randonnee sportive

Publié le 27 Juillet 2017

Le ciel couvert de la nuit nous offre une tente sèche. Aussi, le pliage est rapide après un petit dej' au soleil. Les filles sont motivées et la montée au refuge est vite avalée. Il est tôt mais on profite de cette première pause pour la collation méridienne. On s'amuse aussi à observer les marmottes peu farouches du secteur.

Dernière partie de la montée au refuge

Dernière partie de la montée au refuge

Arrivée au refuge ; sous le Brec

Arrivée au refuge ; sous le Brec

Une marmotte peu farouche

Une marmotte peu farouche

Seconde pause au lac Blanc. Les filles adorent jouer au bord des lacs de montagne. Bibi fait des photos et se balade alentour. Ce faisant, ces randonnées passent sans douleur. Marcher plusieurs heures sans aménager ces temps d'arrêt n'a pas d'intérêt pour les enfants.

Le lac Long
Le lac Long

Le lac Long

Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)
Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)
Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)
Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)

Que de fleurs dans le secteur ! (cliquer sur les vignettes)

Une fois arrivés au lac des Neuf Couleurs, on cherche un emplacement de bivouac et on s'installe. Les filles profitent de ces lieux puis, vers 17h30, le clairon annonce la montée à la tête de la Fréma. Pendant qu'elles attaquent la montée au col de la Gypière, je fais le tour du lac. On garde le contact radio. La jonction s'opère vers 3000 m. Malgré l'altitude, les filles marchent bien et la montée passe comme une lettre à la Poste. Le vent et un nuage nous font hésiter et puis, on trouve un petit coin relativement abrité et on réussi à faire tourner le réchaud. Comme prévu donc, le repas du soir se fera au sommet. Magnifique ! 

Descente vers 20h à un rythme rapide et zou, installation dans la tente alors que le soleil disparait derrière la pointe d'Aval. Une journée magnifique en montagne !

Le lac des Neuf Couleurs. Repérer le bivouac.
Le lac des Neuf Couleurs. Repérer le bivouac.
Le lac des Neuf Couleurs. Repérer le bivouac.

Le lac des Neuf Couleurs. Repérer le bivouac.

Le bivouac sous l'imposant Brec de Chambeyron

Le bivouac sous l'imposant Brec de Chambeyron

Le lac des 9 Couleurs depuis la montée à la tête de la Fréma

Le lac des 9 Couleurs depuis la montée à la tête de la Fréma

Une montée très minérale

Une montée très minérale

Vue sur le versant italien qui sera visité le lendemain

Vue sur le versant italien qui sera visité le lendemain

Yes ! 3151 m ! Les filles en pleine forme

Yes ! 3151 m ! Les filles en pleine forme

Il est temps de descendre à la tente

Il est temps de descendre à la tente

Dernières lumières minérales au col de la Gypière

Dernières lumières minérales au col de la Gypière

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 26 Juillet 2017

Avec les filles, ça passe en deux jours sans souci mais il y a la route à faire, et même si on se faisait loger chez nos amis Ju & Jo, il ne faudrait pas partir trop tard pour profiter de la journée. Alors, après un slalom entre les touristes de la D1091 (j'avais oublié la fréquentation de cette route avec cette histoire de tunnel), on mange un bout à Fouillouse et on monte dormir au premier replat sur l'accès au refuge de Chambeyron histoire de pouvoir profiter pleinement de la journée du lendemain.

Soirée fort agréable. Le vent tombe. Les filles jouent autour du campement. Ces quarante-huit heures s'annoncent bien. Objectif du lendemain : installer le bivouac au lac des Neuf Couleurs et faire l'ascension de la tête de la Fréma (3151 m).

Le package : tout rentre dans le sac à dos KS Ultralight Gear Alpisack (en haut à droite). 14 kg au départ avec la bouffe pour 6 repas + goûters, les filles portant chacune un petit sac d'environ 3 kg chacune avec leurs vêtements et une bouteille de 50 cl.

Le package : tout rentre dans le sac à dos KS Ultralight Gear Alpisack (en haut à droite). 14 kg au départ avec la bouffe pour 6 repas + goûters, les filles portant chacune un petit sac d'environ 3 kg chacune avec leurs vêtements et une bouteille de 50 cl.

Agréable montée semi-boisée

Agréable montée semi-boisée

Joli replat vers 2200 m. Parfait pour cette mini-étape
Joli replat vers 2200 m. Parfait pour cette mini-étape

Joli replat vers 2200 m. Parfait pour cette mini-étape

150 cm tout pile en largeur sur Power Lizard SUL 2/3. Un bon rapport confort/poids pour 1350 g. Avec des températures un peu plus chaudes et surtout l'absence de vent, j'aurais même pu n'emporter que le toit en mode "tarp" (930 g - là, je reconnais qu'on peut faire nettement mieux mais ça laisse encore de quoi gagner des grammes dans les années à venir).

150 cm tout pile en largeur sur Power Lizard SUL 2/3. Un bon rapport confort/poids pour 1350 g. Avec des températures un peu plus chaudes et surtout l'absence de vent, j'aurais même pu n'emporter que le toit en mode "tarp" (930 g - là, je reconnais qu'on peut faire nettement mieux mais ça laisse encore de quoi gagner des grammes dans les années à venir).

Belle lumière après un passage nuageux

Belle lumière après un passage nuageux

Camp de base avancé grand luxe

Camp de base avancé grand luxe

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 19 Juillet 2017

Retour à la maison après ce séjour italien et montée à la Dent de Crolles habituelle. A la descente, proche du parking, je rencontre un ouvrier fort sympathique en train de creuser une petite tranchée d'évaluation des eaux sur le sentiers. Nous discutons un moment.

Ultra fréquenté, le site du col du Coq (ski/raquettes sur bec Charvet et Pravouta, randonnée sur la Dent et Pravouta, escalade, vol, vélo de route...) nécessite d'être "aménagé" pour concilier nature et fréquentation humaine. Cela a commencé par le parking d'hiver il y a quatre ans. Puis s'est poursuivi par les barrières incitant à ne plus couper les sentiers et dont on voit déjà les effets (positifs). Cette année, cela se poursuit : "toute" (entendez par là, les zones déjà marquées) la montée à la Dent est balisée de cordons "anti-coupe", une croix a été posée à Pravouta (les croix sur les sommets sont une tradition), des panneaux pédagogiques nature sont en place au début du Sentier (pourquoi pas, cela reste à moins d'une minute du parking). Dernière construction : un box toilettes sèches au parking en même temps réaménagé.

Tout cela me paraît positif. La fréquentation est là , autant diminuer son impact. Cependant, il va bien falloir s'arrêter. On parle maintenant d'une buvette au col du Coq et là je dis STOP. Certes c'est très agréable de pouvoir s'asseoir et boire un coup avant de rentrer mais pour cela, après quelques minutes de voiture, il y a du côté est, le bar de Saint-Pancrasse et ses nouveaux gérants très accueillants. Et côté intérieur, la ferme de Brevardiere ou le bar-restaurant sur la place de Saint-Hugues. De quoi faire travailler le commerce local existant sans apporter de nouvelles nuisances (bruits surtout mais aussi dechets) sur le site du col du Coq. Si on protège d'un côté (ENS du Col du Coq, réserve des hauts de Chartreuse) et qu'en périphérie on fait n'importe quoi en contrepartie (car finalement le côté "protégé" attire du monde), où est le bénéfice "global" ? Un peu comme en Vanoise : on vous interdit de bivouaquer dans le parc mais sur la limite administrative, on trouve une grosse gare d'arrivée de téléphérique !!!

Une buvette au col du Coq ? C'est quoi la suite ? Un accro-branche ?Un box de location de VTT avec boarder cross sur l'ancienne station de ski ?

Parking d'accès à la DentParking d'accès à la Dent

Parking d'accès à la Dent

Toilettes sèches

Toilettes sèches

Panneau d'information au début du sentier à la Dent (photo floue, désolé...smartphone...pas vérifié)

Panneau d'information au début du sentier à la Dent (photo floue, désolé...smartphone...pas vérifié)

Balisage de l'ENS

Balisage de l'ENS

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur, #randonnée sportive

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Publié le 10 Juillet 2017

Lever alors qu'il fait encore nuit mais la pleine Lune nous dispense d'utiliser la frontale. Une arête nous amène au sentier rejoignant la Meta depuis le monte Miele. Avant de gravir ce sommet prisé sur lequel des frontales redescendent déjà, nous faisons un aller retour au sud par le sauvage "sentier" menant à la Metuccia. Direction ensuite la Meta, pays du chamois des Abruzzes. Il ressemblerait comme deux gouttes d'eau au nôtre s'il n'y avait pas ces longues cornes.

Des biches nous fuient au lever du soleil

Des biches nous fuient au lever du soleil

Une ombre sur la crête

Une ombre sur la crête

Deux beaux chamois sous le sommet de la Meta

Deux beaux chamois sous le sommet de la Meta

Cache-CacheCache-Cache

Cache-Cache

Gros plans : adulte et éterlouGros plans : adulte et éterlou

Gros plans : adulte et éterlou

Lumière blafarde. Deux images qui auraient "pété" au lever du jour
Lumière blafarde. Deux images qui auraient "pété" au lever du jour

Lumière blafarde. Deux images qui auraient "pété" au lever du jour

Tout est dit

Tout est dit

Vue vers le sud sur le mont Tartaro

Vue vers le sud sur le mont Tartaro

La suite est assez cocasse. Nous décidons d'emprunter l'arête nord menant au mont Tartaro. Une magnifique chevauchée hors sentier mais facile, au milieu des chamois. Nous rencontrons deux Italiens à proximité de ce sommet, ayant eu la même idée que nous mais dans l'autre sens. Nous poursuivons sur l'arête est avant de descendre par la forêt en navigant à vue jusqu'à la voiture. Une longue "expédition sauvage" au milieu des cerfs.

Nous apprendrons par la suite que cette zone est totalement interdite. Ce blog relate ma vie en montagne ; il doit aussi retracer les erreurs. La carte dont nous disposions "Parco d'Abruzzo, Iter Edizioni" au 1:25000 ne mentionnait qu'une réserve intégrale à l'est du monte Marsicano. En réalité, il vaut mieux utiliser la carte "officielle" su parc (au 1:50000), ou en tous cas l'avoir en complément. Sur celle-ci, il est mentionné toute la partie du parc située en réserve dite intégrale et elle est importante. Dans cette réserve, l'accès est autorisé... mais uniquement sur les sentiers balisés. Une situation que nous ne connaissons pas en France puisque la seule véritable réserve intégrale (Lauvitel en Ecrins) est tout simplement exempte de passage humain (et n'occupe qu'un petit territoire). Avec un autre randonneur remontant hors sentier la vallée Lunga et faisant fuir tout le troupeau de biches (350 têtes !!!!!), nous étions donc cinq "hors-la-loi" ce jour-là. La question qui me vient à l'esprit est : serait-ce aussi des Italiens mal renseignés ou s'écarter des sentiers est-il toléré dans la mesure où l'on ne court pas après les bêtes ?

350 biches et cerfs en deux gros troupeaux (!!!) Du jamais vu par chez nous
350 biches et cerfs en deux gros troupeaux (!!!) Du jamais vu par chez nous

350 biches et cerfs en deux gros troupeaux (!!!) Du jamais vu par chez nous

Une vielle chèvre garde les cabris

Une vielle chèvre garde les cabris

Eterlous

Eterlous

Cinq cerfs et pas mal d'andouillers. Ils avaient l'air accablés par la chaleur

Cinq cerfs et pas mal d'andouillers. Ils avaient l'air accablés par la chaleur

Ce groupe-là a fini par nous repérer après de longues minutes d'observation

Ce groupe-là a fini par nous repérer après de longues minutes d'observation

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #randonnée sportive, #paysages, #Italie

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Publié le 7 Juillet 2017

Cela faisait un moment que je voulais découvrir cette région montagneuse. Outre la présence du loup en plus forte densité que chez nous et de l'ours brun marsicain, le parc nationale Lazio & Molise abrite de nombreux animaux et notamment une population exceptionnelle de cervidés.

Pour une première visite ici, deux options s'imposaient : mettre le paquet sur le loup (ou l'ours) et, après repérages, multiplier les affûts sur un même secteur ; ou garder cette priorité (loup/ours) à l'esprit tout en  se promenant dans une optique de découverte de la région. C'est cette seconde option qui a été retenue, d'autant que la période n'est pas la plus favorable pour l'observation des animaux. Il vaut mieux préférer les mois de mai ou septembre, voire l'hiver pour le loup.

Pour les plus impatients, nous n'avons pas vu l'ours. Nous avons tourné par deux journées sur un secteur favorable mais assez fermé, sans succès. La découverte de traces a été un grand moment mais cela n'est pas allé plus loin. Nous avons aussi passé une nuit sur un autre secteur hors parc (le bivouac est interdit dans le parc) proche d'une source fréquentée par l'ours la veille. Bredouilles également.

Le loup nous a laissé sur notre faim. Dès notre arrivée, nous avons eu un individu dans les jumelles mais nous avions d'abord cru à un chien. L'observation n'a pas duré. Deux jours plus tard, alors que la voiture était garée en bout de piste sur le même secteur, ce (même ?) loup est apparu quelques secondes à dix mètres de moi alors que je rangeais le matériel. Drôle de sensation en me retournant lorsque j'ai aperçu l'animal le regard droit dans les yeux. Quelques secondes après, il repartait d'où il était venu au petit trot. Plusieurs affûts et coups de jumelles prolongés sur des secteurs favorables (découverte de plusieurs empreintes et crottes) ne nous ont pas permis de l'observer plus durablement et encore moins de le photographier.

Autre petite déception, la météo. Sur les neuf jours de notre séjour, nous avons hérité de six jours de canicule avec des températures d'environ trente degrés à mille mètres et un soleil brûlant y compris en moyenne montagne. Autant dire que pour nous qui craignons énormément le chaud, il a fallu s'adapter. Et que les animaux en ont sans doute fait de même et réduit leur activité.

Pour (tout) le reste, nous avons découvert une région formidable avec des gens très accueillants. De belles randonnées en montagne sur des sentiers sauvages où nous avons vu plus d'animaux que de randonneurs. A vrai dire, sur les sentiers du parc, nous avons croisé en moyenne quatre randonneurs par jour (!!!). Des paysages variés avec de magnifiques hêtraies aux reliefs arrondis qui jouxtent avec des sommets rocheux dominant des couloirs. Côté animaux : des cerfs partout, jusque dans les villages avec des réactions variables allant de la fuite à grande distance comme en Belledonne à la tolérance jusqu'à dix mètres (!). Des sangliers bien présents également, la découverte du chamois des Apennins (très ressemblant au nôtre mais avec des cornes deux fois plus hautes), des chevreuils, des fouines, des renards et tout un cortège d'oiseaux (huppes fasciées, pies-grièches, aigle royal, corneilles mantelées, perdrix bartavelles, engoulevents,...). De beaux villages perchés, un grand lac pour le décor et la baignade rafraichissante, les glaces et tout le folklore italien.

Remerciements à celles et ceux qui nous ont aidé à préparé ce petit séjour : Catherine pour les traductions de documents en amont, Sophie pour ses informations précieuses et sa gentillesse, Denis, Olivier et Thierry pour les infos sur les secteurs intéressants et les gens à contacter sur place. Une chose est sûre : j'y retournerai.

En attendant un peu plus de détail, quelques images piquées durant ce séjour.

Biche et faon sur une crête au petit matin

Biche et faon sur une crête au petit matin

Coucher de soleil sur la Meta depuis le monte Miele

Coucher de soleil sur la Meta depuis le monte Miele

Beau paysage semi-ouvert vers la Cicerana

Beau paysage semi-ouvert vers la Cicerana

De magnifiques hêtraies

De magnifiques hêtraies

Lever de Lune

Lever de Lune

Cerf/biche de proximité
Cerf/biche de proximité

Cerf/biche de proximité

Chamois des Apennins
Chamois des Apennins

Chamois des Apennins

"Colonie" de cervidés

"Colonie" de cervidés

Sanglier du matin

Sanglier du matin

Chardon bleu

Chardon bleu

Lys orangé

Lys orangé

Opi
Opi

Opi

San Sebastiano

San Sebastiano

Barrea

Barrea

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #paysages, #randonnée sportive, #Italie

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