Publié le 23 Juin 2014

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La seconde quinzaine de juin et le début juillet sont les meilleurs moments pour rencontrer ce fleuron de la blotanique alpine. C'est de loin ma fleur préférée. Colorée, grande, majestueuse même, fragile... Il faut prendre garde à ne pas piétiner les stations. En Belledonne, on le rencontre versant Romanche-Eau-d'Olle : escalades aux rochers de l'Homme, pic de la Fare, montée aux Sept-Laux depuis le Rivier-d'Allemont...

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De toutes façons le mois de juin est vraiment le mois où la flore explose en montagne, les lys se mélangeant à de nombreuses autres espèces.

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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Publié le 22 Juin 2014

J'ai fort peu grimpé ce printemps alors, après la "petite" voie du vendredi soir, je remets ça ce dimanche matin sur les rochers de l'Homme afin d'essayer de retrouver un peu de conti. J'avais gravi la première partie de "viva Bolkestein" en 2008 avec MonLio mais, n'ayant pas le niveau suffisant, pour ne pas faire du tire-clou, on n'avait pas fait la section "difficile". On s'était alors rabattu sur la sortie du "grand neperon".

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Retour sur cette ligne avec Nico afin d'enchaîner la voie proprement. Rien de dur au final mais des longueurs bien conti (L4/5/6/8/9) dans le 6a/6b.

Par longueur cela donne : 6a/6a/6a/6a+/6a+/6a+/3b/6b+/6b+/6a/5b. On ne vient pas ici pour rien. L1+L2 peuvent s'enchaîner en 45 m avec 16 paires en sautant quelques points. Hissage du sac nickel sauf dans la dernière longueur où on l'a porté ainsi que dans la traversée-jonction en 3b bien entendu. Une voie qui fait bien travailler les avant-bras sur des réglettes comme on aime.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 21 Juin 2014

Panasonic commercialise depuis trois ans un petit zoom (8 cm de long, 6 de diamètre) équivalent à une focale de 300 mm en mode télé. Investir dans un hybride à objectif interchangeable au capteur relaivement grand répondait à un cahier des charges dans lequel il y avait aussi la possibilité de glisser dans le sac à dos pour toute sortie un téléobjectif permettant de dépanner pour des prises de vues demandant un certain grossissement (animaux sauvages, paysages avec détail voire même un peu de proxi photographie avec sa map à 90 cm).

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On cliquera sur l'image pour voir les détails du piqué de cet objectif selon les tests du site e-photozine.

On ne peut pas demander la lune pour un tel tarif (guère plus de 200€) mais très honnêtement, étant donné son encombrement et son poids (200 g), il ne quitte plus mon sac à dos lorsque je pars sans le reflex et je trouve que la qualité qu'on peut attendre d'un tel produit est au rendez-vous. En plus, il est vendu avec son pare-soleil.

Notez la comparaison avec mon 70-200 (1) monté par exemple sur un Canon XY0D ou même si j'avais investi en complément dans le light 55-250 (2) de base.

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Question poids, l'ensemble (1) pèse 1200 g, le (2) 900 g. Le GM1 avec le 45-150 moins de 500 g. Sans parler du gain encombrement et poids également dans le transport du zoom transtandard de base (équivalent 24(28)-70(80)).

Je suis pleinement satisfait de mon investissement COI qui vient s'intercaler entre le vrai compact de poche qui reste dans mon sac de tous les jours en cas de besoin (remplaçable par un bon modèle smartphone j'en conviens) et le matos reflex emporté uniquement lorsque je pars spécifiquement pour faire de la photo.


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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 20 Juin 2014

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Ou faites de "l'inédit les jeunes". Cette phrase que m'avait lancé un alpiniste il y a près de vingt ans me revient régulièrement. Faire de l'inédit, sortir du rang, ce n'est pas forcément réaliser une première. Il suffit de ressentir ces émotions en réalisant par exemple une voie d'escalade "banale", à côté de la maison mais en partant le soir après le boulot avec le petit challenge de sortir avant la nuit. On a de fortes chances de s'y retrouver seul, un peu dépaysé et avec de belles lumières si on a bien choisi son jour.

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Ce soir, ça ressemble fort à cette soirée d'il y a deux ans presque jour pour jour. Départ de la voiture un peu avant 18h et direction le ranc des Agnelons en Vercors ou, à gauche de King Kong, une autre voie équipée a été tracée.

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"PGHR sortez du Ranc" remonte la belle face sur sept longueurs où il faudra bien poser ses pieds tout le long. L'équipement est très bon quoique un poil éloigné dans L1, longueur la plus soutenue de la voie.

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6b ; 5c ; 6b ; 6c ; 5b ; 5c ; 6a tel fut le programme de cette soirée.

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Sortie au sommet pile au coucher du soleil (21h32 très exactement). Retou par les belles arêtes jusqu'au col Vert où on se laisse descendre en trottinant jusqu'à la cabane de Roybon. Il est temps de récupérer le sac à dos planqué, ranger le matos et sortir les frontales. Une bien belle soirée.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 15 Juin 2014

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Pour compléter la collection des voies faciles de Chartreuse faisable en baskets/solo avec l'aiguille de Quaix, l'arête sud de Chalves et les dalles du Charmant Som, il me restait à parcourir l'arête à Jojo à l'Ecoutoux. C'est de loin la plus sérieuse de toutes par sa difficulté continue dans le niveau 3 (peut-être un pas de 4) et la chute interdite de bas en haut. L'accès est bien gras en ce moment et on attaque avec les baskets aux crampons remplis de terre humide.

Accès simple depuis l'école d'escalade de l'Ecoutoux en suivant le (discret) balisage bleu. Au sommet de l'arête, on gagne le vrai sommet par une sente. Attention, je l'ai perdue 100 m sous le sommet en tirant sans doute trop à gauche. J'ai alors franchi une barre assez péteuse, de difficulté technique pas supérieure à celle de l'arête proprement dite mais bien plus délicate. A éviter. Retour par le sentier versant nord en coupant plein est à la remontée à la bosse vers 1200 m. Voiture-voiture en 1h05.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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