoliens de la descente en terminent

La troupe au sommet
La troupe au sommet

La troupe au sommet

Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.
Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.
Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.
Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.
Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.
Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.

Portraits. Désolé, je n'ai pas tout le monde et même certaines images floues que ma religion m'interdit de montrer.

Ca festoie !
Ca festoie !
Ca festoie !

Ca festoie !

C'est parti pour la descente. Je ne pourrai pas faire d'autres images.
C'est parti pour la descente. Je ne pourrai pas faire d'autres images.

C'est parti pour la descente. Je ne pourrai pas faire d'autres images.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 27 Mars 2019

Les enfants progressent. On ne cherche pas à en faire des champions. Il y a sans doute plein de défauts à corriger mais ils commencent à suivre. On peut les emmener dans nos séances tests ; il n'y a personne sur les pistes en semaine, ils connaissent la station et une fois au bas des pistes, on n'a pas trop longtemps à les attendre. Ca nous permet aussi de récupérer. Les cuisses chauffent. Deux journées aux Sept-Laux consécutives. Comme on dit, on a bouffé du D-.

De la descente
De la descente
De la descente
De la descente
De la descente
De la descente
De la descente

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 24 Mars 2019

Même si je me le note pour avoir une idée de mon volume et comparer mes saisons, une saison de ski ne se résume pas en dénivelé. Mais si certains confondent plaisir de la journée et cotation de la qualité de neige, une saison de ski ne se résume pas en étoiles. Même si j'apprécie de temps à autre de skier un beau couloir, une saison de ski ne se résume pas en nombre de pentes raides. Pour moi.

Même si chaque sortie n'est pas réfléchie pour être dans un fil conducteur, ma saison de ski mélange projets originaux, sorties entre copains, découvertes, beaux circuits, grosse poudre, sorties enfants... Parmi les projets, il y avait cette traversée de Belledonne. Amenée au grand public par Volodia (Shahshahani) et son récit de traversée non stop en moins de 24h Chamrousse - Gleyzin (4500 m de dénivelé) dans les année 90, cette traversée commence à être pratiquée régulièrement dans les années 2000. Si on se réfère aux information glanées sur les sites communautaires (qui restent une petite partie de la réalité, sans doute un peu plus pour les "grandes" réalisations), quelques groupes ont alors poussé plus loin, terminant majoritairement en Maurienne après le col du Tepey ou le Veyton (un peu plus de 5000 m de dénivelé). Pour des raisons logistiques mais surtout logiques, j'avais alors toujours eu l'idée d'aller plus au nord versant Grésivaudan, en dépassant la dernière ligne de crête marquée : celle du col de la Perche.

En 2009, avec Marco, nous partons de Chamrousse et réalisons le tracé suivant (voir sortie n°41) : Croix, la Pra, col de Freydane, épaule du rocher de l'Homme, roche Fendue, col de la Vache, rocher Blanc, col du Tepey, selle puy Gris, col Morétan, Coteau, col du Crozet, Saint-Hugon. Avec 5500 m de dénivelé, elle s'avère comme un nouveau parcours de référence mais il manque quelque chose : la traversée des férices vers les Grands Moulins puis la remontée pour traverser la Perche. L'année suivante, deux équipes dont Pierre Gignoux achèveront l'entreprise jusqu'au col du Grand Cucheron en dépassant les 6500 m de dnéivelé. Plus tard, Pierre fera même la traversée par dix sommets (près de 8000 m de D+, encore une autre dimension).

Je n'ai jamais eu la prétention de faire mieux que d'autres si ce n'est de trouver des idées qui parfois, sont originales. ici, plus d'originalité donc mais l'envie dans un coin de ma tête de faire cette intégrale. En tous cas de la tenter. En attendant, en 2013, avec Thibaut, nous faisons parler l'originalité en réalisant un Chamrousse -> Gleyzin en rajoutant des sommets et cols esthétiques en deux journées (ici et ) de dix heures avec nuit aux Sept-Laux totalisant 6500 m de dénivelé. Un très grand moment pour nous et vraiment une façon de faire que je recommande. Depuis 2016, j'ai la motivation pour tenter l'intégrale mais le créneau ne se présente jamais quand il le faut.

Cette année, il semble se dessiner un créneau fin mars et malgré une chute de neige intermédiaire, je décide de tenter l'aventure après quelques jours de beau. Seul. j'avais envie de me "mesurer" à cette entreprise en solitaire, notamment, tout l'engagement qu'il faut dans la partie de nuit. La Lune est à 85%, ce sera une alliée pour parcourir les montées sans lampe et avec de la visibilité pour anticiper. 

Sachant que je ne vais pas beaucoup dormir, je décide de partir à minuit et d'avoir de l'avance. Patrick "Toto" m'aura été d'une aide précieuse en me montant à Chamrousse et me prêtant son appartement au pied des pistes. Je démarre finalement un peu avant minuit. Montée tranquille sur les pistes de ski et trois-quarts d'heure plus tard, je suis à la Croix. Descente vers les Roberts puis remise des peaux et montée à la Grande Lauzière. La trace de montée est quasi parfaite. bravo au(x) traceur(s). Cependant, je vois bien comme présumé que la neige n'est pas encore bien transformée. Plusieurs inconvénients à prévoir :
- la surface manque de petits pénitents : le ski va zipper hors trace. Et dans la trace, comme c'est ciré, ça zippe aussi régulièrement. Grosse dépense d'énergie en plus à prévoir.
- en profondeur, il reste de la neige froide. Quand on appui sur le bâton, il passe au travers. Quand ce sera mou il faudra tracer. Et le soir, la traversée vers les Grands Moulins pourrait être dangereuse. 

Je prends donc un petit coup au moral car je sais que tout cela sera pénalisant. Deuxième coup au moral dans les descente de la face nord de la Grande Lauzière que je rajoute à l'ensemble pour l'esthétique : la neige en nord n'est pas top. Trop profonde avec beaucoup de traces. Zones soufflées/croûtées là où il n'y a pas de trace. Je force un peu. C'est pas très bon. Je descends à l'économie sans aller très vite. Idem pour monter au col de Freydane et en descendre de l'autre côté. Je me pose cinq minutes sous l'écrasante muraille du grand Pic. Je peux vous dire qu'à trois heures du matin, seul avec les étoiles, Belledonne prend ici une autre dimension qu'en été en short au soleil. c'est un moment énorme. Je sais que si j'échoue, cette traversée nocturne en solitaire sera en elle-même une réussite et ne me fera absolument rien regretter.

Rocher de l'Homme. Bonne trace pour monter mais pas bon en descente. Les jambes tirent au bas de chaque descente. C'est pas terrible. Arrivé à Roche Fendue, j'ai reperdu un peu de temps sur l'avance que j'avais ; aussi, je ne perds pas de temps à essayer de remonter pour rester le plus haut possible et traverse vers le pas de la Coche. je me sais énormément secourt. La neige est béton lustrée. Il ne faut pas se la coller. De nuit, il m'est impossible d'anticiper les passages à l'avance. C'est une erreur de passer ici de nuit, sans connaître parfaitement le tracé. Je décide d'aller le plus loin possible sans remonter mais me retrouve sous la traversée habituelle vers le plat de l'Aigleton dans un passage fort raide. j'ai suivi une trace qui me paraissait bonne mais le gars est passé en neige molle. Moi c'est béton et dessous ça plonge. La pente atteint quarante degrés légèrement nord donc encore plus lisse en surface. Je décide de ne pas m'y engager. C'est trop risqué à mon goût. Arrête au niveau d'un sapin je chausse les crampons et remonte. Quand je rejoins l'itinéraire normal, je me rends compte que toutes les tergiversations dans cette traversée, la manip avec le crampon qui ne tient pas bien (un des défauts du réglage du système Cord Tec de Petzl, c'est l'écart trop grand entre deux crans, il faudrait une molette micrométrique sur la talonnière) et cette remontée m'ont coûté trois quarts d'heure. Me voilà donc avec trente minutes de retard sur l'horaire prévu. Rien de catastrophique mais coup au moral ajouté à beaucoup d'énergie dépensée. Je doute beaucoup d'arriver au bout dans ces conditions. Un peu plus loin, avec le jour qui point, je m'aperçois qu'il faut traverser des zones lustrées par les coulées récentes. Bétonnées par le regel. Il va encore falloir forcer sur les carres...

Ce n'est pas ce que je suis venu chercher ici. J'ai toujours été dans une recherche des conditions. Mon niveau moyen de skieur m'a toujours poussé à rechercher la bonne neige dans le ski de couloir. Pour la sécurité. Ici, pour la sécurité mais surtout pour optimiser les chances de réussite, il me fallait d'autres conditions. Moins fatigantes. Je sais que je n'irai pas au bout. Je n'ai pas envie de me battre contre ces conditions. Je reviens sur mes pas et monte me poser faire une sieste au soleil sous les arêtes du Pin.

En descendant à contre-courant vers Prabert, je croise de nombreuses connaissances à qui j'explique pourquoi je redescends ici à cette heure incongrue : Sandrine et Yves, Laurent, Hervé, Steph, Benoit, Estelle et Pierre... Et merci à ma Val pour le taxi au retour !

J'ai compris aujourd'hui pourquoi j'avais chaque année un coup de mou de motivation au mois de mars. La neige de printemps m'enthousiasme moins que la neige froide mais surtout, les montées ne sont pas forcément de tout repos. Dès qu'il y a des pentes raides, les montées sont finalement parfois plus fatigantes que s'il faut tracer dans un peu de poudre. Quant à utiliser des couteaux, très peu pour moi. Rien que les manips pour les mettre, les enlever, la progression ralentie lorsqu'ils sont en place... ces engins sont "anti traversée de Belledonne". Sans compter qu'il ne seraient pas rentrés dans mon sac bondé.

Je garde cette traversée dans un coin de ma tête. Il est probable que si je la retente, ce soit plus tôt en saison avec des conditions anticycloniques d'hiver comme nous avons eu en février. Ou pas. Je n'en fais plus une fixation. Je sais aussi aujourd'hui que ma préférence va définitement aux grands tours en neige froide (autour de 3000 m de D+), à la fois esthétiques dans leur tracé et pas suffisamment long pour épuiser le bonhomme même s'il faut faire la trace en montée. Une expérience très enrichissante en tous cas que je nommerai "émotions nocturnes" tant aura été ce que je retiendrai de ce premier (petit) tiers de la traversée de Belledonne.

Lever de soleil vers le pas de la Coche
Lever de soleil vers le pas de la Coche

Lever de soleil vers le pas de la Coche

L'impressionnante avalanche du Muret

L'impressionnante avalanche du Muret

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 21 Mars 2019

J'ai toujours dans l'idée de terminer ce que je n'avais pas tout à fait fini en 2009 : la traversée de Belledonne d'une traite à skis (en moins de 24h). Ayant envie de partir seul pour voir ce que peut donner une telle aventure, je monte quand même repérer le couloir nord de la Grande Lauzière qui sera la deuxième descente.

La neige n'est vraiment pas transformée ; ça va être serré pour que ce le soit dimanche. La descente en nord n'est pas si mal mais déjà bien tracée et surtout, il y a du verglas à l'entrée. Il faudra l'éviter de nuit et entrer par la rive gauche.

Au retour, je reviens en mode minimaliste par la Pra. Pour remonter sur les Robert, le passage en dévers est vraiment merdique : impossible de passer à skis car ça zippe sur le fond dur. Des conditions d'ensemble très bonnes pour les yeux, moyennes pour le ski.

PS : finalement, après moult hésitations et devant une météo qui pourrait se dégrader le week-end d'après, je tenterai la traversée le dimanche suivant, sans succès. Récit à venir.

Montée sud à la Grande Lauzière

Montée sud à la Grande Lauzière

Au retour, sous Jasse Bralard
Au retour, sous Jasse Bralard

Au retour, sous Jasse Bralard

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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