randonnee sportive

Publié le 25 Juin 2017

Une petite collective (trois familles) ce dimanche matin du côté de Belledonne est. Au départ de Saint-Colomban-des-Villards, la petite route de Frémezan construite pour installer des paravalanches suite à l'avalanche séculaire dramatique des années soixante-dix, permet aujourd'hui, d'accéder en voiture à près de 1850 m. De ce fait, c'est la plus haute route carrossable à l'intérieur du massif (le point d'accès routier le plus haut restant le col du Glandon). Pratique pour prendre le frais... et pour éviter la foule se ruant sur les lacs du versant Grenoble.

Direction le lac des Balmettes. Et comme on aime bien les boucles, il existe deux possibilités : la plus longue consiste à faire le tour par le col des Balmettes et la seconde par le collet éponyme où chemine une trace non balisée et très peu marquée. C'est cette seconde solution que nous choisissons.

Départ bien humide

Départ bien humide

De beaux sujets à photographier

De beaux sujets à photographier

Collet des Balmettes : début de la descente

Collet des Balmettes : début de la descente

Le lac est en vue

Le lac est en vue

L'éclaircie

L'éclaircie

On s'amuse un peu sur les névés

On s'amuse un peu sur les névés

En approche du lac

En approche du lac

Un joli lac encore en partie gelé malgré une altitude basse (2200 m)

Un joli lac encore en partie gelé malgré une altitude basse (2200 m)

Le lac des Balmettes

Le lac des Balmettes

Un beau pilier : trop haut, trop court (pour la grimpe)

Un beau pilier : trop haut, trop court (pour la grimpe)

Des cimes dentelées

Des cimes dentelées

Retour au milieu des rhododendrons

Retour au milieu des rhododendrons

Traversée du lac vers le terminus de la route de Frémezan

Traversée du lac vers le terminus de la route de Frémezan

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

Repost0

Publié le 21 Juin 2017

Les chaleurs ne sont pas mes amies. Si tout le monde se plaint d'une chaleur excessive, certains plus que d'autres. Pour ma part, dès qu'un 3 se profile à la dizaine, c'est éliminatoire et j'en bave.

Aussi, me voilà parti pour ma Dent hebdomadaire à un train de sénateur. Malgré un départ à 21h au parking, je monte lentement afin de ne pas trop suer car l'objectif est d'aller passer la nuit sur une vire sous le sommet, à la fraîche.

Le lendemain matin, traversée de la vire est, petit dej' puis sommet. Ce sera ma dent la plus longue puisqu'il m'aura fallu, entre l'heure de départ et l'heure d'arrivée, sept heures pour atteindre la croix !

Ca change un peu de prendre le temps ici. Retour aux affaires rapidement puisqu'il faut toutefois être au boulot à 8h30 au plus tard.

Au passage, test du petit sac de couchage Wilsa Down Ultralite 150 (que j'avais déjà utilisé à des températures similaires mais sous la tente, i.e. dans des conditions de conservation de température idéales. Ici, avec un thermomètre descendant au plus bas à 13°C, j'ai dormi sans aucun problème à la belle en tee-shirt. 150 grammes de duvet d'oie pour un sac d'à peine plus de 400 grammes au total suffisaient donc amplement pour ce bivouac.

L'occasion aussi d'inaugurer la Popote Evernew Pasta Pot 900. Un modèle haut de gamme entièrement en titane allégé qui offre près d'un litre de contenant pour un poids d'à-peine 120 grammes, couvercle, poignée et housse en mesh incluse !

Soirée à la fraîche avec la micro doudoune

Soirée à la fraîche avec la micro doudoune

Rosées du matin

Rosées du matin

Petit réchaud Vargo et paravent dédié

Petit réchaud Vargo et paravent dédié

Lever du soleil juste à l'est du mont Blanc

Lever du soleil juste à l'est du mont Blanc

Le Pasta Pot sur le réchaud

Le Pasta Pot sur le réchaud

Petit dej' face à Belledonne

Petit dej' face à Belledonne

La vire est, un lieu hautement panoramique

La vire est, un lieu hautement panoramique

On profite des derniers instants de sérénité avant de redescendre

On profite des derniers instants de sérénité avant de redescendre

Le Grésivaudan prend le soleil

Le Grésivaudan prend le soleil

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #matériel

Repost0

Publié le 5 Juin 2017

J'avais parcouru intégralement ces arêtes lors de la traversée des arêtes du Gleyzin en juillet 2007, de la Berlanche à la porte d'Eglise (un périple de 1400 m de dénivelé d'arêtes qui m'avait pris plus de neuf heures heures non stop). J'en gardais le souvenir d'un parcours pas si facile.

L'éclaircie de quinze heures me fait préparer le sac avec tout le matériel photo et partir à la hâte en direction de la bosse nord de Berlanche. La sente, depuis le Praillet, semble de moins en moins marquée. Sans connaître son existence, il sera de plus en plus difficile de la trouver avec la végétation de l'été. Parti uniquement pour rejoindre cette bosse et ensuite, voir, une éclaircie convaincante se dessine vers 18h30. J'y vais, j'y vais pas... L'heure tourne. Convaincu qu'il n'y aura ni pluie ni orage, je tente l'expérience. De toutes façons, j'ai une lampe.

Et effectivement, ce n'est pas si facile. L'arête est assez déchiquetée et le rocher vraiment glissant avec ce lichen mouillé. Les passages herbeux sont parfois raides et expo ; bien glissants aussi. Il ne faut pas jouer au con. Et par-dessus tout, le brouillard rapidement revenu qui ne me permet pas d'anticiper la suite de l'itinéraire. Lorsque je rejoins le pic sud de Berlanches, il est déjà plus de 20h. Je continue jusqu'au col de Périoule puis à la bosse suivante, vers 2300 m, là où l'arête s'oriente brusquement à l'est. J'avais imaginé un cheminement permettant de descendre sans trop de souci sur le chalet du Val et effectivement, ça passe bien même si la moindre pente d'herbe est glissante.

21h au chalet. Le soleil décline en même temps que l'éclaircie est magistrale. Masqué par une arête, je cours sur la sente retrouver une vue vers le nord-ouest. Quelques photos plus tard, je suis quitte pour une descente sans histoire, d'abord dans une semi-obscurité en croisant deux sangliers puis à la lumière de ma Tikka XP.

Anémone et primevère. De belles couleurs dans l'alpe
Anémone et primevère. De belles couleurs dans l'alpe

Anémone et primevère. De belles couleurs dans l'alpe

Chamois ; c'est ici leur domaine

Chamois ; c'est ici leur domaine

Mini-guêtres fort utiles mais ne suffisant pas à éviter les pieds mouillés

Mini-guêtres fort utiles mais ne suffisant pas à éviter les pieds mouillés

Le petit plaisir du soir
Le petit plaisir du soir
Le petit plaisir du soir

Le petit plaisir du soir

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #escalade-alpi

Repost0

Publié le 3 Juin 2017

Choisi à la base sans penser à l'allusion, ce titre sied parfaitement à la récente réalisation de Alex Honnold au Yosemite. Je ne trouve pas d'autres mots que ceux que j'ai déjà utilisés sur Facebook pour la commenter : "On savait que l'être humain est capable des pires "folies"... Honnold marque ici à jamais le monde de l'escalade. La longueur mais surtout le style de grimpe (on est loin des dévers calcaires à bonnes prises ici mais plutôt dans le style "pieds en adhérance") font de cette ascension un monument historique dont il nous est impossible d'imaginer possible même pour le meilleur grimpeur du monde. Et pourtant !!! Je vois déjà certains commentaires utilisant le terme de "suicidaire". Un suicidaire ne réussirait pas une telle réalisation. Gravir un solo intégral en libre à El Cap demande au contraire une personnalité parfaitement équilibrée, réfléchie, et surtout qui aime la vie plus que tout. On en vient à se demander comment un tel cerveau peut il exister au point de permettre de se lancer là-dedans. Car c'est bien cela dont-il s'agit. Alex est bien parti dans "freerider" (7c+ granite s'il vous plait) convaincu à 100% de réussir. Bravo, chapeau, phénoménal, surhumain, gigantesque...aucun de ces termes n'est assez fort pour qualifier cette escalade !!!"

Mais à la base, je voulais parler de notre activité, de mon activité (ou plutôt "mes" activités). A ma façon, à mon niveau, il n'est pas question de lâcher quoi que ce soit. Dicté en tout premier lieu par la motivation, ce constat vaut particulièrement pour l'escalade, sport où la résistance du corps humain en prend un coup dès que l'on met la pratique un temps soit peu de côté.

Alors, c'est décidé. Après la déconvenue de jeudi dernier avec Candice (saisis par un orage après une petit longueur d'échauffement), je reprends les séances d'entraînement à la maison (blocages, suspensions, tractions...) et ça fait mal !

Un rocher que l'on aura surtout regardé ce soir-làUn rocher que l'on aura surtout regardé ce soir-là

Un rocher que l'on aura surtout regardé ce soir-là

Idem pour les jambes. Deux jours dans le sud pour les quarante ans du frérot et c'est l'occasion d'aller se dégourdir dans les Calanques. Lever 5h15 et c'est parti à point d'heure pour une belle boucle des Baumettes à Marseilleveyre. Nous sommes au mois de juin et d'ici cinq semaines, huit autres d'entière liberté devraient être intenses. Alors autant s'y préparer.

Lever du jour sur les Calanques

Lever du jour sur les Calanques

Du gris, du bleu mais aussi du vert, du rose... dans ce magnifique massifDu gris, du bleu mais aussi du vert, du rose... dans ce magnifique massif
Du gris, du bleu mais aussi du vert, du rose... dans ce magnifique massifDu gris, du bleu mais aussi du vert, du rose... dans ce magnifique massif

Du gris, du bleu mais aussi du vert, du rose... dans ce magnifique massif

Aux portes d'une ville d'un million d'habitants, je ne croiserai le premier randonneur qu'à huit heures. Sous le sommet de Marseilleveyre, une belle arête me tend les bras. On y est vite limite avec les baskets souples mais comme souvent, c'est plus facile une fois dessus que vue d'en-face.

Une arête fort sympathique et l'immense sensation de libertéUne arête fort sympathique et l'immense sensation de libertéUne arête fort sympathique et l'immense sensation de liberté

Une arête fort sympathique et l'immense sensation de liberté

La seconde partie de l'arête

La seconde partie de l'arête

Retour par le versant nord assez forestier bienvenu compte tenu de la températureRetour par le versant nord assez forestier bienvenu compte tenu de la température

Retour par le versant nord assez forestier bienvenu compte tenu de la température

Le reste de la journée ? Une jolie fête avec baignade et un coucher de soleil aussi exceptionnel qu'éphémère, sans doute un clin d'oeil à tous ces événements qui s'additionnent. C'est sûr, les années elles-aussi s'ajoutent mais on va continuer à ne rien lâcher. Joyeux anniv' Ced !

Ne rien lâcher
Ne rien lâcher

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #escalade-alpi

Repost0

Publié le 22 Mai 2017

Cela fait un moment qu'elle était programmée celle-là. Mais oh que j'ai bien fait de prendre la journée et d'y aller avec des copines pour la sur-motivation ! Parce que mes souvenirs étaient assez vagues et l'idée de départ de la consacrer à un mercredi après-midi aurait probablement fini à la nuit, avec l'école le lendemain... Au final, je n'avais pas prévu ou j'avais oublié que :
- Le dernier passage d'escalade est assez retors
- La descente est longue et tout sauf roulante
- Un sauvetage allait se dérouler juste au-dessus de nous et nous obliger à attendre une heure que la blessée soit secourue pour ne pas risquer un accident à cause des va-et-vient de l'hélicoptère.

Pour le reste, c'est sans doute un des beaux itinéraires du vertige de Chartreuse pour lequel il faut compter les horaires suivants avec des jeunes enfants qui marchent bien :
- Deux heures/deux heures trente pour aller jusqu'à l'échelle
- Une demie-heure de plus pour le sommet
- Deux heures pour la descente avec le retour en suivant la sente à points bleus et son détour sous la roche de Fitta (pauses incluses)
- + les pauses dans la montée et au sommet (et déjeuner)

L'itinéraire est très bien décrit dans l'ouvrage de Pascal Sombardier, Chartreuse et Vercors, randonnée du vertige.

 

Dernière partie de la sente d'accès avant la partie vertigineuse

Dernière partie de la sente d'accès avant la partie vertigineuse

Première vire bien protégée

Première vire bien protégée

Sauvetage au-dessus de la Grotte

Sauvetage au-dessus de la Grotte

La vire d'attente (et surtout du pique-nique) pendant un aller-retour pour aller voir l'état d'avancée du secours

La vire d'attente (et surtout du pique-nique) pendant un aller-retour pour aller voir l'état d'avancée du secours

Auvent supérieur : beau décor

Auvent supérieur : beau décor

Belle faille à l'arrivée sur le plateau

Belle faille à l'arrivée sur le plateau

La vue

La vue

Belle lumière après une longue descente sur les Varvat

Belle lumière après une longue descente sur les Varvat

Le film de cette magnifique journée

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

Repost0