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Retour sur la sortie de la veille où quatre bouquetins m'ont fourni un sujet photographique intéressant durant un petit moment.

Sur et en contrebas d'une arête de neige, ces quatre animaux se sont déplacés tranquillement à la recherche de touffes d'herbes dégarnies par le vent.

Il y avait un jeune mâle (photo ci-contre) reconnaissable à ses petites cornes, un mâle plus âgé qui est resté dans la face rocheuse (donc non approché) et deux jeunes.

rencontre entre le bouquetin et un chocard

Une image plutôt "graphique". Mais où va ce bouquetin ?

Il est décidément prêt à plonger dans le couloir de neige.

A l'approche de l'hiver, saison difficile pour les animaux sauvages et afin de réactiver quelques images de l'ancien site, voici une petite sélection sur le thème cerfs et biches en hiver.

Le secteur d'hivernage se trouve sur les versants exposés au sud. Les animaux recherchent les parties déneigées situées sous les arbres.

Si la couche de neige est trop épaisse, les cerfs (ici un daguet) se tiennent plutôt dans la forêt.

Les biches sont généralement par groupes plus ou moins importants alors que les cerfs sont plutôt solitaires. On les rencontre seuls ou par deux, parfois associés à des hardes de biches.

Ils sont en général moins farouches qu'à la belle saison

Ce qui ne les empêche pas de nous repérer.

Lorsque la neige est abondante, les animaux se rabattent sur les feuilles des conifères, les ronces...

Biches

Daguet

Biches et daguet

Biche courant dans la neige profonde

Approche ventre à terre ou plutôt, ventre à neige, pour cette image dans la poudreuse !

Biches en lisière de forêt

Lorsque la neige à fondu, c'est la meilleure époque pour l'observation car les cerfs se jettent sur les jeunes pousses d'herbe. On rencontre ces conditions selon les années et les endroits de début mars à mi-avril.

Il est temps de reprendre des forces avec les derniers jours de l'hiver

Cet été, dans le Vercors, j'ai fait cette petite vidéo d'un bouquetin qui était dans une face rocheuse très raide. Il n'y a aucun trucage et la ligne d'horizon est respectée, contrairement à ce qu'a pu faire le BLMS dans les années 2000.

Depuis quelques années, on constate une différence de comportement entre certains animaux dits sauvages, selon qu'ils se trouvent en pleine forêt ou dans les parcs urbains. C'est le cas de l'écureuil roux (Scirus vulgaris) qui est devenu très familier dans les espaces verts de Grenoble.

Habitué à ne plus être chassé par l'homme, ce rongeur garde une toute petite marge de distance avec le bipède et n'hésite pas à venir glaner jusque dans leur main, noix ou noisettes.

Bien sûr, il reste très nerveux et attentif, notamment en raison des nombreux chiens qui malheureusement circulent dans les parcs et les jardins, mais ils est facile de l'observer de près.

Cela fait la joie des enfants mais aussi des plus grands qui se prêtent au jeu.

La chevêchette d'Europe (anciennement chouette chevêchette) est le plus petit rapace nocturne d'Europe.

On l'appelle encore chouette pygmée ou chouette moineau. C'est dire !
Elle ne mesure pas plus qu'un bec-croisé ou un gros-bec soit environ 18 cm de long.

Elle vit dans les forêts de l'étage montagnard jusqu'à leur limite supérieure (1000 à 1800 m dans le département de l'Isère). Son régime est constitué de micro-mammifères et de petits oiseaux de montagne (mésanges).

Elle est extrêmement discrète et vue sa taille, il est très difficile de la localiser. Seul son chant la trahit. Elle chante de la fin de l'été au début du printemps pour affirmer son territoire. Le mois d'octobre est le meilleur mois pour la localiser.

Elle chante souvent à couvert dans la forêt mais parfois, elle se pose à la cime d'un épicéa. elle est alors plus facile à localiser. Mais plus facile aussi pour les passereaux qui la houspillent vu qu'elle les chasse la nuit.

Cette série d'images est une sélection de mes préférées (pas facile la sélection d'une sélection...) prises durant la saison chevêchette 2009-2010 (de septembre à juin). Ces images ont déjà été publiées sur mon ancien site.
J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs oiseaux, parfois de près, et de suivre de plus ou moins près deux nichées au printemps dernier.
C'est un oiseau fascinant, au regard fascinant. Elle ignore presque totalement l'homme si bien que quand on l'a trouvée, on peut parfois l'approcher de très près.
A la fin de l'hiver, le mâle chante souvent à proximité d'une cavité qu'il souhaite présenter à la femelle.

Si celle-ci est intéressée, elle y pénêtre et la loge sera choisie pour l'élaboration du nid et l'élevage de la nichée.

Assister à une remise de proies entre les deux partenaires est un privilège. J'ai eu cette chance à plusieurs reprises, ici sur un site découvert par Denis Simonin.
Tout au long de la couvaison et pendant lélevage des jeunes, du moins au début, c'est le mâle qui se charge de la chasse.

Quand on a la chance de suivre une nichée, les observations sont très riches. Il faut être conscient de cette richesse.

Les jeunes pointent la tête au trou dans les derniers jours de leur élevage dans la loge
Ils sont extrêmement curieux de voir la vie au-dehors.
Je n'ai pas eu la chance d'assister à un envol mais peut-être qu'au printemps 2011...