Publié le 5 Mai 2018

Deux montées seulement cette année (dont une avortée) ; il faut dire que photographier les coqs sur la neige sale ne me motive pas plus que ça. Et puis, je commence à avoir une certaine collection d'images. L'envie serait plutôt de les avoir dans une ambiance plus verte ou fleurie. il faudra attendre encore. En revanche :
- Partager ce moment avec Luca, jeune photographe de talent très 
prometteur ;
- Observer le ballet des animaux ;

- Et tout simplement passer une nuit puis une aube en montagne sous la tente...

... suffisent à me donner envie de monter là-haut. Et ce moment colle parfaitement avec la petite forme actuelle du bonhomme. Heureusement qu'il n'y a pas de bon ski à faire...

Pour résumer, un beau moment de partage, quelques images sympas et encore beaucoup de neige sur les places malgré une fonte extrêmement rapide depuis un mois.

 

Tente Tragopan V5 + chambre additionnelle

Tente Tragopan V5 + chambre additionnelle

Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.
Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.
Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.
Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.
Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.

Les trois coqs qui ont bougé entre cinq et vingt mètres de nous. A noter aussi la venue d'une poule un court moment à proximité (entendue) qui a immédiatement mis de l'ambiance, malheureusement sans suite.

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Rédigé par lta38

Publié dans #tétras-lyre

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Publié le 1 Mai 2018

Une petite compilation de scènes prises aux pièges photographiques entre novembre et avril.

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 30 Avril 2018

Je profite de cette période un peu calme pour alimenter cette rubrique matériel pour de futurs projets. Car l'essentiel est bien là : avoir des projets. Après la Norvège, j'avais à coeur de faire cette traversée de Belledonne à skis, histoire de finir ce qui ne l'avait pas été totalement en 2009. Mais quand ça veut pas, ça veut pas. A ce jour, il n'y a pas eu une seule journée favorable à mon goût. Jusque début avril, il y avait trop de neige ; il fallait gérer la trace à faire et la nivologie. Est ensuite arrivé le foehn et il a fallu laisser la neige se tasser. Malgré le bon regel en versants sud, c'était très mou l'après-midi. Puis des journées chaudes avec un regel insuffisant. Et la chaleur qui, personnellement, est éliminatoire. Je ne supporte pas. Le hic, c'est que la neige a bien reçu et certaines portions vont bientôt devenir critiques. A suivre de près si un créneau se dessine après la période froide et instable annoncée. Ce sera sans doute la dernière chance, à condition que le bonhomme se refasse une santé car actuellement, c'est un coup de mou qui ne me donne aucun regret à la vue des conditions.

Bref, cela n'empêche pas d'avoir d'autres projets à venir ; aussi, je continue à faire part de mes trouvailles, idées, des trucs que l'on m'a donnés également (il y aura sûrement des redites avec d'autres billets antérieurs ; toutes mes excuses aux habitué(e)s pour ces reprises).

Sacs de couchage.

Idéalement, il faudrait en posséder plusieurs selon les besoins pour ne pas avoir à transporter du poids superflu. Le problème de cette quête de la légèreté est une consommation qui n'est pas très écologique. Mais hormis les situations extrêmes, il y a moyen de cibler juste pour n'avoir qu'un seul modèle à tout faire sans être trop lourd.

J'utilise un Valandré Mirage dont le confort peut descendre en-dessous des 0°C annoncés pour seulement 800 g avec la housse. Au besoin, je rajoute un drap de sac Sea To Summit Reactor (250 g housse comprise) et je garde une petite doudoune sur moi, pour dormir à l'occasion jusqu'à -10°C. Valandré, c'est vraiment la base de la qualité.

En parallèle, je possède un Wilsa (Down Ultralite 150) garni de seulement 150 g de duvet pour les situations chaudes (440 g avec la housse). Lorsque l'on part en famille, ce n'est jamais par conditions extrêmes ; il me suffit, quitte à rajouter le drap de sac, et Val, plus frileuse, prend le Valandré qui lui garantit la chaleur sans être trop lourd.

Restait le problème des enfants. On hésite toujours à investir. Pour quatre, ça commence à chiffrer. J'avais trouvé pour Stella un Lestra (Himalaya Jr, taille 160 cm max) en duvet 650 CUIN pour environ 150€ chez Au Vieux Campeur. Il ne pèse que 900 g avec sa housse pour une température de confort autour de 3°C. Largement suffisant pour nous. Du coup, Emie, la plus petite, avait le sac... le plus lourd (un Forclaz Ultra Lite mais en synthétique, pour petite taille, 135 cm max) : 1150 g avec la housse de compression, et surtout le plus volumineux. Rapidement, un problème allait se poser : Stella est plutôt grande (147 cm) et le Lestra risquait de coincer d'ici deux ans. Emie approche de la taille maximale mais, étant un plus petit modèle, pourrait conserver longtemps le Lestra. Nous avons donc échangé ce dernier. Du coup, le Quechua est sur Le Bon Coin.

Pour Stella, après avoir fait le tour de l'offre, je voulais mettre autour de 200€ et compter sur un confort autour de 3/5°C pour 800 g maximum. J'ai finalement opté pour la marque Sea To Summit avec le TK1. Un sac encore non essayé mais qui a l'air vraiment bien avec 350 g de duvet 650 CUIN, 856 g en tout dans sa housse de compression qui a l'air de qualité (celle du Lestra a déjà rendu l'âme). Il sort à 227€ chez Au Vieux Campeur mais il y a souvent des offres avec la carte Club (-15 ou -20%). Dans la même gamme (gonflant, quantité de duvet, prix et température de confort), on trouve le Grasshopper de Valandré, sans doute de meilleure qualité si fidèle à la marque de fabrique du constructeur français mais avec une capuche qui m'a rebuté. Les deux ont un zip intégral et une base élargie permettant l'utilisation de type "couverture".

Et hop, malgré les enfants qui grandissent, 300 g de gagné (pour ceux qui ont suivi) sur les sacs de couchage.

Sea To Summit TK1

Sea To Summit TK1

Mirage (Valandré), Himalaya Jr (Lestra), Down Ultralite 150 (Wilsa), Reactor (Sea To Summit)
Mirage (Valandré), Himalaya Jr (Lestra), Down Ultralite 150 (Wilsa), Reactor (Sea To Summit)
Mirage (Valandré), Himalaya Jr (Lestra), Down Ultralite 150 (Wilsa), Reactor (Sea To Summit)
Mirage (Valandré), Himalaya Jr (Lestra), Down Ultralite 150 (Wilsa), Reactor (Sea To Summit)

Mirage (Valandré), Himalaya Jr (Lestra), Down Ultralite 150 (Wilsa), Reactor (Sea To Summit)

Tarp

Alors là, je n'ai pas fait du tout d'étude de marché et il y a sans doute bien mieux en terme de légèreté. J'utilise, comme abri (il m'a très bien protégé de la neige par exemple, durant une nuit lors du brame du cerf) le Rab Siltarp 2. Le fabricant anglais propose de plus en plus de belles solutions en sacs de couchage et sa gamme de tarps est pas mal non plus. Le Siltarp 2 est prévu pour deux personnes mais selon le montage, on doit pouvoir augmenter la capacité. Il se monte très simplement avec deux bâtons de marche à l'envers, deux haubans et six piquets (deux pour les haubans et deux de chaque côté). Deux piquets supplémentaires sont toutefois les bienvenus pour tendre le milieu des côtés. La fabrication semble de qualité. J'ai tendu à mort sans trop d'inquiétude. Poids : 426 g dans sa housse (sans les piquets). Prix : 119€ chez Au Vieux Campeur.

Siltarp 2
Siltarp 2
Siltarp 2

Siltarp 2

L'eau

J'ai bu dans les ruisseaux en montagne depuis ma jeunesse, écoutant mon grand père qui, malgré les doutes de la grand-mère, disait que c'était la meilleure eau du monde. Aujourd'hui, je rejoins davantage "Mamé Carla". Avec les troupeaux de plus en plus nombreux, les randonneurs aussi et même les animaux sauvages, on n'est pas à l'abri d'une pollution bactériologique. il reste que l'eau, c'est un kilo par litre et l'ultra light n'existe pas. Dans un premier temps, j'avais emporté une paille filtrante (Life Straw) mais je trouvais son utilisation contraignante. Ce problème est résolu aujourd'hui avec le filtre Katadyn Be Free que j'ai pris en 1 litre. On remplit dans les torrents puis on boit directement à la bouteille en la pressant, le bouchon faisant office de filtre. On peut aussi remplir d'autres bouteilles très facilement ce qui fait qu'un seul filtre suffit pour une famille.

C'est un investissement rentable car donné jusqu'à 1000 litres (en fonction de la qualité de l'eau) ; ensuite, on peut garder la bouteille et changer le filtre seulement. 100% PVC ; garanti sans BPA. Pour moi c'est quasi "révolutionnaire" avec un excellent débit (2 litres à la minute).

45€ chez Au Vieux Campeur, 60 g.

Katadyn Be Free
Katadyn Be Free

Katadyn Be Free

Cuisine

J'utilise deux réchauds pour des conditions relativement faciles (je ne fais pas d'expéditions himalayennes...).

- MSR Pocket Rocket (gaz). La marque américaine propose d'excellents produits comme souvent. Ce petit réchaud est d'un excellent rapport qualité prix : 30€, 2400 W, 4 à 5 min pour faire bouillir un litre d'eau, 70 g. Vendu dans un étui rigide qui se glisse facilement dans un recoin du sac à dos. Je le trouve suffisant pour du "classique" en famille (2 litres d'eau nécessaires pour les pâtes par exemple ; faut faire attention quant à l'équilibre de la gamelle une fois pleine mais ça passe)

- Vargo Multi Fuel Triad Stove (alcool). C'est sûr, c'est plus long (une dizaine de minutes pour faire bouillir un litre d'eau). C'est un poil plus cher (près de 40€). Mais c'est on ne peut plus léger (30 g), et l'alimentation à l'alcool possède plusieurs avantages : on en trouve partout, on n'a pas l'encombrement de la cartouche de gaz et ça ne coûte pratiquement rien. En solo ou à deux, cela suffit largement en conditions normales lorsque l'on a autour de 600/700 ml d'eau à faire bouillir. Environ 40 ml d'alcool sont nécessaires pour le faire tourner. A la fin de la cuisson, on récupère le restant et c'est là qu'on lui trouvera un petit défaut car la récupération n'est pas très pratique.

Pour les popotes, j'ai réfléchi pour cet été à l'encombrement lors de nos sorties en famille à vélo. Je pense acheter (pour remplacer une casserole classique très encombrante) une XPot 2,8 l (Sea To Summit) qui, grâce à son matériau silicone (+ une base en alu pour pouvoir être posée sur un réchaud), se rétracte pour ne mesurer que 3,5 cm en mode "transport". 325 g quand même avec son couvercle et ses deux anses intégrées. A noter le couvercle qui fait office de passoire. Autour de 50€. Mais je reste preneur d'autres idées. Pour les situations de petit volume, je suis entièrement satisfait (utilisation régulière depuis un an) de mon Pasta Pot Evernew (marque japonaise peu connue) : 900 ml, titane, couvercle-passoire, poignées rétractables. 130 g avec le filet de transport. A noter que pour un bivouac en montagne (repas soir + matin), ma solution minimaliste (Pasta Pot + réchaud Vargo + carburant) reste nettement sous la barre des 250 g. Je peux glisser pas mal de choses à l'intérieur du Pasta Pot dont l'encombrement reste toujours une contrainte (11 mm de haut ; 9,5 mm de diamètre) : le réchaud, l'alcool, un couteau, une petite cuillère, infusions, briquet...

Réchauds Pocket Rocket (MSR) et Vargo
Réchauds Pocket Rocket (MSR) et Vargo

Réchauds Pocket Rocket (MSR) et Vargo

Pasta Pot 900 et XPot 2,8 replié
Pasta Pot 900 et XPot 2,8 replié

Pasta Pot 900 et XPot 2,8 replié

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 29 Avril 2018

Avec ce fort vent en altitude, je n'ai pas la motivation pour aller skier ces neiges monotones estivales. Je suis quitte pour un tour d'immersion printanière en Chartreuse.

Départ de La Plagne pour changer un peu. Moins d'une demi-heure plus tard, je suis à l'Alpette à 1500 m d'altitude où la neige est présente en continu. J'ai décidé d'emporter les skis et cela reste "valable". En montant confortablement en baskets, je n'aurais porté que 3,5 kilos en plus pendant trente minutes (Blizzard zéro G85 + Gignoux Ultimate + Gignoux Black). Étant donné qu'il n'y a déjà pas grand chose dans le sac, le désagrément est quasi nul.

Cela me permettra de faire rapidement une jolie boucle pendant que des piétons, rencontrés à l'Alpette, entament leur montée au Truc. Montée 1 : croix de l'Alpe ; descente 1 : vallon de Pratcel ; montée 2 : col de l'Echelle puis Truc où je retrouve "mes" piétons. Descente 2 : Alpette.

Bon, pour le ski, il n'y a rien d'excitant mais c'était de loin la meilleure solution ce jour (rencontré aussi un gars en skating) en terme d'efficacité. Il ne s'agit pas de faire la course mais de choisir le matériel le mieux adapté au terrain que l'on rencontre. Et sur cette boucle, c'était le ski.

Par ailleurs, pour les acharnés, il reste une petite traversée sympa de la Chartreuse à faire à skis de randonner légers : col du Coq, Dent de Crolles, Rochers du Midi, Lances de Malissard, Grand Manti, croix de l'Alpe, La Plagne. En optimisant les descentes, on doit pouvoir faire 1600 m de ski pour 2500 m de dénivelé au total.

Les contrastes en moyenne montagne deviennent magnifiques avec la neige, le vert, les crocus, etc. 

Contrastes printaniers
Contrastes printaniers
Contrastes printaniers

Contrastes printaniers

Encore pas mal de neige sur les hauts de Chartreuse
Encore pas mal de neige sur les hauts de Chartreuse

Encore pas mal de neige sur les hauts de Chartreuse

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 28 Avril 2018

"Nos" "aventures" sont souvent sévèrement critiquées. Si l'on se limite aux commentaires sur ce blog, sur Facebook, sur la presse spécialisée..., elles sont plutôt sanctionnées d'émotions positives, d'émerveillement, de "bravos", d'envies... Mais c'est un faux aperçu, trompé par le fait que les lecteurs sont souvent des gens recherchant eux-aussi ce mode de vie. Il suffit à ces aventures d'être relayées par un média grand public pour que s'ouvre le vrai visage de notre monde.

"Nos" "aventures", ce sont les miennes, celles de François (Kern) parti en Alaska, celles de la famille Caudriller qui part pour un tour du monde à vélo, celles de tous ceux qui sortent des sentiers battus en parcourant le monde autrement qu'en étant en permanence devant le petit écran, au Mac Do, au super-marché, en vacances à la Grande-Motte ou au parc de jeu le mercredi après-midi. Ce qui n'empêche pas que la télé, c'est sympa, que le Mac Do, ça a plutôt bon goût (mais c'est pas top pour la santé et la planète), que c'est bien aussi d'aller de temps à autre faire bronzette sur une plage de sable. Et que les enfants aiment les parcs de jeux des jardins de ville...

Il faut aller lire les messages envoyés à nos amis à vélo dans La Dépêche. Je ne mettrai pas le lien ; si vous souhaitez en savoir plus, il vous faudra faire un peu de recherche. En résumé, une petite avalanche de messages considérant que de partir visiter la planète, à la rencontre des peuples, des paysages, avec des enfants, est d'une inconscience totale, une vie à côté de la plaque, un grand danger, devrait être interdit...

Mes propres expériences reçoivent très certainement le même écho, considérant que l'on met notre vie en jeu en faisant du ski dans la poudreuse, en pente raide, en grimpant, ... et que ce jeu n'en vaut pas la chandelle. Sans entrer dans le débat (déjà abordé sur ces pages) du coût imposé à la société.

Le monde d'aujourd'hui est "verrouillé" par les normes, les standards. Il faut être "conforme" à ce que la société met en place. Il faut entrer dans le moule. Sans nous en rendre compte, nous y sommes. Un soir, j'étais monté avec mes filles diner dans l'herbe sur les hauts de Bernin. La nuit tombait et une femme qui passait par là en promenant son chien nous a interpellés : "Monsieur, il ne faut pas rester là avec vos enfants ; vous avez besoin d'un toit pour la nuit ?". Nous n'avions pourtant pas l'apparence de clochards, bien équipés par Terrex and co. Mais sortant d'un standard, nous suscitions des interrogations.

Bêêêêêê, font les moutons !!!! Le monde souhaite que nous restions des moutons bien sages dans un troupeau bien gardé par le berger (chacun y verra le berger "officiel" qu'il veut), donnant des ordres à ses sbires (les patous), dans le but de le protéger (le troupeau). Si vous sortez du troupeau, on essaie de vous rattraper et vous vous faites engueuler avec retour à la maison à coups de bâtons.

Alors de grâce, si vous voulez être un mouton, je n'y vois pas d'inconvénient mais laissez tranquille ceux qui préfèrent être un chamois libre. Le mouton ne choisit pas, reste bien confortablement avec les siens mais au final, il finit découpé dans un abattoir ou bouffé par le loup.

Bon vent à Velove Family !

Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !
Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !
Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !
Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !
Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !

Une mini aventure à deux pas de la maison. Un peu de matériel et hop !

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur

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