Publié le 25 Octobre 2010

Image 1Après quelques apparitions précoces (mais rien de franchement anormal), la première grosse chute de neige en moyenne montagne est en cours.

Une fois de plus, la partie nord du massif de Belledonne semble être une des mieux loties avec une trentaine de centimètres au moins à l'altitude de 1500 m. Certains vont peut-être déjà aller faire un tour à skis. En tous cas, il est certain que si l'épisode pluvio-neigeux de la fin de semaine se confirme, la saison de ski-alpinisme 2010-2011 devrait être bien lancée. Méfions-nous quand même car à l'automne, tout coup de froid chez nous est généralement suivi d'un coup de fohen. A suivre. La photo est issue d'une des webcams de la stations des 7 Laux, prise vers 1500 m d'altitude.

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 24 Octobre 2010

Le filtre polarisant permet, comme son nom l'indique, de polariser la lumière. Les polarisants circulaires permettent de gerer le niveau de polarisation. Cet effet est impossible avec un logiciel. C'est un des rares filtres que j'utilise. Il permet plusieurs fantaisies :
1- éliminer les reflets (intéressant si on veut prendre par exemple un animal sous l'eau)
2- maximiser les contrastes (ciels bleus, nuages blancs...) à conditions que l'image soit prise avec un angle de 90° (optimal) par rapport au soleil. L'effet est inexistant avec le soleil dans le dos ou en face.
3- saturer les couleurs
4- gagner 2IL lors de prises de vues sur trépied avec recherche d'une vitesse lente, à défaut d'un vrai filtre destiné à cette utilisation.

Inconvénients :
- la perte de 2IL diminue la vitesse d'obturation => problèmes par basse lumière à main levée.
- avec des ultras grands-angles, on obtient des ciels inégaux d'un bout à l'autre de l'image d'où un effet peu esthétique.

Ci-dessous, un exemple de l'effet rendu :

Polarisation minimale
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Polarisation maximale
2010-10 7217 - copie

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 23 Octobre 2010

Depuis quelques années, je me promène à travers les balcons de Belledonne. Après avoir parcouru en tous sens la partie haute du massif, je découvre la partie basse, souvent en famille. Connaissant la plupart des chemins, l'idée a germé de traverser d'une seule traite les Balcons. Il y avait (peut-être existe-t-elle toujours) une course qui reliait Uriage à Chamrousse en 60 km en suivant la route goudronnée. Mon idée était de le faire en empruntant au minimum le goudron.

2010-10 0139 - copieIl a fallu, dans un premier temps, délimiter ce que l'on appelle "les balcons". Par habitude, on appelle balcons de Belledonne tout ce qui est compris entre (et avec) Uriage et Allevard. Pour moi, les balcons sont caractérisés par toutes ces vallées orientées au nord-ouest et qui descendent directement sur le Grésivaudan sans que la vue y soit masquée. A Uriage, on n'est plus vraiment en balcon sur la vallée à cause des 4 Seigneurs ; idem à Allevard avec Bramefarine.

Six vallées parallèles descendent directement sur le Grésivaudan : le Doménon, La combe de Lancey, le Vorz, La vallée de Laval, celle des Adrets et le Merdaret. Dix communes sont concernées par ces vallées : Saint-Martin-d'Uriage, Revel, Saint-Jean-le-Vieux, la Combe-de-Lancey, St-Mury-Monteymond, Sainte-Agnès, Laval, les Adrets, Hurtières et Theys. Le cahier des charges était le suivant : prendre au maximum les sentiers, choisir l'itinéraire le plus direct, mettre le pied sur chacune des 10 communes et sur chacune des rives de chaque vallée, utiliser les TC pour l'accès et le retour. Je me fixe comme objectif de courir  (enfin trottiner) sur le plat et dans les descentes et de marcher vite dans les ascensions.

JC est intéressé par le projet mais il préfère ne pas faire l'intégrale. Il partira de Lancey et nous nous retrouverons quelque part entre la combe de Lancey et St-Mury.

J'attaque à 9h du mat depuis la gare SNCF de Gières, atteinte par le tramway depuis chez moi et entame la montée de Venon. La pente n'est pas très raide si bien que je cours pas mal jusqu'à la Ronzière sur St-Martin-d'Uriage où le premier raccourci escompté ne passe pas : recommandations du fermier local "Tu peux pas passer là-bas, y'a la clôture, les vaches, les moutons, ..." Bon ok, je ne vais pas le froisser, il est chez lui. Petit détour mais finalement, je trouve un autre chemin qui limite le surplus de distance.

Une fois à Revel, je connais par coeur la montée au col de Rousset : c'est quasi tout en ligne droite en recoupant régulièrement les nombreux chemins d'accès aux propriétés accrochées sur cet adret. Par-ci par-là, un bel arbre rappelle que c'est l'automne mais les couleurs ne seront pas éclatantes cette année.

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2010-10 0143 - copieLa suite se passe sur un chemin pratiquement plat, dans la forêt de St-Jean-le-Vieux, permettant de contourner le mont Rond.

De nombreux chasseurs sont placés à distance régulière sur le chemin, attendant sans doute que les chiens fassent monter le cochon. Ils ne semblent pas réjouis de me voir : seul le dernier esquissera un timide "bonjour". L'important, c'est qu'ils ne pointent pas le "douze" (qui est sans doute une carabine) dans ma direction.

Je fais le point au téléphone avec JC qui a un peu d'avance. Il se propose de 2010-10 0144 - copiepoursuivre doucement la montée au col de la Cochette. De mon côté, je continue à trottiner sous le mont Rond où la forêt, une hêtraie, est superbe. La descente sur la combe de Lancey est somptueuse. Un beau tapis de feuilles recouvre le sentier : l'amorti est excellent. Je passe à proximité d'une vieille grange abandonnée, envahie par la forêt. J'adore.

La montée au col de la Cochette passe comme une lettre à la poste. Même si j'ai choisi de ne pas prendre les bâtons ce qui me handicape dans les montées, c'est un bon choix sur le global. La jonction s'effectue avec Jean-Christophe au col de la Cochette. Ca tombe bien, la suite se passant en descente sur St-Mury, on a le temps de bavarder un peu.

2010-10 0149 - copieOn trouve une bonne sente jusqu'à l'Eglise et là, après un peu de route, je me dirige vers une sente que j'avais repérée avec Stella : une passerelle sur le Vorz permet d'éviter le détour par la Gorge.

Pour remonter au col des Mouilles, j'avais prévu un sentier à peine marqué sur la 2010-10 0150 - copiecarte : on finit par le trouver mais il est bien encombré de ronces et très boueux. On hésite puis finalement, le plan reste valable et après une coupe à travers bois  et à travers champs, on arrive au col, accueillis par une animation musicale au restaurant la Gelinotte. On a le droit à quelques encouragements de la part des clients. On accélère le rythme à leur vue : ils doivent croire que l'on court tout le long à cette vitesse ce qui est absolument faux !

Un bout de route plus loin et on pique à gauche sur le très beau sentier qui descend à Vaugelas. Trois hameaux plus tard (la Gorge, le Planeyssard et le Fuzier) et nous arrivons au col du Lautaret (mais non, pas dans les Hautes-Alpes, c'est un homonyme) où nous nous octroyons les seules dix minutes de pause du parcours afin de se restaurer et de faire le point avec Val au téléphone.

2010-10 0151 - copieEn effet, en partant le matin, j'avais vu à la gare de Gières (confirmé par JC à Lancey) qu'il y avait des grèves. Le but de cette manip téléphonique est de demander à notre charmante secrétaire si elle peut trouver des infos sur le net. En attendant les infos, on entreprend la descente sur les Adrets. Une sente à peine marquée est signalée sur la carte le long 2010-10 0152 - copiedu ruisseau de pré Boutey. On pinaille un peu pour la trouver, elle n'est pas très entretenue mais elle va se révéler diablement efficace jusqu'aux Fournelles. où l'on fait le plein d'eau (il était temps) à lune fontaine. Par contre, on ne trouve pas la suite en aval et on doit ouper droit dans un champ jusqu'aux Blétières. Là, une autre sente plonge directement sur le ruisseau : on grapille un peu de distance ce qui est bienvenu, la fatigue commençant doucement à se faire sentir.

La suite est simplissime : les Adrets, col d'Hurtières puis chemin très régulier jusqu'à2010-10 0153 - copie Hurtières où l'on peut courir tout le long. Je n'étais jamais venu dans cette vallée enclavée sous le petit sommet de la Scia. Le secteur est très calme et bucolique à seulement cinq minutes de la vallée.

Une dernière petite remontée amène au col de la croix de Theys. Ca y est, c'est la dernière commune de notre objectif. Peu après, nous coupons droit dans la prairie, non contents d'avoir trouvé un chemin pourtant annoncé balisé sur la carte. Nous nous rapprochons à grandes enjambées du centre du village.

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Passage en rive droite, visite des hameaux du Vernay et de Doussagne. Entre temps, nous avons eu l'info attendue : aucun train pour le retour. Plutôt que de finir sur Goncelin comme prévu (pour aller à la gare), d'autant que 50% des 6km restants se font sur bitume, on décide de piquer sur Tencin et de faire du stop le plus tôt possible. Un sentier ultra efficace rive droite de la gorge des Hirondelles nous amène très vite dans la vallée. L'auto-stop fonctionnera très bien et je serai chez moi à 16h30. Une superbe journée sur un parcours que je voulais faire depuis un moment.

Quelques chiffres : 2000 m de déniv (+ et -), 43 km, 10 communes traversées, 6h20 pauses comprises. Ce n'est pas un temps record mais je suis satisfait à plus d'un titre car j'ai pu coller du début à la fin à mon horaire prévisionnel sur cette balade type gros marathon. On a certes une distance similaire au marathon mais du dénivelé, un parcours à trouver sur place (bien que préparé) et une autonomie concernant la bouffe et l'eau. Enfin, ayant attaqué dès le départ avec les jambes lourdes, séquelles sans doute encore présentes du Grand Colon express du samedi précédent, du Moucherotte du milieu de semaine et d'une semaine globalement peu reposante, la forme était loin d'être bonne pour cette journée.

Maintenant, c'est sûr, on va vraiment récupérer et se poser un peu : ça tombe bien, deux jours de mauvais temps sont prévus !


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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 21 Octobre 2010

2010-10 0109 - copieAfin de profiter de cette journée relativement clémente en comparaison à ce qui nous attend dans les jours suivants, je pars après la classe avec Stella pour cette petite montagne fortifiée. Vu l'heure et la nuit qui approchent, ce sera approche en bus puis en téléphérique, très ludique par ailleurs pour les enfants qui ne payent pas jusqu'à 5 ans.

Quelques minutes plus tard et nous sommes 300 m de dénivelé au-dessus de la ville et profitons de quelques instants pour jouer au jeu du "keskonvoi en bas ?".

Les arbres traaînent à prendre leurs couleurs cet automne et quelque chose me dit que l'on n'aura pas une arrière-saison très colorée en 2010.

Quoi qu'il en soit, on n'est pas là pour acheter le terrain et nous entamons la descente par le sentier qui mène à la porte Saint-Laurent.

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C'est l'occasion de quelques souvenirs de l'hiver dernier où, avec Stella, nous avons fait cet itinéraire à la montée et à la descente en luge.

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C'était deux jours après une chute de neige mémorable (40 cm), et le lendemain d'une première sortie à skis de mon côté. J'en profite pour publier une image qui ne l'avait pas été sur mon ancien site, prise par Nico Büsch.

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Pour l'heure, nous poursuivons notre descente et croisons de nombreux joggers qui viennent ici pour s'entraîner ou se détendre après une journée de travail. C'est fou le monde qu'il y a.

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La vue sur la ville est saisissante et il est certain que beaucoup doivent nous envier d'avoir un tel jardin à la porte de chez nous. Même si l'architecture laisse quelquefois à désirer, on ne se lasse pas de ces contrastes. Quelques tramways plus loin et on est de retour au bercail.

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 21 Octobre 2010

Le Moucherotte, c'est un peu le mont Aigoual local. Après une chute de neige ou un épisode de brouillard givrant, c'est le sommet qui symbolise le mieux le givre. Sa situation comme premier grand sommet au nord du Vercors, et sa position très à l'ouest en font la première barrière des Alpes exposée à la bise. Et quand la température est négative, le givre est de rigueur, favorisé par la présence de pins à crochets accrochés (accrochez-vous pour ce calembour très puissant) sur les pentes et sur lesquels le givré se manifeste merveilleusement. Il suffit de deux ou trois centimètres de neige pour voir apparaître des formations de plus de dix centimètres d'épaisseur.

En ce mercredi après-midi, je n'ai pas de voiture ; aussi je prends le car pour descendre à Engins. La montée à St-Nizier est rapide par le pas de la Corne que je ne connaissais pas encore.
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L'automne est là avec les couleurs et l'humidité.
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Le contraste s'amplifie vers 1500 m sur la montée classique au Moucherotte avec la présence de la neige.
2010-10 0104 - copieAu fur et à mesure que l'on approche du sommet, la quantité de neige n'augmente pas mais comme expliqué plus haut, le givré est de plus en plus important.
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Je profite d'une éclaircie par chance : le paysage est somptueux avec quelques beaux rayons de soleil sur la plaine de Lans.
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Il n'y a pas foule ici : je croise seulement deux personnes qui descendent et il y a une trace de VTT.
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Le paysage est de plus en plus blanc dans les derniers mètres.
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De plus en plus givré...
2010-10 0071 - copieSous le sommet, le soleil me quitte mais j'ai le droit à des paysages exceptionnels qui mériteraient certainement un traitement en noir et blanc.
2010-10 0101 - copieToutes les images sont prises avec le petit compact Canon S95. La qualité d'image est superbe mais il ne fait pas de miracle en ce qui concerne la dynamique.
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Seulement 6IL environ contre le double pour mon reflex. Du coup, s'il s'en sort bien lorsque le temps s'est couvert, la gestion de l'exposition est beacoup plus délicate avec le soleil. Elle est parfois impossible lorsque le contraste est trop important.
2010-10 0096 - copieBon il est temps de redescendre. Un dernier regard vers cette offensive hivernale.
2010-10 0094 - copieEt je prends la direction de Grenoble, d'abord par la voie classique puis le sentier des 3 Pucelles. Ensuite, je prends le GR qui se dirige vers la tour  Sans-Venin.
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Vers 600 m d'altitude, je coupe un court instant la route, au moment même où un car Transisere descend vers la vallée. La tentation est forte, d'autant que j'ai un repas à préparer pour mes invités du soir. Je finis donc en car + tramway. Une rando "propre", peut-être ce à quoi il va falloir s'habituer si le pétrole venait à manquer.


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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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