paysages

En attendant la neige, on continue côté ciel. J'aime bien le nom de cette comète que l'on peut voir actuellement à proximité des Périades, au niveau de la queue de la constellation du Taureau (au moment de mes photos la comète, les Pléiades et Aldébaran formaient un triangle à peu près équilatéral). Je peux guère faire mieux avec mon matériel et au milieu d'une vallée envahie par la pollution lumineuse. Je me souviens de mes soirées d'été étant ado dans le haut Var sur la commune de Rians, dans notre maison secondaire. Le soir, nous jouissions d'un ciel absolument magnifique ; ce n'est pas pour rien que l'observatoire de Provence n'en est pas loin. Cette époque est révolue. Nous avons beaucoup de travail à faire de ce côté, tant pour l'économie d'énergie que pour préserver la nature de cette pollution.

Première image faite au 70-200 à fond de zoom ; seconde au 60 mm (capteur APS-C).

Les deux photos sont croppées : environ 10mp sur les 18mp disponibles sur l'EOS 60D. On obtiendrait sans doute nettement mieux avec les mêmes focales mais loin de toute source lumineuse et avec un temps de pose rallongé (environ 5 sec pour ces deux photos), une sensibilité plus basse et avec une instrumentation suivant la rotation de la Terre.

De par leur position plus proche du soleil, Vénus et Mercure ne peuvent se voir qu'à l'aube ou au crépuscule. Quant à voir les deux en même temps, c'est une autre histoire. Et si en plus on aimerait qu'elles soient côte à côte,... Eh bien c'est en ce moment que ça se passe. Il faut regarder entre 17h45 et 18h15 bien bas sur l'horizon, direction sud-ouest. Essai de photos ; ce n'est pas facile.

Quand à la comète Lovejoy, c'est en ce moment où jamais. Elle remonte vers les Pleiades. Elle doit être visible à l'oeil nu si on est loin des perturbations. Je vais tenter quelques images ce soir.

Au retour de ma balade à skis, je me pose au sommet de l'arête de l'Evêque. Il y a une large bande de ciel clair à l'horizon ; le soleil devrait y apparaître durant les cinq minutes avant le crépuscule.

Les Plagnes, le Grand Charnier, s'embrasent.

Phénomène assez rare : les nuages sont très bas (vers 2400 m) ; aussi ils se colorent avant même que le soleil ait disparu.

Un véritable festival de couleurs qui fait un peu oublier l'actualité et nous donne envie de poursuivre notre chemin.

A peine deux minutes après la disparition de l'astre solaire, les couleurs vont s'éteindre. Il est l'heure de redescendre vers la "réalité". A moins que la réalité ne soit ici haut.

Soleil rasant du couchant sur le Grand Pic. On est bien en hiver. Et c'est encore plus rasant sur la Grande Lance de Domène.

Le vent est trahi par les volutes de neige qui s'échappent des crêtes.

Encore un ciel de feu ce matin sur Belledonne. On a beau y être habitué, on ne s'en lasse jamais. Des motifs du genre "lignes parallèles de mammatus".

Des images faites avec le petit GM1, son objectif du kit (formidable, déjà dit) mais aussi avec le 45-150 qui m'a bluffé sur ce coup-ci. Des images très propres. Mon 450D doté du 70-300 f/4-5,6 Canon acheté en 2008 faisait moins bien en terme de piqué.

Le problème c'est que mis à part pour l'animalier, je sors de moins en moins le reflex. L'idée de rester en format 4/3 et de passer au FF (au lieu du 1/1,7" + APS-C comme j'avais jusqu'au début de l'année dernière) fait peu à peu son chemin.

Si quelqu'un est d'ailleurs intéressé par l'excellent Tamron SP 17-50 f/2,8 (monture Canon) qui dort dans ma valise depuis six mois, ce pourrait être un début. Ne pas hésiter à me faire signe.