nivo-meteo

Publié le 12 Mai 2019

Mi-mai. A-t-on encore la motivation pour le ski ? Pour ma part, cela fait maintenant plusieurs années que la mi-avril me donne envie de passer à autre chose et, comme j'ai toujours envie de skier de temps à autre, après une pause en mai, je ressors les skis parfois jusqu'en juillet. Mais ski ou pas, il est intéressant de faire un point neige pour tous les randonneurs qui, comme moi, ont horreur de marcher dans la neige. C'est en général le cas des skieurs qui, après avoir pu comparer les deux modes de déplacement, forcément, n'ont vraiment pas envie de laisser deux fois plus d'énergie pour gagner un but de randonnée encore enneigé.

Cette année, il y a une grosse différence entre les Alpes du nord et des Alpes du sud. Au sud, la neige a reculé jusqu'à plus de 2000 mètres en versants nord et très haut en versants sud. On est déjà passé en mode été et, mis à part quelques départs comme le pré de Mme Carle, il faut porter les skis malgré des parkings à des altitudes très élevées. Au nord, c'est encore un peu l'hiver. Depuis 2010 (excepté 2011), je note que les printemps sont vraiment frais et humides avec un décalage d'un "petit hiver" vers le mois de mai. Le proverbe "en avril, ne te découvre pas d'un fil, en mai, fais ce qu'il te plaît" n'est plus vraiment d'actualité.

Cette année, Belledonne est probablement le massif le mieux enneigé des Alpes françaises. Ce n'est pas un scoop et généralement, la chaîne "savoyo-iséroise", affiche les cumuls les plus importants et une des meilleures conservation dans les grands vallons orientés nord-ouest de la partie nord du massif. Cela ne fait pas l'affaire des randonneurs piétons.

Nous sommes allés le vérifier sur le secteur du Collet-d'Allevard avec les filles : sur les pistes, l'enneigement démarre encore à 1450 m en versant nord et reste continu. Plus généralement, on trouve la neige partout entre 1500 et 1600 m et cela devrait perdurer encore un peu. Contrairement à la Chartreuse où on peut désormais se rendre en baskets sur tous les sommets (qui ne dépassent que rarement les 2000 m il est vrai) en minimisant les sections enneigées, Belledonne oblige à marcher quasiment en continu dans la matière blanche au-delà en 1600 m sauf dans les adrets raides.

D'un certain côté, on ne boude pas notre plaisir à profiter en glissant de ce "petit hiver". Et c'est pas dit que les filles ne soient pas motivés pour y goûter à nouveau avant l'été !

Montée au soleil
Montée au soleil
Montée au soleil

Montée au soleil

Ca s'amuse

Ca s'amuse

Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs
Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs

Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo, #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 8 Avril 2019

Loin de moi l'habitude de donner des leçons. Et quand bien même j'esquisserais une réponse, on aura vite fait de me faire rappeler l'adage "n'impose pas aux autres ce que tu ne t'imposes pas à toi-même". Cette seule sortie, qui m'avait d'ailleurs valu quelques remarques il n'y a pas si longtemps, paraîtra probablement à tous les répétiteurs de la Belle Etoile du week-end dernier bien plus engagée et dangereuse. Et pourtant, les divergences commencent ici. Remonter un couloir encaissé dans cinquante centimètres de neige froide homogène sans aucune cohésion donc a priori stable, avec la confirmation que rien n'a bougé en voyant les montagnes alentour sans la moindre coulée depuis deux ou trois jours me paraît moins hasardeux qu'un troupeau à la Belle Etoile le lendemain d'une chute sans la moindre info sur la stabilité et dans des pentes ultra larges à trente-cinq degrés... Nous allons y revenir.

Les mauvais choix, j'en ai fait sûrement plusieurs. Ce n'est pas le sujet mais il est bien de se replacer dans le contexte afin de ne pas se considérer comme meilleur que les autres. Personne n'y échappe mais la critique peut aider à ne pas les reproduire.

Au début des années 2000, la critique constructive restait rare. Il était donc difficile de se remettre en question. Pendant huit années, il n'y en avait que pour les couloirs et quelles qu'étaient les conditions, on trouvait toujours une excuse ou un repli pour faire une pente. Si j'en parle, c'est parce que tout s'est bien passé. Et tant que ça se passe bien, on continue. Pratiquer le ski de montagne est infiniment plus dangereux que faire des mots croisés. Un jour ou l'autre, on a un rappel. Parfois, malheureusement, une sentence. Mais la plus grosse erreur n'est-elle pas finalement, même si rien n'arrive au final, de partir pour un itinéraire au profil déconseillé le jour J ? Alors autant donner mon point de vue et si possible aider à des décisions futures car la différence entre mes sorties du début des années 2000 et celles de 2019, c'est la quantité d'informations dans laquelle nous baignons.

J'ai aussi sûrement vieilli ; enfin, je veux dire... Bref, vous aurez compris, mais pour en venir au sujet du jour, je ne serais pas allé à la Belle Etoile le week-end dernier. Une petite coulée le vendredi puis une plus grosse le samedi me donnent raison même si tout s'est bien passé pour tout le monde. Il n'empêche que je jeudi soir, au téléphone avec mon ami Zavidd, nous réfléchissions à la course envisagée par cette belle journée de vendredi. Enfin, pour lui car pour moi, ce serait boulot. Et nous avions évoqué cette Belle Etoile sur laquelle nous n'aurions mis les pieds ni l'un ni l'autre (pour la petite histoire, Zavidd ira au rocher Blanc par la combe Madame, course au demeurant assez plate). Pourquoi ? Par superposition de plusieurs facteurs qui, pris indépendamment, n'étant pas forcément inquiétants.

- La sous-couche n'est absolument pas transformée en profondeur dans les pentes nord

- Soixante centimètres au moins viennent de s'ajouter le jeudi jusqu'au soir, créant une surcharge.

- On ne dispose pas de retour de terrain pour le vendredi (aucune observation visuelle possible) et pour le samedi, certes on a bénéficié de deux nuits claires mais du vent est venu s'intercaler.

- La Belle Etoile est une pente froide avec des pentes soutenues entre 1800 et 2700 m. Juste la bonne inclinaison pour que ça ne se purge pas naturellement rapidement comme un couloir raide et en même temps, suffisamment pour que ça parte et sur long.

- Les pentes sont larges sans possibilité de mise à l'abri, sans rochers, ni arbres, hormis le petit replat sous le sommet.

Au-delà de ces considérations du moment, il y a les critères liés à cette course

- La Belle Etoile nord-ouest est un très bel itinéraire classique mais n'a rien de majeur au point de ne pouvoir résister d'y aller ce jour-là (le rocher Blanc, dans un autre registre, est tout aussi beau). Des dizaines d'alternatives existent.

- Elle est connue de tous, praticables dès les premières neiges jusqu'en juin, souvent avec un danger très limité.

- Elle était probablement pratiquée ce jour là par 100% de locaux (ce n'est pas comme si c'étaient des gens en vacances, venus de loin, ayant dépensé du temps et de l'argent, voyant peut-être un grand projet échouer en cas d'abandon) qui y sont probablement déjà venus et qui auront l'occasion d'y revenir souvent.

- La neige ne s'annonçait pas exceptionnelle du fait de l'isothermie et de la date (le moindre rayon de soleil du soir et hop). Même si beaucoup confondent plaisir de la sortie effectuée et qualité objective de la neige, les retours qui m'ont été faits par des amis fiables me confirment des conditions assez bonnes le vendredi mais sans plus. Bref, pas la "pétée" de poudre hivernale comme cela arrive parfois même au printemps.

En résumé, rien ne nécessitait d'aller à Belle Etoile (ou à la face nord du Grand Colon) vendredi ou samedi dernier. En tous cas, rien de plus qu'aller au rocher Blanc et tant d'autres itinéraires. Et pourtant, j'aurais pu m'y trouver dans une situation similaire il y a quinze ans quand je pensais différemment, peut-être comme les dizaines de randonneurs y sont allés ces deux jours-là.

Il est intéressant de réfléchir aux raisons qui ont poussé tous ces randonneurs à se risquer sur un itinéraire non majeur à côté de la maison alors qu'il y avait aussi beau et moins risqué dans les mêmes conditions. On peut aussi se demander combien auraient atteint le sommet s'il n'y avait pas eu une trace devant eux. Probablement très peu. Parce que sans trace, dans soixante de fraîche sur plus de mille mètres de dénivelé, ça calme la majorité de la communauté, pour des raisons de crainte et des raisons physiques. Mais quand on voit la grosse coulée du samedi, on comprend aisément que les dizaines de traces des passages antérieurs n'étaient finalement d'aucune garantie. Alors pourquoi ?

A chacun de méditer et d'y réfléchir. Encore une fois, sur ce blog, on ne jette pas la pierre. Il n'est, en revanche, pas interdit d'essayer de comprendre. Quelques pistes sociales, au-delà des critères objectifs déjà énoncés plus haut :

- Quand on suit une trace de montée, on ne se rend compte de pas grand chose au niveau de la cohésion de la neige si on ne fait pas l'effort de regarder en-dehors de la trace. On se sent plutôt en sécurité.

- Quand on suit un itinéraire tracé, on a tendance à penser que la sollicitation du manteau par les prédécesseurs est un gage de sécurité. Elle l'est mais seulement en partie. La complexité de la neige fait que si souvent, ça part au passage du premier ou du deuxième, parfois, c'est au trentième, ou bien plus !

- Beaucoup de gens (pour parler des "Grenoblois", à transférer sur les autres massifs), résument leur saison, pourtant bien remplie, à des Pravouta, des Vans, des cime de la Jasse et des Belle Etoile ! Avant le raid de Pâques en Tyrol puis le week-end de l'Ascension au refuge des Ecrins. Faire preuve d'imagination demande de l'investissement mais c'est aussi le gage d'être en éveil. Et si on sortait un peu la tête du guidon ?

Bon, en attendant, la montagne reste gentille et cette saison s'annonce déjà comme un des plus clémentes en terme d'avalanches en France. En attendant, moi, j'ai fait la dent en neige "à genoux" et dans le brouillard le dimanche. Des jours meilleurs viendront.

 

Le pas de l'Oeille dimanche

Le pas de l'Oeille dimanche

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #nivo-météo

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Publié le 4 Avril 2019

Au moindre contre-coup hivernal de printemps, on crie à l'emballement de la machine climatique. Je ne suis pas climato-sceptique mais il est bon de rappeler que le thermomètre n'est que rarement dans la "norme". Si indiscutablement la moyenne annuelle des températures est en hausse avec multiplication de phénomènes dit extrêmes, ces coups de froid d'avril sont fréquents. J'en ai le souvenir de nombreux et j'aurais même envie de dire que ça faisait quelques temps qu'on n'en avait pas eu en plaine en avril. Et pourtant, c'est plutôt régulier en Dauphiné.

La neige s'est donc invitée jusqu'en plaine, donnant huit centimètres sur Bernin à 300 mètres d'altitude et blanchissant Grenoble intra muros. De quoi reculer la fonte des neiges au-dessus de 1500 mètres d'une quinzaine de jours.

Sale temps pour les fleurs
Sale temps pour les fleurs

Sale temps pour les fleurs

A l'école sous la neige
A l'école sous la neige

A l'école sous la neige

Le soir, Belledonne s'embrase
Le soir, Belledonne s'embrase

Le soir, Belledonne s'embrase

Une bonne couche en Belledonne (Webcam les 7 Laux 1400 m)

Une bonne couche en Belledonne (Webcam les 7 Laux 1400 m)

+55 cm en Chartreuse à 1300 m

+55 cm en Chartreuse à 1300 m

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #nivo-météo

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Publié le 3 Février 2019

Les Alpes du nord, i.e. grosso modo la partie française qui s'étend au nord d'une ligne passant par le col du Lautaret et le col de la Croix Haute, sont globalement mieux enneigées que leurs voisines du sud mais ces dernières bénéficient souvent de chutes de neige très intenses, lorsque le courant est au sud-ouest avec, pour les massifs à l'est de la Durance, une bonne protection contre les redoux. C'est pourquoi il leur suffit parfois d'une chute ou deux pour sauver une saison ce qui serait impensable pour un massif comme la Chartreuse qui a besoin de coups répétés pour en remettre une couche entre deux épisodes de redoux.

En ce jeudi 31 janvier, la situation était la suivante :
- Enneigement faible sur les Alpes du sud depuis un mois et qualité de neige peu engageante
- Enneigement bon et qualitatif sur les Alpes du nord au-dessus de 1500 m puis, depuis le début de la semaine, dès 800 m.

- Un flux de sud-ouest fortement perturbé est annoncé. Comme à l'habitude, il devrait donner autour de 60 cm de neige selon les secteurs et dépasser le mètre sur les sommets du Briançonnais.

Jacques Villecrose, ami et regretté nivologue pointu, écrivait dans le Toponeige Belledonne paru en 1996, quelque chose pouvant se résumer ainsi : "les flux de sud-ouest viennent aussi sur le secteur des Sept-Laux en frappant la barrière de la dent du Pra et les précipitations concernent aussi le versant nord (Haut Bréda)".

C'est exactement ce qui s'est passé ce vendredi avec un redoux qui ne rentrera pas comme on l'attendait, pour notre plus grand plaisir. Au final, la pluie ne s'est invitée que durant trois heures jusqu'à 1800 m sur le Vercors, 1500 m sur la Chartreuse et 1200 m sur Belledonne nord. Ces précipitations se sont ajoutées à celles du mardi puis de l'averse du mercredi matin et seront suivies d'une bonne trentaine de centimètres avec neige jusqu'en plaine le samedi. En 2013, une succession de perturbations à basse altitude avaient donné un enneigement record pour Chartreuse et Belledonne. Début février 2015, il était tombé trois fois cinquante centimètres en Chartreuse en trois jours consécutifs mais il doit falloir remonter aux grosses précipitations de février 1999 pour trouver une chute de neige aussi importante sur Belledonne nord en quelques jours, en faisant probablement le massif français le mieux enneigé actuellement.

La station du Collet-d'Allevard accuse un mètre cinquante à 1400 m et de grosses avalanches sont sans doute à attendre dans les versants sud-ouest avec le bref redoux prévu en milieu de semaine. Au Rivier-d'Allemont, elle n'aura pas attendu le redoux. Une énorme avalanche partie mille mètres plus haut sous les contreforts de la pointe du Sifflet est venue couper le village en deux. Les anciens savaient pourquoi ils n'avaient pas construit dans l'axe de ce talweg. En Chartreuse, il a, une fois n'est pas coutume, un poil moins neigé mais l'intensité reste remarquable et une énorme plaque s'est détachée spontanément sous la crête de Chamechaude. Les paravalanches, déjà bien remplis, n'ont pas pu jouer leur rôle et l'avalanche est descendue sur la Folatière puis a ravagé la forêt en-dessous jusqu'à l'arrivée du téléski !!! Fort heureusement, tout cela s'est produit de nuit. On aurait pu avoir cinquante morts !!! Historique ! La bonne nouvelle, c'est que les skieurs vont désormais disposer d'une corridor déboisé dans l'axe du sommet jusqu'en bas !

Avec l'absence de bonne visibilité et les conditions (deux jours consécutifs risque 5 puis risque 4), je ne suis pas allé jouer bien loin ce dimanche mais un petit tour au-dessus de la maison (prairie de la Dent, Charvet) était nécessaire pour s'imprégner de cette ambiance.

Chute de neige historique
Chute de neige historique
Chute de neige historique
Chute de neige historique
Chute de neige historique
Chute de neige historique
Chute de neige historique

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #nivo-météo

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Publié le 24 Janvier 2019

Voilà qui fait du bien. Une vingtaine de centimètres à 1000 m, une trentaine au départ des randonnées habituelles et jusqu'à cinquante sur certains secteurs de Belledonne. Ces quantités non attendues nous donnent désormais un enneigement de fond tout à fait conforme à ce que l'on est en mesure d'attendre à ce stade de la saison dans les secteurs ouverts. Car, malgré ce que l'on lit ici ou là au risque de me répéter, ce n'est pas encore du ski quatre ou cinq étoiles avec des forêts généralement pauvres. En effet, les chutes de neige de ce mois de janvier se succèdent par vagues de dix, quinze, vingt centimètres. Insuffisant pour tapisser les forêts de résineux et à chaque fois, le petit coup de soleil élimine les quelques centimètres gardés par les branches.

Attention toutefois car la dernière chute a précédé un épisode de fort vent de nord avec formation de plaques probablement plus nombreuses que lors des derniers épisodes. Et malgré ce phénomène bien identifié par les bulletins nivo-météo, les traces ont fleuri sur de grandes pentes d'altitude comme la Belle Etoile ou le secteur des Grands Moulins... Ces sommets étaient pour certains des buts choisis dès avant le départ de la sortie. J'ai personnellement agi comme tel au début des années 2000 alors on pourra me faire remarquer le fameux adage "Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais !". Oui mais... A cette époque, il n'y avait pas toute la communication dont on dispose aujourd'hui et nous n'étions pas suffisamment informés sur le facteur social qui amène les accidents. On sait aujourd'hui qu'il vaut mieux choisir sa course en tenant compte des conditions plutôt que d'aller voir sur place en pensant qu'on saura faire demi-tour si les signes l'imposent. On sait aujourd'hui que ce demi-tour est compliqué, qu'on refuse souvent de voir les signes, qu'on attend trop... Et puis quand bien même ; j'ai changé ma façon d'aborder la neige après plusieurs incidents et je constate, bien que n'étant nullement à l'abri (il faudrait rester dans son canapé pour l'être...), que cela porte ses fruits et que le nombre d'alertes a considérablement diminué. Alors pourquoi ne pas partager mon point de vue ?

Bref, on a donc donc pris une bonne trentaine de centimètres supplémentaires en moyenne montagne avec du vent et le nombre de courses praticables s'élargit. Ce jeudi, c'était plafond à 2300 m. J'avais donc le choix entre : faire des kilomètres pour aller à l'est et avoir du soleil tout le long mais seulement une dizaine de centimètres de fraîche, rester côté maison de Belledonne mais accepter mille mètres dans la poisse pour faire quelques courbes au soleil ou faire de la Chartreuse de proximité en restant sous le brouillard mais en ne voyant pas le soleil de la journée. J'ai choisi la dernière solution cette fois-ci. Un paysage magnifiquement hivernal, de belles courbes dans les prairies, un peu de sanglier en forêt où une chute de cinquante centimètres serait bienvenue et une bonne caillante. Bien sûr, j'aurais aimé aller voir la Dent mais entre le brouillard et les conditions de neige... D'ailleurs, mon ami Nico qui a réussi le sommet avec un jour de plus pour stabiliser et le soleil pour la visibilité, a confirmé les conditions délicates et a adapté son itinéraire en fonction. Bien vu Tintin !

Pendant ce temps, les Pyrénées qu'on pouvait alors considérer comme sans neige, peuvent enfin commencer leur saison avec soixante à un mètre de fraîche selon les endroits. Ouf ! Les vacances de février devrait leur permettre de sauver une saison hivernale diminuée de moitié dans ce massif. Et de garantir le printemps derrière pour la randonnée. Il reste les Alpes du sud, actuellement grandes perdantes de ce cru 2019. Un petit coup de blanc est attendu sur leur partie nord avec les nouvelles chutes annoncées mais pour le moment, rien ne permettant de garantir une bonne suite. On croise les doigts pour ces belles montagnes où j'ai passé quatre saisons consécutives de grand ski.

La Chartreuse comme on l'aime
La Chartreuse comme on l'aime
La Chartreuse comme on l'aime
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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #nivo-météo

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