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Publié le 20 Août 2020

Un très beau parcours d'arêtes ! Parti de Morsulaz, je suis d'abord monté au col de l'Encrenaz. J'ai quand même trouvé cette montée assez péteuse ; une fois sur les premières arêtes, j'ai entendu une grosse chutes de pierres dans le cirque. Je pense qu'on ne peut pas être à l'abri d'un tel problème. Ensuite, direction les arêtes vers le Grand Bargy, la Tour (balisage cairns et points orange) puis le cirque de Montarquis (chute interdite dans la désescalade). C'est là que je n'ai pas prêté attention à la sente qui passait dans la combe Sauvage. J'ai poursuivi jusqu'à la pointe Dzérat par une ascension passablement casse-gueule puis, un peuples loin, je le sens venir : rappel obligatoire (a posteriori, j'ai vu que c'était quasi 2x50m). Je commence à avoir soif ; le litre emporté était sans doute insuffisant par ces chaleurs et encore, heureusement qu'il y a du vent sur les crêtes en plein soleil. Et pourtant, il faut revenir en arrière, redescendre la Dzérat prudemment puis il faudrait aller encore plus loin pour prendre la sente : une vire salvatrice au pied de l'arête nord (bien expo, chute interdite mais bonnes mains) me permet de limiter la casse et traverser à niveau vers le couloir de pierrailles qui mène au col de la pointe du Midi. Je me pose à l'ombre et termine la gourde. Il va falloir tenir. Balafrasse, col de Sotty, pointe Blanche (superbe montée par une rampe bien raide, chute interdite encore) puis descente de la pointe Blanche non triviale où il ne faut encore pas tomber. Col du Rasoir. Reste 1h30 de descente (sans courir mais sans traîner) pour rejoindre le parking et assécher un bassin !!! Ce qui m'aura permis de limiter la soif seront les trois pauses d'un quart d'heure (pointe Midi, pointe Blanche puis petite forêt sous la pointe de Sosay qui permettront de refroidir le corps. Dans tous les cas, une fort belle balade panoramique même si j'étais un peu en mode automatique dans toute la descente.

PS : ce parcours emprunte une zone fréquentée par le gypaète barbu qui niche dans le massif du Bargy. A cette période, ce parcours d'arêtes ne créé pas de dérangement. De par sa longueur et ses difficultés (j'arrive à 2100 m de dénivelé au total), il est peu probable qu'il devienne très fréquenté mais il faut attirer l'attention sur le fait qu'il ne faut absolument pas s'en écarter et qu'il est le seul autorisé. Ci-après, vous trouverez la carte de la zone de protection du Gypaète. Merci !

Carte du gypaète pour le Bargy

Carte du gypaète pour le Bargy

Le beau rocher des Aravis !

Le beau rocher des Aravis !

Un gypaète adulte

Un gypaète adulte

Gros regret pour cet épervier qui me surprend en passant tout près. Décor et lumière parfaites. Mais image floue !

Gros regret pour cet épervier qui me surprend en passant tout près. Décor et lumière parfaites. Mais image floue !

Une des nombreuses brèches traversées

Une des nombreuses brèches traversées

Près du dernier sommet, la pointe Blanche

Près du dernier sommet, la pointe Blanche

Descente versant nord du col du Rasoir

Descente versant nord du col du Rasoir

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 18 Août 2020

Le début de l'été (juin) est une période intéressante pour la faune de montagne avec la nidification des oiseaux ou encore la naissance des grands ongulés. De plus, la longueur du jour oblige les animaux à être a minima actif durant la journée. C'est aussi une période encore assez calme niveau fréquentation ce qui demeure très favorable. En revanche, au fur et à mesure que l'été avance, l'intérêt diminue. Avec une lumière encore trop forte pour la photo, des grandes chaleurs et beaucoup de monde. Juillet et août sont des mois surtout favorables pour parcourir la montagne sportivement. Avec l'approche de l'automne (l'automne météorologique commence dans moins de deux semaines), les choses vont à nouveau s'animer. Encore un peu de patience ; ce matin-là, c'était encore bien calme malgré quelques rencontres sympathiques.

Mésange alpestre

Mésange alpestre

Troglodyte mignon

Troglodyte mignon

Fauvette babillarde (qui ne devrait pas tarder à nous quitter)

Fauvette babillarde (qui ne devrait pas tarder à nous quitter)

Faucon crécerelle

Faucon crécerelle

Les sorbiers : grosse saison en perspective si les fruits ne tombent pas tous. D'ici un mois, de beaux décors de photographie en montagne !

Les sorbiers : grosse saison en perspective si les fruits ne tombent pas tous. D'ici un mois, de beaux décors de photographie en montagne !

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #animaux, #paysages

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Publié le 14 Août 2020

La chaleur des jours passés n'incite pas à se coucher et s'endormir tôt le soir. Et ce, bien que cette année, je n'ai pas souffert un seul jour dans la maison, signe que malgré quelques journées dépassant les 35 degrés, l'été n'a pas été trop chaud, du moins chez moi. Du même coup, il est difficile de motiver les filles à un réveil tôt. Ou alors, il faut que ce soit pour un objectif majeur. Va pour un départ tardif avec les remontées mécaniques de Villard-de-Lans pour "rattraper le retard", encore que la température devrait être largement redescendue avec de surcroît des nuages.

Au départ, il y a un peu de monde. Il semble que cette année, beaucoup (en tous cas suffisamment pour que cela se remarque) de personnes habituées des plages bondées aient changé de cap pour éviter la proximité, effet Covid. Du même coup, on retrouve beaucoup de touristes sur la façade Atlantique, la Bretagne, secteurs moins prisés habituellement du fait sans doute de la température de l'eau voire de celle de l'air pour la Bretagne. Et aussi en montagne. Dès la sortie de la télécabine c'est la foule qui marche sur les pistes. Bien que n'avançant pas très vite, on se retrouve rapidement devant et à peu près seuls sur la petite crête qui sépare la station de Villard du vallon du Gerbier.

Au pied de l'édifice terminal, nous sommes accueillis par un troupeau de bouquetins, des grands mâles comme toujours très faciles à approcher. Petite pause avant le plat de résistance. Bien que ce ne soit pas très long, il ne faut pas tomber. Plusieurs groupes sont arrêtés au pied pour le pique-nique et ne monteront pas. Un autre tente l'ascension puis fait demi-tour au niveau de la dernière difficulté vertigineuse. J'avais emporté un brin de corde mais finalement, il restera dans le sac.

Descente par le versant ouest puis les pistes de ski. Je m'attendais à une descente pénible et inintéressante ; finalement, une fois passées les pistes du haut vraiment ravagées, c'est plutôt agréable et vert. Et tranquille. Une façon soft de faire le deuxième sommet du Vercors même si ma préférée reste la montée par le col des 2 Soeurs (exposée aux chutes de pierres, j'évite en période d'affluence avec les enfants) et le retour par le pas de la Balme, depuis le col de l'Arzelier.

Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles
Grande Moucherolle pour les filles

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 10 Août 2020

Une journée qui aurait pu n’être qu’un simple aller-retour sur autoroutes surchargées pour aller récupérer les filles à Montélimar en milieu d’après-midi. Tant qu’à faire cette route autant en profiter pour (re)visiter certains secteurs insuffisamment connus non ? C’est ainsi que je vends à Val une virée multiple en Drôme (pré)alpine. Départ aux aurores pour un petit déjeuner en terrasse à la Chapelle-en-Vercors, au frais. Direction ensuite le col de Rousset pour une petite rando en boucle sur le but de Nève. Montée au frais versant ouest, descente sud-sud-est au soleil mais avec un petit vent providentiel. A retenir pour cette jolie boucle assez rapide : les belles vues, la voie romaine, la belle hêtraie, le contournement réussi d’un troupeau et ses patous qui ne nous auront même pas détectés et, le clou de la journée, les grands rapaces.

Outre les classiques vautours fauves, nous aurons à plusieurs reprises la visite d’un gypaète, juste au-dessus de nos têtes. Un oiseau curieux qui n’hésite pas à étaler ses presque trois mètres d’envergure quelques mètres au-dessus des randonneurs. De la même façon, il fera plusieurs passages au-dessus d’un promontoire sur lequel était posé un aigle royal. Quand ce dernier s’envole, la différence de taille est flagrante ! A noter pour les gypaètes que les oiseaux sont suivis. D'abord par marquage (bagues et ailes/queue). Ici, il s'agit de Mistral. D'autres part, ils sont géolocalisés. Leur suivi est passionnant. C'est ici !

Le petit dernier sera une bondrée apivore, probablement en migration (passage pile au col naturel de Rousset, tout droit plein sud). N’oublions pas que ous sommes pratiquement deux mois après le solstice d’été et beaucoup d’oiseaux sont en route. Depuis plus de deux semaines, il n’y a plus un seul martinet noir dans le ciel !

La suite de la journée ? Passage à Saou pour le midi et repas à l’Oiseau sur sa branche. Nous y étions déjà allés à deux reprises par le passé et il reste vraiment une valeur sûre. Réservation plus que conseillée !

Et pour finir, la baignade dans une vasque du Roubion où j’en profiterai pour enlever des pierres posées en forme de barrage et qui empêchaient la circulation des poissons.

Sur le but de Nève
Sur le but de Nève
Sur le but de Nève
Sur le but de Nève

Sur le but de Nève

Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM
Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM

Mistral. Images : Canon EOS 100 D + 300 mm f/4 L IS USM

Un vautour fauve

Un vautour fauve

Mistral et un aigle royal

Mistral et un aigle royal

Le marquage des jeunes gypaètes. Décryptage de la fiche pour les néophytes : Pays et secteur de lâcher, origine de l'oiseau (RFZ = initiales d'un zoo en Autriche), date de naissance, BGXXXX = nom originel puis sexe, "petit" nom, numéro de bagues (rings) à gauche et à droite et enfin marquage : L = aile gauche ; R = aile droite ; T = queue (tail en Anglais) avec le côté dumarquage. A noter pour les ailes, le numéro des rémiges (plumes) qui sont marquées, on compte à partir du bord de l'aile

Le marquage des jeunes gypaètes. Décryptage de la fiche pour les néophytes : Pays et secteur de lâcher, origine de l'oiseau (RFZ = initiales d'un zoo en Autriche), date de naissance, BGXXXX = nom originel puis sexe, "petit" nom, numéro de bagues (rings) à gauche et à droite et enfin marquage : L = aile gauche ; R = aile droite ; T = queue (tail en Anglais) avec le côté dumarquage. A noter pour les ailes, le numéro des rémiges (plumes) qui sont marquées, on compte à partir du bord de l'aile

Le pavlova de l'Oiseau

Le pavlova de l'Oiseau

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #balade, #animaux

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Publié le 8 Août 2020

J'aime venir ici chaque année au mois d'août, voir si les chanterelles sont de sortie. Parfois accompagnées des cèpes. Et si ce n'est pas le cas, ce sera cueillette de myrtilles ou de framboises. Et/ou observation d'animaux. Ce matin, après une première visite la veille pour les framboises, je suis parti au petit jour pour privilégier la fraîcheur et suis monté plus haut, jusqu'au terminus de la forêt. Un cerf s'est approché tranquillement alors que j'étais posé à ramasser les girolles. Un peu plus loin, c'est un sanglier que j'ai croisé en me déplaçant. Et la chance de rencontrer le petit elfe des bois, madame la chevêchette. Une belle matinée dans cette forêt "magique". Tout le monde "possède" sa forêt magique. Il suffit de s'y rendre les yeux ouverts.

Les chanterelles
Les chanterelles
Les chanterelles

Les chanterelles

La chevêchette

La chevêchette

Voilà qui pourrait abriter le petit elfe au printemps prochain...

Voilà qui pourrait abriter le petit elfe au printemps prochain...

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #récoltes, #animaux, #chevechette

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