randonnee sportive

Brunch chez Fred et Isa en ce dimanche matin à Saint-Martin-d'Uriage et une éclaircie se présente. Allez, on va tâter la neige avec Fred juste au-dessus. Pas de ski bien sûr car il n'y a presque plus rien à Chamrousse où ça fond déjà (on se croirait en septembre) et seulement 10 cm au sommet de la Croix à 2256 m d'altitude.

Dès le départ, il y a pourtant une trace de skis. Si si. On croise même le gars qui descend. Ca râcle à chaque virage. Si lors de mon passage le 9 octobre, c'était déjà limite avec 50% de la descente où l'on touche, là c'est nettement pire. Il n'a aucune accumulation permettant de faire quelques vrais virages. Mais peu importe, l'important est d'être heureux d'être là.

Maintenant, est-ce que la petite/moyenne chute annoncée en deuxième partie nuit, suivie de quelques petits saupoudrages dans la semaine qui arrive vont permettre de commencer à skier ou est-ce que ce ne sera pas suffisant ? Réponse bientôt.

Plutôt que de faire de la voiture pour un hypothétique rayon de soleil et trouver la neige à tout prix, nous voilà partis avec Thibaut pour un grand tour de Laval dans Belledonne pour garder/retrouver la forme. Au départ du village, nous faisons toutes les crêtes jusqu'à Prabert avant une descente sur la Gorge puis une remontée au col des Mouilles.

Nous poursuivons jusqu'à pré Marcel et même pré Michu avant de revenir par bois Joly et Ste-Agnès d'où nous gagnons le col du Mollard. De là, c'est dré dans la forêt pour revneir au point de départ. 2h45 d'effort en petit rythme (marche rapide en montée forte, course dans toutes les autres configurations de terrain) pour un peu plus de 1000 m de dénivelé et 20 km de distance. Une éclaircie nous laissera apercevoir la misère neigeuse tombée sur Belledonne.

Sentier de premier cru que cette directissime du Château Nardent, au-dessus des vignes de St-Ismier. Peu connu, cette mini sente monte bien raide au belvédère méridionnal des Petites Roches, quelques mille mètres au-dessus de la vallée.

Avant d'attaquer, je m'octroye une petite incursion en voiture sur la route du col du Coq pour immortaliser quelques palettes exceptionnelles. Pourtant, je n'ai pas le temps. Il est déjà 18h et le soleil sera couché dans moins de trente minutes. J'ai devant moi plus de 600 m de dénivelé à faire puis la jonction vers le col du Baure et le retour assez longuet par le Manival.

En plus, la sente de montée qui vient tutoyer les abîmes du Manival permet de beaux points de vue alors que l'arête est plutôt boisée. Je prends encore le temps d'en profiter.

Je débouche au sommet bien après le (timide) coucher de soleil sur Belledonne. Il fait presque nuit dans la hêtraie encore bien feuillue.

Une dernière petite image à 800 ISO puis c'est la descente vers la cabane forestière du Manival sur un magnifique sentier peu pentu qui soulage les articulations d'autant mieux qu'il commence à être garni de feuilles. Je me résous à allumer la frontale dans le vallon pour finir ce joli petit trail sous un concert de chouettes hulottes.

Petit tour en trail sur les chemins des hauts de Bernin entre deux averses.

Ca fait du bien de changer de paysage pour les sorties hebdomadaires "d'entretien".

L'occasion de découvrir la Pierre Champ Bertin, gros caillou isolé au beau milieu de la forêt et équipé de nombreuses voies d'escalade et d'aller voir de plus près la fameuse cascade de Craponoz.

A peine installé à Bernin, il fallait établir un temps étalon depuis la maison. Oliv qui s'entraîne à fond en ce moment est partant. Il nous faudra 1h49 pour atteindre le sommet. Si l'on compte quelques points carte pour passer le plateau où les intersections sont nombreuses, les branches en travers de l'itinéraire suite au coup de vent de la veille, la pause veste coupe-vent dans la partie supérieure et le rocher ultra-glissant sous la pluie dans le pas de l'Oeille, on doit pouvoir grapiller sans problème cinq minutes au même rythme. Reste à savoir combien on peut gagner sur la vitesse effective de montée. Vu le turbo mis dans les derniers 800 mètres avalés en moins de 40 minutes, ce ne peut être que dans la première partie (sentier du Facteur) mais pour cela, il faudrait s'échauffer convenablement avant. En tous cas, pour info, cela fait 1h45 depuis l'origine du chemin de Craponoz au niveau de la D1090. Descente assez "tranquille" pour soulager les articulations.