vercors

Publié le 19 Août 2020

Une immense merci à Xavier (Dorel) pour me faire profiter de son expérience. Bleausard dans ses jeunes années, Xavier est un spécialiste des massifs dauphinois où il a ouvert de nombreuses voies, toujours du bas. En particulier, sur le massif de Belledonne, on lui doit les voies près du refuge des Sept-Laux, en versant est du pinacle du Pin, sur les dalles de la Botte et d'autres. A retrouver dans le nouveau topo Belledonne Escalade. On se rappellera aussi qu'il avait été le premier à mettre en ligne un site dédié à Belledonne : Belledonne38. Voilà donc une première expérience ensemble qui en amènera d'autres. Les informations viendront en temps voulu quand le boulot sera terminé ce qui n'est pas le cas. Mais en tant que novice dans l'activité d'équipement, je me suis régalé d'accompagner Xavier dans cette petite aventure où nous aurons bien trouvé nos marques et j'aurais appris beaucoup de choses qui vont me permettre de m'organiser autrement sur le terrain.

Ouverture en Vercors
Ouverture en Vercors
Ouverture en Vercors
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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #escalade-alpi

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Publié le 14 Août 2020

La chaleur des jours passés n'incite pas à se coucher et s'endormir tôt le soir. Et ce, bien que cette année, je n'ai pas souffert un seul jour dans la maison, signe que malgré quelques journées dépassant les 35 degrés, l'été n'a pas été trop chaud, du moins chez moi. Du même coup, il est difficile de motiver les filles à un réveil tôt. Ou alors, il faut que ce soit pour un objectif majeur. Va pour un départ tardif avec les remontées mécaniques de Villard-de-Lans pour "rattraper le retard", encore que la température devrait être largement redescendue avec de surcroît des nuages.

Au départ, il y a un peu de monde. Il semble que cette année, beaucoup (en tous cas suffisamment pour que cela se remarque) de personnes habituées des plages bondées aient changé de cap pour éviter la proximité, effet Covid. Du même coup, on retrouve beaucoup de touristes sur la façade Atlantique, la Bretagne, secteurs moins prisés habituellement du fait sans doute de la température de l'eau voire de celle de l'air pour la Bretagne. Et aussi en montagne. Dès la sortie de la télécabine c'est la foule qui marche sur les pistes. Bien que n'avançant pas très vite, on se retrouve rapidement devant et à peu près seuls sur la petite crête qui sépare la station de Villard du vallon du Gerbier.

Au pied de l'édifice terminal, nous sommes accueillis par un troupeau de bouquetins, des grands mâles comme toujours très faciles à approcher. Petite pause avant le plat de résistance. Bien que ce ne soit pas très long, il ne faut pas tomber. Plusieurs groupes sont arrêtés au pied pour le pique-nique et ne monteront pas. Un autre tente l'ascension puis fait demi-tour au niveau de la dernière difficulté vertigineuse. J'avais emporté un brin de corde mais finalement, il restera dans le sac.

Descente par le versant ouest puis les pistes de ski. Je m'attendais à une descente pénible et inintéressante ; finalement, une fois passées les pistes du haut vraiment ravagées, c'est plutôt agréable et vert. Et tranquille. Une façon soft de faire le deuxième sommet du Vercors même si ma préférée reste la montée par le col des 2 Soeurs (exposée aux chutes de pierres, j'évite en période d'affluence avec les enfants) et le retour par le pas de la Balme, depuis le col de l'Arzelier.

Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 10 Août 2020

Une journée qui aurait pu n’être qu’un simple aller-retour sur autoroutes surchargées pour aller récupérer les filles à Montélimar en milieu d’après-midi. Tant qu’à faire cette route autant en profiter pour (re)visiter certains secteurs insuffisamment connus non ? C’est ainsi que je vends à Val une virée multiple en Drôme (pré)alpine. Départ aux aurores pour un petit déjeuner en terrasse à la Chapelle-en-Vercors, au frais. Direction ensuite le col de Rousset pour une petite rando en boucle sur le but de Nève. Montée au frais versant ouest, descente sud-sud-est au soleil mais avec un petit vent providentiel. A retenir pour cette jolie boucle assez rapide : les belles vues, la voie romaine, la belle hêtraie, le contournement réussi d’un troupeau et ses patous qui ne nous auront même pas détectés et, le clou de la journée, les grands rapaces.

Outre les classiques vautours fauves, nous aurons à plusieurs reprises la visite d’un gypaète, juste au-dessus de nos têtes. Un oiseau curieux qui n’hésite pas à étaler ses presque trois mètres d’envergure quelques mètres au-dessus des randonneurs. De la même façon, il fera plusieurs passages au-dessus d’un promontoire sur lequel était posé un aigle royal. Quand ce dernier s’envole, la différence de taille est flagrante ! A noter pour les gypaètes que les oiseaux sont suivis. D'abord par marquage (bagues et ailes/queue). Ici, il s'agit de Mistral. D'autres part, ils sont géolocalisés. Leur suivi est passionnant. C'est ici !

Le petit dernier sera une bondrée apivore, probablement en migration (passage pile au col naturel de Rousset, tout droit plein sud). N’oublions pas que ous sommes pratiquement deux mois après le solstice d’été et beaucoup d’oiseaux sont en route. Depuis plus de deux semaines, il n’y a plus un seul martinet noir dans le ciel !

La suite de la journée ? Passage à Saou pour le midi et repas à l’Oiseau sur sa branche. Nous y étions déjà allés à deux reprises par le passé et il reste vraiment une valeur sûre. Réservation plus que conseillée !

Et pour finir, la baignade dans une vasque du Roubion où j’en profiterai pour enlever des pierres posées en forme de barrage et qui empêchaient la circulation des poissons.

Sur le but de Nève
Sur le but de Nève
Sur le but de Nève
Sur le but de Nève

Sur le but de Nève

Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM

Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM

Un vautour fauve

Un vautour fauve

Mistral et un aigle royal

Mistral et un aigle royal

Le marquage des jeunes gypaètes. Décryptage de la fiche pour les néophytes : Pays et secteur de lâcher, origine de l'oiseau (RFZ = initiales d'un zoo en Autriche), date de naissance, BGXXXX = nom originel puis sexe, "petit" nom, numéro de bagues (rings) à gauche et à droite et enfin marquage : L = aile gauche ; R = aile droite ; T = queue (tail en Anglais) avec le côté dumarquage. A noter pour les ailes, le numéro des rémiges (plumes) qui sont marquées, on compte à partir du bord de l'aile

Le marquage des jeunes gypaètes. Décryptage de la fiche pour les néophytes : Pays et secteur de lâcher, origine de l'oiseau (RFZ = initiales d'un zoo en Autriche), date de naissance, BGXXXX = nom originel puis sexe, "petit" nom, numéro de bagues (rings) à gauche et à droite et enfin marquage : L = aile gauche ; R = aile droite ; T = queue (tail en Anglais) avec le côté dumarquage. A noter pour les ailes, le numéro des rémiges (plumes) qui sont marquées, on compte à partir du bord de l'aile

Le pavlova de l'Oiseau

Le pavlova de l'Oiseau

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #balade, #animaux

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Publié le 27 Juillet 2020

Voici un site d'escalade que je ne connaissais pas. Avec la chaleur, rien de tel qu'un spot orienté à l'ouest. Et c'est encore avec le très sérieux François qu'on prend la direction de Corrençon-en-Vercors. Après avoir perdu dix minutes à faire le tour de la station-fantôme de la Balme, on trouve le sésame et nous voici à pied d'oeuvre du rocher de Combeauvieux.

On commence par un échauffement dans une ligne de deux longueurs en 6a, où j'ai la bonne idée de vouloir tirer jusqu'en-haut en une seule longueur. J'en termine en tractant un camion. Il y a mieux comme échauffement, d'autant que les cotations ne sont déjà pas données. On le vérifiera dans d'autres lignes. Mais peu importe. Le rocher est vraiment classe avec des trous et des fissures. Le seul point qui fait mal demeure l'adhérence du rocher, typique du Vercors nord. C'est lisse, lisse. A 13h, le soleil a pris possession de la falaise On bâche.

L'équipement demeure béton et les voies sont fort belles. Merci aux ouvreurs (Simon Destombes...).

Escalade à Combeauvieux
Escalade à Combeauvieux
Escalade à Combeauvieux
Escalade à Combeauvieux

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #escalade-alpi

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Publié le 21 Juin 2020

C'est le nom d'une voie ouverte par BBX en face est du Gerbier, à gauche du Grand Couloir. C'est aussi ce qui va se passer à notre arrivée au pied de la paroi : un bruit fend l'air. L'idée de wingsuiters est rapidement évacuée. Je me jette à terre sous un mini bosquet. Une pierre, sans doute d'une taille suffisante pour que le casque, non encore porté, ne soit d'aucune utilité, s'abat à l'attaque de la voie. Personne n'est touché et cela ne tapera qu'une seule fois mais on se rappelle que même dans une voie équipée, le danger n'est pas totalement écarté. D'où vient-elle ? Un bouquetin sur une vire ? Le vent ?

En ce qui concerne la voie, l'apparente maîtrise de notre duo (5h15 voiture-voiture !) ne doit pas occulter les quelques "serrages de fesses" de votre serviteur en raison de l'éloignement des points. Si les passages à partir de 6b se font toujours au niveau ou juste au-dessus d'un point, il n'en est pas de même jusqu'au 6a+, avec souvent des pieds fuyants sur un rocher peu adhérant ! Mention spéciale à la dernière longueur qui m'est revenue en tête par le hasard : 3 points pour le crux qui, du même coup, passe facilement puis 6 points pour les 40 mètres suivants qui font faire un peu d'huile !!! L'escalade est en général une succession de mouvements amples pour aller chercher des bons trous. Le rocher est magnifique et la ligne en elle-même de toute beauté. Bravo à Bruno pour dénicher des lignes de cette qualité à une époque où tout semble déjà ouvert.
Cotations :
- 6b (passage teigneux qui surprend après le début rando, 45 m)
- 6a (magnifique et soutenu, 45 m)
- 7a (bloc, infaisable pour moi, pas enchaîné non plus par Ju' qui a largement le niveau, 25 m)
- 6c+ (cotation sévère, 40 m)
- 6b+ (de conti avec un pas un peu plus dur à mi-longueur, points loin, 50 m)
- 6c (un pas où il faut bien réfléchir, ne pas négliger la fin, 45 m)
- traversée sur vire
- 6b+ (45 m, longueur engagée entre les points, ne pas tomber en clippant le 4è !)
- 4b (pour sortir sur les arêtes).

Bibi dans L6 (6c), photo Julien Pierson

Bibi dans L6 (6c), photo Julien Pierson

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #escalade-alpi

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