tetras-lyre

Publié le 13 Mai 2017

On ne peut pas réussir à tous les coups. La technique expliquée ici reste la bonne mais ne marche pas forcément dès le premier repérage. La précédente sortie avait vu un coq venir jusqu'à cinq mètres de la tente. Ce fut encore le cas (exactement au même endroit) aujourd'hui (le même coq, reconnaissable à une marque près du bec) mais cette fois, l'arrivée plus tardive de cinq oiseaux avec combats n'aura pas lieu.

Il semblerait que sur ce secteur, les tétras soient assez éparpillés et bougent pas mal. Selon l'emplacement des poules aussi. Il me reste beaucoup à apprendre sur cet oiseau.

Quelques images de cet affût sympathique partagé avec Thomas et du seul coq venu nous rendre visite à portée de téléobjectif (images au 70-200).

Tétras 2017 (V)
Tétras 2017 (V)
Tétras 2017 (V)
Tétras 2017 (V)
Branché

Branché

Un congénère s'approche... mais n'ira pas plus près

Un congénère s'approche... mais n'ira pas plus près

Le biotope du tétras ici. Une vaste forêt clairsemée de pins à crochets où de sérieux repérages seront nécessaires pour trouver le meilleur emplacement (si toutefois il y en a un)

Le biotope du tétras ici. Une vaste forêt clairsemée de pins à crochets où de sérieux repérages seront nécessaires pour trouver le meilleur emplacement (si toutefois il y en a un)

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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Publié le 29 Avril 2017

Je devais aller skier. Mais entre la nivologie délicate pour une grande course dans les hauts massifs, la non-envie de refaire une balade tranquille dans "mon jardin" et l'opportunité de compléter ma collection d'images de tétras-lyres avec des ambiances hivernales...

Me voici donc pour la première fois cette saison à monter sur mon spot habituel skis aux pieds. Il fait déjà -5°C au parking à 4h du matin et il fera jusqu'à -8°C sur place. Heureusement, j'avais pris la tenue vestimentaire adaptée.

Les oiseaux sont arrivés plus tard que prévus (5h45) et sont repartis assez vite (7h45). Peu d'activité sur la place ; trois ou quatre combats au total. Les chants durent quelques minutes et sont interrompus par des périodes de repos. Le froid y est sans doute pour quelque chose. En revanche, une très belle ambiance hivernale et des images qui sortent un peu de l'ordinaire. Et au final, je redescends satisfait de ce quatrième affût de la saison en un mois.

Les camaïeux
Les camaïeux

Les camaïeux

Les roses
Les roses

Les roses

Les orange
Les orange
Les orange
Les orange
Les orange

Les orange

Parenthèse hivernale

Parenthèse hivernale

Le lièvre s'est invité sur la place avant mon arrivée

Le lièvre s'est invité sur la place avant mon arrivée

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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Publié le 22 Avril 2017

On me demande souvent des informations sur les conditions de prise de vues, notamment en animalier ; parfois, "on" pousse le bouchon un peu plus loin en essayant d'avoir des précisions sur les spots. Je l'ai déjà dit sur ce blog : c'est avec plaisir que j'échange autour de nos passions communes. Si je peux aider à ce que chacun s'émerveille, j'aurai en partie réussi mon partage. En revanche, sauf pour quelques espèces peu sensibles, c'est niet pour les coins. C'est un peu comme les coins à champignons. Les raisons sont multiples :
- Egoïsme. Quelle que soit l'activité, un de mes grands plaisirs est de me retrouver au calme loin des foules, comme beaucoup d'entre nous.
- Protection. Exposer au grand public des espèces sensibles au dérangement leur serait préjudiciable.
- Self made man. C'est quand même autrement plus gratifiant de réussir quelque chose par soi-même que si ça tombe tout cru.

Revenons donc sur la partie partage. Observer à proximité et photographier le tétras-lyre est un des sujets spectaculaires de nos Alpes les plus faciles à mettre en place. Pour cela, il faut suivre un cheminement cadré en cinq étapes. Ce procédé reste relativement peu contraignant pour qui voudrait se lancer dans l'aventure.

1- Se documenter sur l'espèce. Pour moi, c'était Eric Dragesco et ses travaux sur la faune des Alpes. De nos jours, les publications se sont multipliées. On en apprend sur la biologie de l'oiseau, ses moeurs, son biotope.

2- Se rendre un matin de nuit sur un lieu où on en a déjà entendu chanter au printemps (ce qui suppose donc d'avoir déjà parcouru le secteur ; à défaut, se rendre sur un coin supposé favorable au regard de ce qu'on aura appris en 1) et localiser à distance la place de chant. Surtout ne pas s'approcher. Observer aux jumelles si possible.

3- Retourner sur ce site en pleine journée (lorsque les coqs sont absents) et essayer de localiser la place : traces de piétinement si neige fraîche, crottes et surtout plumes témoins des bagarres entre coqs. Imaginer alors l'emplacement de l'affût, pas trop près dans un premier temps.

4- Monter un soir (au début, c'est mieux pour retrouver le spot ; quand on maîtrisera le coin, on pourra monter le matin de nuit) et installer son affût. Etre prêt à l'intérieur de l'affût avant l'arrivée des coqs. C'est impératif.

5- Quitter les lieux après le départ des coqs.

Ainsi, on profitera de ce magnifique spectacle sans impact sur la nature. 

Après avoir entendu plusieurs coqs sur ce secteur lors d'une montée nocturne, j'y suis retourné un matin pour localiser la place à distance (donc) puis ai trouvé deux lieux de combats (plumes). Me voilà donc pour une première sortie ici. Je monte le soir pour être sûr de retrouver l'emplacement facilement (même si je l'avais géolocalisé) et installe la tente. Le coucher de soleil est splendide, suivi d'un concert de chouettes hulotte et de Tengmalm.

Pelle indispensable pour faire sa terrasse sur la neige.

Pelle indispensable pour faire sa terrasse sur la neige.

Intérieur de la tente. J'ai pris le gros duvet (-8°C confort) car la température est bien froide pour la saison (il fera -5°C dans la nuit). Le tapis de sol sera roulé puis gonflé dans le sac à dos pour remplacer le tabouret. Et avec le gros duvet, je fais l'impasse sur la veste... en duvet : je resterai assis dans le sac de couchage pour faire les images. Je ne suis donc pas tant chargé : tout le matériel rentre dans un sac de 40 litres. A la matinée (donc sans le sac de couchage, avec un demi-litre d'eau au lieu de un litre et juste quelques vivres), tout rentre dans un sac de 30 litres (la tente étant dehors en travers) !

Intérieur de la tente. J'ai pris le gros duvet (-8°C confort) car la température est bien froide pour la saison (il fera -5°C dans la nuit). Le tapis de sol sera roulé puis gonflé dans le sac à dos pour remplacer le tabouret. Et avec le gros duvet, je fais l'impasse sur la veste... en duvet : je resterai assis dans le sac de couchage pour faire les images. Je ne suis donc pas tant chargé : tout le matériel rentre dans un sac de 40 litres. A la matinée (donc sans le sac de couchage, avec un demi-litre d'eau au lieu de un litre et juste quelques vivres), tout rentre dans un sac de 30 litres (la tente étant dehors en travers) !

Extérieur

Extérieur

Le soir, un coq s'est approché et chante dans un arbre

Le soir, un coq s'est approché et chante dans un arbre

Coucher de soleil exceptionnel

Coucher de soleil exceptionnel

Après m'être endormi vers 22h, je suis réveillé vers 1h. J'en profite pour faire quelques images nocturnes

Après m'être endormi vers 22h, je suis réveillé vers 1h. J'en profite pour faire quelques images nocturnes

Dans le début des chants, un coq vient se poser à cinq mètres de la tente. Il y restera une heure !!! 300 mm plein format sans recadrage ! Le convertisseur 1,4x restera dans son étui toute la matinée. Noter la gestion du bruit à 4000 ISO

Dans le début des chants, un coq vient se poser à cinq mètres de la tente. Il y restera une heure !!! 300 mm plein format sans recadrage ! Le convertisseur 1,4x restera dans son étui toute la matinée. Noter la gestion du bruit à 4000 ISO

Il recule de deux mètres, me permettant de faire une image verticale. La prochaine fois, je serai encore plus léger en ne prenant que le 70-200 !!

Il recule de deux mètres, me permettant de faire une image verticale. La prochaine fois, je serai encore plus léger en ne prenant que le 70-200 !!

Après être parti, le coq revient sous un autre fond. Il est suivi par quatre autres oiseaux !

Après être parti, le coq revient sous un autre fond. Il est suivi par quatre autres oiseaux !

Deux prêts au combat

Deux prêts au combat

Quelle bagarre !
Quelle bagarre !
Quelle bagarre !

Quelle bagarre !

Cache-cache

Cache-cache

Une dernière image d'ambiance que j'aime bien

Une dernière image d'ambiance que j'aime bien

Première expérience réussie ici. La photothèque "tétras-lyre" commence à être bien remplie. On va maintenant essayer de varier les images. A suivre.

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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Publié le 11 Avril 2017

Le film de ce beau week-end avec Stella au milieu des coqs. Les habitués auront remarqué que les dernières images (gros plans) sont issues de ma première sortie solo. Toutes les autres proviennent bien de ce week-end avec ma grande fille.

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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Publié le 9 Avril 2017

En ce week-end printanier, j'aurais passé plus de trente heures consécutives en plein air. Ca commence dès le samedi matin avec un tour à vélo avec les filles. Direction Grenoble par la voie verte le long de l'Isère, repas en ville non sans terminer par les bonnes glaces de l'Arche aux fruits puis retour par le Campus et la rive gauche où les aménagements cyclables goudronnés ou terre battue agréable permettent de revenir jusqu'à Domène sans souci. A quand une intégrale vers Chambéry ?

Vélo du samedi
Vélo du samedi

Vélo du samedi

A ce prologue, s'ajoutera un épilogue le dimanche dans la journée : départ du Sappey aux alentours de midi pour une collective entre amis jusqu'à l'Emeindras avec pique-nique et farniente. Avec les plus courageux, nous ferons le retour à pied jusqu'à Bernin par le très roulant sentier du col de la Faita.

Les jonquilles de l'Emeindras du dimanche

Les jonquilles de l'Emeindras du dimanche

Et entre les deux, le plat de résistance. C'était un projet de l'année minutieusement préparé : permettre à mes filles de vivre ces instants magiques dans l'affût à côté des tétras-lyres. Emie étant invitée à un anniversaire, ce sera le tour de Stella.

Nous partons en milieu d'après-midi lourdement chargés (enfin, surtout moi) en direction d'une place de chant. La météo est au grand beau et le vent du nord a bien faibli. De bonnes conditions, qui le seront aussi le lendemain. En espérant ne pas être dérangés par un randonneur tombé du lit. En une vingtaine d'affûts ici, cela ne m'est arrivé que deux fois et plutôt en fin de moment des pariades. Croisons les doigts.

Ce sera aussi l'occasion de tester la tente Tragopan V5 avec l'extension chambre. Tout se passe comme prévu. L'enneigement est limite et me permet tout juste de tailler une terrasse de un mètre de large. Le repas est confortable et on assiste au coucher du soleil depuis le "palace". On se couche tôt ; les oiseaux sont attendus autour de 6h15.

Une montée enneigée mais chaude

Une montée enneigée mais chaude

Le toit est installé

Le toit est installé

Le trépied est en place

Le trépied est en place

Coucher de soleil splendide
Coucher de soleil splendide

Coucher de soleil splendide

Allez, au dodo

Allez, au dodo

5h30. Me voici en action. Je commence à préparer les sièges : il faut dégonfler les matelas et les regonfler dans les sacs à dos. Vraiment pratique ces Thermarest. Un petit kilo d'économisé par rapport à mon tabouret pas plus confortable. Il faut monter le matériel photo, fixer le micro, s'habiller. 

6h. J'ai laissé une sangle dehors. Je sors pour aller la chercher. 6h03. Les coqs débarquent d'un seul coup, un peu plus tôt que prévu. C'était moins une. Avec la pleine Lune qui se couche la lumière permet de bien les voir. Sûrement un moment d'intense émotion pour Stella. Le spectacle commence.

Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.
Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.

Bien sûr, je n'aurai pas la même disponibilité pour guetter les meilleures actions mais l'objectif du jour était ailleurs. Un partage réussi à 100%.

EOS 6D ; 300 mm f/4 ; microphone Rode. Du matériel d'entrée de gamme "pro" mais amplement suffisant dans ces conditions au regard de mes attentes personnelles. Le film viendra plus tard.

EOS 6D ; 300 mm f/4 ; microphone Rode. Du matériel d'entrée de gamme "pro" mais amplement suffisant dans ces conditions au regard de mes attentes personnelles. Le film viendra plus tard.

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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