Publié le 6 Novembre 2025
Un Rachais en boucle depuis Grenoble avec Stella et une montagne de l'Aup depuis la Faurie (05) en montant par les marmites du Diable et en retournant par les gorges d'Agnelles avec Cécile. Des sorties hautes en couleurs !
Grimper, glisser, marcher ou tout simplement regarder. Tout (ou presque) ce que l'on peut faire ou voir en montagne (et parfois aussi ailleurs).
Publié le 6 Novembre 2025
Un Rachais en boucle depuis Grenoble avec Stella et une montagne de l'Aup depuis la Faurie (05) en montant par les marmites du Diable et en retournant par les gorges d'Agnelles avec Cécile. Des sorties hautes en couleurs !
Publié le 31 Octobre 2025
C'est un site agréable et où la météo était un peu meilleure qu'à la maison durant ces vacances. A notre arrivée, les falaises dégoulinent. On prend notre temps pour attaquer vers midi même si ce n'est pas encore très sec. Le secteur de l'Adrech semble le plus fréquentable pour de la grande voie. Une pédale sera toutefois nécessaire pour franchir un passage complètement ruisselant en L1. Ensuite, ce sera tout bon. De ce fait, nous sommes les premiers à grimper alors que petit à petit, la foule s'amasse alentour. Le lendemain, des grimpeurs seront plus matinaux que nous, nous obligeant à changer d'objectif. Beaucoup de monde dans les voies et ça n'avance pas bien vite. Malgré certaines cotations pas toujours données (cela dépend des longueurs), Orpierre reste un secteur facile, majoritairement dans le (petit) 6, très (trop ?) bien équipé et avec peu d'engagement (4 à 7 longueurs, relais chaînés, descente à pied) ! Cette fréquentation est donc tout à fait justifiée. A noter les couleurs d'automne à leur apogée ici.
Publié le 20 Mai 2024
Pour ce dernier week-end prolongé de printemps, nous étions dans la Drôme. De belles escalades à Saou du côté de l'aiguille de la Tour (couennes et grandes voies - cotations old âge mais rééquipement parfait) ; une longue randonnée du côté des Trois Becs depuis l'auberge des Dauphins (20 km ; 1500 de D+) et une randonnée du vertige dans et au-dessus des gorges d'Oyans, sur les contreforts sud du Vercors.
Dans le même temps, certains profitaient des bonnes conditions de neige pour skier encore. Une très bonne idée ! Aux Trois Becs, après la solitude de toute la montée par la forêt de Saou, sans aucun doute en raison de la distance à parcourir, nous avons retrouvé la foule sur la partie haute. Venus du col de la Chaudière, itinéraire beaucoup plus court, ces randonneurs profitaient sans risque de la plus belle journée de la semaine. Normal et bien vu.
En revanche, beaucoup se sont mis en danger à l'aiguille de la Tour. Premier jour. Affluence dans la voie visée. On change de plan en prenant une autre ligne plus à droite. L'arrivée de l'orage met fin à toute cette excitation. Tout le monde descend. Nous reviendrons profiter du site totalement déserté en seconde partie de journée après la pluie. Mais que ce serait-il passé s'il avait fait grand beau ? Réponse le lendemain.
9h. Nous y revoilà. Personne. Nous partons dans la voie visée la veille. Les cordées arrivent peu à peu en-dessous. Quinze ? Vingt cordées ? Une affluence incroyable ! Certains font tomber des pierres. Hallucinant le peu d'yeux levés vers le haut pour surveiller ce qui s'y passe. Des pierres encore. Personne n'est refroidi ; aux deux sens du terme. Personne ne fait demi-tour.
Pour nous, une fois en haut, il va nous falloir user de réflexion pour descendre en rappel (pas d'autre moyen ici). Nous gardons les cordes avec nous au fur et à mesure de la descente sans les lancer puis filons à vue sur le côté de la face, dans les voies en 7 où personne ne grimpe. Arrivés en bas, nous plions les gaules. Des pierres tombent encore. Personne ne s'en va.
Ici, on n'est pas à l'Everest. Qu'il soit difficile de faire demi-tour sur un 8000, soit. Mais à Saou, dans des voies de 4 longueurs pas majeures (même si c'est super beau), pas loin de la maison, je trouve ça complètement dingue de s'entêter dans ces conditions (franchement, vu ce qui est tombé, même avec un casque...) : le site de couennes en-dessous est pourtant superbe comme plan B. A méditer.