Publié le 6 Août 2010

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Il a beaucoup neigé en fin de printemps. Et il a aussi fait très froid. On retrouve alors un enneigement comme "dans le temps", comme dans les années 80 en ce début d'été. Malheureusement, la canicule en cours est en train de nous rappeler qu'on est bien en 2010. Il ne faut pas traîner pour skier en Belledonne. Je pars donc pour deux jours de ski du côté des Sept-Laux afin de rester en altitude. Après une montée où la chaleur (je démarre à 11h au Pleynet) m'accable, je débouche au sommet de la Belle Etoile où m'attend une première descente en face est vers le lac homonyme.

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S'ensuit une petite remontée pour aller chercher, sous le pic des Cabottes, une langue de neige qui devrait m'amener si tout va bien, proche du refuge des 7 Laux skis aux pieds.

02Voici la fameuse langue de neige qui se jette dans le lac Cottepens

 

07-copie-1Au fond, le rocher d'Arguille et son couloir encore enneigé veille.

 

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Après une dépose matériel au refuge, dans un cadre idyllique, malgré la chaleur, je repars en direction du rocher Blanc. En rouge, la flèche indiquant l'endroit où je déchausserai à la descente.

03-copie-1 Au sommet du rocher Blanc, la pente nord-ouest me tend les bras. Comment y résister ? Par contre, j'ai tout fait en short jusqu'à présent y compris les descentes mais dans ce petit 4.3, je préfère mettre le pantalon au cas où. Je conclus ainsi une belle journée de ski avant le repas du soir avec un accueil très chaleureux des gardiennes du refuge. Et de belles couleurs du soir.

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Publié le 6 Août 2010

 Aujourd'hui, après la cascade du Pissou et le repas au Némoz, on va bivouaquer en famille au pré Clos. C'est facile, il n'y a que 15 minutes de marche pour Stella. Je me charge des allers-retours matériel et rapidement, le campement est installé.

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fond 2Tout se passe bien jusqu'à ce que les vaches viennent à notre rencontre par curiosité. Rien de méchant mais les enfants sont affolés.

 

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Une fois l'incident clos, on profite des dernières lueurs de la journée et de la belle lumière avant de rentrer sous la tente.

Emie s'endort rapidement dans son sac de couchage de compétition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 6 Août 2010

juillet-2010 4753 - copieEncore une sortie familiale pour fuir la chaleur grenobloise. La cascade du Pissou est une des rares de Belledonne et en plus, les jeunes enfants peuvent y aller de leurs propres jambes. Ensuite, direction le restaurant du Némoz à la Martinette, bonne adresse à connaître par exemple au retour d'une sortie hivernale dans la combe Madame.

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Publié le 6 Août 2010

P1120537 - copieBalade en famille pour aller chercher la fraîcheur. On a fait le tour d'une bosse forestière : le Grand Chavon, au-dessus de Ste-Agnès (Belledonne). Stella était toute contente d'avoir trouvé ce beau cèpe, un joli spécimen de boletus pinophilus, excellent comestible.

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Publié le 4 Août 2010

06-30_01.JPG Pour cette première voie de l'été en montagne, je pars avec Patrick vers un objectif modeste mais situé au-dessus du magnifique site du lac du Crozet en Belledonne. Après 1h de marche, nous sommes déjà à l'attaque de la voie. Le début paraît prometteur mais mis à part un gros pas de 4 sup, on ne trouve pas le 5c annoncé. Il semble aussi manquer un point pour que la voie puisse être qualifiée "d'école en montagne". On se retrouve rapidement sur la petite arête où deux longueurs annoncées faciles doivent nous amener à la partie escalade proprement dite.

06-30 02Cependant, il ne fait pas trop chaud, le cadre est splendide et on prend du plaisir à être là. La vue sur le lac devient de plus en plus plongeante. Après ces trois longueurs que l'on peut à peine qualifier "d'échauffantes", on attaque une partie plus redressée.

 

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Le soleil nous rejoint dans cette longueur en joli petit 5

 

06-30 04C'est là que les choses vont se dégrader. Patrick part en tête tout sourire dans L5 en 5 sup. A l'aise dans ce niveau, il fonce jusqu'à dépasser le relais (sans le savoir), s'apercevant alors que ça fait un moment qu'il n'a pas mousquetonné de point. Je lui indique qu'il semble être trop à droite, qu'il devrait aller voir sur l'arête où la voie devrait se dérouler d'après mes infos. Il me répond qu'il va poser un coinceur dans quelques mètres.

Et c'est le vol. Je comprends immédiatement que le vol va être important et que ce n'est pas sûr qu'il s'arrête avant la vire du relais où je suis. Il vole avec deux blocs dans les mains. Les deux blocs arrivent sur moi. Pour me protéger, je dois sauter sur le côté droit. Fort heureusement, je ne suis pas vaché serré. Dans le "plongeon", pas facile d'orienter la corde correctement dans le système d'assurage. elle me glisse un peu dans les mains. Je serre. Je brûle. Patrick s'arrête à un mètre de la vire, sans avoir touché le moindre caillou, sans la moindre blessure. Les mains en sang, j'éclate alors de rire. Un rire sans doute un peu jaune.

Bon maintenant on fait quoi ?

Descendre en rappel ? Pas question, c'est pas équipé pour, c'est plein de blocs instables et ma main ne va pas aimer. Je propose donc à Patrick, s'il se sent, de finir en tête les trois longueurs restantes, prudemment, alors que je grimperai derrière avec une seule main, l'autre étant équipée d'une chaussette imbibée d'eau toutes les trente secondes par le biais de ma pipette et servant juste à m'équilibrer.

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Les deux longueurs suivantes sont très belles. On n'en profite pas trop, bien que je pense à faire quelques photos.

 

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Un pilier très esthétique en 5sup max. Je finirai en tête dans la dernière longueur, mon compagnon, éprouvé par ce grand vol (15-20 mètres) ne se faisant pas prier. Retour à la maison sans encombres. Pour l'un, sans doute quelques journées de médition quant à cette erreur, pour l'autre, 15 jours (au moins) sans grimper à faire des pansements. Bon, ce n'est pas bien grave tout ça, au regard de ce qui aurait pu advenir.

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