Publié le 6 Novembre 2010

2010-11-0467.JPGL'idée était de profiter de ce dernier jour de beau temps au milieu de cette belle vallée de l'Eau-d'Olle si joliment colorée en ce moment. Nico Büsch dispose également de sa matinée ; aussi, nous attaquons au petit jour au hameau du Vernay par une première montée direction Vaujany. Rapidement, la vue s'ouvre sur le plan d'eau d'Allemont, bordé par des forêts somptueuses. Allez, restons réalistes : s'il faut reconnaître que le site est superbe, typique de l'Oisans avec ses forêts de trembles clairsemées, ses petits hameaux aux maisons en pierres et aux toits en tôle, ses petits chemins bucoliques bordés de murets, il faut aussi avouer que la vallée de l'Eau-d'Olle souffre d'aménagements modernes peu discrets. Si le plan d'eau du Verney (artificiel) ne gêne point le paysage auquel nous sommes habitués, si les stations de ski d'Oz et de Vaujany restent agréables par leur modestie et leurs bâtiments relativement bien intégrés dans le site, il n'en est pas de même pour les installations électriques qui souffrent de deux défauts majeurs. Passons sur l'aspect abominable des bâtiments : ils se situent à un endroit précis et sont vite oubliés dès qu'on les quitte. Le véritable problème provient des lignes à haute-tension à ciel ouvert qui viennent vraiment gâcher le paysage. Il serait temps qu'on se penche sur le sujet car il est regrettable de dégrader un si beau site avec tous ces câbles. 2010-11-0483.JPG

Il "suffirait" de les enterrer. Certes ça coûte cher et ça ne rapporte rien directement mais personnellement, je trouve beaucoup plus utile ce genre d'aménagements durables, plutôt que de construite une e-nième autoroute pour gagner quelques minutes sur un trajet. Autre gêne, le bruit du générateur de la centrale, une sorte de sifflement grave,  qui s'entend assez haut dans la forêt. Un bruit certes discret mais dont on ne peut fai2010-11-0512.JPGre abstraction... Mais revenons à nos moutons. 2010-11-0489.JPGArrivés à Pourchery (hameau de Vaujany), nous prenons le sentier de la rive gauche de l'Eau-d'Olle qui remonte en direction du River d'Allemont. L'itinéraire est magnifique. Souvent boisé, parfois un peu plus extérieur avec quelques beaux points de vue sur le Grand pic de Belledonne, il traverse à flanc tout le versant ouest du Rissiou jusqu'à un vieux hameau abandonné (ruines) du nom de Monvoisin. Il est alors temps de plonger sur le River-d'Allemont : quatre cents mètres de dénivelé sur un étroit sentier tapissé de feuilles mortes, récemment (ré)équipé de câbles lors d'un passage sans difficulté mais en bordure d'un ravin.

Nous traversons ensuite l'Eau-d'Olle pour remonter au Rivier en suivant une petite route. Il est alors temps de revenir vers Allemont en empruntant cette fois la rive droite. Le sentier, d'abord large, devient très étroit une fois passé le ruisseau du Frénet. C'est un vrai régal à parcourir. La traversée jusqu'aux pâturages du Gay est somptueuse. 

 


 

2010-11-0518.JPGS'ensuit une nouvelle remontée qui doit porter 2010-11-0531.JPGl e dénivelé de ce circuit assez conséquent sans être long, à environ 1300 m pour quelque chose comme 22 ou 23 km linéaires. Nous débouchons alors sous les chalets du Clot et vient le moment de descendre sur le hameau du Mollard. Le sentier, qui plonge en lacets  serrés est toujours aussi beau, surtout avec toutes ces feuilles qui amortissent notre passage. 

On retrouve le Grand Pic au Molard mais sous une vue beaucoup plus écrasée. Un vieux sentier permet de couper les lacets de la petite route qui ramène sur la D526 par laquelle nous terminons jusqu'à notre voiture garée au Verney.

Pour finir, une autre vidéo (un peu longue comme la précédente mais on n'est pas obligé de la regarder en entier, ni de la regarder tout court d'ailleurs) de la descente sur le Molard.

Suivra sans doute un prochain article sur quelques beaux paysages d'automne observés durant cette matinée contrastée, tant en couleurs, qu'en températures.


 

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 5 Novembre 2010

Cet été, dans le Vercors, j'ai fait cette petite vidéo d'un bouquetin qui était dans une face rocheuse très raide. Il n'y a aucun trucage et la ligne d'horizon est respectée, contrairement à ce qu'a pu faire le BLMS dans les années 2000.

 


 

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 4 Novembre 2010

2010-11-0458.JPGNouvelle petite série sur les couleurs prise du côté d'Allemont (vallée de l'eau d'Olle) au retour du col du Glandon. Alors que sur le Vercors, les couleurs sont quasi terminées, ici, c'est l'apogée. Les trembles sont d'or saturé.

2010-11-0449.JPGLes hêtres ont viré au roux et contrastent avec les sapins restés verts. Et parmi cette multitude d'arbres, les trembles viennent compléter la palette.

2010-11-0455.JPGQui pourra m'expliquer ce décalage de plus trois semaines entre le Vercors et l'Oisans ?

2010-11-0459.jpg

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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Publié le 3 Novembre 2010

2010-11 0391 - copie Cette année, les Alpes du sud sont les premières gâtées par la neige. Si l'enneigement moyen d'une saison est supérieur dans nos Alpes dauphinoises par rapport aux contrées sudistes, la parité semble respectée quant à l'ouverture de la saison. Cest tantôt dans le sud, tantôt chez nous que l'on peut commencer à skier en premier. Cette année, la neige est en avance, surtout au sud donc. Mais pas question de faire deux heures ou plus de bagnole, ni de faire du ski-caillou pour dire d'ouvrir le bal 2010-2011. Après étude des possibilités autour de Grenoble, nous décidons de profiter des tous derniers jours de l'ouverture des cols du Glandon et de la croix de Fer qui permettent d'atteindre l'altitude de 2000 m en voiture. Ces cols fermant à la fin de la première semaine de novembre en général, les jours sont comptés. Il est probable que le mauvais temps annoncé pour dimanche vienne mettre un terme à l'entretien de cette route. L'idée est de profiter de la pluie tombée jusque vers 2300 m et du regel afin de ne pas toucher en partie basse. Au-dessus, en restant dans les talwegs, l'enneigement devrait être suffisant. Autre avantage que de rester en Belledonne : les dernières chutes ayant été limitées, on devrait également limiter le risque d'avalanche.

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Le beau temps est de la partie et après un court portage, nous voici dans la combe de la Croix. L'enneigement est suffisant à partir de 2000 m. L'arrivée au lac de la Croix en cours de regel est splendide.

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Nous nous dirigeons vers le col de la Sambuis puis à gauche vers la crête dominant le versant Allevard. Nous stoppons sur une bosse sans nom coté 2670 m sur la carte, presque aussi donc que le sommet du Sambuis. 2010-11 0405 - copie2010-11 0408 - copie2010-11 0409 - copieFace au bec d'Arguille, la première descente s'annonce en neige transformée. Près de 600 m de neige de printemps nous amène au plan des Trois Eaux où nous remettons les peaux. Cette fois, direction plein sud (donc dans la pente nord) où nous cheminons en direction du glacier de l'Argentière. Après un premier raidillon, nous prenons pied dans un talweg. C'est dans ce talweg, où nous aurons la seule portion de neige de qualité moyenne de la journée. Entre 2300 et 2400 m en effet, nous sommes dans la zone de transition entre les récentes pluies et les chutes de neige. Pas assez humidifiée, pas assez sèche : la neige est donc un peu croûtée. Au pied du glacier de l'Argentière, place à la neige froide ; une neige tassée poudreuse sur environ 10 cm. Ca va être un régal à la descente. Sous le regard du Sambuis et du rocher Badon, nous progressons dans cette face nord qui a un aspect hivernal avec probablement au moins un mètre de neige de l'automne posée sur le 2010-11 0411 - copie2010-11 0422 - copieglacier. Je propose à Nico (en fait je ne propose rien, comme je trace, je choisis !) d'aller à l'aiguille d'Olle par le couloir nord-ouest que je n'ai jamais fait. Au pied du couloir, j'attaque la trace à pied dans 40 cm de poudre. On retrouverait presque "l'ambiance des grands jours" si ce n'est la pente qui a du mal à dépasser les 40°. Un bon premier chalage pour cette première (belle) sortie de la saison de ski 2010-2011. Dans les derniers mètres, la neige fait place aux cailloux. normal, c'est le début de saison et je savais qu'on ne pourrait partir que de l'arête et pas du sommet. Les 30 derniers mètres sur l'arête ne seront donc pas skiés. A la descente, il ne faut qu'une poignée de secondes pour avaler le couloir et pour quelques secondes de plus, on se retrouve déjà 400 mètres plus bas sur le replat tout en bas du glacier.

 

 

 

Après une petite pause bouffe, nous remettons encore une fois les peaux pour profiter de cette bonne neige et rejoindre le col Dulong de Rosnay. 250 m de déniv supplémentaires, portant à 1800 le total de la sortie. Ca ira pour une reprise bien que la forme et l'envie pousseraient à poursuivre jusqu'à la nuit.

2010-11 0434 - copie

 

 

La descente se passe de commentaires. Quelques secondes et le glacier est avalé.

 

On poursuit vers l'aval sous une belle lumière. 

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Comme prévu grâce à la neige humidifiée gelée (du très bon ski), on arrive jusqu'à 2000 m en touchant à peine sur la fin et encore, de manière superficielle. Un peu de portage au soleil et c'est le retour au col. Des débuts de saison comme ça, on en redemande.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 2 Novembre 2010

Que dire ? C'est tout simplement un objectif exceptionnel en tous points de vue. D'abord, c'est une série L (les "blancs") donc une finition irréprochable. Les bagues tournent parfaitement, sans aucun jeu, l'autofocus est rapide et silencieux. La qualité d'image est superlative : quelle que soit la focale et l'ouverture, le piqué est parfait. C'est de loin l'objectif le meilleur que j'ai, surpassant le 300 f/4 de la même série. Il est livré avec un pare-soleCanon-70-200.jpgil qui remplit parfaitement sa fonction ; seule la housse souple est un peu mesquine. La mise au point minimale à 1m20 permet la proxiphotographie de gros insectes et fleurs. L'ouverture de f/4 est moyenne : certes on n'a pas un 2,8 (mais il faudrait alors accepter l'encombrement et le prix qui vont avec) mais on est aussi un cran au-dessus des kits de base qui ouvrent à 5,6 pour un poids raisonnable (700 g environ). Dernier argument en sa faveur : le prix. A moins de 600€, il reste abordable pour une série L.

Alors que peut-on lui reprocher ? Il n'est pas stabilisé. Le même, avec les mêmes critiques positives, existe avec la stab... pour 500€ de plus. C'est cher pour une fonction en plus. A chacun de voir midi à sa porte. Moi j'ai opté pour celui-ci (que l'on trouve d'occas facilement entre 400 et 450 €), d'autant que ce n'est pas l'objectif que j'utilise le plus souvent. Sur un capteur APS-C, cela donne un télé 320 mm, déjà pas mal mais insuffisant en animalier : je ne m'en sers que pour des vues d'ensemble ou pour montrer un animal dans son milieu ou encore pour des animaux peu farouches (ex : écureuils dans les parcs urbains). Il trouve aussi son utilité pour le portrait (dans la fourchette 70-100 mm essentiellement) ainsi que pour cadrer serré quelques paysages.

En résumé, une optique 5 étoiles (sur cinq !) en fabrication, qualité d'image et rapport qualité/prix ! (PS : je n'ai aucune action chez Canon)

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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