escalade-alpi

Publié le 8 Mai 2011

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2011-05-2701---copie.JPG2011-05-2704---copie.JPGAu terminus de la route autorisée en direction de la Calanques de Morgiou se trouve un petit site école appelé les Baumettes. Le coin est célèbre pour sa maison d'arrêt la plupart ignorent que les Baumettes à Marseille, c'est aussi l'entrée d'une pinède remarquable et une porte d'entrée des non moins célèbres Calanques.

 

C'est ici que Stella et son cousin Luka ont mis un baudrier avec quelques mousquetons dessus pour le fun, une vraie corde et qu'ils ont monté quelques dix mètres de rocher, escortés par les papas et sous l'œil admiratif des mamans et de la petite Emie.


 

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L'avantage de ce site est d'être confortable pour les petits qui peuvent jouer au pied du rocher dans le pré sans risque de tomber d'un rocher, après seulement une minute de marche d'approche. Et, chose rare, il y a pas mal de voies en 2 et en 3 pour l'initiation des tous petiits. En contre-partie, un dimanche, il faut s'y rendre tôt pour pouvoir disposer du secteur un peu tranquillement.

Tout ça vallait bien de finir à plage de la Pointe Rouge pour conclure cette agréable semaine dans le sud.

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Rédigé par lta38

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Publié le 7 Mai 2011

dam1De passage à Marseille chez le frérot, il n'était pas envisageable de repartir sans grimper ensemble. Comme à l'habitude ce sera pour une grande voie de fin de journée, en calculant pour profiter de la journée en famille en partant le plus tard possible sans finir à la nuit. Direction le fief de Cédric, j'ai nommé : le cap Canaille. Secteur "nouveau" et pas encore autant à la mode que les "vraies" Calanques, Canaille réserve des escalades majeures avec de l'ambiance et un accès rapide "type" Verdon. En 10 minutes d'approche à pied et deux rappels de 50 m plein gaz via l'itinéraire "bis" que connaît Ced, dam3nous sommes déjà à l'attaque de "Bienvenue chez Damoclès", une voie de 8 longueurs centrée dans le niveau 6.

Dès la première longueur, nous (enfin moi) prenons contact avec ce rocher si particulier. Un rocher très clair et très sculpté. Ca démarre assez sec avec un premier pas bien teigneux dès les premiers mètres puis un autre un peu avant le relais au sortir d'un surplomb.

Du bon 6a+ mais il faut prendre le temps afin d'enchaîner pour aborder psychologiquement les difficultés supérieures de la voie. Cédric se colle à L2, un peu mois difficile (6a) mais présentant aussi deux pas de bloc entrecoupés d'une section plus facile mais toujours très belle. Les longueurs sont un peu courtes et les difficultés par très continues mais l'essentiel, la belle gestuelle, le beau rocher et le beau cadre, sont là.


L'équipement, via Jean-Louis Fenouil (JLF) est irréprochable sur goujons. On peut aborder cette voie en toute sérénité. Les relais sont hyper confortables et situés sur de grandes terrasses. Je les trouve un peu poussiéreuses et caillouteuses (même carrément...) mais ça fit rire Cédric : si tu avais vu à l'ouverture ce qu'on a envoyé en bas dans la garrigue... ah ok...


dam4Bon fini de rire, je me colle à L3 qui, après un peu de 6a change radicalement de difficulté. Il faut franchir un mur blanc avec un passage teigneux qui côte (au moins) 6c.

Je n'éviterai pas les deux points d'aide et ça passe même plutôt (trop ?) facilement ainsi. La suite est somptueuse sur un rocher qui change radicalement : un beau grès gris-marron d'excellente tenue où l'escalade, toute en finesse (6a obligatoire) est splendide.


Une fois de plus, on réfléchit, on regarde avant de grimper vers le point suivant.

Comme dirait Ced, "à Canaille", si tu veux pas te la coller, il faut savoir tourner autour des prises". La sortie au relais est un peu délicate car on s'agrippe à rien du tout sur la terrasse, caillouteuse, les pieds en adhérence et le point nettement plus bas. heureusement rien de difficile.


Il faut alors aller chercher le relais bien à droite sur un immense toit triangulaire dont on ne souhaite pas qu'il tombe ce jour-là !

La paroi, déjà verticale, se redresse encore... C'est au tour de Ced d'attaquer L4, un bien joli 6a peu soutenu tout en placements.

 

 

 

 



dam5dam7Dans la dernière partie de la longueur, il faut passer dans un "tube" pour sortir au relais. Grandiose ! L5 est magnifique (c'est la couverture du nouveau topo "Calanques escalade" aux éditions VTOPO). Après une traversée facile mais intéressante, on remonte un mur légèrement déversant sur un rocher blanc très sculpté et avec des à plats sur des assiettes (6a). Le relais se fait sous un surplomb monstrueux de "galets", une rocher type conglomérat, très sombre et qui contraste avec la partie inférieure du cap Canaille.

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dam8Cdam9édric préfère me laisser me coller au 6c suivant, qui est tout simplement dément. Après un départ surplombant mais pas dur (6a sur 10 mètres), il faut traverser à droite sur des galets, plein gaz (mais alors gaz de chez gaz comme c'est très rare !), et au-dessus d'un surplomb. En cas de plomb, on se retrouverait inévitablement à penduler dans le grand toit. Ames sensibles s'abstenir. Avec du recul, je regrette de ne pas m'être botté le cul pour passer en libre parce que je pense que ce n'est pas si dur (6b+ ?) mais avec le côté psychologique du décor (noter, sur la photo de gauche, les cordes qui pendent en plein vide) et de la perspective de faire le saucisson au-dessus de rien, il faut une bonne marge pour se lancer sereinement dans la longueur sans être tenté de toucher aux points.

Bon allez, la nuit approche, on n'est pas là pour acheter du terrain. Les deux dernières longueurs (6b puis 6a) sont vite torchées et, même si ça n'enlève rien à leur beauté, je serais tenté d'enlever un petit point à leur cotation, histoire de chipoter. Le 6b ne comporte en effet qu'un pas en devers type "Espace Vertical" et l'ultime, une continuité pas très difficile sur des galets.

Au final, un bien beau voyage au cap Canaille et déjà l'envie d'y revenir. Merci Ced.

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Rédigé par lta38

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Publié le 5 Mai 2011

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2011-05 2575 - copie2011-05 2581 - copieIl y a bien des années que je n'y étais pas venu. Ce secteur magnifique du sud de la France se doit d'être connu de n'importe quel grimpeur. Pour la reprise avec l'activité pour Val, nous avons choisi une voie tout à fait adaptée : équipement irréprochable (presque trop !) sur scellements, voie peu soutenue, longueurs assez courtes pour la communication, vues panoramiques...

"La petite Emeline" est située versant nord (parfait quand il fait un peu chaud) de la chaîne de Gigondas, à droite de la brèche de la Posterle. La première longueur est parfaite pour s'échauffer : du 3 bien prisu.

 

dent-copie-1.JPG2011-05 2594 - copieUne cordée est juste devant nous à l'attaque et aura le même rythme que nous ce qui permet aussi d'échanger.

La seconde longueur comporte un pas de bloc en 5b où Val se débrouille bien pour une reprise. Le rocher reste excellent.

Puis vient une longueur en oblique à droite un peu plus longue que les autres jusqu'à une fenêtre qui donne "de la gueule" à l'itinéraire (5a). Pour l'ultime longueur, on traverse la fenêtre puis on gravit un mur blanc en face sud qui comprte un pas de 5a pour sortir sur les arêtes où la vue est magnifique.

 

2011-05 2595 - copie2011-05-2598---copie-copie-1.JPGLa descente s'effectue en un rappel de 25 m en face sud où on "atterit" dans un bosquet de chênes verts puis à pied par la brèche de la Posterle où l'on a encore le loisir de confirmer l'appellation bien trouvée de "dentelles".

 

Le retour aux sacs est rapide et il y a maintenant foule qui fait la queue au pied de cette petite voie qui possède bien des qualités, à commencer de faire partie des rares itinéraires esthétiques et recommandables dans ce niveau de difficulté. Un bon sentier ramène au parking en quelques minutes où la la journée peut se poursuivre à travers le vignoble des Côtes-du-Rhône.

 

2011-05 2613 - copie2011-05 2616 - copieNous recommandons vivement la visite de deux jolis villages du secteur : d'abord Gigondas mais aussi et surtout Séguret, village médiéval fort bien restauré et dont les ruelles pittoresques invitent à prendre son temps après une escalade locale ou une visite des caves

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Rédigé par lta38

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Publié le 30 Avril 2011

2011-04-2469---copie.JPG2011-04-2465---copie.JPGAprès une toute petite hésitation ski/grimpe (il est tombé 40 cm de neige au refuge du Promontoire !), c'est finalement vers l'été et l'escalade que le choix s'opère.

Philippe, toujours très motivé pour une virée entre copains, me propose Fhara Kiri, une voie relativement abordable de Presles.

Après quelques échanges avec Manu rencontré sur le parking et en route vers un objectif plus sérieux, nous attaquons l'approche qui se déroule sans histoire en une trentaine de minutes, à pied.

Dès le départ, l'ambiance est au rendez-vous comme toujours à Presles. Le 6a du départ réveille, ainsi que le 6a+ suivant : on est tout de suite dans l'ambiance.

L3, après un beau début en fissure (6a), présente une traversée puis une fissure difficiles (7a ?) mais très bien équipées pour du A0. Sur le dernier point de ce passage d'artif facile, un peu plus loin que les autres, pend une vieille corde qu'il faut aller chercher. Chaque cordée constate l'état de délabrement de ce cordasson en disant qu'il faudrait le remplacer... mais personne ne le remplace. Nous non plus ! Mais un jour, il y en aura un qui va tout arracher et le passage sera plus ardu. Mieux vaut être prévenu.2011-04-2477---copie.JPG

2011-04-2482---copie.JPGAprès deux courtes longueurs de 5sup pour se refaire un peu (mais pas sans intérêt), j'ai l'honneur de me coller à la longueur du mur jaune soutenu en 6b : une escalade magnifique. Quelle ambiance !

S'en suit un petit 5c mais très joli, notamment en deuxième partie, et bien long (longueur de 45 m).

Le sommet se rapproche et c'est tant mieux car mes pieds commencent à souffrir dans ma (presque) nouvelle paire de chaussons.

L8 est moins raide que le reste et présente de superbes passages en dalle (6b peu soutenu). Au final, je suis relativement d'accord avec les cotations proposées par Mick, un peu plus réalistes que ce que l'on peut lire ici ou là.

2011-04-2483---copie.JPG2011-04-2485---copie.JPGDurant cette ascension, nous avons un vis-à-vis avec une cordée dans une voie voisine (érection... ou les guenilles).

L'ambiance est vraiment au rendezvous.

Et tandis que Philippe se colle au 6b de sortie avec un pas teigneux (et je ne parle pas du départ du relais où il y a 3m en A0 qui n'ont rien à voir avec du 6b), j'en profite pour soulager mes pieds et mon ventre, après ces 4h30 d'ascension.

Eh oui, à Presles c'est soutenu et on ne court jamais (enfin pas moi), même dans le 5sup où les points sont un peu plus éloignés. On reste pile dans la moyenne de 30 minutes par longueur ce qui me semble tout à fait raisonnable.2011-04-2487---copie.JPG

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Rédigé par lta38

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Publié le 26 Avril 2011

2011-04-2429---copie.JPG2011-04-2430---copie.JPG2011-04-2434---copie.JPGCertain(e)s bossent, d'autres s'acharnent encore sur le ski ou sont passé(e)s au VTT, ou encore hésitent avec cette météo. De mon côté, les skis ne sont pas rangés mais j'attends de la neige frâiche et l'envie est plutôt au rocher. Candice, toujours motivée, ne peut pas se libérer avant 17h. Soit. Nous irons visiter un site intermédiaire entre la couenne et la grande voie.

La roche Brune domine Voreppe, au-dessus du col de la Placette. 30 minutes de voiture depuis Grenoble centre jusqu'au hameau du Grand Ratz (peu de place de parking, respecter les propriétés et la circulation des engins agricoles) où vingt minutes de marche d'approche amènent au sommet, à plus de 900 m d'altitude où l'air est un peu plus frais : parfait pour grimper. L'accès aux voies se fait en rappel jusqu'à la vire intermédiaire, assez étroite et équipée en partie de cordes fixes. Il est difficile de savoir dans quelle ligne on descend ; aussi mieux vaut tirer un rappel (40 m en moyenne, parfois plus) jusqu'à la vire et se repérer sur celle-ci (noms parfois inscrits). En-dessous, un autre rappel de 50 m amène au bas de la face où quelques longueurs récentes (rocher exceptionnel, on dirait qu'on est les premiers à le toucher) ont été équipées.    

 

2011-04-2441---copie.JPG2011-04-2446---copie.JPGLe dièdre en 6b a l'air dément, le 6b/c à côté également. Pour l'heure (il est 18h30), on ne va pas taper dans du très dur afin de se familiariser avec le secteur et de sortir avant la nuit.

 

Nous commençons par "solo blues" qui vaut son 6a+ et qui est soutenue sur un beau rocher gris à trous jusqu'à une petite vire. Puis nous enchaînons avec "crépuscule", un nom tout trouvé pour l'actualité vue l'heure. Un beau 6a en dièdre avec des points un peu plus éloignés qu'en école. Le dernier pas n'a rien à voir avec le niveau de la voie si on va au goujon : c'est un peu plus engagé et nettement plus difficile. Il vaut mieux faire comme l'indique le topo (Dominique Duhaut, "escalades autour de Grenoble" ou "grimper en Isère") et traverser légèrement à droite (pas de point mais facile).

 

Retour à la vire médiane où nous décidons d'aller un peu à droite de la falaise où la paroi est plus haute. Candice doit débrancher le cerveau pour atteindre le troisième point de "plus gris que gris", un 6a+ avec deux passages retors (pas de cotation au rabais ici) où la chute est interdite à cet endroit (fort heureusement, c'est facile).

2011-04-2447---copie.JPG2011-04-2450---copie.JPGOn peut tirer d'une traite jusqu'en haut (longueur de 45 m bon poids) mais pour l'heure, c'est moi qui me colle à L4, un joli 5c/6a en fissure, à l'équipement un peu plus éloigné et mix entre goujons et pitons (mais ces derniers sont scellés au sika).

La sortie est facile dans un dièdre/cheminée ; en revanche, je n'ai pas trouvé de relais et ai dû le faire avec une sangle sur un arbre.

Timing parfait pour une sortie au sommet à 20h30, heure du coucher du soleil ce jour sur Grenoble.

Un bien beau secteur qui, malgré sa faible hauteur (100 m, 4 longueurs max), mérite à être connu par la qualité de son rocher, l'ambiance gazeuze et le cadre. En tout une quarantaine de longueurs relativement bien équipées mais il est préférable de venir avec un petit jeu de coinceurs et quelques sangles.

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Rédigé par lta38

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