vercors

Publié le 27 Septembre 2019

C'en est presque devenu le site phare de l'agglo pour les grimpeurs sexogradistes. Il faut dire qu'avec une majorité de lignes centrées sur le 6+ (entendez par là, de 6b+ à 6c+), le désert de l'Ecureuil a de quoi séduire. Le site se caractérise par les points suivants :
- un équipement moderne rapproché sans être une échelle à spits. Attention, avec 14 dégaines comme nous, ça ne suffit généralement pas. Du coup, il faut sauter des points et là, ça commence à laisser potentiellement de beaux vols possibles. Mieux vaut venir avec 17 paires pour les voies les plus longues.
- des voies longues : 25 à 40 m (deux lignes à 40 m pile, gaffe aux cordes trop courtes)
- une cinquantaine de voies en tout, orientation globale sud-ouest
- un ensemble assez athlétique
- une première partie bricolée (silex consolidés au sika ou prises rajoutées au sika - on aime ou on n'aime pas) ; une seconde partie naturelle plus prisue et moins raide
- de manière générale, les mouvements à faire sont superbes
- trente secondes de marche d'approche
Ce soir-là, nous avons fait avec Candice
- La vie est une longue corde fragile, 6a+, 37 m. Très soutenue. Niveau limite 6a/b non athlétique s'abstenir.
- Les trois mousquetons, 6b+, 40 m. Pas un mètre de corde en rab avec une 80 m ! Moins soutenue que la précédente, se joue sur un court passage bien dur.
- Maudit piton, sacré vol, 6c, 30 m. Très beau, section clé athlétique avec quelques pieds aléatoires.
- Itinéraire d'un grimpeur raté, 6b+, 30 m. Ressemble à la précédente en moins difficile.
Seulement quatre longueurs avant que la nuit n'arrive mais au total, près de 140 m de grimpe soutenue, le tiers d'une voie aux Gillardes !

A noter sur la partie gauche, des grimpeurs s'essayant au dry-tooling. Je ne suis pas certain que les équipeurs de ce site apprécient. Après moult hésitations, n'ayant pas envie de me pourrir la soirée, j'ai lâchement décidé de ne rien leur dire et de changer de secteur pour continuer à grimper. Mais je ne cautionne pas cette pratique ici. Avis aux futurs amateurs. Il y a des sites dédiés au dry. Etant donné le travail effectué par Hervé Rondeau et son équipe ici, le minimum serait de le respecter et de le préserver au mieux.

Candice dans "les trois mousquetons". Photo Iphone (brute)

Candice dans "les trois mousquetons". Photo Iphone (brute)

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Vercors

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Publié le 5 Septembre 2019

Soirée du jeudi pour la reprise de nos escalades avec Candice et virée au désert de l'Ecureuil, site désormais incontournable pour l'escalade autour de Grenoble et très pratique d'accès. A 17h, nous sommes équipés au pied des voies et nous avons trois heures devant nous.

Nommé ainsi en parallèle du désert de Jean-Jacques Rousseau juste à côté ou encore du Petit Désert, autre site d'escalade proche, le désert de l'Ecureuil s'est développé récemment sous l'impulsion de l'ECI et notamment de Hervé Rondeau qui, avec un peu de bricolage certes, nous a offert un des plus beaux sites du secteur pour les grimpeurs de niveau 6+. Et très récemment un autre secteur, que je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer, le désert des Froussards, vient de voir le jour.

On pourrait aussi parler de désertion. Celle des équipeurs. Car ces sites, qui nous permettent à tous de grimper, demandent de l'entretien. Au désert de l'Ecureuil, j'ai déjà pu noter une usure de certains maillons rapides. Il faut également entretenir régulièrement les chaînes, les points... Si à la base, le travail est bénévole de la part des ouvreurs, il y a normalement une compensation : le financement du matériel par les associations et les ventes de topos. Cet équilibre aujourd'hui est menacé par internet. Internet va devenir de plus en plus présent et c'est une bonne chose sur de nombreux points. Mais si le financement de l'équipement et de l'entretien se réduit, on parviendra tout ou tard à une désertion de ces sites.

Alors que faire ? Voici quelques propositions 
- Acheter les topos des secteurs sur lesquels vous allez grimper. Pour les topos de grandes voies, au moins ceux faits par les ouvreurs les plus actifs des massifs. Dites-vous bien que ce sont ces bases de données qui ont servi à alimenter toutes les autres.
- Adhérer au moins à une association, si possible locale.
- Sur le terrain, ne pas faire de moulinettes sur les maillons mais sur un mousqueton à vis personnel ; seul le dernier qui monte utilise le maillon ou l'anneau. Cela augmente grandement la durée de vie des équipements.
- Concernant les bases de données internet collaboratif type c2c, prendre le temps de bien renseigner le nom des ouvreurs des lignes et de mentionner les topos correspondants pour les grandes voies. S'abstenir de décrire précisément les sites de couennes labellisés FFME
- Boycotter les topos électroniques "pirates" qui arrivent peu à peu sur le marché comme Topotopclimbing.
- Et pour ceux qui souhaiteraient faire/mettre à jour leur topo d'escalade, de sites dits "sportifs" ou de grandes voies, la qualité reste un gage de réussite. Se limiter à la description des voies est désormais insuffisant. Il faut une belle iconographie. Des interviews d'acteurs des secteurs concernés, des commentaires sur l'historique, des commentaires culturels, des commentaires connexes, des réflexions sur nos pratiques. Bien évidemment, cela demande des compétences allant au-delà de l'escalade mais je reste persuadé que si un livre (ou pourra appeler cela un livre plus qu'un topo) répond à ce cahier des charges, il a alors de beaux jours devant lui.

PS : En 2010, j'ai écrit Belledonne Escalade. N'étant pas équipeur, on pourra y trouver un problème de discours entre ce billet et l'ouvrage. Pourtant, tout cela reste en phase à mes yeux. Ce sera l'objet du prochain billet.

Candice au désert de l'Ecureuil

Candice au désert de l'Ecureuil

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Vercors

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Publié le 3 Juin 2019

Il a fallu attendre début juin pour renouer avec cette "tradition" mise en place depuis 2011 avec Candice et ces dernières années, les lundis. La faute à plusieurs facteurs :
- blessure de bibi à une poulie réduisant le champ des possibles
- météo exécrable
- présence de neige à basse altitude
- parois mouillées
- terrain de jeu se réduisant si on cherche à faire à chaque fois du nouveau

Le cahier des charges était le suivant : ne pas dépasser le 6b pour moi et faire un truc inconnu pour nous deux.

Ca tombe bien, la paire Gay/Vallon a de nouveau sévi il y a deux ans sur le versant ouest du Vercors au-dessus de Villard avec une nouvelle voie annoncée 6a max. Parfait pour aller sa balader le soir avec une petite corde et dix dégaines. La météo annonce un petit risque d'orage mais au fur et à mesure de la journée, il se dissipe et laisse place à des voiles qui nous protégerons de la chaleur durant la marche d'approche fort raide. Au final, une belle petite course de montagne avec sept longueurs globalement dans le 5 très bien équipées, pas loin de mille mètres de dénivelé en tout, un rappel, une mini traversée d'arêtes puis la redescente. Quelle chance d'avoir tout cela à portée de main ! Certes, nous avons aussi la chance de pouvoir partir assez tôt (en général, 17h30 au parking) mais faut-il encore qu'il y ait de la "matière". A noter toutefois que ce rituel est en péril avec l'interrogation sur l'heure définitive qui sera choisie ("d'été ou d'hiver") lors de l'abolition du changement d'heure...

L1

L1

L2

L2

L4

L4

Belles vues

Belles vues

Sommet au couchant

Sommet au couchant

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Vercors

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Publié le 1 Juin 2019

Seconde journée de ce que l'on aurait pu faire en une seule journée y compris avec les enfants et sans forcer. Mais c'est quand même une toute autre dimension que l'immersion en montagne, surtout quand le paysage s'appelle les hauts plateaux du Vercors, au printemps, par beau temps. Les avantages sont multiples : on profite plus longtemps du décor, du lever et du coucher du soleil (au lieu d'aucun des deux), on échappe à la chaleur de l'après-midi (on ne marche pas à cette heure-là), on profite de la quiétude des lieux, on peut observer davantage d'animaux...

Après un beau bivouac, on poursuit donc vers le nord pour boucler notre itinéraire. 

Balade en Vercors
Balade en Vercors
Balade en Vercors
Balade en Vercors
Balade en Vercors
Balade en Vercors

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #randonnée sportive

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Publié le 31 Mai 2019

Le retour de véritables journées printanières pour ce pont de l'Ascension était une main tendue pour retrouver les bivouacs en montagne avec les enfants. Direction le Vercors et ses hauts plateaux toujours aussi magiques quelle que soit la période de l'année. Au départ de Chichilliane, il y a peu de monde en direction du pas de l'Essaure mais c'était sans compter sur la foule montée facilement et bien plus rapidement par Combau. Et pas facile de s'en échapper. Malgré tout, on parvient à rejoindre le lieu présumé de bivouac et la quiétude revient en seconde partie de journée. Farniente, observations d'animaux ou jeux ou choix pour les uns et les autres. En soirée, goupil passe faire un repérage ; dans la nuit, il s'immiscera sous les absides pour chaparder les poubelles. Le saligaud !

Au-dessus du pas de l'Essaure

Au-dessus du pas de l'Essaure

L'essence des hauts plateaux

L'essence des hauts plateaux

Sous les yeux du seigneur

Sous les yeux du seigneur

Bon, on va se poser ici

Bon, on va se poser ici

On cherche la petite bête

On cherche la petite bête

Belle soirée
Belle soirée
Belle soirée
Belle soirée

Belle soirée

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #nuitée, #Vercors

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