Publié le 20 Juillet 2012

Deux nouveautés chez Panasonic en cet été 2012. 

Tout d'abord, le nouveau compact expert : le LX7. Il vient remplacer le LX5 que j'avais failli acheter il y a deux ans avant de me décider au tout dernier moment pour le Canon s95. Une des caractéristiques qui m'a marqué est l'ouverture de son zoom 24-90 : f/1,4/2,3, là où la plupart des concurrents proposent au bas mot 1IL de plus voire davantage au télé.

lumix 10

Et puis, il y a le dernier né des bridges : le FZ200. Le zoom est un puissant 25-600 ce qui, jusque là, n'a rien d'exceptionnel car cette amplitude est devenue un standard. En revanche, là où Pana fait fort, c'est encore du côté de l'ouverture. f/2,8 constante !!! Là, je suis sur le cul. J'avais déjà il y a 8 ans, un 35-420 f/2,8 constant avec le TZ10, un des premiers bridges Pana et depuis, l'ouverture au télé avait glissé peu à peu jusqu'au f/5,6 quand ce n'est pas 6,3. Autant dire que les problèmes d'AF étaient importants. Un objectif 600 f/4 coûte plus de 10000€. Là, vous aurez la même focale, deux fois plus lumineuse avec en plus, un zoom d'amplitude 24x qui permettra de couvrir toutes les exigences, mais aussi le boîtier pour un ensemble pesant dix fois moins lourd et pour la modique somme de ... 600€. Pas d'illusion côté résultats photographiques. Il ne faut pas rêver. Mais quand même, pour un amateur, l'offre est alléchante et les tests seront, pour le coup, attendus.

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Rédigé par lta38

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Publié le 19 Juillet 2012

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C'est en Chartreuse, c'est beau et c'est frais. Idéal pour une journée un peu chaude. On arrive un peu tièdi avec les 45 minutes de marche et les 200 m de dénivelé nécessaires au rythme des petits mais on rentre au bercail rafraîchi après un bain de pied et davantage pour les plus courageux (quoique la température de l'eau n'était vraiment pas froide). Très bon aussi pour les pieds et les mains après deux jours d'escalade intensive.

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Ca s'appelle la cascade d'Enversin et c'est vraiment un chouette coin. Emie et Stella ont adoré. Moi-aussi. Et pour couronner le tout, deux chamois (500 m d'altitude seulement) se sont offert à notre regard sur le chemin du retour en plein après-midi et surtout, une martre qui remontait le sentier à notre rencontre avant de fuir dans la forêt.

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Rédigé par lta38

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Publié le 18 Juillet 2012

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J'étais venu ici en 1999, trois jours avant d'apprendre mon entrée dans l'éducation nationale avec François Thirion, fort grimpeur maintenant installé sur coteaux du Vaucluse. Nous avions gravi "le trou noir" avec le risque de prendre un orage à chaque longueur. Je me souviens que nous avions essuyé une grosse averse au niveau du trou et étions restés abrités en attendant. Et puis, le rocher était tellement agressif que même un peu mouillé, nous avions pu terminer la voie. Aujourd'hui, sur les conseils de JMC, nous venons avec Jean-Pierre faire "les 3 jours du Condor", une des toutes dernières de la tête d'Aval avec des cotations à confirmer. La journée s'annonce lumineuse, plus chaude que la veille. Nous commençons par les cinq premières longueurs du "trou noir". Je n'en ai absolument aucun souvenir. C'est incroyable. Moi qui note tout, qui me souvient des moindres passages... Rien de rien. Nous faisons même six longueurs de la voie car une erreur à la vire nous fera éviter le début de la voie visée. Pas le moindre souvenir ! Après 6 longueurs donc en 6a/b, ce qui serait déjà une jolie peite ascension, nous voici au pied du mur.

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Arrive le premier 6c. Il est pour JP qui trouve ça dur. De mon côté, dommage je suis en second donc ça ne compte (presque) pas mais ça déroule presque facilement. Je confirme toutefois la cotation car c'est quand même bien pêchu au départ avec deux blocages pour aller chercher des bonnes prises. Je suis confiant pour la suite. Ca va torcher. Vient une sale longueur en A0 sur huit points entrecoupée de deux pas de 6a : pas d'autre choix pour franchir cette saloperie de zone raide et lisse. Jusque là pas de souci et le magnifique 6c+ qui suit m'enchante.

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Après avoir fait illusion en me battant sur la première partie de la longueur la fin est une cata. C'est très très dur (pour moi) avec des pieds fuyants et des mains petites petites sur des prises acérées. On souffre. A mon avis, c'est tout simplement un bon 7a. La suite : un 6c qui paraît plus humain. Je finis bien occis au relais. l'enchaînement de la longueur : je n'en parle même pas. Avec JP, on se regarde, incrédules. Où est la blague ? 6c ? c'est encore plus dur que la longueur précédente. Dommage, c'est tout simplement majeurissime.

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Encore deux longueurs plus faciles sur le papier mais pas si faciles que ça. La fatigue commence à poindre. Les pieds souffrent et puis les doigts... je n'ai jamais eu tant mal. On se plaint souvent de la patine. Là, il faudrait clairement venir poncer les gouttes d'eau ! Je fais la dernière longueur avec les mitaines !!! Reste un court 6c et A0 pour sortir le toit. Pas envie de tirer encore au point. On s'en tiendra là pour cette fois. Descente en rappels puis par les cordes fixes des vires "à bicyclette". Quel boulot ! 

Deux belles journées de grimpe dans le briançonnais.

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Rédigé par lta38

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Publié le 17 Juillet 2012

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Timing parfait : nous arrivons au pont de l'Alpe au moment où le soleil pointe son nez derrière l'aiguillette du Lauzet. C'est qu'il fait bigrement frais en cette belle journée de vent de nord.

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Panorama à couper le souffle dans cette vallée de la Guisane avec les Agneaux en toile de fond. Je passe sur le Davin qui est en passe de devenir un entonnoir caillasseux. Jean-Pierre, qui ne regarde que les montagnes, va-t-il venir taper le caillou droit devant lui ?

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Ben non, il arrive entier au pied de la paroi. Et non encore, le timing n'était pas parfait. La voie est à l'ombre et le restera jusqu'à midi. On va se peler l'oignon et le 6c, c'est déjà dur avec les mains alors sans les mains... L1 bien soutenue en 6c impose de saucissonner avec repos sur les points en soufflant moult fois sur les doigts. Rien à faire, ils restent insensibles. C'est un poil mieux dans L2 mais un poil seulement. Toujours 6c mais nettement moins soutenu.

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L3, toujours 6c mais avec le soleil rasant. Ca va mieux et on peut grimper à peu près proprement. A peu près car je vole deux fois. L4, 6c encore. Cette fois, ça passe mais je suis en second. Ca compte pas. L5, enfin on se repose (6a). Pile en-dessous, les grappes de ferratistes attendent qu'on leur envoie un obus. Ils ne vont pas tarder à être servis mais fort heureusement, ils auront décampé avant.

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Une fin un peu moins dure (6a, puis 6b demandant de la lecture, hein JP ?) et nous voilà au sommet du pilier. On peut redescendre, d'abord en rappels puis par la via et enfin un dernier rappel pour retrouver les sacs. Et là seulement ou pourra passer en mode tee-shirt.

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La voie s'appelle "Bébert sur prises" et des prises, il n'y en a pas beaucoup. 5 longueurs de 6c, 2 6a, 1 6b avec de féroces pas de dalle. Une très belle voie malgré le jardin médian, rééquipée il y a peu par Gérard Fiaschi.

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La journée se termine dans un chalet pittoresque, dans le lequel il faut enjamber les goujons, les coinceurs, les chevilles, les mousquetons, le perfo et tout le barda. Eh oui, un grand merci au Maître Cambon qui nous a offert l'hôspitalité dans son chalet haut-alpin en vue de grimper le lendemain dans son fief.


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Rédigé par lta38

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Publié le 16 Juillet 2012

2012-07-9626-copie.jpgC'est une grande classique de la vallée mais avec les enfants, on ne s'en lasse pas. Aujourd'hui, c'est une journée consacrée à ma petite Emie. Je l'emmène au funiculaire des Petites Roches afin de rendre ludique la petite balade qui va suivre sur le plateau. L'objectif initial était d'aller à la cascade des Dioux en pique-niquant en cours de route puis de revenir au funiculaire pour redescendre mais après un week-end chargé pour les petits, des couchers trop tardifs mal gérés par les parents, une certaine fatigue commence à poindre et je préfère faire plus court plutôt que de devoir finir la remontée en la portant sur les épaules ce que je supporte de moins en moins bien. Le plateau des Petites Rochers est suffisamment "équipé" de sentiers permettant d'allonger ou de raccourcir une boucle au gré des envies.

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Après les vingt minutes de montée en train, dont, nouveauté 2012, le trajet est commenté avec notamment l'histoire de cette ligne, les parapentes sont aussi une des attractions de ce coin.

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Et en cette période, c'est la fête pour les fleurs, les papillons... bref de quoi occuper un bon moment et jouer aux questions/réponses.

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Emie commence à bien marcher. Même si le porte-bébé pourra occasionnellement avoir son utilité cet été de manière à aller un peu plus loin, il semble définitivement (et le sera à la rentrée) avoir fini son rôle en ce qui me concerne. Encore un bon moment au pied de la dent de Crolles et des rochers du Midi, surtout avec cette belle lumière du nord (il faisait un peu frisquet quand même).

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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