Publié le 7 Novembre 2014
Une vidéo de ce beau séjour avec les filles fin octobre.
Grimper, glisser, marcher ou tout simplement regarder. Tout (ou presque) ce que l'on peut faire ou voir en montagne (et parfois aussi ailleurs).
Publié le 7 Novembre 2014
Une vidéo de ce beau séjour avec les filles fin octobre.
Publié le 30 Octobre 2014
J3 de notre séjour dans le coin et direction Orionde. Il fait nettement moins froid que la veille. Après cinq minutes de marche, on observe les chamois juste sous le sentier.
Eh bien ma foi, c'est qu'il dépanne vachement bien ce petit 45-150 Panasonic monté sur le Lumix GM1.
Un quart d'heure de marche plus loin, le sentier a disparu. Plusieurs randonneurs venus de pré Marcel feront demi-tour. Une énorme tour s'est effondrée durant la nuit. Que faire ? Tout d'abord, observer tout en étant à l'abri. Je "dépose" les filles à un endroit abrité des chutes de pierres en leur disant de ne pas bouger et je vais voir. En taillant des marches (mais il aurait fallu un piolet) en tapant du pied, je réussis à passer avec les baskets mais c'est vraiment craignos, d'autant que ça peut encore parpiner. Je reviens puis retourne sécuriser la moitié du passage avec mon brin de 15 m (il aurait fallu 30 m entre le poteau et le câble, c'eut été parfait). Mais que faire, je fais la moitié puis je vache les filles sur une verne avec la menace de chutes de pierres puis je sécurise la seconde moitié puis idem ? Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Je jette l'éponge et on remonte à Jean Collet.
Et du coup on est bons pour une longue descente vers la Gorge.
1100 m de déniv' mais surtout bien casse-pattes, plein de cailloux.
Et quasi plus de batteries pour trouver une bonne âme jouant le rôle de taxi.
Du coup, Val se charge de faire l'intermédiaire et c'est encore une fois l'irremplaçable Toto qui nous sort de ce mauvais pas. Un immense merci à lui pour la récup' entre la Gorge et St-Mury.
Publié le 29 Octobre 2014
Grand beau et bien frais au petit matin. La petite troupe part en direction du col de la Mine de Fer, objectif de la journée, 500 m de dénivelé au-dessus du refuge.
Les chamois nous font l'honneur de se laisser observer à proximité du refuge.
Mais partis à 9h30, c'est un poil tôt et le vallon est encore à l'ombre. L'appel des pentes sud du Grand Replomb baignées de soleil est une invitation. Bien que l'objectif (atteint seul deux jours auparavant par un autre itinéraire) soit bien casse-pattes, le couloir sud ne me paraît pas abominable pour les enfants donc je me laisse tenter d'autant que l'idée est accueillie avec enthousiasme.
La corde rassure et occupe l'esprit.
Quant au pierrier final, il passe comme une lettre à la poste en racontant des histoires.
Sortie sur l'antécime avec un peu de neige à 2500 m d'altitude.
Petit vent frais = doudoune et bonnet.
Les derniers mètres vers le vrai sommet.
C'est fait !
Vue plongeante sur le lac de Crop.
La fine équipe.
A peine ayons-nous quitté le sommet qu'un grand corbeau s'y pose.
Redescente par le même itinéraire.
Ou presque parce qu'on commence par l'arête sud.
Qui oblige les petites jambes à passer parfois en position assise, invitées il est vrai par l'adulte responsable étant donné qu'il ne vaut mieux pas tomber.
Des pentes raides et passablement casse-gueule (nombre d'adultes auraient râlé !) nous ramènent sur l'itinéraire de montée qui nous prendra autant de temps à descendre mais peu importe, rien ne nous presse par une des plus belles journées de l'automne. Le vallon de la Mine de Fer est maintenant plein soleil.
Refuge en vue !
Un aigle royal nous fait le plaisir de se montrer juste au-dessus du refuge.
Le reste de l'après-midi, c'est farniente au soleil.
Avant le coucher de soleil tant attendu.
Magnifique journée et encore une belle soirée de partage au refuge avec Aurélien et Nicolas, partis pour la traversée du Grand Pic et Pierre, Johanna, Jules et Thomas partis en randonnée du côté du col de Freydane.
Un sommet (crop ici de la maison) qu'il fallait bien gravir étant donné qu'il est le motif principal de la chambre des filles.
Publié le 28 Octobre 2014
Avec cette semaine de fou qui s'annonce pour clore (?) en beauté cet été indien, on monte au refuge Jean Collet avec les filles pour trois jours.
Les 700 m de dénivelé de montée depuis pré Marcel suffiront amplement pour le premier jour pour Emie du haut de ses cinq ans à peine révolus et on profitera de l'après-midi à farnienter au refuge.
Après un départ frais et givré, on sort au soleil.
Le sentier, alors en balcon, n'est jamais difficile mais devient très exposé. Il vaut mieux sortir un bout de ficelle au cas où.
Installation dans ce magnifique havre de paix.
A cause de nuages taquins, l'après-midi se passera finalement plus dans la cabane qu'au dehors.
Beau petit coup du soir tout de même.
Et de la nuit.
Un peu de lecture avant la première nuit là-haut.
Publié le 8 Octobre 2014
Chrono habituel à la Dent (pas battu de record, 30" moins bien que mercredi dernier). Dès le parking, ça souffle. Les Préalpes, quand il y a du vent, ce peut vite être l'enfer.
Tout le long le vent soufflera mais il ne me portera pas, voire même sera pénalisant (ah l'excuse des 30" de plus...)
Au sommet, ç'est à décorner les boeufs. Je ne m'attarde pas mais merci à la maman de Charline (je ne sais pas si elle m'a reconnu) pour le petit café vite fait à l'abri (relatif) derière le muret en pierres.
J'avais pris les "fast" pensant que la prairie serait trempée mais que nenni. Avec ce vent, tout était sec. J'aurais été mieux inspiré avec les "super nova riot".