escalade-alpi

Publié le 1 Novembre 2015

C'est ma dixième visite dans le cirque du Soreiller. Historique : Dibona VN 1994, Rouget Chèze 1997, Dibona Berthet-Boell 1997, Aiguille Centrale Croc Odile 2000, Dibona Savoyards 2004, Rouget Rackam 2005, Rouget Directe 76 2006, Dibona Madier 2008, Dibona Visite 2011. Si les trois premières ont été réalisées avec refuge ou bivouac, toutes les suivantes ont été faites à la journée depuis le bas et ça le fait très bien. Mieux : aujourd'hui, ce sera la fois où j'aurai trouvé le moins pénible cet aller-retour. La raison est pour moi évidente. Je suis toujours venu ici avec mon jeu de dégaines Spirit et ma corde à double. Aujourd'hui, nous ne prendrons qu'un brin de Joker (et en plus, partiellement coupé donc 45 m seulement) et un jeu de dégaines Ange pesant moins d'un kilo. Tout ça avec les baskets légères aux pieds. L'expérience, le niveau, la connaissance de soi certes mais aussi le matériel et l'évolution des mentalités (sans toutefois renier Rébuffat qui a bercé nos enfances) permettent aujourd'hui de réaliser une voie à la Dibona plus léger qu'une voie à Presles.

Autre constat intéressant, neuf de ces ascensions auront été réalisées durant l'automne (météorologique ; i.e. en septembre-novembre). Durant cette (arrière) saison, outre les couleurs, les lumières, les contrastes (oui je me répète mais c'est tellement beau), on a l'avantage de grimper au calme et sans le stress et les bouchons pouvant être causés par les cordées à tous les étages.

Le Soreiller, ce n'est finalement que deux heures de montée et une heure quinze de descente et encore, en le prenant vraiment cool. En partant à 7h du matin, ça laisse largement le temps de grimper, se poser et de redescendre sans avoir besoin de la frontale (dans le sac au cas où bien sûr).

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Nous aussi, en montant au Soreiller

Nous aussi, en montant au Soreiller

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

Bonne pause avant l'attaque

Bonne pause avant l'attaque

Contrastes d'automne

Contrastes d'automne

L1 en 3 faite en baskets

L1 en 3 faite en baskets

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Arrivée au sommet

Arrivée au sommet

Redescente folklo

Redescente folklo

Eh oui. A force de partir light, il faut bien avoir quelques retours de bâtons. Rien de grave mais des précautions qui nous "coûteront" une demie-heure. En temps normal, on désescalade 10 m de dalles couchées jusqu'au relais de rappel, on tire le rappel de 45 m, on plie la corde et on finit les vires (faciles) en solo.

Là, il faut déjà faire un premier petit rappel pour atteindre le vrai premier rappel (chaîne trouvée par chance sous la neige), surtout en baskets. Enesuite, ben avec 45 m de corde à simple, il faut tronçonner en deux sauf que l'on n'arrive pas à trouver le second rappel sous la neige. Du coup, on en fait un autre un peu plus haut sur deux pitons. Et ceci entraînant cela, il manque cinq mètres pour arriver au relais inférieur. En temps normal, on aurait désescaladé (voire même avec les mains dans les poches) mais là... Du coup, moulinette sur un friend (merci le BD 0,75 emporté au cas où - pas tout à fait à poil non plus hein ?) pour le premier, descente assuré depuis dessous pour le second. Et tant qu'on y est, dernier petit rappel sur la vire des Clochetons par précaution, étant donné qu'elle est enneigée.

 

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Une pensée pour finir : j'aurais aimé être un adepte de la wingsuit. 14h40 au sommet. 17h45 à la voiture. On aurait gagné deux heures trente...

 

Aiguille Dibona 3130 m. Voie "coup de bambou", voie JMC/Ravel. Rééquipée. Coinceurs inutiles (quoique... !). 7a/6a>A0. 350 m

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 25 Octobre 2015

(Petite) journée (au final) de grimpe avec Candice. On a envie de changer de secteur. Elle ne connaît pas le Peney et ça fait bien dix ans que je n'y ai pas grimpé. Ce n'est pas un site majeur mais il y a quelques envolées qui méritent un détour.

Ca flamboie sur Belledonne au réveil

Ca flamboie sur Belledonne au réveil

Ca flamboie dans les Bauges à l'arrivée

Ca flamboie dans les Bauges à l'arrivée

Ca flamboie sur place !

Ca flamboie sur place !

La voie attaque juste à droite de la classique "festin de Babeth" que j'avais faite avec Landry en 2003. Une première longueur en 6a sale, en rocher moyen et végétative. 35 m dont une traversée intelligente mais insuffisante pour nous faire oublier la qualité de l'escalade. L2 est aussi longue mais cette fois, ça grimpe. Je dirais un pas de 6b pas évident avec pieds fuyants et une longueur soutenue. L3 est sans doute la plus belle longueur, homogène en 6a. Belle seconde partie en rocher jaune à gouttes d'eau sous les surplombs.

L1/L2L1/L2

L1/L2

L3

L3

Vient ensuite L4 courte en 6b (15 m) et L5 (20) en 6b et A0 pour franchir le toit avec réta annoncé abo et du 6b obligatoire dans la cheminée qui suit. Les deux longueurs sont à faire séparément pour limiter le tirage. Une fois de plus, il faut éviter de lire les commentaires a priori. D'abord, nous n'avions qu'un brin de simple (Joker) en 45 m et j'ai enchaîné les deux longueurs en une sans le moindre tirage et sans trop me tracasser pour rallonger les points. Ensuite, le réta du toit ne pose aucun problème avec le point bien placé à la sortie pour tirer puis poser le pied dessus. Enfin, je n'ai rien vu d'obligatoire dans la cheminée qui suit et son équipement bien pensé. A la limite, il y a un petit pas pour aller chercher le dernier point du toit qui peut poser quelques problèmes si on est petit ou/et si on n'a pas une vraie pédale avec une dernière marche haute. J'ai préféré faire le pas en libre, afin de ne pas risquer une chute le pied dans la sangle (pas de 6c athlétique).

La cheminée large de sortie de L5 en 6b

La cheminée large de sortie de L5 en 6b

La fin est très "bof" avec trois longueurs faisables en deux, chacune avec son pas de 6a mais on n'a quand même pas l'impression de beaucoup grimper.

Sortie sur le plateau du Peney

Sortie sur le plateau du Peney

En résumé : on a pris l'air mais ça manque clairement d'escalade pour une TDsup, malgré les deux-cents mètres de hauteur avérés.

Fort heureusement, les couleurs étaient flamboyantes.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #paysages

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Publié le 24 Octobre 2015

Un petit topo sur cette course archi connue et fréquentée, peut-être encore plus que le Néron, par les Grenoblois. Je ne l'avais jamais faite ; seulement le morceau final au sortir des voies de la face est (Arc de cercle, Tichodromes...). Bonne idée de la part de Lio, histoire de retrouver mon homonyme avec qui je n'étais pas allé en montagne de puis quelques temps. La corde restera dans le sac pour la progression mais permettra de faire trois rappels. Si ça vous tente aussi, voici quelques conseils.

- Départ : Villard ou Prélenfrey. Depuis Grenoble, pas de doute : moins de voiture depuis Prélenfrey, et l'occasion d'admirer le lever de soleil
- Approche : Sentier du col Vert puis, quand on rejoint le balcon, on revient quelques minutes vers le sud pour trouver une sente bien marquée (flèches oranges) qui monte à la double brèche. Un petit détour versant ouest et on est sur les arêtes que lon ne quittera plus. 1h sans traîner.

- Les arêtes classiques : 1h sans traîner (et surtout sans corde). Quelques pas de 3, le reste marche et pas d'équilibre. Jamais gazeux, toujours aérien. Peu après le passage du point culminant des arêtes, descendre versant ouest pour trouver un rappel de 20 m (à peine 18 m en fait) qui doit passer en désescalade (3b). On peut aussi faire une désescalade plus facile depuis la crête versant est ou faire un rappel plus long depuis la crête également. La classique rejoint ensuite le vallon par une sente puis remonte 150 m de dénivelé jusqu'au pas de l'Oeille.
- Les arêtes intégrales : 1h supplémentaire jusqu'au pas de l'Oeille. Suivre la crête facile puis descendre un couloir herbeux raide versant Villard. Un système de vires aériennes (rocher moyen) amène à un couloir derrière une lame décolée que l'on remonte (le couloir). Passage cheminée à l'ancienne. Du bon 3. Pas de relais évident à la sortie mais ça passe en solo (pour nous). On rejoint ensuite le sommet sud où on trouve un rappel équipé juste après, versant est. Il fait 30 m. Nous n'avions que 2x23 m (économie de poids quand tu nous tiens...) mais, n'ayant pas du tout envie de revenir désescalader le couloir, sommes quand même descendus. A six mètres du bas, on arrive sous un auvent confortable (abrité des chutes de pierres et relativement plat) où on peut faire un relais intermédiaire sur un spit (et donc un petit rappel supplémentaire pour sortir). Ensuite, on suit une rampe à bouquetins orientée sud-ouest (sous les superbes dalles) et on trouve main gauche un petit rappel de 5 m permettant de franchir une marche raide qui sépare cette rampe d'une descente RAS vers la sente du pas de l'Oeille, à suivre jusqu'au pas.
- Descente du pas de l'Oeille : 30 minutes sans traîner, d'abord en suivant les lacets puis, en prenant droit le grand pierrier évident qui fait gagner l'immense crochet vers la barraque des Clots. Montre en main, 3 minutes de pierrier pour 200 m de dénivelé ! Sentier RAS pour finir.

Avec pauses et quelques tergiversations en seconde partie des arêtes, 4h15 pour l'intégrale en ce qui nous concerne. Une belle balade de la matinée !

Lever du jour coloré

Lever du jour coloré

Ca sent le foehn

Ca sent le foehn

Couleurs aussi en bas

Couleurs aussi en bas

Arrivée à la Double Brèche après avoir croisé chevreuils, bouquetins, chamois et mouflons !

Arrivée à la Double Brèche après avoir croisé chevreuils, bouquetins, chamois et mouflons !

Gros mâle bouquetin à la Double Brèche

Gros mâle bouquetin à la Double Brèche

Ambiance dans la première partie des arêtes (ambiance tout le long en fait)Ambiance dans la première partie des arêtes (ambiance tout le long en fait)

Ambiance dans la première partie des arêtes (ambiance tout le long en fait)

Après le passage du Rateau

Après le passage du Rateau

Partie terminale ; dalles lisses faciles

Partie terminale ; dalles lisses faciles

Le rappel de 30 m, enfin, la fin des premiers 23 m !

Le rappel de 30 m, enfin, la fin des premiers 23 m !

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 22 Octobre 2015

Cela faisait quelques temps que je n'étais pas venu à la Bérarde et encore moins grimper à la tête de la Maye. L'automne, c'est ici un flamboiement de couleurs entre les bouleaux et les trembles. C'est aussi la saison des contrastes avec les faces nord déjà version hivernale.

Je "vends" à Jon une voie difficile ; Pêcher mignon, qui a la réputation d'être un peu exposée entre les points jusqu'au 6a/a+ et présente quelques longueurs retorses en dalle.

Effectivement, bien que ça ne casse pas des briques vu du bas, dès L1 ça envoie. Second point à dix mètres du précédent et le risque de finir sa carrière même si ça ne dépasse pas le 5. Plus haut, un pas abo en friction que je ne réussis pas. Ah, c'est 6b ça ? Eh bien ça promet pour la suite.

L3 (6a+) réconcilie avec le granit ; du coup, je choisis de me lancer dans la variante en 6c de L4 plutôt que la traversée en 5sup. Ce sera de la vendange. Je trouve ça hyper dur. En même temps, si L1 c'est 6b, ben là c'est 6c. La hiérarchie est respectée. Curieusement, malgré des placement de pieds délicats, ça randonne presque dans L5 annoncée également 6c. Erreurs de cotations, styles différents ou grimpeur qui commence à retrouver ses instincts dalleux ? En tous cas, tout ça c'est très beau et on en redemande.

La suite reste également soutenue : 6a+ (3è point expo avec retour sur vire possible), 6a+ (dernier point ne permettant pas également d'aller taper une vire cinq mètres plus bas), 6a (douze mètres de 4 non protégés en milieu de longueur avec vires dessous...) et 6b+ presque abondamment équipé pour finir avec un pas de friction qui ressemble à celui de L1 mais qui passe à vue. Comme quoi, l'escalade n'est pas une science exacte et c'est tant mieux. Neuf longueurs en 6a+=>6c granit aujourd'hui, un pur régal... qui continue avec le panorama d'automne et la descente colorée sur la Bérarde qui a déjà retrouvé l'ombre.

Pour ceux qui seraient intéressés par cette voie : elle est superbe. Peut-être deux camalots 0,75 et 1 pour dépanner les quelques pas expos si besoin. Douze dégaines suffiront amplement (et uniquement pour l'ultime longueur, 50 m tout pile en sortant au sommet). L'obligatoire ne doit pas dépasser le 6a+ donc je pencherais pour TD+ plutôt que ED- mais c'est limite limite.

L1 (6b), au-dessus du passage vraiment dur (au moins 6b+ je dirais)

L1 (6b), au-dessus du passage vraiment dur (au moins 6b+ je dirais)

L2 (6a+) et L5 (6c) ; deux styles différents, deux très belles longueursL2 (6a+) et L5 (6c) ; deux styles différents, deux très belles longueurs

L2 (6a+) et L5 (6c) ; deux styles différents, deux très belles longueurs

Vue sur la vallée du Vénéon et Lauranoure

Vue sur la vallée du Vénéon et Lauranoure

L8 (6a), Jon au début et à la fin.L8 (6a), Jon au début et à la fin.

L8 (6a), Jon au début et à la fin.

L9, ultime 6b+ très bien équipé. Superbe !

L9, ultime 6b+ très bien équipé. Superbe !

Sommet de la Maye. Panorama d'enfer sur les Ecrins et son plus beau versant (Bonnepierre), l'Ailefroide, la Pilatte...

Sommet de la Maye. Panorama d'enfer sur les Ecrins et son plus beau versant (Bonnepierre), l'Ailefroide, la Pilatte...

Retour coloré sur la Bérarde

Retour coloré sur la Bérarde

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 21 Octobre 2015

C'est toujours le casse-tête quand il y a ces mers de nuages. Selon la destination choisie, on hésite toujours. Va-t-on être dessus, dedans, dessous ? Nous étions partis pour Presles mais le plafond se situe à 1900 m. Difficile d'improviser une sortie de secours à 8h30. Le Vercors intérieur semblant moins pris que le reste, on finit par tenter quand même Presles en espérant que ce ne soit pas "dedans" "la pire des situations".

Au final, on sera..."dedans" mais seulement pour l'approche et la première longueur, le plafond remontant ensuite pour une journée fraîche "dessous" à grimper en deux couches et doudoune au relais. Le soleil nous fera l'amabilité de percer pour les deux dernières longueurs.

La voie ? La "mémoire des absents", une jolie escalade Fara.

Huit longueurs en 6b avec deux un peu plus faciles en haut (6a/a+) et une avec quelques mètres de 6c retors où je vais m'employer un peu pour passer à vue en raison des pieds clés bien patinés (6c+ ne serait pas volé du coup).

Cinq longueurs et demi fort belles sur l'ensemble, essentiellement la seconde partie. La voie est très bien équipée ; ni trop, ni pas assez et mérite ses deux étoiles dans le Duhaut. Une sympathique première voie avec Jon.

L1 et L8 (6b). Deux styles très différents.L1 et L8 (6b). Deux styles très différents.

L1 et L8 (6b). Deux styles très différents.

L2 (6b) : surplombant à bacs

L2 (6b) : surplombant à bacs

Retour avec les couleurs de l'automne (et le soleil) qui commencent à pointer

Retour avec les couleurs de l'automne (et le soleil) qui commencent à pointer

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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