Publié le 27 Mai 2024

Pour la photo d'oiseaux, la focale 500 demeure insuffisante dans pas mal de situations. N'étant pas pro dans ce domaine (donc dépense maitrisée) et souhaitant rester léger, exit les gros hors de prix 500/600 f/4 (+TC) ou 800 f/5,6. Il s'offrait du coup trois solutions :
1- RF 800 f/11. Très peu polyvalent du coup. Et hors de question de l'emporter en montagne accompagné du 100-500 (trop encombrant).
2- TC 1,4x sur le 100-500, donnant en gros un 400-700 f/8-10
3- Acheter un boitier APS-C en plus.

Après avoir écarté la première solution, j'ai tout naturellement réfléchi à la troisième. D'ailleurs de nombreux photographes (quasi) pros travaillent en FF avec un R6 ou un R5 et disposent d'un R7 pour augmenter le grossissement. De mon côté, il n'était pas question d'acheter de nouveau un boîtier à 1500 euros. Il restait le R10 et le R50. J'étais presque prêt à choisir le second avec la promo actuelle le mettant à 600 euros mais le buffer m'en a totalement dissuadé. Quant à prendre le R10, ça me faisait un peu mal "au cul" de mettre 800 balles dans un boitier à peine meilleur si ce n'est l'ergonomie. J'ai donc étudié la solution du TC. Et je suis tombé sur de nombreux tests en ligne le fustigeant totalement. Les raisons évoquées sont les suivantes :
1- Ouverture à f/10 à 700 sur le 100-500 : très peu lumineux, vilain bokeh
2- Utilisable seulement sur la plage focale 300-500 sur ce même objectif = carton rouge ; difficile de trouver sur sujet sans dézoomer
3- AF devenant très médiocre, beaucoup de ratés
4- Inutilisable sur les 70-200
5- Tarif (500€ quand même)

Bon, ok, la tarif n'est pas spécialement donné. Oui c'est vraiment dommage de ne pas pouvoir l'utiliser sur les 70-200 (f/2,8 et f/4). Mais ce qui m'intéresse, c'est son association avec le 100-500. Il s'agit de photos d'oiseaux (généralement de petits), en journée. La lumière n'est, à ce moment-là, pas trop un problème. Etant ado, j'ai travaillé avec un boitier manuel (sans AF !!), avec un 500 f/8 à miroir. On voyait sombre dedans, il fallait faire la mise au point à la main et comme pellicule, j'utilisais de la Kodachrome 200 (ISO). Cela ne m'a pas empêché de faire de belles images. Avec l'AF du R8 et la qualité de sa montée en ISO jusqu'à 12800, je devrais m'en sortir. Aujourd'hui, on veut tout tout de suite, sans prendre le temps d'apprivoiser son matériel, d'apprendre à photographier. Le matériel ne fait pas tout ; il y a des savoir-faire qui permettent de limiter les inconvénients notés sur le papier !

Quant à dézoomer pour cadrer, il faudra m'expliquer comment font les pros avec un 800 f/5,6 !! Quand je fais de la photo, il ne faut pas perdre de temps ; on doit trouver son sujet directement. Quand j'emmène des amis non habitués à utiliser des jumelles en montagne, ils bataillent souvent pour trouver un sujet éloigné. C'est normal. Moi, je tombe directement dessus. Parce que chercher un sujet avec un fort grossissement, ça s'apprend aussi, cela demande de la pratique ! Prenons le temps d'apprendre.

Et cet argument de ne pas pouvoir utiliser le TC en-dessous de 300 mm m'a bien fait marrer également. Mettre un TC sur un 100-500, c'est bien pour aller au-delà de 500 non ??? Donc au final, je l'ai acheté quand même pour me faire mon propre avis. La qualité d'image est époustouflante. Je ne sais même pas si je vois la différence avec et sans. A main levé à 700 mm, bien calé, je suis net même en-dessous de 1/250 sec avec la stab. Et avec la rafale, j'ai même des images nettes sur des séries à des vitesses bien plus basses.

Pour le bokeh, encore une fois, les arguments donnés sont faux. Oui f/10 c'est pas f/5,6. Mais on est sur un 700 mm. Plus la focale est longue, plus la profondeur de champ est réduite à ouverture égale. Donc déjà, si on critique le bokeh ce n'est pas à cause du TC mais de l'ouverture de départ de l'optique principale ! Ainsi, le flou du 700 f/10 doit finalement s'apparenter à celui du 500 f/7.1, pas si loin de celui d'un 400 f/5,6 et du coup, d'un 300 f/4 dont je n'ai jamais entendu de critique du bokeh ! Allez, je suis même allé jusqu'à calculer les profondeurs de champ. Pour un sujet à dix mètres, avec un 200 f/2,8, cela donne 41 cm ; avec un 300 f/4 26 cm ; un 400 f/5,6 20 cm ; un 500 f/8 18 cm et un 700 f/11 12 cm !!! Sans commentaire...

L'AF marche du tonnerre en pleine lumière (à f/10 de toutes façons, c'est un peu indispensable) même s'il est moins véloce pour suivre le martinet à ventre blanc en vol. Au final, le seul bémol véritable c'est effectivement la limitation à la plage 300-500 mais pour une autre raison : on ne peut pas le laisser monté sur l'objectif dans le sac à dos car le 100-500 n'étant pas à mise au point interne, le fût s'allonge et reste donc allongé presque au maximum avec le TC monté. C'est le seul point critique. Du coup, on ne peut le monter qu'au moment où on fait de l'image. Le reste, c'est du tout bon ! A vous de jouer.

Hypolaïs polyglotte et moineau friquet au 700 f/10. Encore deux espèces intéressantes à côté de la maison !
Hypolaïs polyglotte et moineau friquet au 700 f/10. Encore deux espèces intéressantes à côté de la maison !
Hypolaïs polyglotte et moineau friquet au 700 f/10. Encore deux espèces intéressantes à côté de la maison !
Hypolaïs polyglotte et moineau friquet au 700 f/10. Encore deux espèces intéressantes à côté de la maison !

Hypolaïs polyglotte et moineau friquet au 700 f/10. Encore deux espèces intéressantes à côté de la maison !

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #animaux

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Publié le 26 Mai 2024

Deux jours sans but précis sur les Hauts Plateaux du Vercors. Deux journées en autonomie totale en se laissant guider par mes pas, les yeux grands ouverts. Quelques remarques sur ce secteur magnifique :
- Sans surprise, ce printemps, toutes les sources rencontrées coulaient abondamment. J'ai même trouvé de petits ruisseaux bien souvent secs les autres années.
- Le parking du pas de l'Aiguille est fermé. Il faut partir de la Richardière ce qui ajoute pas mal de distance. 
- Le sentier versant sud du col de l'Aupet est abominablement boueux. On met plus de temps à le descendre qu'à le monter.

Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor
Un aperçu du décor

Un aperçu du décor

Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.
Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.
Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.
Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.
Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.

Bec-croisé des sapins. Une femelle (étonnamment peu farouche) et son jeune.

Accenteur alpin
Accenteur alpin

Accenteur alpin

Martinet à ventre blanc

Martinet à ventre blanc

eh eh !
eh eh !
eh eh !

eh eh !

Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.
Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.
Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.
Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.
Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.

Les photos les plus moches pour finir : fauvette babillarde, serin cini, rouge-queue à front blanc, vautour fauve, crave à bec rouge. Une toute petite représentation la riche avifaune des plateaux.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #animaux, #paysages

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Publié le 21 Mai 2024

Je reste très attentif au monde du vivant autour de chez moi. J'ai découvert en quelques années une vallée beaucoup plus riche que je ne le pensais. Un champ, une haie, quelques grands arbres et l'avifaune devient grandement intéressante. Voici quelques images prises autour de la maison de ce petit monde qui a tendance à passer inaperçu...

Photos au Canon EOS R8 + RF 100-400 ou RF 100-500 ou RF 100-500 +TC 1,4x

Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.
Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.

Inhabité depuis quatre ans, ce petit nichoir fabriqué à l'arrache avec des chutes de planches en 2020 est situé dans le coin d'une cour. Peu visible et dans un coin assez fermé. Les mésanges charbonnières y ont élu domicile cette année. J'ai pu suivre le nourrissage et l'envol des 7 jeunes. Beau clin d'oeil final avec des oisillons dans la maison devant la collection Toponeige ou sur des photos de paysages ; dans ma cour sur une corde d'escalade ou un piège-photo placé au cas où je louperai l'envol.

La huppe fasciée chante chez moi de début avril à mi-mai depuis 5 ans puis je l'observe encore mais plus silencieusement. Elle doit probablement nicher mais toujours aucune preuve concrète en Grésivaudan.

La huppe fasciée chante chez moi de début avril à mi-mai depuis 5 ans puis je l'observe encore mais plus silencieusement. Elle doit probablement nicher mais toujours aucune preuve concrète en Grésivaudan.

Même chose pour ce Petit Duc Scops photographié dans la pénombre sur une poutre du voisin. Je l'entends ici depuis 2014. Il doit probablement nicher...

Même chose pour ce Petit Duc Scops photographié dans la pénombre sur une poutre du voisin. Je l'entends ici depuis 2014. Il doit probablement nicher...

Seulement la deuxième fois que j'observe la pie-grièche écorcheur. Valorisons les haies et stoppons la mise en construction de nouveaux terrain au PLU. Alors que nous occupons de plus en plus le territoire, la logique de préservation de notre planète voudrait que nous fassions l'inverse à savoir, que nous privilégiions l'habitat partagé.

Seulement la deuxième fois que j'observe la pie-grièche écorcheur. Valorisons les haies et stoppons la mise en construction de nouveaux terrain au PLU. Alors que nous occupons de plus en plus le territoire, la logique de préservation de notre planète voudrait que nous fassions l'inverse à savoir, que nous privilégiions l'habitat partagé.

Depuis deux ans (et peut-être bien davantage) le tarier pâtre niche dans le même champ. Ici le mâle adulte et un juvénile.
Depuis deux ans (et peut-être bien davantage) le tarier pâtre niche dans le même champ. Ici le mâle adulte et un juvénile.
Depuis deux ans (et peut-être bien davantage) le tarier pâtre niche dans le même champ. Ici le mâle adulte et un juvénile.

Depuis deux ans (et peut-être bien davantage) le tarier pâtre niche dans le même champ. Ici le mâle adulte et un juvénile.

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 20 Mai 2024

Pour ce dernier week-end prolongé de printemps, nous étions dans la Drôme. De belles escalades à Saou du côté de l'aiguille de la Tour (couennes et grandes voies - cotations old âge mais rééquipement parfait) ; une longue randonnée du côté des Trois Becs depuis l'auberge des Dauphins (20 km ; 1500 de D+) et une randonnée du vertige dans et au-dessus des gorges d'Oyans, sur les contreforts sud du Vercors.

Dans le même temps, certains profitaient des bonnes conditions de neige pour skier encore. Une très bonne idée ! Aux Trois Becs, après la solitude de toute la montée par la forêt de Saou, sans aucun doute en raison de la distance à parcourir, nous avons retrouvé la foule sur la partie haute. Venus du col de la Chaudière, itinéraire beaucoup plus court, ces randonneurs profitaient sans risque de la plus belle journée de la semaine. Normal et bien vu.

En revanche, beaucoup se sont mis en danger à l'aiguille de la Tour. Premier jour. Affluence dans la voie visée. On change de plan en prenant une autre ligne plus à droite. L'arrivée de l'orage met fin à toute cette excitation. Tout le monde descend. Nous reviendrons profiter du site totalement déserté en seconde partie de journée après la pluie. Mais que ce serait-il passé s'il avait fait grand beau ? Réponse le lendemain.

9h. Nous y revoilà. Personne. Nous partons dans la voie visée la veille. Les cordées arrivent peu à peu en-dessous. Quinze ? Vingt cordées ? Une affluence incroyable ! Certains font tomber des pierres. Hallucinant le peu d'yeux levés vers le haut pour surveiller ce qui s'y passe. Des pierres encore. Personne n'est refroidi ; aux deux sens du terme. Personne ne fait demi-tour.

Pour nous, une fois en haut, il va nous falloir user de réflexion pour descendre en rappel (pas d'autre moyen ici). Nous gardons les cordes avec nous au fur et à mesure de la descente sans les lancer puis filons à vue sur le côté de la face, dans les voies en 7 où personne ne grimpe. Arrivés en bas, nous plions les gaules. Des pierres tombent encore. Personne ne s'en va.

Ici, on n'est pas à l'Everest. Qu'il soit difficile de faire demi-tour sur un 8000, soit. Mais à Saou, dans des voies de 4 longueurs pas majeures (même si c'est super beau), pas loin de la maison, je trouve ça complètement dingue de s'entêter dans ces conditions (franchement, vu ce qui est tombé, même avec un casque...) : le site de couennes en-dessous est pourtant superbe comme plan B. A méditer.

Escalades
Escalades
Escalades

Escalades

Flâneries
Flâneries
Flâneries
Flâneries
Flâneries

Flâneries

Trois Becs
Trois Becs
Trois Becs
Trois Becs

Trois Becs

Oyans
Oyans
Oyans
Oyans
Oyans

Oyans

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #escalade-alpi, #Vercors, #Baronnies, #paysages

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Publié le 11 Mai 2024

Un très beau tour sur quatre jours pour le pont de l'Ascension au départ de Chalon-sur-Saône : canal du Centre puis vignobles vers Beaune ; Dijon par les vignobles ; canal de Bourgogne vers la Saône puis Baume-les-Messieurs et enfin retour par la voie verte entre Lons-le-Saunier et Chalon.

Finalement, si les voies vertes ont le mérite d'exister, ce ne sont pas forcément ce que nous retiendrons malgré la sécurité procurée. Quand on est le long des canaux, c'est plutôt agréable ; quand on est en pleine campagne, c'est plutôt monotone. Les petites routes dans les vignobles sont superbes ; de même que les villes/villages traversées. Nous ne connaissions pas Dijon : une belle découverte !

Très belle étape également au camping de Saint-Jean-de-Losne, en bord de la Saône. Enfin, le cirque de Baume est incontournable avec son abbaye et sa cascade. Météo parfaite quoique un peu de vent de face les J1 et J2 et chaud le J4. Ne nous plaignons pas ; c'était un très bon créneau pour cette année !

A noter un seul bémol : un mauvais ressenti du partage des routes sur les rares portions où nous avons dû emprunter les chaussées partagées. Nous nous sommes fait sermonner (klaxon...) de nombreuses fois sans que j'ai pu noter un comportement différent de d'habitude de notre part. Les bourguignons n'ont-ils pas encore l'habitude des vélos ? Ceci étant, cela reste malgré tout minoritaire tout en m'ayant interpelé.

J'en profite pour remercier le groupe Katadyn (Nemo, Optimus..) avec lequel je travaille depuis plusieurs années maintenant. Leur matériel nous permet d'alléger considérablement notre bagage sans négliger la qualité et le confort. Nous avons notamment utilisé les tentes Nemo suivantes, toute au montage et au séchage très rapide :
- Osmo Hornet : très légère et compacte
- Dragonfly Osmo : confortable et légère
- Dagger : spacieuse et légère

Les modèles labélisés Osmo sont entièrement conçus à l'aide de matériaux recyclés, ce qui fait aujourd'hui un des points forts de la marque.
Pour le couchage, les matelas Tensor sont légers et confortables avec leur petit sac Vortex pour éviter de gonfler à la bouche (un peu fatigant mais surtout source d'humidité à l'intérieur). Je reste disponible pour répondre à des questions si besoin.

J1
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J2
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J3
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Canaux, vignobles et voies vertes
Canaux, vignobles et voies vertes
Canaux, vignobles et voies vertes
Canaux, vignobles et voies vertes
Canaux, vignobles et voies vertes

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Rédigé par lta38

Publié dans #Jura, #Bourgogne, #vélo

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